Au coeur de la mode: #12 DES REBELLES CHEZ DIOR, PETER DO ET SAINT LAURENT, EVIDEMMENT !
Loic Prigent 9/27/23 - Episode Page - 25m - PDF Transcript
Hey, au cœur de la mode, saison 2, épisode 2, ce sont les défilés de l'été, printemps
été 2024 qui défilent à Paris, bonjour Julien Nacosta, salut Leuc Prigent, nous sommes
dans la déesse, la magnifique déesse, totalement hybride, enfin, oui, il n'y a aucune émission
de carbone en tout cas.
Voilà, hybride rechargeable, ce qui fait qu'on est, comme on est en ville, c'est dans
émissions de CO2, et la coudeur centrale, et ce n'est pas la coudeur centrale, c'est
à noter.
On sort de chez Balmain, quel état on ressentit, on n'a pas vu encore le défilé Balmain qui
sera une toute petite histoire de 250 invités, je crois, enfin 4000 à l'extérieur devant
des écrans géants, et 250 invités au théâtre de Chaillot, ça se sera demain soir, c'est
demain soir.
Ah donc on ne peut pas vous raconter le fitting tout de suite puisqu'on vient de voir le
fitting.
On peut vous dire deux, trois trucs, on est arrivé dans un Balmain un peu traumatisé
quand même par ce fameux cambriolage à raconte de ce qui s'est passé.
Donc en fait c'est un camion qui transportait une partie de la collection qui s'est fait
cambrioler en route par, je ne sais pas, la trois personnes armées qui ont fait sortir
le chauffeur et qui ont carrément volé la cargaison du chauffeur.
Olivier Roustin s'en est ouvert tout de suite sur Instagram en disant bah non c'est vraiment,
enfin il est terrorifié de ce qui s'était passé.
Alors ce qu'on a réalisé aujourd'hui c'est que heureusement pour eux ce ne sont pas des
pièces brodées et le niveau de broderie de la collection en plus est vraiment dingue,
c'est à dire apparemment, apparemment manifestement ce que Olivier a dit à ses équipes cette
saison, il leur a répété toute la saison c'était
Go big or go home.
Donc fais-moi de l'énormissime ou rentre chez toi et manifestement, vu ce qu'on a vu,
personne n'est rentré chez toi.
Non mais toute l'équipe a bien respecté le thème de la collection, c'est vrai que
c'est une collection très très riche, il y a beaucoup de choses, il y a plein de choses
on ne peut pas tout vous dire mais effectivement il y a une déclinaison de sacs hallucinante,
chaque saison c'est toujours des nouvelles propositions et là on n'a vu que des nouveaux
sacs quasiment, on n'a pas vu de sacs recondus, c'est des nouveaux, des tout nouveaux modèles.
Les bijoux c'est à fond.
Les bijoux voilà, les bijoux sont complètement bargeaux et énormément de broderie.
Donc voilà on est encore, on se rapproche toujours de la couture et énormément de broderie.
Broderie de cristaux, broderie en métal, en métal peintoscan, on ne vous dit pas ce
que c'est mais voilà les techniques sont vraiment, il y a le libéral artisanal mais
il y a aussi du vinyle, il y a aussi des matières recyclées, enfin c'est vraiment,
ils se sont complètement lâchés en fait.
Et ce qui est bien parce que ça renouvelle pas mal l'imagerie balmain, c'est assez
étonnant et tout en restant concentré focus sur l'ADN de monsieur Balmain, il continue
de se renouveler, de trouver d'autres choses.
Mais j'aurais adoré filmer les dernières semaines parce que là faire tout ça dans
l'urgence en sachant qu'ils ont perdu 50 pièces à peu près, ce qui représente
quand même plus de la moitié de la collection.
Ouais voilà, j'aurais adoré filmer ça parce que je pense que là pour réussir à
faire ce qu'ils nous ont montré, ce qu'on a vu aujourd'hui, ça devait vraiment être
un déploiement de force et de concentration mentale de toute l'équipe.
