Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 1965 - L'intégrale

Europe 1 Europe 1 4/1/23 - 3h 31m - PDF Transcript

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Le succès de Ticket Drive touche le monde entier.

Vous devez savoir qu'en 1965, les Beatles rapportent aux trésors britanniques autant

de devises que les exportateurs de whisky.

Et ça n'est pas rien.

Et dans la foulée, tournez.

Et en juillet 1965, les Beatles débarquent à Orly pour deux concerts.

Pour les accueillir une cinquantaine de fans au milieu desquelles Jacques Kurevich d'Europe

n°1.

Un petit remuménage à Orly pour l'arrivée de 4 garçons dans le vent.

Ringo, George, John et Paul, les Beatles.

On a tenté de tenir secrète l'heure d'arriver des 4 Beatles.

Pourtant, il y a une cinquantaine de jeunes gens et de jeunes filles qui se pressent

autour du car.

Un peu à l'écart, deux Rolls-Royce attendent une Rolls-Royce noire et une Rolls-Royce

grimétalisée.

Ces vedettes sont anglaises et elles voyagent comme des lords.

Europe n°1 est la radio partenaire du concert.

Jacques Kurevich a donc le privilège d'embarquer dans la Rolls en compagnie de Ringo, de John,

de Paul et de George.

Et maintenant, je suis dans la Rolls-Royce et avec moi, avec 3 des garçons, on leur

jette des portraits, le représentant.

La Rolls-Royce est littéralement prise d'assaut, on tape sur la carrosserie.

Je vais essayer de vous présenter 3 des 4 Beatles qui sont à côté de moi.

Vous êtes Paul, à ma gauche, Paul, à ma droite, John et en face de moi, George.

Je suis en train de faire des rôles de mon propre, mais on en fait, on va dans un autre car,

mais on peut être pas.

Oui, vous l'avez écouté.

Une Mbê.

Alors là, nous sommes en train d'évoquer la décoration que viennent recevoir les Beatles.

Vous savez qu'ils sont membres maintenant de l'Empire britannique.

C'est une des plus hautes décorations anglaises.

C'est très bon, c'est génial, rien d'autre, c'est juste marvellous.

Ils sont évidemment satisfaits de recevoir cette décoration, il n'y a pas grand chose

d'autre à dire, ils disent qu'on est contents, c'est une grande décoration.

Les places pour les deux concerts parisiens des Beatles se sont arrachées en quelques

minutes et devant leur hôtel, les groupies attendent.

En fait, être ainsi pris d'assaut par la foule, c'est une partie de leur travail et

ils ne sont pas trop inquiets car en général, ils sont bien protégés par les forces de

police.

Je sais que ça avait le S des sachums et qu'il a remis tout un tas de portraits aux Beatles.

Il y a Ringo et il y a Paul, il y a George et il y a John aussi, il y a même un chien.

Nous passons maintenant à côté des Invalides où se trouve Napoléon, c'était un brave

homme, il connaissait les Beatles.

Où pensez-vous que descendent des anglais qui voyagent en Rolls Royce si ce n'est à

l'hôtel George V? Eh bien, nos quatre gentlemen dans le vent arrivent maintenant devant l'hôtel

George V où ils sont comme de bien entendu, attendus par des jeunes qui ont appris, on

ne sait par quel miracle leur présence et écouter ce que cela donne.

C'est une bousculade indescriptible, c'est la bagarre, les Beatles vont maintenant gagner

leurs appartements, ils pourront là, du moins je l'espère pour eux, avoir un petit peu

de tranquillité.

Les groupies sont en furie, et pourtant les Beatles comptent beaucoup moins de fans

en France que dans les pays anglo-saxons.

En France, on ne déplace pas tellement les grandes foules.

Non, non, on ne déplace pas comme les américains et les britains.

Non, c'est vrai en Angleterre et en Amérique, c'est pire.

C'est pourquoi nous n'avons jamais été en France parce qu'il y a des hommes dans

l'audience.

En France, il n'y a pas de femmes dans l'audience, il n'y a que des hommes, que des garçons.

John, votre livre de poème a été très bien jugé par les critiques.

Oui, il se peut que ce livre soit intellectuel.

On dit que les Beatles n'aiment pas Ringo.

Même ceux qui n'aiment pas les Beatles aiment Ringo.

Comment vous trouvez-vous Ringo?

Moi je suis l'aie mais gentil, les autres Beatles sont beaux mais méchants.

Vous avez été décorés par la reine et de nombreuses personnalités ont été vexées

et ont renvoyé leurs médailles.

Et si beaucoup d'entre eux sont venus, nous serons les meilleurs personnes dans le monde

avec les MBE et nous serons très heureux.

Si tout le monde renvoie leurs décorations, nous serons les seuls médaillés et nous serons

très fiers.

Vous porterez votre médaille sur scène?

Non, seulement quand nous voulons faire le roi, vous savez, nous voulons manger avec

la reine.

Nous n'apporterons que lorsque nous dinerons avec la reine.

Donc on obtient des masques de la reine pour trouver quelque chose de sommeux de côté.

Oh, I believe, in yesterday, suddenly, I'm not half the man I used to be, there's a shadow hanging over me, oh, in yesterday, came suddenly, why?

Why she had to go, I don't know, she wouldn't say, I said something wrong, now I love for yesterday

Extrait de yesterday, des Beatles sortis en 1965 sur l'album Help, yesterday serait aujourd'hui encore la chanson la plus reprise dans le monde

On de l'attractante, Christophe Ondelat

Le 20 juin 1965, a lieu au Palais des Sports de Paris, l'un des concerts du siècle, les Beatles en partenariat avec Europe n°1, édition spéciale de l'émission Musico-Rama

Voici, arrivé le grand moment, l'entrée des idol que tant de policiers, de barrages, de gorillons protégés, des regards indiscrets, le voile se lève, ils sont lâchés, les Beatles

Devant leur fauteuil les plus fanatiques font des bons sauts de le plus haut possible, ils font des cransignes, on crie pas les Georges et Ringo et les Vestons vol, et chacun semble pouvoir se faire reconnaître remarqué par eux les Beatles

5000 jeunes ont délire, se déangent comme possédés par le son des Beatles. Sur Europe n°1, Robert Marci est au commentaire, il réalise même les annonces publicitaires en direct

D'un côté sur scène, 4 garçons, distingués, élégants, qui ont chacun un micro pour chanter, mais comme dans la salle environ 5000 bouches chantent la tutette en même temps, ça compense. Alors on en parlera longtemps de cette mémorable séance, demain au bureau, à l'usine, à la maison, chez les copains, à l'apéritif tout en croquant des croquevites

Ah les conversations iront bon train, vous connaissez croquevites, toujours frais, grâce à un emballage spécialement étudié, toujours croustillant et léger, parce qu'à base de maïs parfumés au cacahuètes, au fromage ou à la pizza, croquevites, est une véritable friandise salée qui se croque à toute heure de la journée, et spécialement à l'heure de l'apéritif

Partout le croquant de croquevites séduit les palais les plus difficiles

Au milieu de la foule hystérique, ce soir de 1965, on trouve la veuille d'être des années 30 et ancienne résistante, Marie-Belle

Vous avez mis 5000 jeunes gens, ce truc de Marie-Belle, pourquoi Marie-Belle? Parce que je trouve qu'il faut voir tout ça, c'est très passionnant, une fois vous n'avez tapé des meufs, si, tout le temps, vous n'avez pas vu, vous avez entendu l'erreur, c'est voir toute cette jeune et cette enthousiasme, vous avez vu ces jeunes filles en pleurs, complètement échevelés, elles sont ansibles, j'aime ça, elles sont contentes, vous avez l'impression, vous aimez ça?

Moi j'aime beaucoup ce truc, les Beatles sont très bien. On peut le dire, j'ai une femme? Oui, enfin j'aime bien, j'aime bien. Alors retour en Grande-Bretagne, les Beatles présentent à un film tiré de leur dernier album, Help

Et François Jouffa insiste à l'avant-première, et il est obligé de hurler pour qu'on l'entend à l'antenne

C'est maintenant 22h, il fait nuits sur Piccadilly, les Beatles arrivent, Ringo, George, John et Paul, ils sont en smoking, ils se tiennent par la main pour rentrer dans le cinéma

Ringo sortit, on y fait signe à la foule, les milliers de jeunes filles bloquent la circulation, elles ont seulement 12 ou 15 ans, certaines sont très très jolies

Il n'y a aucun voyou, pourtant s'y attendait, on dirait que les mods ou les rockers ne sont pas des fans les Beatles, sur des banderoles on peut lire que Dieu bénisse les Beatles

Ou alors, Paul, aide-nous à entrer dans le cinéma, on aurait des bras cardiais qui pour, parce que 3 jeunes filles viennent de s'évanouir

Un médecin anglais, il dit un jour que c'est une fille, les enterrent les mêmes symptômes qu'une femme accouchant, et bien c'est l'air vrai, vraiment elle faut peur à regarder

De nouveaux bras cardiais emmènent d'autres jeunes filles, heureusement le bassin qui est au lieu de la place était spécialement un gros palissade

Et autour de François Jouffa de rock n°1, ce jour-là, ces jeunes femmes ont peur

Ranoisale, pourquoi pleurez-vous?

