La source: Serial Killer 5/5 : Le monstre de Florence

Radio France Radio France 8/13/23 - Episode Page - 54m - PDF Transcript

France Inter.

Aujourd'hui, d'un faire sensible, Florence, côté sombre.

Ville Lumière, parmi les plus belles du monde.

La capitale Toscane, comme les autres, a connu lors du crime.

En particulier, celui du monstre de Florence,

comme on l'appelle aujourd'hui encore, et qui a fait trembler la cité et ses alentours pendant plusieurs décennies.

C'est l'affaire d'ailleurs la plus retentissante du crime italien.

Elle a même aspiré à Thomas Harris, son célèbre personnage, l'animal-lacteur, dans le silence des années.

C'est une histoire qui mêle tout à la fois le sexe et la mort.

Une série de meurtres d'une sauvagerie inouï permettrait entre 1968 et 1985.

Huit fois, le meurtrier a frappé dans la campagne Toscane.

À chaque fois, ses proies étaient identiques, des couples surpris en plein ébal intérieur dans le véhicule, dans la nuit florentine.

À chaque fois, le modis opérant dit était le même.

L'homme et la femme étaient froidement abattus, avant que la femme ne soit introssement mutilée et ses organes sexuels découpés.

Aujourd'hui, plus de 50 ans après le premier meurtre, de nombreuses zones n'ombrent en tout encore.

Ce dossier qui comporte 56 000 pages, qui a suscité l'interrogatoire de milliers de personnes et occasionnait des procès à grand spectacle.

Notre invité aujourd'hui, Salvatore Emma Augeri, sociologue du travail,

il a enquêté sur cette affaire et a écrit un livre intitulé Toscane Sanglante, édité à compte d'auteurs.

Affaire sensible, une émission de France Inter, récit documentaire Vincent Lebrun, coordination Christophe Barrère, réalisation Marion Le Lé.

Fabrice Drouel, affaire sensible, sur France Inter.

Samedi 15 janvier 1993, alors que toute l'Italie bruit de l'arrestation appalerme du parent Tothorine, surnommée La Bête,

un fondu, un barbare qui revendique une centaine de meurtres de sa propre main, c'est donc l'événement.

La police italienne réalise parablement un beau doublé.

A l'aube, dans un village des collines florentines, la mère Cataleva de Pessa, des carabiniers arrêtent un homme recherché lui aussi depuis plusieurs décennies.

Il serait celui qu'on surnomme le monstre de Florence, un maniaque sexuel qui aurait assassiné 16 personnes, huit couples surpris dans des moments d'intimité.

Le suspect, un agriculteur de 68 ans, Pietro Pacciani. C'est lui au début qu'on accuse de cette série d'assassinats, suivi presque toujours de mutilations,

des coupages dessins et du pubis des victimes. France 2 relate son arrestation.

Cet homme presque souriant dans une voiture de police banalisée, c'est Pietro Pacciani.

Selon le ministère public italien, ce serait le monstre de Florence.

C'est une lettre anonyme qui mettra les policiers sur la piste de Pacciani, un paysan de 69 ans, déjà condamné pour le meurtre d'un rival et le viol de ses enfants.

Une silhouette trapue, des mains comme des batoires, le visage bouffi par la graisse.

Pacciani a un peu trop le physique de l'emploi, oui, de ce que l'on trouve au détour d'une histoire croc-mitten.

C'est un arreste et un violent notoire, mais aussi doté d'une forte personnalité et d'un charisme exceptionnel.

Ce n'est pas la première fois d'ailleurs que Pacciani se retourne derrière les barreaux.

Il avait déjà été condamné à 13 ans de prison en 1951 pour crime passionnel.

Après avoir surpris sa compagne avec un autre, le dénommé Severino Bodini,

il avait tué son rival de 19 coups de couteau et obligé la jeune femme à rapporcer sexuel avec le cadavre, à leur côté.

Lors du procès, il racontera qu'il avait perdu la tête lorsqu'il avait mis Randa se dénudé le sang gauche.

Le même que le monstre mutillera sur trois de ses victimes.

De 1987 à 1991, il retourne en prison lorsque ses deux filles le dénoncent pour viol répéter pendant plus de dix ans.

Autant dire que c'est Pacciani, traîne derrière lui un dossier long comme le bras.

