La source: Serial Killer 4/5 : Fourniret : l’ogre des Ardennes
Radio France 8/13/23 - Episode Page - 55m - PDF Transcript
François Sainte-Aire
Aujourd'hui, dans Un Faire Sensible, l'histoire sanglante de Michel Fourniré,
accompagné, épaulé par sa femme Monique Olivier,
il a constitué avec elle un couple diabolique de serial killer,
un phénomène très rare dans l'histoire judiciaire française.
A 73 ans, Michel Fourniré pur aujourd'hui sa peine de réclusion criminelle perpétuité,
il finira très probablement ses jours derrière les barreaux.
Il se décrive lui-même comme un être mauvais et dénué de tout sentiment humain, je le cite.
En parcourant son histoire, on ne peut être que d'accord avec lui.
Ce qui frappe chez cet homme qui a été condamné pour cette meurtre de nombreuses agressions,
c'est son absence totale de remords.
Ils chassent les jeunes filles qui l'obsèdent comme on chasserait du jibier,
ils les piègent, ils les broient comme un prédateur sans aucune émotion apparente.
Elles ont pour prénom Isabelle Fabienne, Jean-Marie, Elisabeth, Natasha, Céline,
Magnonia, cette jeune fille de 12 à 22 ans et peut-être d'autre encore, on ne sait pas.
Lors de son procès à Charleville-Mézière en 2008,
Fourniré va continuer à être aux dieux, oui, et tenter d'imposer sa loi.
Comme il n'a rien à perdre et qu'il sait que la perpétuité est au bout du chemin,
il insulte les avocats, se moque des juges, joue de sa perversité.
Quant à ses larmes, il les offre à sa fille et à la fille d'un ami jamais au victime.
Le problème, c'est que des individus toxiques, comme Michel Fourniré,
poussent à rendre une justice d'exception à sortir des clous.
C'est une épreuve tant morale que judiciaire.
Notre invité aujourd'hui au Lyporis Centaurot, journaliste,
il vient d'écrire un livre intitulé Le Fils de l'Ogr, aux éditions Max Milot,
livre dans lequel il reprend l'enquête sur Fourniré et sa femme
à travers les révélations inédites de ses limes, leur fils.
Affaire sensible, une émission de France Inter en partenariat avec Lina,
préparée aujourd'hui par Thierry Leclerre, coordination Christophe Barrère,
réalisation Jerome Boulet.
Le 26 juin 2003, Michel Fourniré rode à bord de sa fourgonnette
aux alentours de Namur en Belgique.
Il repère une adolescente de 13 ans à qui il demande le chemin de l'école.
La jeune fille lui montre la direction, mais refuse de monter dans le véhicule.
Ce n'est pas bien de ne pas faire confiance aux gens, lui lance Fourniré.
Marie ascension la fillette, hésite, puis, voyant l'air contrarié du chauffeur,
finalement elle monte dans la camionnette.
Pour lui rendre service.
Mais Fourniré la pousse aussitôt au fond de l'estafette et démarre en trombe.
Le scénario de l'horreur est enclenché.
Heureusement, a dit que le maître du lieu de l'enlèvement,
le véhicule s'arrête à un carrefour.
Marie a la présence d'esprit d'ouvrir la porte arrière et réussit à s'échapper.
Une femme en voiture passe par là et recueille l'adolescente choquée.
On le serait à moi.
Pourtant, Marie n'en a pas encore terminé.
Quelques minutes plus tard, la jeune rescapait à perçoire la fourgonnette qui revient.
L'homme a sans doute fait demi-tour pour récupérer sa proie.
Heureusement, là encore, la conductrice a la présence d'esprit de relever le numéro de l'estafette.
Fourniré s'est fait piéger.
La camionnette est tenue de Monique Olivier, la femme de Fourniré.
Des policiers belges n'ont pas de mal à identifier l'auteur de l'enlèvement
et à l'arrêter chez lui en Belgique tout près de la frontière française.
La justice belge n'a jamais entendu parler de cet individu
qu'on présente dans les médias comme un homme ordinaire,
plus ou moins un bon terme avec ses voisins, comme la majorité des assassins.
Michel Fourniré est un forestier français de 61 ans présenté comme un bon père de famille.
Toute la journée, sa maison a été fouillée par la police
pour vérifier s'il n'y avait pas de cash.
Dans son voisinage, cette nouvelle a provoqué des réactions mitigées.
Il n'a jamais eu un geste déplacé envers moi,
jamais rien du tout, ni une remarque, ni rien.
Il y a eu beaucoup d'ennui avec tout le monde, alors il en veut à tout le monde.
En prison, Fourniré ne parle pas.
Il déclare juste qu'il n'avait pas l'intention de violer la petite Marie.
Mais en poursuivant leurs investigations, les policiers belges découvrent,
grâce à leur confrère français, les antécédents de ce fameux forestier des Ardennes.
Il a déjà été condamné à 7 ans de prison par la Cour d'Appel de Lesson
pour plusieurs tentatives d'enlèvement et agression.
C'était en 1987.
4 ans plus tard, il a été condamné à 15 mois de prison pour vol et violence.
Comme Fourniré ne veut pas parler,
les enquêteurs se concentrent sur sa femme, Monique Olivier,
qui, elle, va peut-être en dire davantage.
Elle est en liberté, mais les enquêteurs ne la lâchent pas.
Chaque semaine, il l'interroge.
Ils vont même jusqu'à poser des micros dans le parloir de la prison
quand elle rend visite à son mari, méthode légale en Belgique,
mais strictement interdite en France.
Pourtant, la récolte est maigre.
Il faut dire que le couple a organisé sa stratégie de défense.
Genre, s'ils te disent ceci, tu réponds cela.
Les policiers belges ne savent pas grand-chose de Fourniré,
mais ils sentent bien qu'ils tiennent là un gros client.
Alors, en un an, le couple va passer pas moins de 230 fois à l'interrogatoire
et l'abnégation des policiers finit par payer.
Alors que Fourniré est sur le point d'être relâché,
l'incroyable se produit.
Monique Olivier, qui a peur, sans doute,
de payer pour certains crimes qu'elle n'a pas commis,
se met à parler.
Oui, son mari s'intéresse aux jeunes filles,
et oui, il va jusqu'à les tuer.
Ah bon ?
Et la voilà qui cite une série impressionnante de prénoms.
Magnana, la petite fille de 12 ans
qui a disparu à Namur en 1989,
Jeanne-Marie, la même année,
et puis aussi une certaine Farida,
et puis Elizabeth et Natasha, Fabienne, énorme.
Les policiers sont tellement abasourdis
qu'ils se demandent si Monique Olivier n'a fabule pas.
Quelques jours plus tard, et après les aveux de son épouse,
Fourniré craque à son tour.
C'est peut-être le visage d'un nouveau tueur en série
que la Belgique vient de découvrir aujourd'hui.
Michel Fourniré, 62 ans,
un Français arrêté il y a tout juste un an après
l'enlèvement raté d'une fillette.
Un délinquant sexuel déjà condamné,
dénoncé cette semaine par sa femme,
elle accuse de neuf meurtres.
Il en reconnait six, pour l'instant.
Prudente, la justice belge organisait aujourd'hui
une conférence de presse.
Beaucoup d'éléments restent à vérifier,
mais le profil du prévenu semble établi.