Parce que j'aime George, parce que j'aime George, l'amour vous fait pleurer vous

Oui, parce que je suis heureuse, écoutez ce que les adultes pensent de ces jeunes

Les Beatles c'est un on sens, nous ces gens sont drogués, ils sont stupides

Ah je suis prêt maintenant d'un Beatles, Beatles Paul McCartney, vous attirez ici beaucoup plus de monde qu'à Paris, n'est-ce pas?

Nous sommes maintenant dans la salle, le spectacle va commencer, c'est ce qu'on appelle ici une performance royale

L'argent ira aux bonnes oeuvres, la princesse Margaret, l'orthnodone, les Beatles qui sont en oublie, les starlettes en pavante du soir

Tout ce monde se lève pour l'hymne national

Enfin, les Beatles apparaissent sur l'écran

Mais même ici, dans cette première royale, les jeunes invités de la princesse poussent des cris en voyant les idols sur l'écran

Les Beatles ont déjà vendu 15 millions de disques en 4 ans et lancent avec Sophie leur dernier micro-sillon, Help, qui veut dire aidez-nous

Mais les Beatles ont-ils besoin d'être aidés?

Juste après cette folle avant première, les Beatles ont rendez-vous pour la première fois avec la reine Elizabeth

Ils vont être décorés de l'ordre de l'Empire britannique, jamais des musiciens n'ont reçu une telle distinction

Devant les grilles de Buckingham Palace, l'ambiance est encore folle

Ce hurlement, c'était le passage des Beatles et c'est la pousse pilade

On a refermé les grilles du palais et la police cherche à rétablir l'ordre

On dit que par terre, il y a des casques de policemen britanniques

Ce que vous entendez, c'est une déclaration d'amour à la mode des Beatles

C'est Will of Paul, nous aimons Paul

Il y a évidemment dans ces grilles d'autres différents, nous aimons aussi Ringo, nous aimons John

En revanche, à l'intérieur de Buckingham Palace, pour la rencontre entre les Beatles et la reine, l'Empire s'est beaucoup plus feutré

D'abord, comment s'est passée la réception?

C'était très bon, très bon, c'était un peu nerveux

C'était votre première rencontre avec la reine?

Oui, on a rencontré tout le monde de la famille royale, sauf la reine

C'est Marguerite, la reine mère, la reine d'Elinburg, mais la reine, c'est la première entrevue

Est-ce que vous avez pu échanger quelques mots avec elle, vous avez pu parler avec la reine?

Oui, elle m'a demandé si on avait travaillé tard, la veille, et il a répondu non à la veille d'une rencontre comme celle que nous avons ce matin

et nous était impossible de faire quoi que ce soit

Est-ce qu'elle a eu l'air de connaître les Beatles?

Prince Charles a eu nos autographes il y a quelques mois, il a envoyé des papiers pour nous, et il a aussi porté des guitars

et il a eu un Beatleherk, je pense qu'il le connait, elle le connait en tout cas

Alors la reine Elizabeth a certainement entendu parler des Beatles, au moins par son fils, le prince Charles

puisque, me dit-on, il a une coupe de cheveux à la Beatles, une part et d'autre part, il a demandé il y a quelques temps, par intermédiaire, des autographes, des Beatles

Européens ont de la traconte l'année 1965

Wont you please, please help me

When I was younger so much younger than today

I never needed anybody's helpin' anyway

Now these days are gone, I'm not so self assure

Now I've changed my mind, I've opened up the doors

Help me if you can, I'm feeling down

And I do appreciate you being around

Help me get my feet back on the ground

Wont you please, please help me

Help me, please help me

C'était Help, immense succès des Beatles en 1965

On de la traconte, Christophe Ondelat

Le 24 janvier 1965, l'un des hommes politiques les plus importants du 20e siècle, s'en va

Winston Churchill est victime d'un AVC, il avait 90 ans

L'empreinte qu'il a laissée est indélébile, il est entré dans l'histoire avant même de quitter la vie

Sir Winston s'était indoucement, paisiblement et sans souffrir

Trois de ses enfants et d'autres membres de sa famille sont restés jusqu'au bout à son chever

Comme je vous l'avais laissé entendre dès le début de la semaine

Churchill était inconscient depuis le début de sa maladie

Il est mort comme ses compagnons de lutte, comme Roosevelt, comme Stalin, d'une émoragerie cérébrale

Au signal, lorsqu'on retentit les trois brèves une longue, les premières mesures de la 5e symphonie de Beethoven

Les ambassades du Royaume-Uni ont mis l'entrapeau en berne

Partout où flotte l'Union Jack, il a un été de même, sur les navires anglais et dans les garnisons lointaines

où servent des soldats britanniques

Jusqu'au vieux Times, le journal anglais qui veut honorer l'ancien

Pour la première fois en 50 ans, il n'y a pas de petites annonces en première page

Un article, consacré à Sir Winston, les remplace

Le vieux Lyon est mort et c'est une longue page de l'histoire de l'Angleterre, qui se tourne

Évidemment, on aime beaucoup Churchill parce qu'il a tant fait de choses pendant la guerre

mais c'est pas si tant si grand homme

Je trouve que c'est comme quelque chose qui disparaît

Et après tous les malheurs qu'on a, il a relevé l'Angleterre

Je trouve, je sais pas

Et puis ça me rend très triste maintenant qu'il n'est plus l'art

parce que je trouve que quelque chose est parti pour toujours

C'est tout, je ne peux pas dire plus parce que je sens si triste

Pardon, excusez-moi mais c'est plus fort que moi

Pour tous, évidemment, Churchill est avant tout l'homme de la 2e guerre mondiale

Et sur Europe n°1, le jour de sa mort, l'écrivain André Morroix rappelle son rôle prépondérant dès les années 30

Il jouait à ce moment-là un rôle de Cassandre

C'était lui qui disait Hitler va refaire de l'Allemagne un pays belliqueu

Il faut que l'Angleterre construise des avions, il faut que l'Angleterre se réarme et personne ne l'écoutait

A moi-même, il m'avait dit de veiller à ce qu'en France on construit des avions

Je lui l'avais dit mais moi je n'y peux rien, je suis pas l'homme politique

Mais enfin il avait raison, il avait totalement raison

Et le pays sentait qu'il avait raison, de sorte que

Lorsque on s'est trouvé devant une situation tragique en mai 1940

Plus tragique encore lorsque la France débattue

Alors l'Angleterre s'est vu en très grand danger

Et c'est l'opinion publique qui a senti que le seul homme qui pouvait l'attirer de là c'était Winston Churchill

Et on a été obligé de le rappeler, et on en a fait un premier ministre

Au lendemain de la mort de Churchill, on apprend qu'il aura droit à des funérailles

Nationales, à un returier

Sir Winston sera le premier returier d'Angleterre à recevoir les honneurs de funérailles nationales

La reine en a décidé ainsi, elle conduira elle-même le deuil lors des cérémonies qui doivent commencer mercredi

Elizabeth d'Angleterre a chargé le duc de Norfolk, grand maréchal de cours, de préparer les obstacles

Elles seront grandiose

Mercredi, jeudi et vendredi, la dépouille de l'ex premier britannique sera exposée dans le hall de Westminster

À quelques pas du Parlement, ou pendant près de 70 ans, Sir Winston a siégé

Saturday, la reine assistera à un service religieux célébré en la cathédrale de Saint-Paul

Derrière elle, les chefs d'État venus du monde entier, et pensent-on le général de Gaulle

Puis, une dernière fois, Sir Winston remontra la tamise

Sa dépouille sera transportée en vedette jusqu'au train spécial, qui le conduira à sa dernière demeure

Le cintière de Bladdon, au pied du château de Blenheim

Le jour des obsèques de Sir Winston Churchill, tous les commerces de Londres ont baissé leur rideau

Et sur Europe n°1, c'est Julien Besançon qui commente la cérémonie en direct

112 dirigeants du monde entier sont présents, dont évidemment, le général de Gaulle

Au milieu du cœur, le cercueil vient d'être reposé

Devant lui, l'hôtel, la chorale dans le fond, en surpris blanc et sous times noires

Les héros d'armes de la cour d'Angleterre, qui portent sur leur veste un maudrier noir en signe de deuil

Oh Lord, now let us south, I so depart in peace

C'est le début d'un épître de Saint Paul que Churchill avait choisi pour ses funérailles

Oh Seigneur, laissez-le, laissez-nous maintenant aller en paix

Après la cérémonie religieuse, la dépouille de Winston Churchill traverse Londres

Pour rejoindre le cimetière familiale

Les cornemuses, toutes les cornemuses, les régiments de la garde devant la tour de Londres