Et qu'à ce titre, il pourrait bien en effet être celui que recherchent toutes les policiers de Florence.

C'est un monstre, ça ne fait aucun doute, mais est-il le monstre ?

Ce vacout de fil anonyme passait le 17 janvier 1985,

qui informe la police que l'assassin d'un couple de jeunes touristes français

tuaient dans leur tente une nuit d'été, sept jours plus tôt, et Pacciani.

Depuis, l'affaire traîna en longueur.

Elle est suivie par la S.A.M, la squadra anti-monstre, littéralement la brigade anti-monstre.

Cet escadron constitue de policiers et de carabiniers écrits par Rogero Perugino,

commissaire de police formé à Quantico, l'unité de recherche du FBI et concentré au serial killer.

Alors sans relâche, la S.A.M tente de trouver des preuves de la culpabilité de l'agriculteur suspect,

et ce, pendant plus de six ans.

On finit tout de même par découvrir dans le jardin de Pacciani

une balle Winchester Calibre 22, marquée de la lettre H,

comme toutes celles qui ont été utilisées par le monstre pour tous ces victimes.

Des objets qui auraient pu appartenir aux personnes assassinées

ont essayé de retrouver également au domicile de Pacciani.

Ça fait beaucoup.

Mais en dépit de toutes les preuves qui s'accumulent contre lui, Pacciani clamme son innocence.

Il faut dire qu'il n'est pas le premier à être inquiété dans cette histoire.

...

Car l'affaire commence vraiment le dimanche 7 juin 1981,

quand un policier trouve les corps sans vie de Carmela de Nuccio, 21 ans,

et de son compagnon, Giovanni Folgi, 30 ans.

Le décor est splendide.

Décoline de revêttape lors de le viner d'Olivier, on aperçoit la magnifique cité de Florence.

Le constrat est tellement violent avec l'horreur de la scène découverte par les enquêteurs.

Transpercée d'une balle, la tête de Giovanni Folgi repose contre la vitre de sa voiture, côté conducteur.

Sur la temple, une petite tâche noire.

Autour de la voiture, aucune trace de sang.

...

Dans un reportage consacré aux monstres en 2010, le journaliste du quotidien local nationnel, Mario Spezzzi,

se souvient de ce qu'il a ressenti sur la scène du crime ce jour-là.

Un détail qui m'a toujours très fort frappé dans les scènes du délit du monstre,

c'est la absence totale de sang.

Dans les autres cas, je l'ai vu souvent, il y a beaucoup de confusion, il y a du sang, il y a beaucoup...

Si toute la scène est glacial, le gars s'en semble dormir, il n'y a pas de sang, seulement un petit trou.

Et, comment dirais-je ?

C'est encore plus horrible que si c'était une scène des gens traditionnels du crime.

...

Carmela De Nocho, elle, a été très néloignée du véhicule avant d'être sauragement mutilé au couteau.

Pourquoi son corps a été déplacé si loin ?

Nul le sait.

En revanche, des héraphures dans le dos de la jeune femme attestent que le meurtrier était seul et qu'il a déplacé seul le cadavre.

Ultime détail macabre, l'assassin a découpé le sexe de sa victime et a vraisemblablement disparu avec.

Un journaliste de la nation, se souvient alors d'un autre double meurtre, commis lui sept ans plus tôt.

Le 14 septembre 1974, un samedi soir sans lune, un couple de jeunes amoureux, Stéphania Pettini, 18 ans, et parce qu'elle est gentil qu'on l'ait, 19 ans,

son massacré en plein ébat dans leur voiture.

Stéphania élargait d'une centaine de coups de couteau, traînait sur l'herbe et a abandonné avec un salmon de vignes plantées dans le sexe.

L'expertise balistique la teste, c'est la même arme à feu qui était employée en 74 et en 81.

Oui, un béretat de calibre 22 long-rifle qui tire des balles de Marc Winchester, série H.

Le journaliste de la nation était un collègue de Marius Petsch.

Un collègue un peu plus âgé, c'est souvenir que six ans avant, il y avait eu pas loin de Florence, une centaine de kilomètres,

un délit plus ou moins pareil, avec un revolver de la même calibre et qui n'avait jamais été résolu,

on n'avait jamais trouvé le revolver.

Lui, il a écrit un article comme ça.

