Les Grosses Têtes: PÉPITE - I. Mergault n'aime pas New York et pousse un coup de gueule

– Moi ce qui m'énerve énormément, c'est les gens qui vont à New-York et qui disent

« Oh lala, il y a une énergie, une énergie ! »

Bah non, il y a beaucoup de monde, beaucoup de voitures, c'est tout.

Je veux dire, si tu comprends pas cette histoire d'énergie, tu te suis allée une fois,

je n'ai pas compris le coup de l'énergie.

Je l'ai trouvé qu'il y avait des...

Non, mais ça m'énerve, j'en veux dire.

– Non, mais au point de vue, l'autre dit juste qu'il a acheté un matelas.

– Non, mais attendez, pardon.

– Là, je suis obligé de vous contredire cher Isabel.

Oui, à New-York, il y a de l'énergie.

– Oh non, il y a du monde, il y a des voitures.

– Tu vois, non, non.

– Oh, c'est cool quand même, il n'y a pas de l'énergie.

– On sent qu'il est temps.

– Tout peut vous arriver à New-York.

– Non, c'est vrai.

– L'amour peut arriver à un coin de rue.

– Oui, oui, oui.

– Un travail peut vous tomber dessus.

– Il y a des forces magnétiques.

– Il y a qu'à travers la rue.

– Des forces magnétiques.

– Non, il se passe toujours d'étrugues.

– Pour les riches, là, mais alors les îles, c'est pour les touristes, là.

– Elle n'est pas éménu-york.

– Ah non, du tout.

– C'est cher, un New-York.

– Pourquoi vous n'avez pas éménu-york ?

– Eh ben pour cette raison que je viens de vous dire,

je le trouve s'abrouillant, c'est très haut.

Je ne supporte pas les maisons trop hautes, les buildings.

– Les buildings, ça t'a fait des blocs blancs.

– Bon, mais je ne supporte pas, c'est trop haut.

J'ai des témoins dans un hôtel, c'était haut, je ne sais pas, 45e, ça existe, je ne sais pas.

Et puis, il parle anglais tout le temps, je ne sais pas.

– Et il parle fort, il parle fort.

– Mais moi, j'adore lui.

– Oui, c'est un pas du genre.

– How are you, my dear ?

Oh, nice to meet you.

You're so cute, amazing.

– Oh, ta gueule, mon fils.

Moi, je préfère les serveurs qui sont mauvaises humeurs, c'est quoi ?

Café, d'accord, ok.

Là, voici la note, alors que là.

What do you want, d'ailleurs ?

– Un coffre ? Oh, je ne sais pas, j'ai pas l'occasion d'en parler.

– C'est une gueule qui est vite.

– Mais ta gueule, quoi, pas à pas plus capé avec les croissants, il a 10 ans, pas mal.

– Mais parce qu'il y avait, tu l'aurais mis ça...

– Pourquoi il m'aimais autant, là ? Je n'aurais rien fait.

– Mais parce qu'il vait que tu leur filles un pour boire.

– Oui, mais non, il est connu.

– Non, non, non.

– Ah, si ?

– Ah, non, tu choisis après, c'est très cher, des fois, c'est très, très cher.

– C'est 10% ?

– Non, là-bas, c'est 20%.

– 10, 15 ou 20% ?

– Là-bas, tu donnes un biais, t'achètes un croissant, ça te coûte 50 balles.

– Qu'est-ce que vous alliez faire en New-York qu'on peut savoir ?

– Critiquer.

– J'ai été voir mon amoureuse.

– Ah !

– Un amoureux américain.

– Qu'est-ce qu'il fait ?

– Il y a un certain temps, quand même.

– Ah, ça vous ne l'avez jamais raconté, haute histoire avec un américain.

– Mais parce qu'il faut savoir comment ça racontait, un truc, on me coupe.

Alors, moi, je m'arrête avant.

– Ah non, mais on peut savoir, c'était quoi ?

– C'était quoi ? C'était pas qui, c'était quoi ?

– Oh, c'était le maire, un riche américain.

– Non, non, un artiste, un grand peintre.

– Un grand peintre ?

– En bâtiment.

– Non.

– Oui, tu sais, le gars qu'on voit sur les photos,

ça devait être le gars qu'on voit sur les photos noiret-blanc assis sur une poutre.

– Ah, il peut y être de l'émur de New-York.

– Eh ben, je... Parlez, parlez.

Allez-y, je vais sur son site.

– C'était Baskia, non ?

– BTP.com.

– Un peintre, un grand peintre américain.

– Ah non, mais formidable.

Non, non, non, j'ai beaucoup de toits, mais s'ils commencent à être prêts...

– Bah oui, depuis le temps que vous ne le voyez plus...

– Oh, j'ai du temps à comprendre.

– Ah moi, j'ai compris tout de suite, je connais le mauvais esprit, là, là.

– Faut vite retourner à New-York !

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