Et une nouvelle fois, très lentement

Et c'est sans doute le dernier acte de ces obsèques nationaux

Le cercueil de Churchill, à dos d'hommes

Et il est lourd, il suffit, de voir les efforts que font les gardes

Il est lourd ce cercueil d'apparaît en chaîne massive, une dernière fois

Il le porte à dos d'hommes, vers deux petites vedettes

Le Haven Row et le Thames, le Haven Row et le Thames

Européens ont de la traconte, l'année 1965

C'est une petite pancarte, où l'on a écrit à nouer nos mères

Si tu revenais, je vois bien, que rien n'y pourrait

De ma veuille et ma rejetée, je souffris d'accord

Si tu revenais

Le rang se levait, et là-haut premier

Ce volet qui bat, le faire toujours pas

Ce volet graissant, caché notre amour

Tu m'avais promis, mais un jour

Un jour comme à nous, je t'ai attendu

Jusqu'au petit matin, mais tu n'es pas venu

Les mois ont passé, et vingt-vingt mois j'attends

Je n'attends encore, et pourtant, tout le temps même

Si tu revenais, je vois bien, que rien n'y pourrait

De ma veuille et ma rejetée, je souffris d'accord

Si tu revenais

Même si tu revenais, je vois bien, que rien n'y pourrait

De ma veuille et ma rejetée, je souffris d'accord

Si tu revenais

Même si tu revenais

Chanson de Claude François en 1965

Le 16 juillet 1965, le tunnel du Mont Blanc, le plus long tunnel du monde, est enfin terminé

Après six ans de travaux, il est inauguré par le président de la République, Charles de Gaulle

Il n'y avait déjà plus de Pyrenees, il n'y aura désormais plus d'Alpes

Le tunnel du Mont Blanc a été inauguré par le général de Gaulle

Giuseppe Saragate, président de la République italienne

Après six années d'effort, la montagne est vaincue

Aujourd'hui, le plus long tunnel du monde s'étire sur 11600 mètres de long et sur 7 mètres de large

L'éclairage, d'abord brillant, diminue au fur et à mesure que l'on s'enfonce au coeur de la montagne

où la frontière est symboliquement tracée

Limité dans leur vitesse, les automobilistes rouleront sous une voûte de 6 mètres, sionnés par quatre conduits

chargés d'assurer la ventilation de la galerie

Les deux chefs d'État ont rendu hommage aux efforts et aux talents de tous ceux qui, par cette magnifique réalisation

ont permis de relier le Val d'Auest à la rallée de Chamonix

Après le coupage du rebond, les deux présidents français et italiens empruntent le tunnel

Et une fois en Italie, le général de Gaulle est dit tirant pique

Notre époque, parce que les celles des machines ouvrent une immense carrière à l'audace et à la puissance technique

Dès lors, les initiatives traversent les massifs, versent les ismes, barrent les fleuves

Capte les sources thermiques hydrauliques, atomiques de l'énergie, explore l'espace, installe des hommes sous les mers

Mais, de toutes les grandes entreprises dont elles marquent à présent notre univers

Je crois bien qu'au cul n'est mieux réussi que celle dont célébrant la chaise

Si tous les discours terminaient, et bien place aux voitures, c'est qu'il y a des automobilistes qui trépinent à l'entrée du tunnel

Et justement, Chamonix a repris son aspect habituel, on croise de nouveau des alpinistes en bar rouge et des touristes décevrés, escamoté des CRS

Et déjà aussi de longues colonnes de voitures se dirigent vers le tunnel dans l'espoir de l'entreinté

Mais pas de voiture avant lundi, il faut bien que les douaniers s'installent et aussi que les employés dédichés du péage préparent leur billet

Pourtant déjà, à l'actif du tunnel et de cette réalisation, la rencontre politique d'aujourd'hui, 90 minutes d'entretien, a l'exposé 13 francs de part et d'autre

Peut-on déjà tirer les conclusions? Franchement, je ne le pense pas

Question d'atmosphère plutôt, de pays communiés dans une grande oeuvre achevée en commun

Et j'en aurais eu cette phrase dans l'entourage immédiate des deux chefs d'État

Les différences sont une chose et l'amitié en est une autre

Raremment, en tout cas, on avait vu les couleurs italiennes et françaises aussi intimement ligées

Drapeaux, oriflames, cocca, zéro borpe

Disons qu'aux trois couleurs françaises, les drapeaux italiennes ont ajouté aujourd'hui une petite note d'espérance

Les premiers à remprunter le tunnel du Mont Blanc découvrent les consignes de sécurité

Vitesse limitée à 70 kmh, distance de sécurité de 100 mètres entre deux voitures

Et à part ça, mais ils sont ravis

Il y a absolument aucun reproche

La lumière est très bonne, on n'est pas aveuglé

On n'a pas l'impression d'être en montagne, il n'y a pas d'eau, il n'y a rien, vraiment c'est très bien

Les gens sont patients, les gens sont obéissants et tout le monde suit les directives, c'est vraiment bien

Pas d'impression de malaise à l'intérieur

Pas du tout, c'est très lumineux, c'est vraiment bien

C'est vraiment une belle construction, il y a une impression de fraîcheur bien entendu, mais enfin, ça va

La ventilation, c'est bon, c'est bon

Et la vitesse limitée, faut faire attention mais entendu, il faut regarder le compteur

Enfin, vous trouvez ça normal

C'est normal, c'est normal

Madame, vous même quand pensez-vous?

Ah c'est magnifique

C'est impressionnant un peu?

Ah oui, un petit peu quand on rentre pour la première fois

Parce que c'est quand même à travers les montagnes, à travers le Mont Blanc

C'est une belle réalisation

J'ai fait une petite pointe pour voir tout à l'heure et la lumière s'est allumée

Et que pensez-vous de la distance de 100 mètres qu'il faut respecter?

Je sais bien

Et que pensez-vous du prix?

Pour nous, c'était presque un plaisir de passer dessous

C'était pas une question de prix

On vous l'a essayé, le tunnel sur le Mont Blanc

Voilà, on essaie le tunnel sur le Mont Blanc, comme on va visiter la Tour Eiffel quand on va à Paris

Je crois, oui, comme j'ai fait le pont de Tancarville, la même chose

Le repin, on de l'attracte, l'année 1965

Ils quittent un an au pays pour s'en aller gagner leur vie

De loin de la terre où ils sont nés

Depuis longtemps, ils en rêvaient de la ville

Et de ses secrets, du formiga et du ciné

Les vieux, ça n'était pas original

Quand ils s'essuyaient, machinale, d'un revers de manche les lèvres

Mais ils savaient tous à propos

Tuer la caille ou le perdre et manger l'atome du chèvre

Autant que la montagne est belle

Comment peut-on s'imaginer

En voyant un vol d'ironel

Que l'autorne vient d'arriver

Avec leurs mains dessus leurs têtes

Ils avaient monté des murettes

Jusqu'au sommet de la colline

Qu'importe les jours, les années

Ils avaient tous l'arme bien née

Nueuse comme un pied de vignes

Les vignes, elles courent dans la forêt

Le vin ne sera plus tiré

C'était une horrible piquette

Mais ils faisaient des centenaires

À ne plus que savoir en faire

S'ils ne vous tournaient pas la tête

Pourtant que la montagne est belle

Comment peut-on s'imaginer

En voyant un vol d'ironel

Que l'autorne vient d'arriver

La montagne, magnifique chanson de Jean Ferrat

Sorti en 1965

Le 1er août 1965

Le maire de Montrotier

A 1h00 de Lyon, 1000 habitants

Fait parler de lui

Car il a invité Enrico Macias

Pour Enrico Macias

Ce soir-là, Enrico Macias chantait à Montrotier

Il faut s'y prendre à plusieurs fois

Pour trouver Montrotier sur la carte

Quelques maisons perchées

À 700 mètres d'altitude

A 45 km au nord-ouest de Lyon

1086 habitants

Et pourtant, il n'y en avait plus du double

Pour voir et écouter Enrico Macias

Chanter sur un terrain de football

Aménagé en théâtre de Verdure

Il faut dire que le maire de Montrotier

Le docteur Serclé avait rameuté la population

De toute la région

Pour avoir du monde à Sanguela

C'est qu'il avait pris gros risque

En faisant venir l'une des vedettes

Les plus chères du moment

S'il l'a fait, c'est pour faire

Connettre son village Montrotier

On était un petit peu contraint

De faire des spectacles importants

De façon que les populations

Des villes environnantes

Puissent connaître notre commune

Qui, je crois, par certains côtés touristiques

Peut amener pas mal de gens

Qui désirent sortir de la ville

Lorsqu'ils sont dans les embouteillages

Toute la journée

Les pollutions de l'air

Tout ça

Vous avez pu constater

Que dans notre commune, ça se produit

Beaucoup moins

Quand vous envisagez de faire un gala

Comme ça, vous engagez

Des frais importants

C'est de l'ordre de plus de 2 millions

Très important

Plus de 2 millions, effectivement

Pour un petit village comme Montrotier

C'est énorme

Oui, je sais bien

Mais votre souci, le plus émidiat

C'est d'animer la ville

Et de la faire connaître

Bien sûr, ça, c'est notre but principal

C'est de faire connaître Montrotier

Et de la faire vivre

En 1965, 3 ans après la fin

De la guerre d'Algérie

Les concerts d'Henri Comacias

Ancien instituteur de Constantin

Attirent forcément

Beaucoup de pieds noirs

Et ce jour-là aussi

Vous avez eu beaucoup de pieds noirs

Je vous dis, vous croyez

Je crois, oui, oui

Oui, évidemment, il y avait des pieds noirs

Il y en a toujours quand

Henry Comacias passe quelque part

J'ai parlé avec un rapatrier d'Algérie

D'aller à Montrotier

Il représente bien

Le type du pied noir

Qui s'est bien inséré

Dans le monde des Français de l'exagone

Mais qui tout de même se souvient

Que ça me rappelle mon pays

C'est le seul moyen

Lorsqu'on a nos compagnies

Comaricomacias qui viennent

Dans une petite commune

De nous rencontrer tous ensemble

Et temps en temps

De retrouver des collègues

Qu'on a perdu de vue

Depuis ce qui s'est passé

Sinon on peut dire

L'exorgue de Norfrega

Où est-il vous en Algérie?