Et c'est après cet article que la police est parvenu à faire une comparaison entre les douilles des deux crimes pour découvrir que c'était les mêmes douilles,

mais surtout la même revolver.

Sauf que des armes comme celle-là, il s'en est vendu 70 000 à Florence en 25 ans, autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

Et dans tous les cas recensés jusque-là, aucune piste, aucun mobile, c'est l'œuvre d'un ou de plusieurs sadiques.

Et ce sont des espoirs déçus les uns après les autres.

Après le double assassinat de Jean 81, par exemple, un ambulancier voyeur à 16 heures est arrêté,

mais il est relâché au bout de 4 mois suite à un nouveau meurtre.

En effet, le 22 octobre 1981, les Florentins n'ont plus aucun doute, un toit en série hante bien les collines avoisinantes.

La nation, le surnum pour la première fois, le monstre de Florence, qui vient de s'acharner sur Souza la Cambie, 24 ans, et Stéphane Baldi, 26 ans,

a coup de couteau effilé avec un béretta calibre 22.

Et c'est encore un couple d'amour, encore une nuit sans lune, encore une scène de crime affreusement sanguinolente.

Visiblement, le toitur a décidé de s'acharner sur les couples qui s'aventurent dans la nuit à l'ombre des pains dans la lampe Florentine pour unir leur corps.

Les victimes sont toujours assassinés durant les préliminaires.

Le monstre trouve sa jouissance à les tuer à ce moment précis, vaste champ d'investigation pour les psy.

Suite à ce nouveau double meurtre, la police pense une vaste campagne incitant les amoureurs se réfugier dans des fleurs-todromes,

des habits, des habits construits pour les protéger des menaces du monstre.

C'est alors que les carabiniers reçoivent une revue par la poste.

A l'intérieur, un vieil article de la nation est sur lequel une main anonyme a écrit.

Vous devriez vous intéresser à cette affaire.

L'article relate comment, 14 ans plus tôt, en 68, Barbara Laucci, 32 ans, et son amante Toniolo Birancan, 29 ans, ont été abattus dans leur voiture.

C'était dans le petit bourrant recall de Signa, à 10 km à l'ouest de Florence.

L'arme de crime était un berret à calibre 22 qui a tiré 8 balles de marque Winchester, série H.

Les mêmes missions qui ont servi au crime de 74 et de 81, donc.

La tentation est grande de rapprocher toutes ces affaires.

A ceci près qu'il y a une différence notable entre tous ces meurtres imputées au monstre.

En 68, un homme maritrompé, Stéphanomelle, est condamné.

Instable, fortement influençable, il prend casant de prison.

Il est donc incarcéré quand les doubles missiles de 74 et 80 en sont commis.

Mario Spezzi a son point de vue sur la question.

Évidemment, il a de la haine contre le véritable coupable.

Concernant le cas de Stéphanomelle, les encuteurs penchent aujourd'hui pour une erreur judiciaire.

A l'époque, les soupçons des carabiniers se tournent alors vers l'un des amis du marien carcéré, Francesco Vincci.

Il est l'amant de la femme assassinée.

C'est un berger sarde, réputé et violent, qui a été vu plusieurs fois proximité des doubles crimes.

Il est emprisonné en 82.

Mais alors que cet homme est sous les verrous, le 19 juin de cette année-là, le monstre frappe encore.

Paolo e Antonella, son tuer amontespertorli.

Vincci, qui croupissait en prison, va donc être inocenté par le monstre qui va frapper à nouveau et à trois obrises.

Il assassine d'abord le 9 septembre 83 deux jeunes allemands vacances dans la campagne florentine

Ortsmayer et Jens Röverich, surpris dans leur vanne à l'ombre d'une gilacossu, où ce soir on donne une fête.

Personne n'entend donc les coups de feu qui transpercent la nuit.

Et pour la première fois, le tueur s'attaque à un couple d'homosexuels.

Il a dû être induit en erreur par les longs cheveux blondes d'une de ses victimes.

La preuve pour les enquêteurs qu'il ne choisit pas ses cibles est-tu au hasard des rencontres.

Ce qu'il semble convoiter à travers sa folie mortrière, c'est bien intimité, coupable à ses yeux de ses victimes.

Alors les dénonciations anonymes afflues de toute l'Italie, les pseudo-monstres aussi.

