La source: Sept jours de traque : la cavale du "dépeceur de Montréal"

Radio France Radio France 9/4/23 - Episode Page - 49m - PDF Transcript

Françin Terre

Aujourd'hui dans Un Faire Sensible, Luca Rocco Magnotta, la cavale du dépasseur de Montréal.

Un crime abominable.

Un cadavre poignardé, découpé, violé puis mangé.

Un meurtre filmé, monté et partagé sur internet,

des morceaux de corps emballés, empactés puis expédiés dans des colipostos,

un assassin midoman, sociopathe et incésissable.

Voilà les grandes lignes de l'affaire Magnotta.

Un fédivère macabre, c'est me qu'on puisse dire,

qui s'affiche en une de l'actualité à la fin du mois de mai 2012 au Canada et en France.

Prétendu mannequin et vaudat du porno, en réalité,

ancien escort boy et acteur raté, individu au multiple nom,

multiple visage et multiple vie,

le canadien Luca Rocco Magnotta recherchait la célébrité et la gloire à tout prix.

Avec internet et les réseaux sociaux pour seuls à lier,

il n'a cessé de faire de sa vie un film,

un long métrage dont il était à la fois l'auteur,

le metteur en scène et le personnage principal repoussant le limite de l'horreur

avant de prendre la fuite,

d'une course contre la montre,

s'engage à l'heure pour l'arrêter.

Notre invité aujourd'hui, le journaliste Vincent Larouche,

chef des enquêtes au quotidien québécois à la presse,

il a couvert cette affaire et il est à l'origine de plusieurs révélations.

Il nous attend dans les studios de Radio-Canada, à Montréal.

Affaire sensible, une émission de France Inter diffusée en direct.

Récis documentaire Adrien Carra, rédaction chef en cognard,

chargé programme Rébecca Donante, réalisation Frédéric Milano.

Fabrice Drouel, affaire sensible, sur France Inter.

Il a laissé des traces, il est enfuit, le dépesseur de Montréal,

est bien passé par Paris.

Lucas Rocco Magnota, ce canadien de 29 ans,

est soupçonné d'avoir tué et dépessé un étudiant chinois à Montréal.

Magnota aurait donc ses journées en région parisienne,

du côté de Bagnolé, puis dans le quartier des Batignoles,

dans le 17e arrondissement.

Dimanche 3 juin 2012, Paris.

Voilà 48 heures que la Brigade nationale de recherche des fugitifs,

unité spéciale de la polyjuicière,

est lancée dans une chasse à l'homme, surtout le territoire.

Écoute téléphonique, localisation de signal GSM,

audition témoin, péracquisition de chambres d'hôtel,

analyse d'emprunte et de résilient laboratoire,

rien n'est laissé au hasard pour intercepter

et mettre hors d'état de nuire l'ennemi public numéro 1,

Lucas Rocco Magnota.

Dans tous les commissariats,

Jean-Marie, Gari, aéroport, sa photo est placardée.

À côté, on peut lire, Homme de race blanche,

mesurant 1,78 m, cheveux bras,

millions, yeux bleus, visage androgine,

possiblement grimé en femme,

individu potentiellement armé et dangereux.

Citoyens canadiens de 29 ans,

Magnota était jusque-là un connu du grand public

et de la police française.

Mais depuis l'émission par interpol d'une tisse rouge

dans le cadre d'une enquête pour meurtre au Canada,

le jeune homme et les ormets recherchaient dans plus de 190 pays.

L'ampleur du dispositif policier pour l'interpeller

est à la hauteur du danger qu'il représente.

Les psychiatres canadiens sont formels sur ce point

Magnota est une bombe à retardement.

Il a goûté au sang.

Il est susceptible de récidiver pour assouvir ses pulsions.

Interrogé par Radio-Canada, le psychiatre Gilles Chamberlain

confirme.

On a fait un individu qui manifestement a une intelligence au-dessus de la moyenne,

qui va être difficile à attraper.

Son erreur, ça va être que, déjà, c'est quelqu'un qui est arrogant,

déjà, c'est quelqu'un qui est en train de narguer tout le monde,

les chansons qu'il va vouloir recidiver pour retrouver ce plaisir-là

qu'on ressentit, et c'est malheureusement dans les récidives

qu'on risque de l'attraper.

D'après les premiers éléments de l'enquête,

Magnota a atterri à l'aéroport Charles de Gaulle

une semaine plus tôt, le 26 mai,

par un vol commercial direct en provenance au Montréal.

Une information confirmée par les images

des caméras de surveillance à Roissy.

Information corroborée par le témoignage de dos passagers

qui étaient assis à côté du fugitif pendant le vol.

Jouin par téléphone, l'un de raconte au micro d'Europe 1.

On ne sait pas maintenant si c'est plus parce qu'il dormait

ou parce que vraiment il essayait un peu de se cacher

parce qu'il avait quand même un peu les cheveux devant les yeux.

Et après, à la fin du vol, il est parti vers le fond

et là, mon ami l'a vu pleurer

les mains devant les yeux, recroguillés sur lui.

Un tueur recroguillé et en pleurs,

ce témoignage contraste avec le portrait du pervers sexuel

et sadique dressé par les psychiatres.

Tout comme nuance, le caractère barbare du crime dont Magnota est accusé.

Et pourtant, aucun doute possible,

il s'agit bien du dépasseur de Montréal.

L'une des hypothèses envisagées pour expliquer cette scène

c'est que le canadien souffrirait de schizophrénie, comprenait ?