À Constantin

D'ailleurs à Constantin

C'est ce qui fait pour moi

Un grand plaisir

D'avoir rencontré Henry Comacias

C'est que nous sommes nés

À quelques années lundéral

Dans le même maison

Et dans la même rue

Quand des pieds noirs comme vous

Vont applaudir Henry Comacias

Est-ce qu'il n'y a pas parfois

Certaines arrière pensées politiques?

Comme vous dites

Peut-être des arrière pensées politiques

On n'a pas oublié notre pays

Non mais enfin

Il faut quand même pas

Toujours qu'on croit

Que en l'applaudissant

Henry Comacias

On pense au passé

Maintenant on est adopté

Par la terre française

Si on peut dire ça

Mais on s'en compte

Que on n'est plus comme dans le temps

Au début qu'on est venu

Un petit peu des étrangers

Et la question suivante

Posée par Pierre Bouteillet

Sur Europe numéro 1

Est assez conflée

Écoutez

Vous êtes marqué par votre public

Surtout fait de rapatriés

En quelque sorte on peut dire

Que les accords des viens

Vous en faites du profit

Non on ne me dit pas ça

Je n'aime pas qu'on me dise ça

Parce que j'ai d'ailleurs fait

Une chanson qui s'appelle

S'il fallait tout donner

Et si on me redonnait ma classe

Si on me redonnait mon soleil

Et si on me redonnait

Tous les gens que j'ai perdu

Je m'en fous d'être vedette

Je préfère reprendre ça

Et je crois que j'aurais quand même

Fait l'artiste parce que c'est mon...

C'est ma nature d'être un artiste

Je ne suis pas un artiste

Parce qu'il y a eu les événements d'Algérie

J'ai chanté les événements d'Algérie

Parce qu'ils m'ont marqué

Ils m'ont marqué

Comme un chagrin d'amour

On aurait pu me marquer

Mais s'il fallait tout donner

Je préférerais devenir

L'instituteur que de profiter

D'événements si malheureux

Pour devenir une vedette

S'il fallait tout donner

De ma modeste gloire

Pour éviter les larmes

Et le sang

Et pouvoir écrire

Quelques années d'histoire

Je donnerais tout sans hésiter un instant

S'il fallait rester rien

Une vie toute entière

A jamais abdiqué

Toutes mes ambitions

Moi je ne resterais rien

Jusqu'à mon cimetière

S'il avait revenu

A tous mes compagnons

En 1965

Eric O. Macias répète et répète encore

Qu'il n'est pas un chanteur politique

Il est juste un conteur nostalgique

De son pays

Arrivée il y a quelques fois que

Votre passage dans une ville

Sur le prétexte

De la manifestation politique

Et il est arrivé au cours

D'une tournée Macias

Qu'il y ait des incidents

Jamais

Je peux vous dire

On n'a jamais essayé de vous annexer

On n'a jamais essayé ni de m'annexer

Ni de quoi que ce soit

Il n'y a jamais eu d'incidents

A ce sujet

Puis de toute façon

Je voudrais mettre un point sur les I

C'est que si j'ai chanté

Mon pays natal

C'est parce que

J'ai été marqué par certains événements

C'est évident

Mais si j'avais quitté mon pays

Aussi dans d'autres conditions

J'aurais aussi chanté mon pays

Parce que j'ai le mal du pays

Peut-être

Mais le mal du pays

Si le chanteur est le seul à l'avoir

S'il n'est pas ressenti par tout un public

Ça ne donne pas des réactions comme celle-ci

Et maintenant

Trois ans après le démouement

D'affaires algériennes

Maintenant que les pieds noirs

Sont installés et adaptés

Le chanteur des rapatriés

Peut-il somgé

A sortir un peu de son public

Je ne sors pas de mon public

Parce que c'est quand même

Le public qui a mis en valeur

Le nom d'Henri Comacier

C'est un peu partout

Parce que c'est quand même

Mon public de base

Et c'est toujours mon public

Seulement

Il est évident que

Le jour où j'ai plu

A mes compatriotes pieds noirs

J'ai dit j'ai plu

A des gens qui ont un coeur

Qui ont une oreille

Qui aiment la musique

Et avait pas de raison que

Les autres n'aiment pas aussi

Ma musique et mes chansons

À condition que je traite

Des sujets qui les intéressent directement

Le style, vous savez quand on a un style

C'est comme si vous disiez

À quelqu'un de changer

D'apparence, de physique

C'est pas possible

Le style est quelque chose

C'est définit

Mais le charme dans ce métier

C'est un petit peu de créer

Constamment

Et d'évoluer

Dans le style qu'on s'est donné

Je crois que le problème

C'est aussi de faire des chansons

Henry Comacier

Est-il facile d'avoir

Le succès que vous avez

Et de garder la tête froide

Oui parce que

Je crois que

Il y a des gens qui

Qui sont plus célèbres que moi

Comme de grands savants

Par exemple comme Einstein

Et tout ça

Et qui sont l'exemple

Même de la modestie

Et puis il y a qu'à lire la Bible

Et voir des hommes

Qui ont représenté

Des milliers, des milliers de personnes

Comme Moïse en particulier

Qui étaient le type même

De la modestie

Et je crois que

C'est une forme

De bêtise d'avoir une grosse tête

Celui qui est intelligent

Ne doit pas avoir une grosse tête

C'est pas possible

On vous doit la vie

On vous doit nos joies

Et notre premier sourire

Et lorsqu'on a peur

Quand on est petit

On se réfugie

Contre votre coeur

Vous nous consolez

Chaque fois

En nous blessant

Dans vos bras

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous pensez avec le coeur

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous emmettez nos œufs

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous donnez pour s'en compter

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Simplement soyez remercié

Vous êtes pour nous

Notre premier rêve

Que l'on cueille

Sur vos lèvres

Vous êtes toujours

Beaucoup trop jolis

Vous êtes de l'amour

Ou bien la folie

Vous peignez en noir

Ou en bleu

Par conciel de notre vie

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous pensez avec le coeur

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous emmettez nos œufs

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous donnez pour s'en compter

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Simplement soyez remercié

Quand nous arrivons au bout du chemin

On retrouve votre main

Dans vos yeux fidèles

On voit le reflet

On voit le portrait de ce qu'on était

Et c'est grâce à vous qu'on est sûr

D'avoir vraiment existé

Vous l'aime pas me

Vous l'aime pas me

Vous pensez avec le coeur

C'était vous les femmes par Henry Comacias en 1965

Je vous rappelle que son vrai nom est Caston Grénatia

Mais la secrétaire de la Maison de Disques

avait compris Macias à la place de Grénatia

Européen, on de l'attracte

l'année 1965

Le 12 avril 1965

La toute petite ville de l'Oconville d'Anloise

est prise d'une freinésie inédite

Car le couple star des yeillets

Sylvie Barton et Johnny à l'idée

se marient

Sylvie Barton a tenu à ce que ça se passe

dans cette petite commune

où elle achetait un manoir

avec ses premiers cachets

Elle rêvait d'un mariage

en toute discrétion près de chez elle

C'est Rappé

Le secret a été éventé

1500 personnes

très pines de voir leurs idées

C'est un petit peu raté l'inconvito

C'est quoi?

Pas trop déçu

Vous avez réussi malgré tout

à protéger la maison de vos parents

Oui, très bien

Et tout à l'heure où Rolio s'est tenu

C'est vous?