Mais le vrai, lui, guette ses proies dans l'ombre.

Il repère les endroits.

Attends un soir sans lune, comme ce dimanche 29 juillet 1984, où deux amoureux s'aventurent dans un chemin près de Vico.

Là encore, il s'abandonne à un coïn de fièvre, tel que les familles Toscane n'en tolèrent pas sous leur toit, tant que les couples ne sont pas mariés.

Il s'agit là de Pierrontini et de Claude Stéphanelli.

Prévenu par un coup de fil, les carbineries découvrent alors les deux corps.

Détails macabres supplémentaires, le monstre ajoute à son scénario une horreur inédite.

Outre le pubis, il découpe et emporte le sein gauche de la jeune femme.

Oh God, I'm lost in my rooms.

Everything froze like stone.

So your heart couldn't take much more.

My boy, I don't know why this life is so cruel and unkind, but it weighs on my heart.

All joys were taken from your eyes as a love or a bite in murder and crime.

Hard lines as the first who defines its own shadow and lime and reveals how it dies.

Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah

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Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah

Prêt à tout pour piéger le monstre, les enquêteurs de cette déglise s'installent en couple dans des endroits stratégiques, mais en vain.

Et, circonstance aggravante, le portrait robot du tueur sème encore plus le trouble, car il ressemble à tout le monde et à personne à la fois.

Les autorités admettent alors que l'Italie a aussi son jacle ventreur, un tueur sanguinaire qui semble définitivement insaisissable.

Alors une campagne d'information est lancée. Des affiches et les prospectus, enjoignant les jeunes gens à ouvrir l'oeil, sont placardés dans tout Florence, dans les gares, les péages, les campings.

Comme le raconte ce reportage d'antenne 2 en 86.

Nous avons fait imprimer 1,2 million de prospectus qui seront distribués un peu partout pendant les vacances.

Jeunes gens ouvraient l'oeil dit cette affiche à la gare de Florence.

Les touristes sont un peu incrédules, c'est bien connu, ça n'arrive qu'aux autres.

L'oeil qu'on doit ouvrir est affiché dans toute la ville.

On est persuadé que le monstre fera d'autres victimes cette année.

Le monstre doit être d'ailleurs ravi de toute cette publicité faite autour de sa personne.

Les amoures nocturne sont priées de rester chez eux.

Les enquêteurs sont désemparés. 5 suspects sont arrêtés puis relâchés et le maniaque court toujours.

D'ailleurs, il s'est mis de nouveau en septembre 85.

Ces 2 dernières victimes sont des touristes à français, Jean-Michel K. 25 ans et Nadine M. 36 ans.

Le couple est parti au Mont-Béliard le 4 septembre 85.

Nadine, mère de 2 enfants, gère un magasin de chaussures et veut visiter le salon de Bollogne, prévu du vendredi 6 au lundi 9 juin.

Quant à Jean-Michel, il est batteur dans les groupes de rock ou de reggae.

Rappel des faits dans un reportage de France 2.

Pour la 8e fois en 17 ans, celui que l'on appelle le monstre de Florence a tué.

Ces dernières victimes, 2 touristes français qui campaient près de Cassiano à une dizaine de kilomètres de la ville.

Le couple, originaire du Doudou, s'était installé à l'orée d'une pinède.

D'après la police, le crime a eu lieu dimanche.

L'homme s'est approché, infusé à la main et attiré à bout portant.

Le corps de la jeune fille a été mutilé, la signature du tueur.

Un long couteau découpe la toile de tent.

Une main se glisse par l'ouverture.

Un doigt presse la détente.

Le corps de la jeune mère de famille sera retrouvé dans la tente.

Celui de son compagnon, 14 mètres plus loin, dissimulé sous des branchages.

La digne en recit quatre balles et serait morte sans le cou.

Également touchée à 4 heures reprises, Jean-Michel serait parvenu à sortir de la tente

et à courir, nu et blessé, avant d'être achevé au couteau.

Cette fois, l'assassin prend son à d'envoyer ses macabres en trophée,

le pubis et le singau de Nadine Morion,

accompagné d'une lettre anonyme à la seule femme procureur de Florence.

Margios Petzzi lui a dressé le profil d'hutoeur

dans le livre qu'il a co-écrit avec Douglas Preston,

« Le monstre de Florence ».