Ce qu'on peut dire, en tout cas, c'est que le mobile est d'ordre sexuel.
Donc c'est une personne qui déclare elle-même
qu'elle va à la chasse,
qu'elle essaie de trouver des jeunes filles vierges,
ou c'est un peu cela, son fantasme,
et qu'après un jour, deux jours,
eh bien, il ne sait plus qu'en faire
et à ce moment-là, eh bien, il les tue,
il les étrangle généralement
et il les élimine en les enterrant.
Policier belge et français collaborent
de plus en plus activement.
Désormais, il apparaît que Fourniré
se délinquant sexuel a longtemps sévit
des deux côtés de la frontière,
peut-être pour brouiller l'épiste.
En tout cas, l'une de ses anciennes résidences,
dont chérie, dans les Ardennes françaises,
est plus haut point les enquêteurs.
Tout de même, c'est bizarre,
c'est quoi ce petit château,
une sorte de manoir qui était la propriété du couple.
Quand on sait que Fourniré et Olivier
ont vécu à d'autres moments
dans des maisons très modestes,
voire des bâtiments agricoles,
on se pose des questions.
En tout cas, c'est là,
dans le vaste domaine boisé
de ce château du saut, tout que Fourniré
dit-il, deux de ses victimes,
Jean-Marie et Elisabeth.
Alors, branle en bas de combat,
de plus en plus présente sur cette affaire
de serial killer qui rappelle singulièrement
l'affaire du trou, la presse est tenue
à l'écart. L'hélicoptère de la gendarmerie
en revanche survole le château.
Vous prenez le majeur ?
Oui, c'est le majeur, l'appareil.
Vous prévenez le maire de Donchry ?
Vous vous entendez ?
Vous prenez le maire de Donchry
que si les ossements sont découverts,
et les fouilles commencent
visiblement sans résultat.
C'est vétu d'un gilet par balle que Michel Fourniré
guide les fouilles à la recherche
de deux corps enterrés il y a plus de 15 ans.
Selon les aveux des Fournirés,
Elisabeth Brichet serait ensevelie ici
dans une couverture
à l'arrière du château
pour la localiser le forestier désigné
d'une surface d'environ 100 mètres carrés.
Les peu locasses, mais ils s'expriment
avec beaucoup de calme et de sang froid
sans émotions apparentes.
Vous utilisez, dit-il, des tractopels,
ce qui veut dire la possibilité
d'un enfouissement
aux alentours d'un mètre de profondeur, éventuellement.
Fourniré a fait des dessins très précis.
Ils guide les enquêteurs, leur dit de creuser.
Rien.
Pendant des heures et des heures,
la pelteuse retourne le parc en vain.
Les policiers finissent par penser
que leur homme les mène en bateau.
Mais vers 18h à 3 mètres de profondeur,
la pelle de l'engin dégage
un oracle mauve pâle, celui que portait
Élisabeth au moment de sa mort.
Et le corps est dégagé.
Quand la petite a été enlevée de l'autre côté
de la frontière, elle avait 12 ans,
des yeux bleus et de longs cheveux blonds.
Dans la foulée, l'autre cadavre
est retrouvé, celui de Jean-Marie, 22 ans.
On aperçoit encore la désive
qui couvrait la bouche de la victime.
Il vient de faire un pas de géant.
Founiré n'avoue pas tous les meurtres
dont l'accus sa femme, mais il se met à parler.
Il donne des détails, des tonnes de détails
sur la façon dont il a traqué ses jeunes victimes.
Il raconte comment il a parfois attendu
des heures devant une école
ou une médiathèque
pour repérer finalement, capturer ses proies.
Il appelle ça sa chasse au vierge.
Et il est maintenant intarissable
quand il explique comment il a séquestré,
violé puis étranglé ses victimes.
Le psychopathe accomplit.
...
C'est moins de 3 mois après sa sortie
de Fleury Mérogis en décembre 1987
que Michel Founiré commet son premier enlèvement
et son premier meurtre
avec la complicité de sa femme.
A cette époque, le couple habite dans Lyon.
La jeune victime de 17 ans, Isabelle Laville,
disparaît alors qu'elle sortait du collège.
Tout le département est secoué par ce drame.
Les footballeurs d'Ossère et leur entraîneur
guirouent en tête, se mobilisent dans les médias.
Mais l'enquête policière, qui ne dure que 6 semaines,
n'est pas à la hauteur.
La justice non plus d'ailleurs.
Le parquet classe l'affaire.
Et le serial killer passe entre les mailles du filet.
Puis le couple déménage dans les Ardennes
et ça recommence.
Meurtre de Farida, meurtre de Fabienne.
T'inempêche pas, Lyphouniré,
d'avoir leur premier enfant, le petit Célim.
Michel, lui, a déjà été père.
4 fois, et Monique, a déjà 2 garçons
du Nouveau Trignon.
Au début de l'année 2006,
deux ans et demi après l'arrestation du couple,
les policiers belges ont abattu un énorme travail.
Et comme les ramifications en France
s'avèrent de plus en plus nombreuses,
le criminel et sa femme sont extradés.
Le 9 janvier, Michel Founiré
est remis par la police belge aux autorités françaises.
Il n'aura fallu que quelques secondes
aux fourgons cellulaires pour s'engouffrer
dans la maison d'arrêt.
Il n'aura pas eu le temps
de s'assurer qu'il n'y ait pas de problème.
Il n'aura pas eu le temps de s'assurer
qu'il n'y ait pas de problème pour s'engouffrer
dans la maison d'arrêt.
Désormais, c'est en France,
à Chalon, en Champagne, qui est incarcéré
Michel Founiré.
Extradé ce matin de sa prison belge de forêt,
c'est ici, au poste frontière Ardennet
de Guédoçu, qui l'a été remis
aux autorités françaises.
De là, il a été conduit à Charlevine-Mézière,
où il a été entendu pendant près de 4 heures
par les juges d'instruction chargés de son dossier.
Ceci lui en notifiait sa mise en examen
dans 10 affaires criminelles,
qui se sera déroulée en France et 4 en Belgique.
Ils lui ont par ailleurs signifié
sa mise en détention provisoire
d'ici un procès dont on ne connait pas
encore la date, mais qui pourrait se dérouler
avant la fin de l'année.
Au fil des interrogatoires,
les enquêteurs français découvrent
la personnalité fraillante de cet homme
qui, à la différence d'autres,
trouvent en série comme Guy Georges,
Patrice Allegro ou Francis Holme,
n'a pas le profil d'un marginal.
Michel Founiré a toujours été socialement
agréé. Il n'a jamais été forestier
comme il l'a dit au début aux inspecteurs,
mais il a exercé plusieurs autres métiers,
fraiseurs, maçons, menuisiers.
Michel Founiré savait jouer
et ruser avec son apparence.
Aujourd'hui, il se révèle être
un personnage beaucoup plus complexe
que la simple image de Bucheron
impérustre que l'on pouvait avoir de lui.
Gérard et Joseline Cadet sont peut-être
les seuls à l'avoir bien connu.
Pendant plus de 3 ans, ils ont été très proches
au point d'être choisis comme témoin de son mariage.
Aujourd'hui, ils ont le sentiment
d'avoir été manipulés.
Il n'y a aucun détail qui nous a fait
soupçonner quoi que ce soit, rien du tout.
Au contraire, c'était même un gars
qui dégageait une certaine intelligence,
qui dégageait un certain caractère.