Dans la Maison

Alors là malgré tout, je crois qu'on arrivera

à tenir le public à ces éloignées de tout ça

Oui

C'est pas tranquille

Tenez, regardez

Johnny à l'idée arrive

Johnny est habillé en chaquette courte

des pantalons rayés

Il porte une cravate grise

Et Johnny aussi semble ému

Le maire ne peut pas marier

Le maire ne peut pas s'approcher

S'il vit, reste souriante

Johnny lui semble un petit peu angoissé

Vous savez, il n'a pas l'air très sûr de lui

Il est à peine souriant

Il a les pommettes rouges

Il a lui aussi l'œil qui brille un peu plus que d'habitude

Il a les cheveux courts

Vous savez qu'il est sous-efficier, elle leur appelle

Et qu'il a tenu une victence spéciale

pour pouvoir se marier aujourd'hui en civil

Une autorisation spéciale

En vérité, une permission

Et dans la mairie, même qu'on eut qu'à l'extérieur

Le envoyé spéciale d'Europe n°1

joue des coupes pour tendre son micro

Je crois que dans quelques secondes

la table de M. le maire va être renversée

si les gens ne se calment pas

Ca commence, ça commence

Vous avez vu la première partie de l'Axte

Le 12 avril 1975

Dix heures, 30 minutes

On se confaure publiquement devant nous

à la maison commune

Jean-Philippe Léo-Smet

Militaire au 43e régiment blindé

de la France-Huit-Marine

21 ans

et Sylvie de Vartan

artiste, 20 ans

Monsieur et M. Vartan

Contentez-vous au mariage

de mademoiselle Sylvie Vartan

France-Huit

avec monsieur Jean-Philippe Léo-Smet

Monsieur Jean-Philippe Léo-Smet

Contentez-vous à prendre pour épouse

mademoiselle Sylvie

Georges Vartan

ici présente

Mademoiselle Sylvie

Georges Vartan

Contentez-vous à prendre pour épouse

Monsieur Jean-Philippe Léo-Smet

ici présente

Au nom de la loi

nous vous déclarons

Unis par le mariage

Sylvie Vartan

étant l'arme

et après direction l'église

Le reporter d'Europe N°1

est au plus près du curé

pour enregistrer des OUIs

à pénoutibles

Sylvie Vartan

vous déclarer que vous prenez maintenant

Jean-Philippe Léo-Smet

ici présente sur votre époux et légitime

votre mari et légitime époux

selon le risque notre mère la sainte église

vous promettez de l'église et légitime époux

à toutes choses

et à votre époux, selon le commandement de Dieu

Sylvie est tenue

et se tient à la main

nous allons

dénire

les aliens

c'est une image merveilleuse

de métal

dur

un mélange

d'un métal solide

qui lui

et qui se souvient

et je souhaite que cet alien

arrête toujours perne

et qu'il ne va jamais riser sans cheveux

le prêtre bénit les aliens

il y en a une toute petite

d'or blanc et une beaucoup plus grosse

beaucoup plus large en or jaune

le prêtre donne maintenant

la petite alliance

d'or blanc à jamie qui la passe

à la millaire gauche de Sylvie

Sylvie qui pleure

et maintenant

on donne la grosse alliance

d'or jaune à Sylvie

au toit

de jelly et qui embrasse ce toit

que Dieu soit avec vous

religion

la cérémonie terminée

dans un vacarme de moto

le couple va festoyer

au manoir de Kenny

c'est-à-dire chez madame à l'idée

attention pour les fois dans la voiture

il est parti

il va y avoir des bosses tout à l'heure

on se fait filer à l'heure

on ne peut pas causer tout dans la mêle

vous l'avez vu Sylvie

oui tout en blanc

elle a crié un il y a attention

il y a des gens qui l'écrasaient

elle était souriante

oui elle était mignonne

elle était à la verre

ça était complètement mal

c'est quand même qu'il me crouche

moi j'étais pas une mariée

je suis mariée de fois je t'aime pas

rentrer à la mérite

j'ai vu tout près

il est vraiment bien

comment t'étais la billet

gris gris gris

gris foncé non

en tout cas j'ai le plein le pauvre

il est formidable

vous n'êtes pas jalous de le voir rentrer

à la mérite avec Sylvie? non pas du tout

et vous? oh non

on l'aime bien mais c'est tout

demain dans le Figaro

Philippe Bouvard écrit

ça n'est pas le mariage du siècle

mais c'est le mariage d'une génération

cette année là

Johnny chante une chanson de circonstance

mon nanoteur

est pour toi

mon nanoteur

en rêvant

je l'ai vu bien des fois

j'ai oublié d'attendre toi

depuis bien des années

il ne m'a pas quitté

les filles d'Elcan Marie

Extrait de mon nanoteur par Johnny à l'idée

chanson enregistrée en 1965

en 1965

François Zardy a 21 ans

elle chante et elle fait aussi du cinéma

par exemple cette année là

on la voit dans Mascula Feminine

de Jean-Luc Godard

et dans Quoi de 9 poussicates

du jeune scénariste américain

Woody Allen

Yes, I do

you and your pussy cat nose

what's new pussy cat

Côté musique

en 3 ans de carrière

François Zardy est parvenu à se faire un nom

en France mais aussi en Angleterre

en ce début d'année 1965

ces chansons en anglais

sont bien classées dans les hythes

parades britanniques

avec la chanson

Et François Sordi, cartonnoussi en Allemagne, grâce à ce titre, fragt-en.

L'avenir est radieux pour François Sordi. Quand début juillet 1965, elle est victime d'un accident de la route.

Et sur son lit d'hôpital, elle reçoit Europe n°1 pour rassurer ses fans, plus de peur que de mal.

François Sordi, vous êtes dans votre lit, vous n'êtes pas en grande forme, vous vous reposez, qu'est-ce que vous êtes arrivé?

Eh bien j'ai eu un accident hier en revenant d'Auville, je sais pas, il y avait quelque chose au milieu de la route que j'ai pas vu, j'ai pas indiqué, j'ai vu au dernier moment, alors évidemment, comme j'ai vu que j'allais rentrer dedans, c'est une sorte de remblaie, enfin je sais pas ce que c'est exactement.

Et j'ai donné un coup de volant à droite et comme c'était des graviers par terre, j'ai complètement, complètement dérapé.

Vous roulez vite, non? Je roulais, oui, entre 100 et 120, il parait qu'il y avait des panneaux qui indiquaient qu'il fallait limiter la vitesse et moi je ne les ai pas vu du tout.

La voiture, donc elle a dérapé, elle est allée complètement sur le côté, elle a tourbillonné sur elle-même, et puis finalement, elle s'est arrêtée dans le fossé.

Vous avez été blessée? Moi j'étais, enfin j'ai une estaphylate dans le dos, et on a dû me poser des agraves, ce qui est très très doux, première fois qu'on m'impose, c'est épuisantable.

Mais vous allez pouvoir vous lever quand? Ah bah ça, je sais pas du tout, j'attends le médecin, enfin tout dépend de la cicatrisation.

Et à votre avis, c'est long? Je sais pas, peut-être une semaine, j'espère pas plus parce que je commence ma tournée en principe mardi prochain.

Durant cet été 1965, le jeune Serge Lama lui aussi est blessé dans un accident de la route.

On a constaté ces derniers mois de nombreux accidents parmi les chanteurs, ça tient à quoi à votre avis?

Ça tient au fait que les chanteurs ont beaucoup de kilomètres à faire, ils sont toujours pressés, je vois par exemple là j'étais pressée de rentrer après ce galade d'Auville,

j'avais le gala aujourd'hui en matinée et pour chanter, il faut quand même dormir à un minimum, j'étais pressée de rentrer et me coucher. Enfin remarquez là, j'étais pas fatiguée,

c'était vraiment pareil, en fait c'est un endroit où il y a des accidents tous les jours et pareil.

Bon vous dites maintenant que vous allez donc être immobilisé pendant de nombreux jours, qu'est-ce que vous allez faire?

Oui, je sais pas du tout, j'espère que ça ne sera pas trop long.

Et créer des chansons?

Ah bah non, je peux pas, parce que je peux pas jouer de la guitare dans cette position à plat ventre.

Lire?

Oui, pro certainement.

En tout cas bon courant.

Une semaine plus tard, Europe n°1 assiste à la sortie d'hôpital de François Zardé.

Dans quelques heures vous serrez dans votre lit chez vous?

Oui.

Vous êtes contente?

Oui assez, parce que ce qui finalement est assez ennuyeux dans une clinique, c'est qu'à 8h tout est terminé, il faut se coucher,

et puis à 8h l'an demain matin, il faut se réveiller. Alors moi c'est tout à fait le contraire de mon rythme habituel.

Mais vous n'allez quand même pas faire la fête maintenant, vous êtes quand même fatiguée?

Non bien sûr, mais enfin, je me lèverai plus tard.

C'est quand il vient de me réveiller à 8h le matin, moi je l'en profondais non.

Pendant toute cette semaine, qu'avez-vous fait, à part dormir?

Rien, justement j'ai rien fait, c'est la première fois que ça m'arrive depuis longtemps.

J'avais vraiment besoin de me reposer, parce que juste avant j'étais allée en Grèce pour finir ton nez à fil,

mais puis c'était très fatiguant, on se levait à 5h du matin, parce que je suis à minuit, je suis revenue dans un état,

j'étais à ramasser la petite cuillage, maintenant je me porte beaucoup mieux qu'avant.

C'est-à-dire, on m'a fait une prise de sang avant l'accident, et on m'en a fait une après évidemment,

et j'ai plus de globule, enfin je fais parfaitement bien.

Vous êtes quand même très pale, vous êtes blanche le figure.

Ah vous, mais ça je suis toujours, sauf quand je veux au soleil.

Et vous allez vous reposer, vous allez continuer de chanter?

Non, je prends là, normalement je devrais être en tournée.

Vous avez raté pas mal de tournées, pas mal de livres?

Oui pas mal, je reprends le 24 en tout cas.

Et François Zardé reprend sa tournée, Espagne, Suisse, Allemagne.