Incroyable, franchement c'était assez incroyable de voir ça, tu sentais que tout le monde était
très concentré, on est resté peu de temps pour l'essayage, pour pouvoir les laisser
travailler et avancer parce que c'était vraiment, c'est le premier fitting balmain où je vois
ce point-là des choses pas finies, c'est-à-dire qu'il y avait encore des droits filles,
il y avait encore des épingles un peu partout, c'était vraiment pas fini quoi.
C'est vraiment un truc assez miraculeux de la mode, ou dix jours dans la mode, on peut
vraiment faire beaucoup de choses.
On peut faire des miracles, oui.
Ouais, c'est assez étonnant, c'est ça d'avoir des ateliers parisiens qui arrivent à suivre.
Donc voilà, ce matin on avait le premier défilé qui était Peter Doe, Peter Doe qui est un
américain qui vient pour la première fois défilé à Paris, alors il revient à Paris
parce que son grand fait de gloire, c'est d'avoir travaillé dans le studio de Phoebe
Filot à l'époque de Céline et il a été ensuite monté sa marque à New York,
marque qui cartonne à New York, qui au moment du Covid, il a vachement tiré son épingle
du jeu parce que c'était quand plus personne n'a défilé à New York, Peter Doe,
lui, s'est mis à faire des défis très remarqués qui ont eu du coup un énorme impact sur les
réseaux sociaux, notamment des dos qui étaient ouverts et qui étaient assez marquants.
C'est un créateur qui donne des interviews mais qui ne monte pas son visage, donc il garde le
masque Covid noir posé sur son visage, c'est assez étonnant, mais en même temps, il joue
quand même le jeu, il parle avec sa collection, les gens autour de moi, les dames, elles étaient
écoutantes, ça rappelait plein de souvenirs des années 90, j'avais l'impression.
Oui, il est vrai qu'il a déjà pas mal de fans Peter Doe, on sent que les gens qui viennent
à s'est défilé s'habillent en Peter Doe de la tête aux pieds.
Oui, c'était vraiment, il y avait des silhouette qui sont comme des lignes très noires, noir et blanc,
noir et beige, noir et rouge, mais le noir est quand même le, c'est des collections qui sont
trempées dans l'encre de Chine.
Oui, on est sur quelque chose de très minimal, mais Portave est toujours avec des hauts talons,
des grosses bottes compensées, aussi bien pour l'homme que pour la femme.
Très chic, très tenu, très, voilà.
Et premier défilé à Paris, c'est bien quand les, moi je suis toujours content quand
des nouvelles marques arrivent, ils viennent défilé à Paris en disant, ben c'est mon
rêve et tout ça, il était tendu, ça, comment était la coulisse, c'est ça ?
Oui, c'est ça, toute l'équipe était très émue à la fin et je pense que effectivement
c'était une grosse étape pour eux de défilé à Paris, parce qu'on défilait à côté des
plus grands, parce que New York est un peu plus calme que Paris en ce moment et donc là,
c'est ça que de commencer la passion week, c'est, je pense qu'il y a une grosse pression
pour un jeune créateur, oui.
Là, on va chez Dior, on a vu le fitting hier, on peut vous en parler, parce que le défilé
aura lieu quand le podcast va sortir et on était très surpris aux essayages chez Dior,
parce que la collection, quand tu vois les vêtements sur les portants et pas encore
portés, c'est encore plus frappant, c'est-à-dire que les matières sont extrêmement travaillées,
mais presque détruites, il y a des effets de brûlés, il y a des effets de arrachés,
il y a des effets de, comme si ça avait eu des coups de canif, c'est vraiment assez
étonnant, il y a des silhouette qui sont très académiques au sens où il y a des silhouette
qui reprennent quasi littéralement des dessins de Monsieur Dior de la fin des années 50
ou du milieu des années 50, mais refait avec une matière qui est en train de se décomposer
quasiment, de s'effilocher et tout ça, et je lui ai demandé...