C'était un gars qui était propre,
toujours bien habillé, courageux,
beau-sœur.
Jamais on aurait pu penser un truc pareil,
jamais, jamais, jamais.
Jamais, car au premier abord, Michel Founiré
ressemblait à monsieur tout le monde,
mais plutôt sympathique au physique
qui ne laissait rien transparaitre.
Dans le village de Sartre-Coustine,
où il a habité jusqu'à son arrestation il y a
un an, on se souvient d'un voisin
intelligent, au langage soigné
et surtout très besoinieux.
Il parlait un très beau français,
un très beau français, un français très chatié.
Nous l'avons vu travailler,
très travailleur,
et qui avait de l'or dans ses mains,
comme on le dit d'habitude,
mais on ne savait pas que ses mains
n'avaient pas le droit.
Une certaine intelligence
dit ses voisins, sûrement,
mais une intelligence qu'ils consacrent tout entière
à son art de la ruse et de la manipulation.
Il n'est pas fou,
tous les experts psychiatres le confirment.
Il n'est pas non plus sujet à des pulsions
incontrôlables puisque ces meurtres sont
programmées. Oui, oui, ils sont préparés
souvent bien à l'avance, puisque Founiré
est capable de creuser des trous pour
ensolir ses victimes avant même de les avoir
traqués. En langage judiciaire,
il s'appelle Préméditation.
Né en 1942 à Sedan, dans un milieu
ouvrier, Michel Founiré n'est pas très loquace
sur son enfance.
Son père qui travaille dans la métallurgie
boit beaucoup, il est souvent absent.
Founiré décrit sa mère comme
caractériel. A-t-il été victime
d'un ceste dans son enfance ?
Par sa mère, le doute persiste
sur ce point. On retrouve le jeune Founiré
au service militaire durant la guerre
Algérie dans les commandos de l'air. Là aussi,
on ne sait pas trop quel rôle il a joué
ni ce qu'il a vu. Il se tourne
ensuite vers les métiers techniques et devient
ouvrier comme son père. Mais à la différence
du paternel, il va se passionner
pour les échecs et aussi pour la littérature.
Michel Founiré aime citer
les auteurs russes ou Albert Camus.
En prison, il va écrire de très longs lettres,
pas toujours intelligible, mais truffé de référence.
En résumé,
Founiré n'est pas un pédophile assassin comme
les autres. S'il est travaillé par une quête
obsessionnelle de la virginité, d'ailleurs
il se voit en défenseur de la pureté,
il peut aussi commettre des actes extrêmement
violents, sans connotation sexuelle.
Il y a chez lui de volonté d'emprise,
de domination. C'est un mégaloman,
un grand manipulateur aussi,
qui comme aux échecs, veut toujours avoir
deux goûts d'avance.
Une chose est sûre, il est très conscient
de sa nocivité. Tiens, un policier belge
qui lui demande s'il a travaillé pour du trou,
fournirait rétor que non, je suis pire
que du trou. Et face
aux procureurs de Charleville Mésière, qui annouait
une sorte de relation confiance avec lui,
il lâche un jour, vous savez M.
le procureur, de mon procès
personne n'en sortira à un dème.
Même pas vous.
On dirait qu'on se leader
sur les lèvres
et que l'on tient tous les deux
sur notre apais.
On dirait que
sans les points, on est toujours aussi
balèze
et que les fenêtres nous empaisent.
On dirait que l'on soufflerait
sur les braises.
On dirait que les pirates nous assiègent.
Et que notre amour, c'est notre maison.
On dirait qu'on serait toujours d'accord.
J'ai traqué les TOUJOURS
des E.C. et les D.S.
Gouttoyer aux alentours
m'en changer d'adresse.
Ce qui nous entoure l'extension
de nos corps.
Quand nous sommes à l'égard, mineurs,
chercheurs d'or.
Quand faut-il être pour ?
Que faut-il être encore ?
Quand faut-il être pour ?
Que faut-il être encore ?
Quand faut-il être pour ?
Que faut-il être encore ?
On dirait qu'on se leader
sur les lèvres
et que l'on tient tous les deux
sur un trapeze.
On dirait que sans les points,
on est toujours aussi belles
et que les fenêtres nous appellent.
Peut-être que la nuit
ne m'ont fait la trèvre.
Et qu'aujourd'hui, ton sourire
fait grève.
On dirait qu'on se leader
sur les lèvres
et que l'on tient tous les deux
sur un trapeze.
Peut-être que la nuit
ne m'ont fait la trèvre.
Et qu'aujourd'hui, ton sourire
fait grève.
On dirait qu'on se leader
sur les lèvres
et que l'on tient tous les deux
sur un trapeze.
L'exceptionnel perversité
de Michel Fourniere
transparaît dès les années 80
dans la relation qu'il eut
derrière les barreaux
avec sa future femme, Monique
Olivier. Nous sommes en 1987.
Fournierelle est alors qu'un délinquant
sexuel, tristement ordinaire.
Il purge à peine la fleurie mérogie.
C'est pas si une petite annonce
dans le Pelerin, l'ébdomadaire catholique
où il dit, prisonnier aimerait
correspondre avec personne de tout âge
et il se trouve qu'une femme
qui habite dans le sud de la France
lui répond. Elle a 38 ans,
elle a divorcé les deux enfants.
Elle s'appelle Monique Olivier.
La correspondance trompe très vite
à l'histoire d'amour.
Tu es quelqu'un de bien, de très bien même,
lui dit celle qu'il appelle mon tigre
mon chercane. Vous savez comme dans
le livre de la jungle. Mais si un gardien
avait pris la peine de lire les lettres
interminables chercanes en question,
il aurait découvert bien autre chose
qui m'irait évoque la possibilité
d'enlèvement sa quête de virginité,
on la retrouve. Son obsession
est en visage à demi-maux de commettre
ses méfaits avec la complicité de sa nouvelle
compagne. Une sorte de pacte de sang,
de pacte criminel, ce nous,
entre ces deux êtres.
Complice et complice très actifs,
Monique Olivier va l'être
jusqu'à la nocée.
Là parfois, toi elle était préparée les
victimes pour les offrir à son mari,
oui comme inoffrande. C'est de là
semble avoir été fécondé par une sorte
de noce barbare. Et là encore,
les voisins du couple et notamment,
ces témoins de mariage n'ont rien vu,
rien deviner de la personnalité de
Monique Olivier, ou si peu. Disons qu'ils ont
vu une femme déprimer, rien de plus.
On m'a dit qu'elle avait tous les malheurs.
Je sais pas trop si elle était pas sous
traitement aussi, elle avait dû faire des
dépression et elle était encore un peu
devait être certainement les trois-coeurs du temps un peu.
Elle elle ne parle avec personne,
du tout. C'est bien
simple, quand on la voit, cette femme-là on dirait
une femme qui a peur, là,
d'être en contact avec les autres.
Avec Monique Olivier, sa femme
et puis bientôt son bébé Céline, Michel
fournirait bénéficie non seulement
d'une couverture de bon père de famille,
mais aussi d'une aide, d'une complice
précieuse.
Et leur premier enlèvement et meurtre à deux
intervient quelques semaines seulement après
ce qu'il fournirait de Fleury Mérogis
en décembre 1987.
Reste l'argent, car il faut bien vivre.