Il souffre d'un dysfonctionnement sexuel grave

qui empêche ou limite ses rapports sexuels avec les femmes de son âge.

Il tue, pour satisfaire ses appétits libidineux,

faut de pouvoir les satisfaire autrement.

La meilleure preuve, c'est qu'aucune trace de viol, d'attouchement

ou d'une activité sexuelle n'a été constatée sur les différentes scènes de crime.

« Les crimes se sont mis publiés dans un raison.

Il y a rayons de 40 km autour de Florence

sans qu'on puisse établir un lieu entre eux.

Les pistolets, les munitions, on n'a rien retrouvé.

Personne n'arrive à comprendre pourquoi les crimes s'arrêtent deux fois

pendant sept ans, puis reprennent au rythme d'un chaque année.

On ressort alors tous les dossiers des élinques en sexuel internait depuis vingt ans.

La brigade anti-monstre bat la campagne, multiplie les investigations,

surveille les zones à risque, chemin creux, parking à bord de villages,

surtout le soir, pendant les calicules d'été.

Les collines sur Plombe en Florence érissent alors de panneaux sous invitant la prudence.

Mais la réponse à leur recherche reviendra de l'ordinateur,

comme le note Pierre-Louis Givigne, procureur de violence de Florence.

« Nous avons constitué une véritable banque de données,

recensée 100 000 noms, passées aux cribes

toutes les personnes coupables de délits sexuels et qui ont fréquenté la prison,

l'hôpital, l'asile.

Nous avons passé aux peignes fins tous les lieux où avaient été commis les crimes.

Quand nos soupçons se sont portés sur Pachani,

nous avons vérifié qu'il avait bien habité,

ou travaillé, ou s'était rendu sur chacun de ces endroits. »

Souvez-vous, c'est ce Pachani qu'une lettre anonyme avait dénoncé comme étant le monstre.

Mais la police n'a que faire d'un coupable si improbable,

déjà âgé de 64 ans, cardiaque et simple cultivateur,

décrit comme un paysan à gros chaussures et au cerveau fin.

Non, le FBI appelait à l'aide,

penche plutôt lui pour un individu de 30 à 60 ans,

sexuellement impuissant, d'une grande force physique,

initiée aux armes, agissant seul et capable,

chose rarissime pour une telle psychose,

d'échapper à ses pulsions maniaques pendant 6 ou 7 ans.

Le 18 janvier 1992,

soit 7 ans après le dernier meurtre,

les carabinières et l'agriculteur,

et perquisitionne son domicile.

Après avoir passé 12 jours à Tours à Tissée,

ils trouvent un porte-savon et un carnet à dessin de Marc Allemande,

qui aurait pu appartenir à l'un des touristes tués en 83.

Interrogé sur ce point,

Pachani, en 1892,

il les a trouvés dans une décharge.

Dans son jardin, on trouve une balle non percutée,

même provenance que celle des crimes.

Aucun expert est en mesure de l'affirmer.

Dès l'ouverture de son procès fin octobre 1994,

le portrait psychologique de Pierro Pachani,

dressé par les experts, est édifiant.

Selon l'un d'entre eux,

Pachani est d'un cas,

un caractère violent et pervers d'une cruauté inouïe,

capable de brutalité gratuite,

exercée avec sans froid.

C'est une personnalité instinctive et bestiale.

C'est un personnage victime d'une hypersexualité,

enclin à commettre des actes de haine,

érotiser tout dans son comportement,

montre que son objectif est la femme.

La manière dont il commet ses crimes est une insulte à la femme.

L'accusé, cet air, les yeux rougis, visiblement émus.

Ils clament qui veulent entendre.

On s'acharne sur moi,

mais je ne suis qu'un pauvre paysan,

un animal ou autre champ,

un petit agneau, un italien.

C'est Clamthul.

En tout cas, tout le pays se passionne pour ce procès.

Tour à tour génial,

fils fureux, mystique,

génial, Pachani,

à tout du monde.

Pourtant, entre les obscurités et les failles des dossiers,

un doute s'installe.

Et si ce n'était qu'un bouc émissaire,

qu'un pauvre type à qui l'on aurait fait endosser

les habits trop larges de criminels en fuite ?