Fin octobre 1965, elle est en première partie des compagnons de la chanson à l'Olympia,

et elle confie à Europe n°1, qu'elle a peur que ce rythme effréné finisse un jour.

François Zardé, si tout cela s'arrêtait d'un jour à l'autre?

J'avais posé la même question à celui de ce jeu, j'entends.

Pour moi, ça serait très très très difficile, j'ai l'impression bien qu'on se fasse à tout,

mais ça serait très difficile parce que c'est vraiment, pour le moment, ce qui me plaît le plus à faire.

Enfin j'adore chanter, enregistrer, et je ne sais rien faire de retour sur tout.

Et s'il le fallait?

Si il le fallait, je sais pas du tout ce que je fais, ça serait une angoisse à fausse.

Pour l'instant, vous ne ressentez aucune angoisse?

Si, si, si.

Pourquoi?

Si, parce que je ne fais pas tellement de chansons, et je me dis toujours,

si ça se trouve, je ne vais plus avoir de l'idée, je ne vais plus avoir d'inspiration,

je ne vais plus pouvoir faire de chansons, si je ne fais plus de chansons, c'est terminé.

En ce moment, je me dis que j'en ai pour un an encore, parce que je sais les chansons que j'ai d'avant,

et je me dis que j'en ai pour un an, et après, ça sera terminé, et ça ne fait pas particulièrement plaisir.

Une angoissée, mais satisfaite, disons.

Évidemment, mais écoutez, on est satisfait, malheureusement, quand on regarde les autres.

Enfin, c'est très relatif, la satisfaction.

Je veux dire, si je regarde les autres, si je vois comme ils sont,

je me dis que moi, j'ai une chance inouïe, extraordinaire.

Mais quand je me retrouve toute seule avec moi, quelquefois, je suis aussi malheureuse

qu'à n'importe qui.

Pourtant, j'étais très belle, oui, j'étais la plus belle des fleurs de ton jardin.

On met bien peu de choses, et mon amie la rose me l'a dit ce matin.

Voila le Dieu qui m'a faite, me fait courber la tête, et je sens que je tombe, et je sens que je tombe.

Mon cœur est presque nu, j'ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus.

Tu m'admirais hier, et je serai poussière pour toujours demain.

On met bien peu de choses, et mon amie la rose est morte ce matin.

La lune cette nuit a veillé mon amie, moi en rêve j'ai vu, ébloui s'inténue.

Son âme qui dansait bien au-delà des nuits, et qui me soulait.

Crois celui qui peut croire, moi j'ai besoin d'aspoir, sinon je ne suis rien.

Ou bien si peu de choses, c'est mon amie la rose qu'il a dit hier matin.

C'était le magnifique mon amie la rose de François Zardy en 1965.

Européen ont de la traconte l'année 1965.

Au printemps 1965, dans le sud-ouest, l'équipe de Rubi et de Marmande affrontent bannière de Bigor pour le challenge de l'essor.

Et à la toute fin du match, sur une dernière mêlée, le marmande et Jean-Claude Paponeau poussent un hurlement.

Sa tête gicle de la mêlée, le sang coule abondamment le long de son cou.

Il m'a mangé l'oreille, il m'a mangé l'oreille ce bâtard.

Un joueur de bannière de Bigor vient de mordre l'oreille du pilier de Marmande.

Le pauvre garçon a une partie du lobaraché, c'est du cannibalisme.

Le pilier a passé de moi, il m'a mordé l'oreille, il me l'a déchiré, il m'a coupé l'oreille, il m'a sectionné l'oreille.

Et il a avalé l'oreille?

Non, non, il n'a pas avalé parce que j'ai vu qu'il me l'a caché devant moi.

Et vous avez retrouvé le bout de l'oreille?

Oui, oui, on l'a retrouvé au pays sur le terrain.

Et personne n'a été recherché?

Non, personne n'a été recherché parce que j'ai vu le docteur après,

et il m'a dit, c'est pas la peine parce qu'on ne pourra pas te le regretter ce bout d'oreille.

Est-ce que le docteur va quand même vous faire une opération?

Ah oui, il va me faire une greffe.

Il m'a prêté un magasin à la cuisse pour me faire une greffe à l'oreille.

Il y a huit ans que je jouais au rugby, vous voyez, je n'ai jamais vu ça.

Il a dû devenir fou, comme ça.

Et vous avez déjà attaqué?

Oui, un peu, mais pas grand-chose.

C'était viril, vous voyez, le jeu, mais je ne m'attendais pas à ça.

T'arrivais comment exactement?

J'étais sur une mêlée, sur une introduction de mêlée,

et puis il y avait un peu de bagarre.

Il y a du tout un moment donné, j'ai vu qu'il s'est retourné,

et puis qu'il m'a pris l'oreille et qu'il m'a coupé l'oreille.

Et jusqu'au quartu là, je crois, la moitié de l'oreille, il m'a coupé.

Vous ne pensez pas que c'était un acte de cannibalisme?

Oui, je crois, parce que c'est une humaine de voir ça, quand même.

Quel est vous faire maintenant? Est-ce que vous allez porter plainte?

Ah, je porte plainte, oui.

Ce joueur de bannière doit être...

Moi, je pense qu'il doit être radié à vie.

Je vais pouvoir récupérer quand même...

Finalement, il n'y aura pas de suite judiciaire.

Les deux hommes s'entendront à la bière.

C'était le chansonnier Jean-Yann, qui a interprété en 1965 le fort à propos.

Pourquoi tu m'as mordu l'oreille?

Toujours en rugby, en 1965, les femmes commencent à s'y mettre.

En mars 1965, Europe n°1 est tapé 5 près de Bordeaux pour une démonstration de rugby féminin

qui oppose les équipes A et B de la faculté de médecine.

Un match de Gala arbitré par l'international de rugby, Pierre-Alba Le Dufloy.

Le coup d'envoi vient d'être donné par l'ouvreuse de l'équipe A.

Mais aussi un départ de Violette, Violette part, mais elle est plaquée.

Mais elle vient de s'effler Pierre-Alba des Jaux, Maman gauche, et le s'effler dans la main droite.

Le ballon quand même perd sur la gauche, c'est-à-dire sur Violette et Marie-Chantin.

Marie-Chantin arrive à passer à Joltine, mais le ballon, l'essai n'est pas marqué.

Jacques de la Serre, c'est la domine de Mélée qui vient de partir.

Qu'est-ce que vous pensez de ce départ?

Je crois qu'il s'est trempé de côté dans les garçons cas.

Oh, mesdemoiselles, non, je vous as supplie, pas de coups de poing, non, non, pas de coups de poing.

Je deviens très, très, très dur, très, très dur.

Il y en a deux à terre, il y en a une qui est en train de crier, ça me fait mal, ça me fait mal, ça me fait mal.

Immédiatement, les brocards, ça va pas être bien grave, car on lui donne un bivouant, un bivouant de quoi?

De verre-rosé, oui.

De verre-rosé? Ah ben oui, ce n'est pas très, très, très grave.

Au cours de ce match de Gala, autant vous dire que les colibés et les moqueries fusent.

Et deux mois plus tard, même scène d'hilarité à Dinar, en Bretagne,

où est organisée un nouveau match de rugby féminin.

Mais que se passe-t-il?

Tu regardes d'hile avec tant d'attention.

Le plus courant serait une explication animée entre automobilistes.

Pourtant, il semble que l'on soit sur un stade,

or le sport s'il offre plein d'intérêts n'a pas généralement l'habitude de déclencher l'hilarité.

Ah, un speaker, nous allons savoir ce qui provoque une telle attention chez les dinards.

Dès qu'avec un autre sommardinard, il les vilaine Côte d'Embroude.

Voilà, du rugby féminin.

Après tout, pourquoi pas?

D'autant que, hors le sport, voilà une bonne occasion pour ces dames

de régler quelques comptes et de manifester une combattivité

qui semblerait malvenue sans la présence du ballon ovale.

Chère mademoiselle, vous êtes un vrai pilier,

ce qui serait une goujatterie dans la vie courante et d'ici tout à fait normal.

Soyez comme la femme forte, dit l'évangile.

Il est bien évident qu'il ne s'agissait pas lors de rugby.

Mais enfin, la preuve est maintenant faite qu'après la conduite des voitures,

les femmes dentistes ou vétérinaires, la virilité dans son sens le plus large

n'est plus l'apanage des seuls hommes.

Le mongol lui-même aurait fort à faire devant la sportivité de ces dames.

Trois ans plus tard, le premier match de rugby à 15 féminins

sera organisé devant des milliers de spectateurs par le toulouse féminin.

Alors pour vous, le rugby, c'est un sport comme les autres.

Oui, bien sûr.

Pourquoi pas?

Ce n'est pas un sport d'homme, a priori.

Non, non, pas particulièrement.

Ce qui permet une expansion physique, on se détend, puis il y a une ambiance.

J'ai toujours rêvé qu'un redécissement d'une équipe de rugby de filles,

je n'ai pas été la dernière à y aller.

Les femmes se battront encore pendant des années avant que le rugby féminin

ne soit enfin reconnu par la Fédération Française de rugby.