Seul au jeu, nourrir l'enfant,
le leur à droit au bonheur, c'est le leur,
celui des autres, autre chose.
Michel fournirait à sa petite idée pour
subvenir aux besoins de sa petite famille.
En prison, il a sympathisé avec Jean-Pierre
Helguarch.
Ce compagnon de cellule lui a parlé d'un fameux
mago, 50 kilos de lingo
et de pièces d'or qui proviendraient
du fameux gande des postiches,
ces braqueurs qui écrimaient les banques
dans les années 80, ça ne se refuse pas.
Fournirait va être libéré avant
Helguarch en octobre 1987
et dès qu'il sort, la femme de celui-ci
demande à fournirait de l'aider
à déterrer le butin des postiches
en fou dans un cimetière de la région parisienne.
Fournirait-tu la femme sans part du mago
et acquiert entre autres
le château de Sautou dans les Ardennes.
Un château qu'il revendra à la sortie
d'Helguarch par peur des représailles.
Fournirait n'est pas seulement un tueur,
c'est aussi un escrow.
27 mars 2008, dans une ambiance
électrique et un déploiement
médiatique exceptionnel, le procès fournirait
s'ouvre à Charleville-Mézière
devant la Cour d'Assise des Ardennes.
La foule est chauffée à blanc.
À l'extérieur du palais, certains réclament
de justice expéditive voire
pour certains le retour à la peine de mort.
La peine de mort, c'est ce que fournirait
l'estimérité. Oui, il le clame.
Il le dessine même.
A l'attention du président de la Cour,
il va faire un croquis.
Une sorte d'ascenseur vitrait dans lequel
il prendrait place.
Sur le toit, les familles de ces victimes
sauteraient à pieds joints pour faire descendre
la cabine juste avant d'arriver sur les pieux
qui le transperceraient.
Un orchestre, précise le tueur en série,
devra jouer un passage de la 9e symphonie
de Beethoven, l'îmna la joie, évidemment.
En vérité, Fournirait partagé
entre la volonté de rester au fond de sa cellule
et le souci de faire le spectacle
pour tout contrôler.
Des dizaines de journalistes de France
et velus de l'étranger font le déplacement.
Des travaux d'aménagement ont été réalisés,
y compris dans la salle de la cour d'assises.
4 caméras ont été installées
afin de retransmettre le procès dans d'autres salles.
Le boxe des accusés a lui été sécurisé
d'éviter à l'épreuve des balles
ont été posées.
Face au boxe des accusés, les bandes et parties civiles,
les victimes et les familles des victimes
vont être prises en charge par une cellule psychologique
et se tout au long des deux mois du procès.
La structure géante, dressée
sur le parvis du palais de justice,
va se faire accueillir du public,
mais aussi et surtout les quelques 260
journalistes et 70 techniciens
crédités pour le procès.
Plusieurs dizaines de médias, venus d'une dizaine de pays.
Procès peu ordinaire et
président de cour d'assises, peu ordinaire également.
Gilles Latapi, c'est son nom.
Il n'est pas un homme du sereil.
La soixantaine, cet ancien spécialiste de relations humaines,
a fait carrière dans le privé.
Il n'est devenu magistrat que depuis une dizaine d'années.
Et c'est son premier grand procès
sous les projecteurs des médias.
Courtois, plein d'humour,
ce magistrat singulier fin souvent
la naïfeté pour mieux atteindre son but.
Sa grande crainte pour le moment,
c'est que Fournirais refuse de sortir de sa cellule
et que, comme la loi lui oblige, il soit amené de force
au palais de justice.
Dans les jours qui ont précédé le procès,
Gilles Latapi a visité son prisonnier
à Chalou en Champagne.
C'est lui-ci exposé ses exigences.
Il est impératif que les jurés soient arrivés
vierges à leur mariage,
sinon ils ne pourront pas comprendre ma quête
de virginité, de pureté.
Et voilà Fournirais, qui demande au président
de faire signer au juré un formulaire.
Je suis resté vierge jusqu'au mariage.
Il n'est-il de dire que le juge
laisse dire et passe à autre chose.
Mais le président Latapi
ressort en se disant
que Fournirais ne va pas être un accusé
facile et l'autor en série va effectivement
le prouver dès le début du procès.
Il quitte la prison de Charleville-Mésière
mais ses contraintes est forcée.
Michel Fournirais a refusé ce matin
d'être extrait de sa cellule.
Au deuxième jour de son procès, l'accusé
tente une nouvelle fois de contrôler
l'audience en vain.
Après la lecture des crimes qui lui sont reprochés,
il réitère son exigence,
un procès à Huit-Clos, où il ne parlera pas.
En face, les familles de victimes
font bloc, soudées par le même état d'esprit.
Le Huit-Clos, c'est pas notre affaire.
C'est une masquerade.
Il essaye de dominer encore une fois
comme il a dominé ses victimes,
il essaye de dominer les familles de victimes
et j'estime que ce n'est pas normal
et nous n'acceptons jamais ça.
Il est un peu lâche aussi
de ne pas prendre ses responsabilités
vis-à-vis de tout ce qu'il a fait.
On espère la vérité.
On a des doutes sur le fait qu'elle puisse sortir
lors de ce procès.
On est obligé de l'espérer.
L'accusé brandit un panneau sur lequel
il a écrit 108 clos bouches cousus.
Sur les bancs de la presse,
les journalistes observent ses grosses mains
et son regard assié.
À côté de lui, Monique Olivier
et que certains experts ont décrit
comme très intelligentes paraît bien palottes.
Fournirait n'adresse pas un regard
à cette bonne femme dont les propos
le font gerbet, comme il a dit aux inspecteurs.
...
André Fourniré,
le frère de Michel, témoigne.
À 78 ans, il boulevers sans.
Il dépeint l'accusé en Dr. Jackie
et Mr. Hyde.
Il refuse de renier son frère
mais adresse toute son affection
aux familles victimes.
Alors on entendait, merci.
Finalement, c'est Anne, l'un des enfants
de Fourniré et Dominique,
l'anglotte.
Peut-il demander un vrai pardon aux familles ?
Fournirait.
On ne demande pas pardon
pour ce qui est impardonnable.
Tout est dit. Le tour en série accepte
finalement de parler mais le calvaire
des partis civils ne fait que commencer.
Les jours qui suivent, Fourniré
passe du multisme à une logorée insupportable
et il fait son autoportrait
en prédateur cynique et dit
c'est un peu comme un braconnier qui part à la chasse.
Il prend un fusil,
le soir s'il ramènera un faisant
ou à la peint.
Au cours des débats, il insulte la défense des partis civils.
Écoutez, ce n'est pas une loque
émotif comme moi qui va se laisser impressionner
par un petit avocat de merde.
Nous connaissons tous
des manipulateurs, dit l'expert psychiatre
Daniel Zaguri. Mais chez Fourniré
il s'agit d'une manière
constante d'être au monde
glace de boutons-bous
même quand il pleure. Il fige,
fixe l'autre, transformé en statut
de selle. Il nous réduit
à perdre notre substance et a occupé
la seule place qu'il assigne aux autres, celle
de ses objets, ses dominés, ses égrasés.
Alors comment,
chez Fourniré, l'issue du procès
en soi ne fait aucun doute, bien sûr.