Voilà là, il y a Tracy Ellis Rose dans la voiture juste à côté de nous, ça c'est
vraiment fashion week.
Ah oui, qui est dans une berline noire et qui fenêtre ouverte sur la place de la Concorde,
voilà, très chic, et on est à Paris pendant le défilé, il y a des stars partout, donc
je lui ai demandé à Maria Grazia Curie, mais c'est une collection grunge, elle m'a
dit non punk.
Mais un punk dior quand même.
Oui un punk dior.
Un punk dior.
Tout va bien, personne n'est trop peur, on reste à Venue Montagne et tout ça, mais
quand même, c'est inspiré par les sorcières, les femmes qui se servaient de plantes médicinaires
pour soigner et qui du coup passaient pour des sorcières et il y avait des destins à
la gêne d'arc et tout ça, donc d'où le côté peut-être brûlé et tout, enfin c'est
assez étonnant comme un spy, c'est assez radical et tout, et je crois que le décor
va être également signé d'une artiste féministe et donc va pas mal capter l'attention
des réseaux sociaux pendant au moins quelques heures.
On se retrouve après dior, on descend de la DS, à tout de suite.
Alors on vient de perdre combien de points de vie, la Julien, sérieux ?
Ouais je sais pas, c'est vrai que dior à chaque fois c'est un défilé qui nous prend
beaucoup beaucoup d'énergie, ça fait partie de ces gros défilés là.
Dans le bon sens hein.
Ouais dans le bon sens, c'est parce qu'il se passe tellement de choses et on doit être
concentrés pour faire tout ce qu'on a à faire, donc ouais c'est épuisant.
C'est plusieurs heures, c'est à dire qu'on arrivait vers 11h30 midi et on ressort, il
est 16h30.
Ouais ça fait partie d'une des plus grosses collections qui est montrée à chaque fois
aussi donc il y a pas mal de passages, ça fait encore plus de mannequins, plus de détails
à filmer, c'est pour ça je pense qu'on est plus fatigué que d'ailleurs.
Donc énorme, énorme route, c'est le défilé a lieu à Hautuillerie et la place de la
Concorde est complètement saccagée par la fanzone du rugby.
C'est légèrement caoutique quoi, à l'extérieur on va dire, beaucoup de fans à l'extérieur,
beaucoup d'invités, plus de 1300 invités il me semble, j'ai l'impression d'avoir
assisté à un divernissage d'un coup.
En combien c'était en coulisses Julien ?
En coulisses, c'est toujours très très organisé chez Dior, c'était pas mal de voir la collection
de prêts puisqu'on a pu observer tous les détails et par exemple moi j'ai beaucoup aimé
les mailles, il y avait des mailles qui étaient trouées, j'adore le concept d'acheter une
maille trouée chez Dior et c'était porté par la mannequin Apoline, donc une mannequin
française qui marche super bien depuis deux saisons maintenant et on lui a demandé comment
c'était de porter cette maille et c'est une maille en fait qui est hyper légère,
hyper fine presque comme de la dentelle donc elle avait l'impression de marcher nu en fait
et ça c'était assez pas mal comme l'élément que je trouvais dans la collection, j'ai bien aimé
aussi tous les effets brûlés qu'on pouvait trouver dans la collection.
C'est génial, c'est mon truc préféré moi.
Ouais donc il y avait des jupes comme ça qui faisaient presque grunge, donc ça c'était assez rigolo
de trouver ça chez Dior, on ne s'y attendait pas vraiment et gros coup de coeur général pour les
chaussures parce qu'à chaque fois que je demandais une mannequin son élément préféré de sa tenue,
vraiment la plupart du temps c'était elle répondait les chaussures donc c'est des espèces de sandales,
parfois un peu sparseates qui montent et il y a des perles, elles ont l'air assez confortables,
elle était hyper fière de nous les présenter en fitting Marie-Gradia Curie d'ailleurs,
elles ont un nom dément, c'est que vous vous souvenez du nom Loïc ?