Ça ne sera qu'en 1989.

Dans cette orage, qui me souriait, puis il a plu.

Sur cette plage, dans cette orage, elle a disparu.

Et j'ai crié, crié à ligne pour qu'elle revienne.

Et j'ai pleuré, pleuré, oh j'avais trop de paix.

Je me suis assis auprès de son âme.

La belle dame, c'était en fluits.

Je l'ai cherché, sans plus y croire,

et sans un espoir pour me guider.

Et j'ai crié, crié à ligne pour qu'elle revienne.

Et j'ai pleuré, pleuré, oh j'avais trop de paix.

Je n'ai gardé que ce doux visage comme une épavel sur le sable mouillé.

Et j'ai crié, crié à ligne pour qu'elle revienne.

C'était le slow de l'été 1965 à ligne de Christophe.

Cette ligne a réellement existé. Elle était assistante dentaire du dentiste de Christophe.

Et la nuit, elle gérait le vestiaire du club parisien L'Orphée.

L'année 1965.

En 1965, la télévision s'installe dans la vie des Français.

19 millions d'entre eux possèdent un téléviseur.

Et cette année-là, 1965, une mini-série battent tous les records d'audience.

Belle Fégur, le fantôme du lot.

Les quatre épisodes de Belle Fégur passionnent 10 millions de Français pendant tout le mois de mars 1965.

Je vous rappelle l'histoire.

Durant un été à Paris, un fantôme vêtu d'une longue robe noire Belle Fégur entre les nuits du musée du Louvre.

Ces apparitions nocturnes s'accompagnent de disparition et de mort suspecte.

La police s'enquête, mais elle ne trouve rien.

Si c'est passé cette nuit, c'est tout ce qu'on vous demande.

Hier au soir, je lui ai expliqué à monsieur Parisot.

Je faisais ma ronde, il était deux heures.

J'arrive dans les seuls du bas, la lune donnée à fond.

J'ai coupé ma lente.

Tout me semblait normal.

Soudain, je le vois.

Qui?

Lui, le fantôme.

Il était là.

Je ne sais pas.

A deux mètres de la statue du Dieu Barbar.

Qu'avez-vous fait?

J'ai tiré.

Mais oui, c'est là que ça devient fantastique.

A cette distance, il n'est pas possible que je n'ai pas vu au moins une balle en la cible.

Dans Belle Fégur, un jeune étudiant, incarné par Yves Régné, mène l'enquête dans son coin.

Et il va rencontrer toute une série d'individus étranges,

dont l'énigmatique Laurence, alias Juliette Créco.

Je vais vous capturer.

Me capturer?

Si ça vous convient.

Mais comment me capturer?

C'est très simple.

Vous vous installez, là, chez moi.

Vous n'en bougez plus, vous allez chercher vos livres, votre pensée à dents.

Voilà.

Seulement dents sur nous.

Tant que vous serez ici, je veux que vous ne parliez à personne,

que vous ne voyiez personne.

Vous ne vivrez que pour moi.

Et après?

Après, je fais de vous ce que je veux.

C'est-à-dire?

Je vous étouffe.

À moi de vous faire trouver l'opération agréable.

Dites-donc, ce régime-là, je ne tiendrai pas longtemps.

C'est exprès?

Je comprends.

L'amour pour vous est une chose dont il faut se débarrasser au plus vite.

Pas exactement.

C'est une chose à ne pas économiser.

Je m'engave et après, je vous jette par la fenêtre.

La fenêtre, c'est correct, non?

La recette de ce feuilleton, c'est du fantastique et Paris pour décor.

Les Français adorent s'effrayer avec belfegor.

Est-ce que vous avez spécialement réservé les quatre derniers samedis à regarder belfegor?

Oui, une partie.

Surtout la dernière.

Comme tout un chacun?

Oui, monsieur.

Pour belfegor, oui.

J'avais plusieurs autres sorties de prévues et je les ai annulées.

Non, je ne suis pas restée spécialement. J'ai vu que je suis tombé sur belfegor.

J'ai été pris jusqu'à la fin des missions.

J'ai manqué un épisode parce que ça m'a beaucoup plu.

Est-ce que tu repasses tous les autres feuilletons que j'ai vu jusqu'à présent?

Je vais vous dire franchement non, mais j'en ai vu deux qui, le commencement, ça m'a plu beaucoup.

Le premier épisode, je trouve ça remarquable.

Oui, parce que c'était très intéressant.

Étonner que je suis très prise, je n'ai vu que le premier et le dernier épisode de belfegor.

En 1965, pas de magnétoscope, et encore moins de rippler.

Alors, quand on rate un épisode, il faut demander à des amis de nous raconter.

C'était la première fois, je n'ai pas vu le premier épisode.

La seconde fois, par contre, je l'ai vu, et dès cette seconde fois, j'étais emballée par le feuilleton de belfegor.

Et pour le troisième épisode, j'étais à Nyssoirée.

Alors, naturellement, dès le lendemain, j'ai téléphoné à des amis

parce que je voulais absolument savoir ce qui s'était passé.

Malheureusement, j'étais en voyage, alors j'ai seulement pu voir le dernier épisode.

Mais heureusement, mon mari était là, il m'a expliqué tout ce qui s'était passé avant.

Je le trouvais tellement intéressant.

La mini série belfegor est donc un triomphe, mais son dénouement

laisse les téléspectateurs un peu sur leur fin.

Il est mis ici, on m'a plu, mais je pense que la fin, c'était un peu confus.

C'était aussi très intéressant, parce qu'on ne connaissait pas belfegor.

On l'a connu qu'à la fin.

Ce qui m'a plu énormément, c'est que tout était équilibré.

Tout ça, c'est une des rares émissions depuis quelques temps, qui est vraiment très bonne.

René Dari et Greco m'ont vraiment surpris, parce que je les connaissais déjà,

mais alors là, je les ai aimées particulièrement.

Quoi? Il y a certains trucs qui étaient beaucoup trop longs, ils nous ont trompé au début.

Ce que je vais aimer le plus, c'est surtout le premier épisode.

C'était celui qui nous mettait vraiment dans l'action,

et puis le deuxième, je n'ai pas tellement tellement aimé.

Le dernier était bon.

Moi, j'ai été déçue, je m'attendais à quelque chose de plus inattendu.

Le belfegor, par lui-même, c'était pas mal pour les premières épisodes.

Alors la dernière, on a mal compris même.

Autre série culte de 1965 est celle-là destinée aux enfants, Belle et Sébastien.

Cette série réalisée par Cécile Aubry, passionne des millions de gamins,

qui tânent leurs parents pour adopter un berger des pyrénées,

beurant comme Belle.

Belle, tu es si belle quand te voyons, je t'aimais.

Belle, que j'ai m'attend depuis longtemps, je t'attendais.

Alors pour ceux qui étaient trop jeunes ou pas encore nés,

je rappelle l'histoire de Belle et Sébastien.

Sébastien est un petit orphelin qui se prend d'affection pour Belle,

une grande chienne blanche qui s'est échappée d'un chenille.

Elle est poursuivie par les villageois et Sébastien va la sauver.

Bien Belle, c'est aujourd'hui. Bien Belle, c'est trop gentil.

Tu sais, dans ma maison, il y a plein de choses à manger.

Si tu viens chez moi, tu mangeras trop de choses.

Tu sais, chez moi, il y a après, il y a plein de fleurs, l'été.

Mais l'hiver, il y en a pas, mais il y a de la neige.

Alors tu joueras dans la neige, hein?

Allez, on va.

Pourquoi tu te vois?

L'interprète de Sébastien et le fils de la réalisatrice, Cécile Aubry,

il s'appelle Mehdi Elglaoui et il est aujourd'hui

au manette d'un cafété à Trabiaris, le petit bijou.

L'année 1965.

Le 25 février 1965, Claude François est en gala à Appuil, dans la somme.

Et le voilà qui tombe et passe à travers le plancheré de la scène,

bilant trois côtes cassées et cinq semaines d'immobilisation.

Deux mois plus tard, Clau-Clau va mieux et exceptionnellement,

il présente les missions phare d'Europe n°1,

salut les copains, à la place de Daniel Philippe Aki.

En vérité, c'est un coup de promo pour la version magazine de l'émission

produite par Claude François, lui-même.

J'ai beaucoup de choses à dire, alors je vais essayer de dire le plus de choses possibles

et puis surtout d'écouter le plus de disques possibles.

Alors je vais tout de suite vous rassurer, je vais beaucoup mieux.

Non, parce que quand Daniel m'avait téléphoné,

j'étais très très essoufflé, alors on a cru que c'était particulièrement grave.

En fait, ça faisait très mal, c'était très gênant,

mais ce n'était pas grave du tout.

Je suis particulièrement bien garé maintenant.

On écoute tout de suite un disque dans le fond.

Je vous expliquerai tout par la suite.

On écoute les Rolling Stones dans The Last Time.

Et au cours de cette émission, salut les copains,

Claude François évoque son reste sans accident sur scène.

Vous savez, quand je suis tombé dans mon fameux petit trou,

d'incidément, j'en ai parlé sur des trucs,

et que je me suis cassé mes trois petites côtes,

comme c'était le deuxième jour de tournée,

il a bien fallu me remplacer.