L'accusé le premier c'est que la perpétuité
est au bout du chemin. Mais comment le condamner
avec quel mot,
quelles attentions pour les familles
des victimes ? Que s'applais-t-on
? C'est un être humain lance l'un
des avocats de Fourniré. L'avocat général
s'embarque sur un autre registre
plutôt animalier.
Dans son réquisitoire de 5h30
très critiqué le lendemain dans la presse,
il traite des accusés de grosses
limaces gluantes, d'araignées
et charges bonicoliviers.
A l'heure du verdict, l'avocat général
n'est pas suivi par le jury dans cette distribution
des rôles. Le couple est condamné
la réclusion criminelle à perpétuité
et le premier, l'avocat général,
est un grand effort pour le monde.
Il a des idées, les droits,
les rôles, les rôles,
les rôles, les rôles,
les rôles, les rôles,
les rôles, les rôles,
les rôles, les rôles,
les rôles, les rôles,
les rôles, les rôles,
la condamnée et la réclusion criminelle
à perpétuité réelle pour fournirais
classé sans suite. Il est rare qu'un président de Cour d'Assise avoue qu'il a manqué de courage.
C'est pourtant le cas ici. Je dois avouer que j'ai manqué de courage, a dit dans un livre
Confession le président Gilles Latapi. J'avais pensé présenter des excluses à la famille
Laville au nom de l'institution judiciaire. Pourtant, le moment venu, j'y ai renoncé,
me disant que je n'avais pas, à moi seul, la surface nécessaire pour ce geste et que les mots
que j'aurais pu employer auraient alors semblé dérisoire. Je crois avec le recul que j'aurais dû le faire tout de même.
Oh, the metal burned in me, down the brain of my river. Oh, the fire was searching for a waterway home.
Oh, I cry glitter his love. My eyes pin inside with green jewels. Hanging like Christmas stars from golden veins.
As I came to a screaming, hold me while I'm dreaming. For my fingers are curling and I cannot breathe.
Then I cried in the kitchen, how I seen your ghost switching. There's a soldering blue line between my eyes.
Cut me in quadrants, leave me in the corner.
A faire sensible, aujourd'hui, l'affaire Fournirée, je vous rappelle, c'est une rediffusion avec, comme d'habitude,
un nouvel invité pour un nouveau regard et aujourd'hui, notre invité, c'est Oli Porisantoro. Bonjour.
Bonjour. Vous êtes journaliste et vous venez d'écrire un livre intitulé Le Fils de l'Ogr.
C'était une nouvelle enquête sur le toit renseigné Michel Fournirée à travers votre rencontre et votre amitié, finalement, avec Célim.
Célim, c'est le fils de Fournirée et de Monique Olivier, aujourd'hui, tous les deux en prison.
Comment avez-vous rencontré, d'abord, Célim, et pourquoi rouvrir cette enquête ?
Si vous voulez le hasard, le destin, on joue un rôle déterminant, ma faveur.
Nous sommes en 2013, à l'époque, je ne connais absolument rien de l'affaire Fournirée,
je ne la connais que par de vagues ouïdires, si je puis dire, ou par des coupures de presse.
Pour moi, c'est simplement un synonyme de l'horreur absolue qui a très évidemment un décrime pédophile,
mais au même titre que quelqu'un comme Marc Dutroux, Francis Solme ou autre.
Et si vous voulez, un jour, je ne tombe pas un hasard sur une rediffusion d'un numéro de fête d'entrée l'accusé,
j'ai dis présenté par Christophe Ondelat, et c'est un numéro qui se termine justement par ses paroles.
C'est leur fils, depuis, changé de prénom.
Il vit aujourd'hui avec les deux fils de Monique Olivier, dans le sud de la France.
Donc à ce moment-là, j'ai senti que j'avais une carte à jouer,
parce que vous vous doutez bien que j'ai bondi de mon fauteuil en apprenant les détails de cette sombre affaire,
qui ne ressemble en rien aux autres que je viens de citer.
Donc j'ai sauté sur l'occasion, si vous voulez, j'ai senti qu'il y avait une carte à jouer, je lui ai écrit.
J'ai très vite retrouvé sa nouvelle identité, si vous voulez, je ne m'étais pas trompé.
La seule différence, voilà, c'est que mon message restera d'être morte pendant environ un an.
Et au bout d'un an, que se passe-t-il ?
Au bout d'un an, moi je me trouve, à ce moment-là, à Genève, en Suisse.
Je bondis à nouveau de mon fauteuil, si vous voulez,
et je prends la décision de rentrer le plus vite possible dans les albums maritime, afin de pouvoir le rencontrer.
Pourquoi ? Parce qu'entretemps, il vous dit oui, il vous dit pendant un an que j'ai pas de réponse.
Il vous dit un an, qu'est-ce qu'il a ? Il vous envoie une lettre, qu'est-ce qu'il fait à mail ?
Il m'envoie un message électronique, pour être exact, dans lequel il m'explique être d'accord pour me rencontrer.
Bon, voilà.
Alors, vous lui dit, parce que j'imagine que c'est un peu compliqué, d'ailleurs, dans votre livre, page 184,
vous dites, visitez Michel Fourniré en prison, ah, terrible projet que celui-là,
et dont je ne pèse toute la dangerosité que lorsque je suis sur le point de le concrétiser.
Ça veut dire qu'à partir du moment où vous rencontrez le fils,
ça vous ouvre la porte de la prison, si je puis dire, pour rencontrer le père, c'est ça ?
Pas tout de suite, si vous voulez.
Et toi ?
Dans un premier temps, je rencontre Céline dans le cadre d'une interview.
Puisque je sais que c'est une sorte de grâle, si vous voulez, Céline n'avait jamais de d'une interview,
donc c'est dans cette optique-là que je l'ai contactée, lui offrir la parole pour ensuite vendre certains articles à un magazine.
Donc cela aboutisse à un article exclusif, si vous voulez, dans les colonnes du magazine VSD.
Nous étions alors en 2014.
Et ce qui est intéressant, et c'est pour ça que j'aime à parler de destin,
c'est que le lendemain de notre rencontre,
alors que Céline lui-même m'avoue de ne plus parler de cette affaire avec personne depuis environ dix ans,
il reçoit une lettre de Michel Fourniré.
À ce moment-là, il est choqué lui-même et il pense que je suis dans la combine,
que j'ai quelque chose à voir dans cette affaire-là, mais ce n'était pas le cas.
Et qu'est-ce qu'il lui dit Michel Fourniré dans cette lettre ?
Il lui parle d'un trésor, d'un trésor à faire pallir tous les banquiers de la planète.
Évidemment, c'est une référence au butin du gang des postiches,
qu'il a dérobé en 1988 et grâce auquel il s'est acheté un château.
Michel Fourniré a mené la vie de château des années durant,
grâce à l'ordre du gang des postiches.
C'est ça qui est incroyable.
Et Céline, je me retrouve donc en face de Céline, lui-même,
qui a vécu dans ce château, qui a connu la vie de château,
sorte de moulinçard de l'horreur, si je puis dire.
Et alors, vous avez rencontré le chef du gang des postiches pour confirmer cette information,
selon laquelle il aurait récupéré tout ou partie de l'orbutin ?
Si vous voulez, il faut savoir que c'est Céline information qui est encore nier
par certains des avocats de Michel Fourniré.
Beaucoup m'ont dit, mais non, ce n'est pas le cas.
Moi, j'ai rendu visite à André Bélaïche, donc le cerveau présumé,
l'ugant des postiches, les cheveux...