Oui Marie-Gradia Curie on était très fiers, c'était quoi déjà ? Dîne-nous Julien.
Adorable.
Ah voilà le jeu de mots, où tu te demandes pourquoi on a attendu 2023 pour le trouver,
adorable. Nouveau paradigme sur les chaussures, on est d'accord, c'est à dire que la tendance
à être plat et la ballerine revient. Oui c'est des ballerines comme ça avec des lanières
en fait qui se superposent. Terminé par des perles, un système d'élastique et de perles assez joli,
enfin ça va en tout cas relativement pratique. Prochette de Rusta international donc Rosalia,
Jisoo de Blackpink, Jennifer Lawrence, Anya Taylor Joy, Jenor Tega de la série Netflix.
On avait croisé chez Saint Laurent à l'homme et là, grande surprise, super monstre transfert,
elle arrive, c'est comme dans le foot, la mode, il y a toujours des transferts et là elle débarque chez Dior.
La collection est assez dark, moi j'ai l'impression que quand les textures
étant très très dans des choses très abîmées, très détruites, brûlées et tout ça, j'ai l'impression
qu'il y a quand même un message assez sombre, enfin elle a des choses assez sombres dans la tête
en ce moment, on regrette avec Curie. Oui il y avait une vibe un peu de princesse gothique,
de femme vampire un peu avec un maquillage qui était particulier puisque donc les
filles avaient les lèvres presque blanches mais à l'intérieur c'était très très sombre comme
si elles venaient de boire. C'est Nin Durso, c'est ça que t'as intérêt ouvert après le défilé qui
disait qu'on avait l'impression qu'elles venaient de boire un poison ou quelque chose de très dangereux en tout cas.
Exactement, qu'elles venaient de boire ou un remède concocté par une
chamanne. Une sorcière ouais mais de façon que c'est toujours les sorcières à l'inspiration.
Une brûlesse et oui elle avait ce maquillage très étrange, très étrange, c'est assez étonnant
parce qu'on peut voir se défiler du point de vue des influenceuses et je les vois elles font
vraiment des selfies, elles font, elles créent du contenu super insouciant ce défilé là,
super hashtag Dior, super j'adore et en même temps dès qu'on regarde de près il y a Marie-Grace
et Curie se sert de Dior pour raconter d'autres choses, pour mettre plein de slogans féministes
assez agressifs sur les, enfin volontairement agressifs sur les murs, de les mettre bien en
face de la figure des gens dans l'impression que ça va être un message pop et en fait c'est
un message féministe qui arrive, c'est assez étonnant le Dior à deux vitesses.
Oui la double lecture. Là on va chez Vaillant qui est une jeune marque, c'est le troisième
quatrième saison de Vaillant, Alice Vaillant qui fait sa petite marque, on l'espère deviendra
grande, toujours intéressant de suivre les débuts d'une marque et le défilé est à Pompidou. On se
parle après Vaillant, on se rend en route vers Saint Laurent.
Au coeur de la mode saison 2, épisode 2 nous sortons de Vaillant, donc nous sommes rue du
Renard à côté de Saint-Pompidou, c'était à Beaubourg sur le toit de Beaubourg, une sacrée montée,
c'est à dire que tu montes les escalators et tu sens que la marque aussi a pris l'escalator,
c'est à dire que c'est quand même perso, c'est une grosse surprise, c'est la troisième saison de
Vaillant, je me rappelle être allée à son premier essayage et franchement on était sur une opération
microscopique, c'est à dire vraiment peu de gens, peu de place, peu de hauteur sur plafond et là,
incroyable, foule, les plus beaux gens de Paris, les plus belles filles de Paris manifestement,
les plus belles instagrammeuses et les plus belles tic-tocqueuses de Paris qui étaient là,
qui étaient en prétrance avant le défilé, qui étaient tout en Vaillant, tu sentais que ça ne
avait pas forcément été prêté, que c'était des choses qui venaient de la garde-robe,
le défilé a commencé, toi tu étais en coulisse, Julien, qu'est-ce qui s'est passé ?