Après l'intense débat qui se tienne entre avril et novembre 1994,

le verdict du procès est implacable.

Pachani est condamné en première instance

à 14 pen de réprision perpétuitée,

reconnue coupable de 7 doubles meurtres

dans la région Toscane

entre 1974 et 1985.

Pourtant,

il s'est vu presque inocenté

juste soupçonner des premiers assassinats en 1968.

Et pour cause,

dans ces dossiers ne figurent aucun témoignage,

aucune preuve irréfutable,

seulement des présomptions, quelques indices.

Et l'arme des crimes,

le fameux barit, les rétats,

n'a jamais été retrouvé.

Le lourd passé de Pachani a probablement joué en sa défaveur

et se fondant sur l'absence de preuve,

la défense avait plaidé l'acquittement,

ainsi qu'un des avocats de la partie civile.

Oui, même eux, mais rien n'y fait,

piètre au Pachani, retourne en prison.

Ces avocats font appel,

le procès doit se tenir en février 1996.

Entre-temps, un supercommissaire est nommé à Florence,

Michael Gutari.

Au bout de trois mois,

il donne une nouvelle orientation à l'enquête.

Il met en cause deux complices potentiels de Pachani,

d'autres incertains de Gran Carlo Lotti,

qui affirment même avoir assisté au meurtre

de Jean-Michel Donadine.

Et il se trouve

que Michael n'est pas un ange.

Ces méthodes sont directes.

Il implique un troisième compars, Mario Vani,

sur le mail introsolo,

de Trognon.

Mais quelle crédibilité accordée

à celui qui devient le principal accusateur.

Dans le milieu judiciaire italien,

Lotti est surnommé le super témoin,

tant il est prêt à raconter n'importe quoi

pour complaire au policier

et au magistrat.

À l'ouverture du procès de Pachani en appel,

premier coup de théâtre.

Le ministère public, en principe chargé de l'accusation,

avoue devant la cour sa perplexité.

Des indices, certes,

mais pas de preuves.

On en revient toujours là.

Vitali est un état de droit démocratique

où les droits de la défense

sont respectés.

Là, ils sont bafoués.

On soupçonne même les enquêteurs

d'avoir caché la balle dans le jardin de Pachani

pour boucler leurs dossiers.

Second coup de théâtre,

le parquet demande à auditionner

les supposés complices de Pachani.

Il a été moins présenté trop tard.

L'accusé est alors acquitté.

Il est libre.

La justice italienne

forçait de se déjuger.

En prononçant l'acquittement,

le président de la cour d'assises de Florence

lève toutes les charges qui pesaient sur Pietro Pachani

condamné à perpétuité 2 ans plus tôt.

Les défenseurs savouent leur victoire

tandis que le petit paysan Toscan

quitte le tribunal emporté par la foule et les carabiniers.

Lors de son premier procès,

Pachani n'avait jamais varié

contre la nation d'innocence

prenant le ciel à témoin,

la voix brisée par les sanglons.

Mais la cour n'avait retenu que l'image

d'un homme violent, voyeur,

obsédé sexuel, violeur de ses propres filles

et déjà condamné pour meurtre en 1951.

Seulement voilà.

Pour l'envoyer finir ses jours en prison,

le tribunal reconnaît s'être appuyé

sur des preuves et des témoignages insuffisants.

C'est les principes fondamentaux de la loi

qu'on a massacrés.

On plaidait les avocats.

Traqué par les médias,

Pachani se réfugie dans un couvent

avant de regagner son domicile.

Sa femme, Angelina, le quitte.

Mais l'affaire se complique.

Lorsque les témoins se retrouvent à leur tour

accusés de complicité de meurtre

avec quelqu'un qui est désormais libéré

et officiellement hors de cause.

C'est ainsi que le procès de Vani et de Lanti,

ceux qu'on a appelés les compagnons

de Pécnique de Pachani,

débute au printemps 97.

Le spectacle est pitoyable.

À titre d'exemple, Mario Vani

se présente à l'audience en pyjama

en criant Vivaldoce.

Et là encore,

sans qu'aucune certitude ne soit établie

quant à leur culpabilité,

Vani est condamné à la prison à perpétuité

l'Octi à une peine de 26 ans.