Voilà, ils se font dresser sur sa tête quand il a compris que je venais le voir
pour lui parler d'un certain Michel Fourniré.
Mais moi, si vous voulez, ma question était toute simple.
J'ai vu le film qui est adapté de son bouquin, quand même.
Le film s'appelle « Le dernier gang », c'est avec Vincent Elbaz.
Le film se clôture sur cette scène où nous le voyons sortir de prison.
Ce personnage qui s'appelle Simon, qui est censé être donc André Bélaïche
dans sa version filmique, dire quand on est sorti, le mago avait disparu.
On s'est tous soupçonné les uns les autres, puis fondu noir, enchaîné, générique.
Et à aucun moment, le nom de Fourniré n'est prononcé.
Je lui ai donc posé la question, ni dans votre livre, ni dans votre film.
Vous ne dites que ce qui s'est passé réellement.
Pourquoi ? On sait très bien, c'est un secret de polychinelle aujourd'hui.
Même si, voilà, c'est nier encore aujourd'hui par certains avocats pour manque de preuves,
mais on la sait la vérité.
Ça m'a été confirmé en prison directement par le principe à l'intéresser.
Il m'a d'ailleurs expliqué que c'était là son seul remord, son seul regret.
Il n'a aucun regret vis-à-vis des petites filles qu'il a tuées.
Ça, c'est catégorique.
Moi, il m'a dit, voilà, je passerai un sale gardeur
si j'avais André Bélaïche en face de moi en ce moment même.
C'est certain, même s'il adore rouler des mécaniques, jouer des mécaniques.
Là, à ce moment-là, on a très bien senti qu'il avait peur de quelqu'un.
Il n'a pas peur de la police, il n'a pas peur de les juges,
mais il a dit que s'il avait André Bélaïche en face de lui,
il passerait un sale gardeur, ce sont ses mots.
Et il a un seul regret, c'est d'avoir tué Faridah Mish.
Faridah Mish, qui lui avait indiqué où était enterré le butin.
Faridah Mish, qui était la compagne de Jean-Pierre Helguarch, celui qui a faute.
Le gangster qui lui a balancé où était enterré le trésor,
celui qui a trahi le gang des postiches.
– Alors, donc tout ça vous l'apprenez de...
Ça vous est confirmé par la voie de fournirait lui-même,
puisque vous le rencontrez en prison, donc je reviens sur cette phrase.
Vous pesez toute la dangerosité qu'il y a à le rencontrer.
Comment ça se passe finalement ? Comment ça se passe ?
Quand vous voyez cet homme-là, quel homme voyez-vous ?
Que vous dis-t-il ? Et que ressentez-vous ?
– Si vous voulez, quand je vous dis que je ne pesais pas la dangerosité
de ce qui était sur le point de se produire,
c'est parce que jusqu'au dernier moment, moi-même, je n'y croyais pas.
Tout cela a été d'une simplicité enfantine, telle que cela semblait irréel.
J'ai fait ma demande, à aucun moment on m'a demandé si j'étais journaliste ou quoi que ce soit.
Ça a été simplissime, j'étais uniquement un soutien moral de Selim.
Et voilà, on vit les choses sur le tas.
Et on passe des portes, on passe des sas, on se fait contrôler,
puis d'un coup on voit surgir l'Hogre des Jardins.
Et oui, ça fait quelque chose, mais c'est vrai qu'on n'y croit pas.
C'est tellement insensé de se retrouver en face d'un talum.
Et ce qui est intéressant, c'est vraiment la confrontation.
Je suis vraiment allé m'abreuver à la source,
offrir la parole au principal intéressé.
Si vous voulez, en parallèle, tordre le coup à certains mythes journalistiques.
Il y en a énormément et nerve considérablement Selim aujourd'hui.
– Un exemple de ce que vous dites ?
– Alors ça, c'est une chose qui a le don de mettre Selim en rogne.
C'est le fait que déjà on le qualifie « dogre ».
Mais si vous voulez aussi, il y a également le qualificatif de forestier.
On tente de nous faire croire que Michel Fourniere était un loup solitaire.
Quelqu'un qui vivait en Vasclos uniquement avec sa femme,
qui formantait ses crimes uniquement avec elle, qui ne connaissait personne d'autre,
qui vivait reclu dans une forêt.
C'est faux.
Moi, Selim me dit que son père, Michel Fourniere, avait énormément d'amis.
Il y avait beaucoup de passages à la maison, il recevait beaucoup de visites.
C'est ce que je révèle dans le livre également.
Michel Fourniere, à cette époque-là, était membre d'une association basée sur l'entraide,
dans laquelle il était placé sous l'autorité d'un maître,
au même moment où il commence à tuer, c'est-à-dire l'époque où il habite dans les Yvelines,
dans les alentours de Paris.
Il y a toutes ces choses-là que je dévoile dans le livre, qui sont inclus dans le livre.
Il y a même un nom, donc j'invite les gens à les découvrir.
Tout ça pose des questions.
Donc il y a certains mythes, oui.
Vous savez, par exemple, quand je me retrouve en face de Michel Fourniere en prison,
je lui pose cette question.
Vous, qui avez été guidé par la Vierge Marie, c'est ce que vous dites,
quand on vous demande pourquoi vous avez commis tous ces crimes,
pourquoi avoir donné un nom coranique à votre fils, à savoir Célim.
Il me dit, commencez à la Vierge Marie.
Oui, vous savez, c'est ce qui a écrit de partout dans les journaux.
Vos crimes vous auraient été dictés par la Vierge Marie.
Vous seriez un catholique invétéré.
Mais là, il me dit, pas du tout.
Je me considère pas du tout comme un catholique et je ne vous dis pas un culte à la Vierge Marie.
C'est faux.
Si j'ai donné le prénom de ce prénom coranique à mon fils,
c'était uniquement en hommage à mon co-détenu, à Fleury Mérogis,
un braqueur notoire du nom de Célim.
En même temps, quand des journalistes s'expriment sur une enquête,
c'est un peu comme une démarche scientifique.
Je veux dire que la vérité d'aujourd'hui n'est pas forcément celle d'hier.
C'est des suppléments d'information qu'on apporte et tout ça est normal.
Pourquoi seriger contre des erreurs qui ont été dites dès lors
qu'on peut les corriger en enquêtant au fil du temps, comme vous l'avez fait.
C'est normal.
C'est la base du journalisme de vérifier l'information et je pense que c'est ce que j'ai fait.
J'ai essayé d'aller vérifier l'information à la source.
Céline, son fils, c'est Lim qu'on parle d'ogre concernant.
Mais vous, vous mettez quand même comme titre le fils de l'ogre.
Pourquoi vous avez des mystiques-là ?
C'est vrai, c'est un point de désaccord que nous avons tous les deux.
Moi, je trouve ça normal.
Donc, j'ai luci toujours le cas de Al Capone.
Je lui explique si vous voulez que c'est commun dans la presse de donner des surnoms
à des voyous, des gangsters, des tueurs, Al Capone.
Lui, c'était Scarface, le bal à frais.
Pour moi, c'est normal.
C'est un raccourci journalistique.
Mais je trouve ça toujours intéressant de...
Si vous voulez, ça donne un côté romanesque aussi aux affaires.
Et c'est ça qui plaît aux gens.