En coulisse, en fait ça a changé de genre, c'était tout en douceur donc c'était assez agréable,
en fait on sort d'une grosse machine et là on arrive dans une plus petite marque mais une marque
qui a confiance, qui sait que ce qu'elle va montrer, ça va être bien et effectivement la
collection était hyper aboutie, elle était hyper désirable, il y avait des super mentaux en
shirling, hyper cool et ça en fait on l'aura donné, on l'aura mis vraiment en dernier moment
parce que donc effectivement on est au dernier étage à Beaubourg et donc c'est tout en vitre et
donc oui il fait un peu chaud et donc on leur met les blousons au dernier moment parce qu'il
fait un peu chaud quand même, on est en septembre et donc j'ai redécouvert la collection,
quand j'arrive je découvre ce qui est en dessous, c'est gros mentaux et donc c'est des jeux de
Marcel qui se transforment en dentelle, en nuisette, des robes, des tuniques en dentelle et après on
découvre ces gros mentaux qu'on ajoute et là on voit tout de suite un autre look. Alors voyons,
c'est Alice Vaillant, c'est une très jeune femme, c'est une marque qui a déjà un ADN assez
reconnaissable qui sont des bandelettes, des longues fines bandelettes de dentelle qui sont
des dentelles récupérées à priori de deadstock français je crois d'ailleurs et qu'elles
réutilisent comme ça donc en elles créent des longues bandes qui se multiplient et qui créent
des vêtements et tout ça, ça c'est l'ADN de base et elle fait derrière tout investir et tout ça
et justement Bilal Asani à côté de qui j'étais assis disait répéter pendant tout le défilé
vestiaire, vestiaire, vestiaire et manifestement Bilal Asani avait envie d'absolument beaucoup
de choses de ce défilé, vestiaire et non mais vraiment incroyable, donc trop bien de voir
une toute petite micro marque qui devient déjà une marque qui existe déjà sur le paysage
parisien, trop bien. Là on file chez Saint Laurent, ou qui défile le grand LAFMR et non pas
autre qu'Aderro comme d'habitude mais toujours la vue sur la tour Eiffel. Jamais loin de la tour Eiffel.
Tu es dans un état d'anxiété ou pas ? Là pour l'instant ça va il a encore un peu tôt mais
ouais ça va commencer à monter très rapidement, jamais c'est le bon stress c'est l'excitation.
Et nous sortons de Saint Laurent. Ça va Julien, comment ça s'est passé pour toi ?
Hyper bien, c'est un gros défilé Saint Laurent, c'est une énorme production,
je ne sais jamais comment ils arrivent à faire ces décors, à chaque fois ils ont monté une
espèce de tente avec des marches, il y avait l'équivalent de 4 étages qui fallait monter pour
arriver dans ce set avec un bassin, un plein air. C'est fou ce qu'ils arrivent à
faire avec un bassin juste en face de la tour Eiffel, qui sinon marbre crée de taux de pièces.
Ça marche toujours très très bien sur les estars internationales, à 5 mètres du sol,
une espèce de 7 de marbre à 5 mètres du sol perchée devant la tour Eiffel en plein milieu
du champ de mars, vraiment en termes d'immobilier je pense qu'on est sur 1 million du mètre carré.