Le plus fort, c'est que personne ne s'en a

trouvé étrange à l'époque que 3 alcooliques

ils l'aient trait et pu réussir à assassiner

14 personnes sur une période de 11 ans

sans jamais se faire prendre

dans le seul but de prélever des ordaines

sexuelles féminins.

Personne sauf le procureur Francesco Fleuri

qui enquêtait sur plusieurs

des crimes du monstre.

Je dirais que

le côté rituel,

le côté maniac

des scènes de crime

n'a jamais été expliqué.

Pachani et ses comparses

étaient des personnes très naïves,

très rustiques.

C'était des gens de la campagne

et je ne pense pas que

l'un d'entre eux

ait pu commettre

ses ablations maniaques

du public et du sein d'une femme

toutes ces choses-là

que je n'ai pas envie de vous décrire plus.

L'inclusion que les meurtres du monstre

sont liées à un culte satanique.

Selon lui,

cette cabale mystérieuse aurait été montée

par des notables implantés dans les plus hautes sphères

de la société.

Ils auraient engagé Pachani

pour prélever sur des jeunes femmes

des organes sexuels

qui servaient ensuite d'offrande lors de messes noires.

Dans le livre qu'ils consacrent à l'affaire

à l'époque, Guttari détaille sa théorie.

Lorsqu'il s'agit d'invoquer les démons,

les meilleurs sacrifices,

sont les sacrifices humains.

La mort la plus favorable

pour de tels sacrifices est en celles

survenues pendant l'orgasme.

Les crimes du monstre répondaient

à cet impératif puisqu'ils frappaient

ses victimes pendant qu'elles faisaient l'amour.

L'orgasme

permet de libérer des énergies

particulièrement fortes

qui donnent un grand pouvoir au rituel satanique.

Guttari verse des nouvelles pièces aux dossiers.

Quelques jours après la mort des deux Français,

en effet, on retrouve à l'endroit

ils ont été assassinés des croix renversés.

Pour le policier italien

c'est bien la marque du diable.

On lui parle d'hommage,

de messes noires,

il tient sa preuve.

Selon lui, Pachani et ses éventuels comparses

agiraient bien sur commande

moyennant finance.

Sinon, comment expliquer le patrimoine

de l'agriculteur dévoilé au procès

qu'un avocat a évalué à 9 millions de lirs,

soit 458 euros.

Mais de fausse piste en impasse,

ce filon satanique

sera finalement abandonné.

En février 98,

Pachani meurt

en portant son secret dans la tombe.

Et depuis, l'autre Tivani

sont également morts.

Concernant le décès de Pachani,

Guthari a continué à s'interroger.

Le vieil agriculteur

a été retrouvé chez lui sur le sol,

le pantalon baissé sur les chevilles

et le maillot de corps remonté autour de cou.

Portes et fenêtres

étaient grand ouvertes

alors qu'il avait l'habitude de se calfeutrer

à double tour. Et tout porte à croire

qu'il aurait absorbé un médicament fatal

pour un gardien.

Guthari, lui, pense que Pachani a été

assassiné parce qu'il en savait trop

sur les nuits d'Oscar

et les mœurs dissolues d'une certaine aristocratie.

Coupable, peu crédible,

hérance, regrettable de l'enquête,

spéculation sur l'emprunt

hypothétique d'une secte occulte,

l'énigme quant à la véritable

identité du monstre

continue d'agiter l'Italie.

Oui, plus de 35 ans après

le dernier double meurtre.

Sur les hauteurs de Florence,

il avait la liberté de se faire dessertement

en plein air, convaincu que l'affaire

du monstre c'est de l'histoire ancienne.

Alors,

qu'il continue peut-être de se cacher

quelque part dans les collines de Toscan.

C'est notre fin

C'est notre fin

C'est notre fin

Cette

C'est notre fin

Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

La vie s'est arrêtée pour nous

On peut parler de ça

Oui mais

La nuit s'est arrêtée pour nous

C'est notre fin

C'est notre fin

C'est notre fin

Cette

C'est notre fin

Cette

Cette

Cette

Cette

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durée :00:53:34 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Christophe Barreyre - Florence, berceau de la Renaissance italienne, une des plus belles villes du monde, a connu des heures sombres, comme l’affaire qui porte le nom de celui qui a fait trembler la cité et ses alentours pendant plusieurs décennies, « Le Monstre de Florence ». - réalisé par : Marion Le Lay