Alors, parmi toutes les questions qu'on s'est posées,
celle-ci, dans les années 80, fournirait,
elle a déjà été condamnée pour une dizaine d'agressions et viols sur mineurs.
Dès cette époque, on connaît sa dangerosité.
On va écouter une archive ensemble sur ce point,
le point de la dangerosité, qu'on n'a rien fait.
Le médecin psychiatre Bardet Girodon le reconnaît.
Il l'avait examiné au milieu des années 80, on l'écoute.
Ça facilité à accepter sa perversion, si vous voulez.
Son manque de scrupules et de remords à ce moment-là.
Je ne parle pas pour la suite, je n'en sais rien.
À ce moment-là, prouver qu'il était susceptible de recommencer.
Qu'est-ce que ça vous inspire cette analyse
qui doit faire écho à ce que vous avez réfléchi en écrivant le livre, j'imagine.
Si vous voulez, cette affaire est incroyable.
Évidemment, on connaissait la dangerosité de Michel Fourniré.
Monique Olivier, elle-même, quand elle passe ce pacte diabolique avec lui,
elle est au courant de ses antécédents, de son attrait pour les petites filles.
Et c'est d'un coup, il disparait dans la nature pour continuer ses méfaits tranquillement.
C'est ça qui est incroyable.
Ce type passe d'une cabane à un château,
digne du château de Moulinsart dans Tintin, et tout le monde trouve ça normal.
Ça alerte un petit peu les autorités à ce moment-là,
mais on pense plus à un terroriste qu'à un tueur en Syrie.
Et quand on parle de mon monstre, je reviens à la presse quand on parle de monstre.
Alors là, pour le coup, c'est peut-être une erreur,
parce que peut-être que ces gens-là, les sérieux le killer,
même s'ils ne se ressemblent pas tous,
et vous l'avez dit d'ailleurs, ils différents des autres Fourniré,
peut-être qu'ils veulent qu'on les qualifie de monstre justement, non ?
Pour moi, c'est encore plus qu'un monstre, Michel Fourniré.
Vous savez, on le qualifie d'assassin pédophile, oui,
mais pour moi, il ne ressemblent rien aux autres.
Je pense à du trou...
Et pourquoi il ressemblent rien, vous l'avez dit au début, effectivement ?
Pour moi, c'est un foudre de guerre, une sorte de génie mafieux.
Fourniré, Michel Fourniré a braqué le butin du gang des postiches.
Et c'est ça que je trouve ça fascinant, si vous voulez.
Il y a dans cette affaire une prédisposition romanesque incroyable.
C'est-à-dire, si cet homme n'avait pas touché à des enfants aujourd'hui,
il serait peut-être encore dans son château,
à profiter de ses vieux jours.
Au lieu de ça, il est en prison parce qu'il a commis le...
Il a voulu commettre le crime de trop.
Il y a vraiment une prédisposition romanesque.
Moi, c'est vraiment ça qui m'a fasciné.
Je pense que je ne me serais même pas intéressé à l'affaire Fourniré
s'il n'y avait pas eu ce détail-là en lien avec le gang des postiches.
Oui, oui, mais je le vois parce que vous en parlez souvent,
et je comprends, j'entends bien.
Alors maintenant, parlons aussi de Monique Olivier,
parce que son rôle a été débattu pendant le procès.
Alors l'influence réelle de Monique Olivier.
Quel est-elle ?
Écoutez, d'abord, si je n'en parle pas beaucoup,
vous en serez rendu compte à la lecture du bouquin,
c'était à la demande de Céline directement.
Il était d'accord pour reprendre contact avec son père
pour les besoins de l'enquête,
mais il m'a demandé de laisser ce sujet-là un peu de côté, si vous voulez.
Tout ce qu'il m'a donné, c'est une lettre de Monique Olivier
que je retranscrit dans les pages du fils de l'Ogr.
Pourquoi ? Parce que je pense que cette lettre est édifiante.
Elle montre sa faculté à manipuler, elle aussi.
Vous savez, elle a voulu se faire passer pour quelqu'un de bête,
d'influenceable au cours du procès.
Céline pense lui-même que c'était une stratégie de son avocat.
Car pour lui, en aucun cas, sa mère est quelqu'un de naïve, de bête, d'idiote.
Lui, il pense qu'elle était consciente de ce qu'elle faisait de A à Z.
Il faut pas oublier que lorsqu'elle passe ce pacte avec Michel Fourniere,
c'est à la condition unique qu'il tue son ex-marie, André.
Oui, c'est vrai.
Donc elle a toujours eu des intentions.
Et dans la lettre que je retranscris,
on voit très bien qu'elle tente de monter Céline contre ses autres fils,
qui ne lui parle plus, craignant que celui-ci ne lui parle plus à son tour.
Justement, parlons de Céline.
Elle a une faculté à la manipulation, c'est indéniable, selon moi.
Très bien.
Alors dans cette famille, c'est-à-dire le père-la-mère,
et puis les enfants, il y a Céline.
Alors évidemment, Céline, c'est un témoin, il apporte des informations.
Mais c'est aussi, et avant tout, un jeune homme, des jeunes hommes,
fils de parents criminels.
Comment voit-il sa vie ?
Comment s'est-il reconstruit Céline ?
Ce qui lui a permis de passer enfin à autre chose, si je puis dire,
pas totalement, mais en partie, en tout cas, c'est de pouvoir changer de nom
grâce au Conseil d'État, qui lui a accordé
de changer totalement d'identité.
Ça, c'était déjà une victoire pour lui, de faire en sorte que quand il va en cours,
par exemple, les gens ne sursautent pas en entendant le nom de fourniré.
Evidemment.
Qui est aujourd'hui un terme générique, si je puis dire.
Le genre n'était pas dupe.
Et sa sœur Anne ?
Oui, c'est d'ailleurs l'une des choses qui valait vraiment le coup,
si vous voulez.
Grâce à cette enquête, Céline a repris contact avec sa sœur.
C'est ce que je raconte dans un des derniers chapitres du Fils de l'Hogre.
Grâce à cette enquête, il a pu reprendre contact avec sa sœur et retrouver sa sœur,
dont il n'avait plus de nouvelles et vice-versa.
Un détail qui l'en est par un.
La présence des Michel Fourniré au procès Ranucci en 1976.
D'ailleurs, c'est indiqué sur la quatrième de couverture.
Donc ça veut dire que c'est important.
Racontez-moi ça.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Si vous voulez, nous avons été contactés par un journaliste, dont je terrais le nom,
qui a été lui-même mandaté par un juge belge pour nous expliquer, en gros,
que la France fermait les portes pour éviter tout débat à ce sujet-là.
Il faut savoir que le Parquet de Dynan en Belgique a transmis au Parquet de Charleville-Mézière en 2006
une photo prise au tribunal d'Aix-en-Provence en mars 1976
dans laquelle nous pouvons voir quelqu'un qui ressemble fortement à Michel Fourniré.
La justice française a balayé ce sujet d'un revers de manche
en expliquant que ce n'était pas lui, que des études avaient été menées,
que la distance entre les yeux ne correspondait pas,
que Michel Fourniré ne portait pas de lunettes à cette époque-là.
Pourtant, moi, Michel Fourniré m'explique si vous voulez qu'il a passé des vacances
au même endroit à cette époque-là, qu'il s'y rendait régulièrement.
C'était du côté de Marseille.