Voilà, ça pose le truc. La nouveauté chez Saint Laurent, c'est qu'il y a vraiment des
réalisateurs, des grands réalisateurs de type Palmaré-Sacan qui arrivent, il y a Jacques
Odiard, il y a David Cronenberg et qui viennent parce que Saint Laurent produit vraiment des films,
un très gros auteur m'a dit, Jacques Odiard avait l'air de dire que c'était pas une petite
subvention, il y a vraiment des partenariats qui sont en train de se faire entre Saint Laurent,
la Maison Saint Laurent et Anthony Vakarello en tant que designer aussi je crois, sur des
énormes films comme on l'a vu là avec le film de Pedro Almodovar qui vient de sortir et évidemment
beaucoup de stars qui débarquent aussi, toute la presse au rendez-vous, c'est vraiment la messe
et le défilé qui est d'une puissance assez rare, on a vraiment l'impression que c'est le sarcophage
de Saint Laurent qui est toujours radioactif et tout d'un coup une fois par saison comme ça,
il se fissure et un flash de lumière radioactif tombe sur nous et on sort cette femme Saint Laurent
qui est purement Saint Laurent, c'est du pur pur pur pur pur Saint Laurent.
Ah ouais on était dans du vrai cliché Saint Laurent, il y avait la mannequin Loli Baia avec le
maquillé en bouche rouge, tout de suite ça devenait vraiment Paloma Picasso, il y avait de la Sarienne
réinterprétée. La Sarienne de 1968 pour les femmes, 1969 pour les hommes qui était un vêtement,
alors j'ai appris, ça a été un vêtement fait pour une série de photos et la photo a eu tellement
de succès qu'il l'avait commercialisé à la demande du public qui rentrait dans les boutiques en
disant mais on veut cette photo qui était sur Verrushka, une mannequin vedette de l'époque et donc
la Sarienne revisité par Anthony Vakarello, des couleurs, comment on définit les couleurs qu'on a
vu, enfin vraiment les couleurs assez suaves, assez couleur du désert, très chaleureuse, sublime,
franchement il n'y a pas d'autre mot, enfin c'est un espèce de Saint Laurent ultime mais très
portable parce qu'on a vu des épaules récemment qui confinait à l'importable et là on est sur
une proposition où vraiment tu rentres dans la boutique, tu prends le truc et tu le portes quoi.
Il y avait des combis mais il y avait aussi des transparences, beaucoup de transparences donc
vraiment le vocabulaire Saint Laurent par excellence, il y avait des robes floues hallucinantes en
mousseline qui volaient, il y avait aussi des, alors je ne sais pas trop, il y avait certaines
filles qui avaient des tops et on ne savait pas trop si c'était des chales qui étaient mal accrochées
ou c'était une traîne, rien n'est mal accroché, c'était une femme en mouvement avec du vent,
c'était assez beau. En termes de mise en scène, une musique très église, très messianique,
tout ça, la voix de Catherine de Neuve qui arrive et qui dit modèle numéro 1,
modèle numéro 25, elle n'a pas tout égriné mais elle dit quelques modèles et elle en dit les
matières et tout ça mais plus comme une voix de fond pour nous rappeler quand même l'héritage Saint
Laurent, l'héritage Catherine de Neuve, cette relation qu'ils ont eu depuis les années 60.
Jean-Paul Gauthier est assis au premier rang, je pense que c'est pas rien pour Anthony Vaccarello
d'avoir un couturier comme Paul Gauthier qui a cité beaucoup Saint Laurent, que Saint Laurent
respectait, qui vient à son premier rang pour la première fois et qui dit apprécier beaucoup,
il ne s'est arrissé pas des loges sur le défilé qu'il venait de voir, rosé des blackpink forcément,
qui tu vas parler comme d'habitude. Ouais assise au premier rang à côté de François Henri Pinot,
c'était un premier rang hyper impressionnant, il y avait Carla Bruni, Charlotte Gainsbourg,
Virginie et Fira, il y avait vraiment énormément de célébrités qui en plus ont des contrats à
d'exclusivité, donc on les voit que chez Saint Laurent on les voit vraiment pas ailleurs c'est ça.
En profiter ouais, Beatrice Dahl, toujours aussi folle, très rigolo de la croiser à chaque fois.