On a pensé à demander un petit peu à tout le monde

qu'il fallait faire un effort pour soudain chanter dans une ville

où on n'était pas annoncé bien bien en avance.

Alors je vous signale, si vous ne connaissez pas le métier,

que faire cet effort, c'est une preuve de grande gentillesse.

Et cet effort a été fait de la part de Dick Rivers.

Alors je tiens à leur remercier,

très officiellement, par la voix des ondes,

mais je l'ai déjà fait directement.

Un merci-dit.

Votant, votant.

Ce jour-là, donc, Claude François joue à l'animateur de radio,

et il n'hésite pas à donner son avis

sur les artistes et morceaux qu'ils diffusent.

Les Rolling Stones de Last Time.

Bon, je ne vais pas vous dire à chaque fois que je passe un disque,

juste avant et juste après,

ce disque est formidable, il est terrible,

il est carré, parce qu'après,

comme on a toujours les mêmes qualificatifs,

on a tendance à se répéter.

Finalement, on a l'air presque ridicule,

bien qu'on soit sincère.

Donc les Rolling Stones de Last Time,

et maintenant, on va passer un genre un peu différent,

comme ça, on se repose.

Guy Mardel.

Chante une chanson qui s'appelle

« N'avoue jamais » que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup.

On est entournés ensemble.

Je précise, puisque vous ne le connaissez que par le petit écran

et par la voix des ondes,

que c'est un garçon particulièrement gentil et timide,

mais d'un à un bord très assez agréable,

qui est en fait sympathique et très décontracté.

Guy Mardel, « N'avoue jamais ».

« N'avoue jamais »

Parmi les artistes que Claude François présente ce soir-là,

France Galle, son ex-petite amie.

Elle vient de gagner le concours de leur vision

avec une chanson de Serge Gainsbourg,

poupée de cire, poupée de son.

Et cette chanson n'est pas vraiment du coup de clop-clop.

On va écouter France Galle maintenant

dans une chanson que moi je préfère personnellement

sur son dernier disque,

malgré qu'il y ait poupée de cire, poupée de son.

Je préfère moi très loin, dis à ton capitaine.

Dis à ton capitaine, que je t'aime, dis à ton capitaine, que je m'ennuie sans toi.

L'été prochain pour les vacances du 10 juillet à la fin août,

je l'ai promis à l'entendance qui nous invite au lavandou.

Dis à ton capitaine, qu'il comprenne, dis à ton capitaine, qu'il fasse là pour moi.

Dis à ton capitaine, que je t'aime, mais tu sais entre l'eau,

il n'a pas très bon goût.

T'as un blouson qui est minable, ton pantalon aime à couper,

tes souliers effuvantables, me gêne beaucoup pour danser.

Si Claude François n'aime pas poupée de cire, poupée de son,

nous, hein, est-ce que ça nous empêche de l'écouter?

Ah bah non.

Je suis une poupée de cire, une poupée de son.

Mon coeur est gravé dans mes chansons, poupée de cire, poupée de son.

Si je m'éhère, si je pire qu'une poupée de salon,

je vois la vie en rose bonbon, poupée de cire, poupée de son.

Mes disques sont un miroir dans lesquels chacun peut me voir.

Je suis partout à la fois prisée en une éclat de voix.

Au tour de moi j'entends rire les poupées de chiffon.

C'est le qui danse sur mes chansons, poupée de cire, poupée de son.

C'était Frans Gal, bien sûr, avec poupée de cire, poupée de son,

écrite par Serge Gasbourg et qui a permis à Frans Galal de remporter

leur vision de 1965 sous les couleurs du Luxembourg.

1965, on de la traconte sur Europe 1, 2, 1, 2, 3, 4.

Jusqu'en 1965, une loi napoléonienne de 1881 semble dire que les femmes

sont incapables de gérer leur argent sans l'assistance de leur mari.

Le 13 juillet 1965, les députés mettent fin à cette incongruité.

Ils votent une loi qui autorise les femmes à ouvrir un compte en banque

sans l'autorisation de leur époux,

eau d'être lonnée et la rapportrice de la loi.

Actuellement, vous avez 6,5 millions de femmes françaises qui travaillent,

donc 40% sont mariées et elles seront très sensibilisées par ce projet

qui leur donne une émancipation à peu près totale.

Or elles l'ont bien méritée, car il était normal que la femme

devienne la partenaire apparentière au sein du foyer conjugale.

Jusqu'en 1965, une avance est considérable pour le droit des femmes

et c'est un vrai chandoulement pour les français.

Parce que maintenant les femmes sont capitaines d'industrie,

enfin les femmes tiennent presque le rôle de l'homme

et moi je trouve que l'égalité est très bien.

J'estime que l'homme doit être supérieur à la femme.

À tout point de vue, d'ailleurs pour le ménage, pour les décisions,

pour beaucoup de choses, pour les enfants, je trouve que l'homme est supérieur

et je trouve qu'il doit dominer la femme.

Nous sommes au XXI siècle et il me semble que la femme

on a qui le droit et l'égalité avec l'homme.

C'est normal qu'il y ait une égalité entre l'homme et la femme

parce que la femme travaille beaucoup plus que l'homme

puisqu'elle travaille à l'extérieur.

Alors c'est normal même que l'homme l'aide à la maison aussi également,

enfin tout le monde pareil.

Cette loi est capitale pour les femmes,

mais que tout le monde n'a pas l'heure au parfum, comme ici à Toulouse.

Que pensez-vous madame le nouveau régime matrimonial

dont les français vont bénéficier?

Je ne suis pas au courant madame.

Vous êtes au courant de cette loi?

Vaguement madame.

Quel est le point qui vous paraît le plus important?

Que la femme travaille.

C'est votre cas?

Oui.

Est-ce qu'il vous intéresse personnellement?

Non.

Pourquoi?

Parce que je suis mariée avec un contrat.

Pour les gens qui sont mariées sur le contrat,

je crois que c'est intéressant de pouvoir réviser les problèmes.

Je pense qu'on se marie un peu,

enfin pas la légère,

mais on envisage difficilement ce problème de contrat

alors qu'au bout de deux ans,

il faut être intéressant de révider la question.

Est-ce que vous souffrez d'être sous la dépendance de votre mari?

Non, pas du tout.

Pas du tout?

Mon mari est très gentil,

avec moi il reste toute liberté,

il te confiante en moi.

On n'est pas personnellement intéressés,

mais vous pensez que pour les autres femmes, c'est bien.

Oui, oui.

J'estime qu'à l'heure actuelle,

les femmes sont indépendantes un peu.

Je suis quand même assez libre.

Non, partageons absolument les mêmes opinions.

Parce que nous ne sommes pas d'accord,

nous avons essayé d'envisager le problème

sous un homme qui arrange tout le monde.

Est-ce que vous paraisez souhaitable

qu'une femme ait plus de liberté vis-à-vis de son mari?

Oui, tant qu'on n'est pas mariés, oui.

Ah, parce qu'on n'est pas mariés.

Non, non, non.

Et quand vous êtes mariés?

Alors là, j'envisagerais le contraire.

Pour Louise Weiss,

présidente de l'Association La Femme Nouvelle,

l'année 1965 est en courageante pour le féministe.

Elle est confiante.

Les femmes accéderont aux plus hautes fonctions du pays.

La France de grand moment a vécu.

En ce qui concerne les années à venir,

les Françaises trouveront devant elles

toutes les voies ouvertes.

Elles peuvent déjà et pourront

assumer toutes les charges,

publics ou privées.

Il n'est même pas impensable d'imaginer

que l'une d'elles, un jour,

sera présidente de la République.

Cette militante féministe est très optimiste.

Mais en attendant, en 1965,

les habitudes ont la vie dure.

Quand EDF invente une nouvelle

cuisinière toute électrique,

une révolution pour l'époque,

ce sont les femmes, évidemment,

qui sont les cibles de la campagne publicitaire.

La campagne nationale en faveur de la cuisine

à l'électricité a été lancée le 15 septembre dernier

et se poursuivra jusqu'au 30 juin prochain.

C'est ainsi qu'à l'occasion du lancement

sur le plan local de cette campagne,

une réception et présentation a eu lieu

dans les salles de l'électricité de France à Marseille.

Les dames meurent droit à une visite

de commenter des salles d'enseignement ménagées

par les conseillères ménagères de l'EDF.

Elles purent assister à la présentation

des différents appareils ménagés

par les patients des constructeurs

aux différentes actions de la campagne.

Un exposé sur la nouvelle tarification

de l'électricité,

les avantages de la cuisinière électrique

devait clôturer cette manifestation.

Européen ont de la traconte

de l'année 1965.

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Le ciel, le soleil et la mer

tube de François Deguette

durant l'été 1965.

On de la traconte.

Christophe Ondelat.

Le 18 mars 1965,

le soviétique Alexey Leonov

et le premier homme

à faire une sortie dans l'espace

en combinaison spatiale.

Son exploit en aposenteur

est bien entendu filmé.

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Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Christophe Hondelatte raconte l'année 1965 en puisant dans les archives d'Europe 1.