Et si vous voulez, cette photo-là n'est jamais sortie de la province,
le magazine La Provence, qui est l'auteur, le détenteur en droit de cette photo,
a toujours refusé de la vendre. Pourquoi ? Je ne sais pas.
En tout cas, moi, je me suis procuré cette photo, j'ai trouvé la piste intéressante.
Donc, vous savez, il y a la fameuse affaire du pullover rouge de M. Perrault.
Voilà, ce n'est pas ma thèse à la base.
Donc, si vous voulez, je prends cette photo, je la montre à son fils Céline.
J'ai dit, écoute, là, apparemment, il y a des gens qui font en sorte qu'on ne puisse pas l'avoir.
Pourquoi ? Regarde, qu'est-ce que tu vois sur cette photo ?
Mais c'est mon père, ce sont les paroles de Céline.
Céline regarde cette photo et explique, lui-même, confondre cette individu
qui n'est censé ne pas être Michel Fourniere avec son père.
Parce qu'au moment-là, je me dis, il faut que je fasse passer cette photo en prison
pour avoir la vie du principal intéressé, quand même.
Ce serait intéressant qu'il se confonde lui-même avec un prétendu sosie.
Vous avez conscience quand même qu'à travers vos paroles,
vous pourrez penser que l'assassin de la petite Marie Dolores, en 74, c'est Fourniere.
Christian Rannucci, qui est d'ailleurs Niswa.
Ça, je l'ai appris en gros, le roudis tournée de la coïncidence.
Oui, il est Niswa, absolument. Il vivait que sa mère, Anis.
Niswa, comme moi, et c'est justement Anis que j'ai rencontré Céline
et que nous avons relancé toute cette affaire.
Je trouve ces coïncidences troublantes.
Troublantes, bien sûr, vous n'êtes pas sensibles.
Bien sûr, mais si vous voulez, pour répondre à votre question,
moi, je ne prétends pas détenir la vérité absolue.
Je tiens à insister sur ce fait.
Je pense détenir peut-être une parcelle de la vérité qui mérite réflexion.
J'appelle les gens se poser des questions.
Pourquoi est-ce que des gens ont fait des pieds et des mains
pour que nous ne voyons pas cette photo-là ?
Il faut savoir, d'ailleurs, que quand je la transmets à Michel Fourniere
par l'entremise de son fils Céline, cette photo est retirée du courrier.
Michel Fourniere, quand on le rencontre, Céline pose la question.
Qu'as-tu pensé de la photo que j'ai retrouvée de toi dans tes jeunes années ?
Est-ce que ça t'a fait plaisir de la revoir ?
Michel Fourniere nous explique ne pas avoir vu de quel conque photo.
Non, je n'ai pas vu de photo.
Cette photo a été retirée du courrier.
J'entends bien.
J'ai dû trouver un moyen détourné, si vous voulez, pour la faire passer.
Je suis prêt à ce qu'il m'explique, que oui, c'est lui sur la photo.
C'est ce que je retransterai dans le lien.
Et vous n'êtes pas sans savoir, évidemment, que pendant l'affaire Rannucci,
il fallait d'un coupable.
On était dans une situation dans laquelle, peut-être,
peut-être que le pouvoir politique a tiré les ficelles de la justice
et qu'il fallait absolument un coupable.
Et qu'il y avait Rannucci et que c'était peut-être gênant qu'il y ait un autre coupable.
Voilà, vous avez aussi, donc ça pourrait corroborer votre thèse.
On ne va pas tomber dans le fantasme, mais c'est quand même très intéressant.
Ce que vous me dites, il y a un truc à troublant.
Vous savez, le juge Michel lui-même a voué qu'il s'agissait d'un dossier de merde,
entre guillemets.
L'hyporis sans taureau, on va terminer sur une dernière archive pendant son procès.
Pendant tout le début du procès, on l'a dit Michel Fourniere restait impassible, cynique.
Après 21 jours et le témoignage de plusieurs proches, quand même.
Et là, ils font l'arme.
Depuis un mois, magistrats et avocats tentent de faire craquer Fourniere en vain.
Et c'est la fille d'un de ces employeurs qui y parvient.
Tu me fais honte pour papa.
Dis ce que tu as sur le cœur, fais-le pour moi.
Michel Fourniere, secoué, troublé, font l'arme.
L'orgueilleux que je suis ne te répondra pas.
On ne demande pas pardon pour ce qui est impardonable qu'on s'entendir Fourniere.
Voilà, je pense que ça vous inspire ce comportement pendant le procès, sa corbeur.
J'imagine ce qu'il a été.
Vous savez qu'il a ajouté à ses paroles, si je pouvais parler, je le ferais.
C'est ça qui est intéressant.
Il a à la fin à la fille de ce catoir qui était l'un de ses meilleurs amis, l'un de ses mentors.
Bien, merci.
Il a expliqué ne pas pouvoir y aller plus, c'est ça qui est intéressant.
En toute dernière question, l'hyporis sans taureau,
comment on ressort humainement, personnellement, d'une enquête comme celle-là ?
Parce que je vois que vous en parlez avec une immense passion et je peux le comprendre,
mais on n'en sort pas un d'aimes de ce genre d'enquête.
Non, on en sort pas un d'aimes, je vous le confirme.
Ça a été très difficile.
Au début, je trouvais ça rigolo.
C'était marrant, étant donné que Céline et moi,
nous sommes d'abord lancés sur la piste du trésor en gloutis du gang des postiges,
donc nous avons joué au pirate.
Malgré tout, nous avons eu à faire face à certaines révélations
qui ont complètement redirigé notre enquête à tous les deux.
Ce que l'on a trouvé, ce n'est pas un trésor, ce sont peut-être des choses qui valent peut-être plus.
C'est la vie de petite fille, ce sont des indices qui mérite réflexion encore une fois.
Mais si vous voulez, quand je rentre d'Alsace à Nice,
que je referme la porte de ma chambre, que tout remonte à la surface,
c'est vrai que ça a été un énorme choc, j'en ai eu les larmes aux yeux, je ne vous le cache pas.
C'était terrible de voir un homme qui mime comment il y brisait les nukes de ses enfants
jusqu'au claque final.
C'était terrible de voir cet homme sourire et être fier de ce qu'il a fait.
Merci Oli Boris Santoro pour votre témoignage.
Je rappelle le titre de votre livre, Le Fils de l'Ogr.
Et puis en bandeau, comme le sous-titre est toujours intéressant,
révélation inédite de Célim, le Fils des Tueurs en série Michel Fourniré et Monique Olivier,
c'est chez Max Milot. Merci, au revoir.
C'était Affaire sensible, aujourd'hui le cas Fourniré,
une émission que vous pouvez réécouter en podcast sur franceinter.fr,
Rendez-vous également sur la page Affaire sensible du site
pour toute information complémentaire.
A notre émission, livre référencé, vos commentaires bien sûr.
Merci également à Pierre Fossillon qui était à la technique aujourd'hui.
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durée :00:54:44 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles l'histoire d'un tueur en série qui se définit lui même comme "un être mauvais et dénué de tout sentiment humain". invité Oli Porri Santoro, journaliste et auteur de "Le fils de l'ogre" qui vient de paraître aux éditions Max Milo. - invités : Oli Porri Santoro - Oli Porri Santoro : journaliste et auteur du livre "Le Fils de l'ogre" Ed Max Milo - réalisé par : Jérôme BOULET