Elle est très sympathique, Rossy de Palma qui était Saint Laurentisé à mort et ça lui va vraiment
bien, elle a vraiment l'air d'une héroïne, elle est toujours là d'une héroïne, Rossy de Palma je pense,
au réveil elle est une héroïne, mais là elle était vraiment un peu tueuse à Berlin en 45,
tu vois, un peu un truc comme ça, un peu marlène yétri qui vient. Mais c'est toujours rosé qui
remporte le plus de cris à la sortie, c'est toujours elle d'Améga Star, elle n'a pas été détrônée
cette saison. Il y avait aussi des cagoules, donc cagoules un peu d'aviatrice, donc ça convoquait
vraiment une femme comme ça, très mystérieuse, sûrement lesbienne, qui sait ce qu'elle veut.
Oui, il y avait la musique de Top Gun, donc une référence à Top Gun tout d'un coup qui arrive,
mais comme un orgue plus de bacs que de... Ah moi j'ai adoré, j'ai trouvé ça tellement drôle,
j'ai trouvé ça génial, j'ai aimé trop bien. C'était vraiment drôle et ovation pour Anthony
Vakarallo. Oui, Atriz Dahl s'est levé, elle était au premier rang, elle était carrément debout,
elle est applaudie debout. Il y a cette espèce de premier rang qui est une communauté créative,
et Natasha Lyon était là aussi, l'actrice américaine. Et Mia Khalifa aussi, alors Mia Khalifa,
je ne connaissais pas du tout, c'est une ancienne actrice de film X et j'ai trouvé ça hyper cool
de l'inviter, je trouve que ça rejoint vraiment, c'est pareil, ça convoque encore le côté scandaleux
de la marque et donc c'était hyper logique de la trouver ici. Je lui ai parlé, elle était hyper
intéressante, elle avait vraiment plein de choses à dire sur la mode et c'était assez drôle aussi
de voir que tout d'un coup tout le personnel de la sécurité avait la mâchoire qui se décrochait
quand il la voyait et ils ont tous fait des selfies avec elle, mais elle était effectivement hyper
intéressante, elle a vraiment un point de vue mode hyper intéressant et j'espère qu'on va la
croiser sur plein d'autres défilés parce que c'était une super rencontre. Apparemment c'est la
personne qui a le plus grand riche sur instagram, je ne sais pas trop ce que ça veut dire, je pense
que c'est la personne qui a plus d'interaction avec les gens qui la suivent sur instagram en ce moment
donc c'est le genre de chose qui plaît au marque, ça c'est sûr, on va les se coucher, parce que
c'est des défilés qui ont lieu tard et on reste tard pour essayer de choper les habits de tout le
monde et tout ça, mais c'est vraiment un défilé qui entrevaillant et ça, j'ai passé une très
bonne journée et le dior, la qualité du défilé dior aussi ou quand on volait matière de presse
c'était vraiment dingue, on a passé une sacrée journée très diverse et très variée et ça va
être dur de s'endormir, il va falloir redescendre, on est vraiment au coeur de la mode là on est dans le
myocarde de la mode les gars, ça commence fort paris mais paris c'est la ville ultime, c'est pas
la capitale de la mode pour rien, on se retrouve demain au coeur de la mode saison 2 à écouter sur
toutes les plateformes, à recommander à vos amis, à lâcher des étoiles, des likes et des commentaires
et des bisous joues, ciao ! Merci à Naji Mubarek qui va me monter tout ça, ciao !
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De retour dans la DS pour cette deuxième journée de fashion week parisienne ! Direction le premier défilé à Paris de Peter Do. Puis les essayages chez Balmain : suite au braquage, c'est la course contre la montre à 24h du défilé.
La collection Dior est noire, très noire, et revendicatrice ! Le défilé Vaillant envahit le toit de Paris. Et enfin Loic Prigent et Julien Da Costa vous racontent, sans aucun recul, Saint Laurent !