Il existerait en lui plusieurs identités,

plusieurs personnalités, certaines banales,

avec leur part de sensibilité,

d'autres à l'inverse d'une psychopathe sans édition.

Après Rossi, la piste de Magnota s'accrime en filigrane

d'une série de témoignages que les enquêteurs

obtiennent auprès des riverains du quartier de Batignol

dans le nord-ouest de Paris.

Le gérant d'un bar affirme l'avoir reconnu

dans la nuit de mercredi à jeudi.

Il était très nerveux.

Il a demandé en anglais un Coca-Cola,

puis un homme au physique impressionnant est entré.

Il s'est assis à côté de Magnota

et il s'est mis à parler avec lui.

On aurait dit que ce connaissait raconte gérant.

A quelques rues de là, la vendeuse inparfumerie raconte

elle que Magnota est entrée dans son magasin

et aurait volé plusieurs produits.

Non loin, un autre commerçant accuse le canadien

de lui avoir dérobé les objets de première nécessité.

De l'arsain, qui donne aux policiers une information capitale.

Magnota est vulnérable, sa cavale est mal préparée,

il est obligé de sortir du bois,

de prendre des risques pour assurer sa subsistance.

Grâce aux caméras de surveillance installées sur la voie publique,

les enquêteurs remontent la piste

jusqu'à un petit hôtel du quartier de Batignol.

Un établissement de deux étoiles,

d'ordinaire fréquenté par des touristes,

des prostitués,

c'est là que le fugitif aurait ce journée pendant deux nuits.

Sur place, la journaliste de France Inter,

Cecilia Arbonna, interroge le réceptionniste.

Il y a des descriptions, des signalements

qui peuvent correspondre effectivement,

mais rien n'est sûr.

Les policiers sont nus durant quatre heures,

vous savez les vidéos, ils ont visionné l'ensemble des arrivées,

des check-ins, plusieurs membres de l'hôtel

disent avoir reçu des Canadiens,

mais après de là, à ce que ce soit le tueur

ou son complice, voilà.

En tout cas, il y avait deux Canadiens dans votre hôtel

qui ont pris la même chambre, deux chambres différentes.

Qui étaient dans la même chambre.

Ensuite, et bien ensuite, les choses sont beaucoup moins claires.

Ce que les policiers savent avec certitude,

c'est que Magnota a été hébergée un temps par une connaissance

dans un appartement de cliché lagaraine.

Et puis il a été vu dans les barres du quartier de la Bastille.

Artiste aguerri du maquillage,

le jeune homme aurait pu, selon les policiers canadiens,

décider de transformer son apparence physique,

voire même de se transformer en femme,

et donc de disparaître.

Pour les enquêteurs français,

la tâche est d'autant plus compliquée.

De suite à la médiatisation de l'affaire,

un vent de panique souffle sur toute la région parisienne.

En l'espace d'un week-end,

la police reçoit plus de 8000 signalements de personnes

qui prétendent tout avoir vu ou croisé Magnota.

Au total, plusieurs centaines de pistes sont explorées,

la plupart impossible à vérifier,

et tout cela, bien sûr, complexifie la trac.

Pendant ce temps, Magnota court toujours,

quelque part dans les rues de Paris.

Voilà trois jours déjà que l'affaire Magnota

fait trembler la ville de Montréal

et plonge dans l'horreur du Canada tout entier.

Tout a commencé le mardi 29 mai.

Ce matin-là, la police de Montréal

reçoit l'appel du concierge d'animeuble.

L'homme est sous le choc.

Il vient de découvrir ce qu'il pense être un calave.

Les agents du SPVM,

le service de police de la ville de Montréal,

se rend immédiatement sur place.

Là, entre deux petits immobles habitations

du quartier Côte-de-Neige,

à l'entrée d'une ruelle,

au milieu d'un homme à l'ordure,

les policiers trouvent une valise

à l'odeur pestilentielle.

Il ouvre.

À l'intérieur, les agents découvrent

un morceau de corps humain.

Celui-ci est déjà dans un état

de décomposition avancée, d'où l'odeur.

Arrivé à son tour sur place,

le médecin légiste confirme qu'il s'agit

du tronc d'un homme auquel il manque

la tête et les quatre membres

qui, à première vue, ont été tranchés.

Quelques heures plus tard,

les policiers sont appelés de nouvelles fois

pour une autre découverte sinistre.

Un pied humain est retrouvé

dans un colis reçu au siège

du Parti conservateur à Ottawa,

à 200 km de Montréal.

L'information est immédiatement reprise

sur les ondes de Radio-Canada.

À Ottawa, une découverte plutôt macabre

dans les bureaux du Parti conservateur

Emmanuel Latravert, c'est pas une blague.

Il y a un colis qui a été envoyé

au Parti conservateur et

dans le colis, il y avait un pied humain.

C'est ce que vient tout juste de confirmer

ici le coroner à Ottawa

une découverte donc sommée

et la surprise chez les élus, mais surtout

la concernation chez les employés

du Parti conservateur. Le colis a été

livré ce matin par poste Canada

à la réception du Parti.

La boîte semblait maculée de sang.

La réceptionniste a jeté un coudeur

dans la boîte et c'est à ce moment-là

qu'elle aurait appelé les policiers.

Bien sûr, maintenant,

l'esquad des crimes majeurs a été appelé

en renfort pour ouvrir

l'enquête parce qu'il dit

qu'il faut trouver la victime,

le corps, le cadavre potentiellement

illucider ce crime.

Le même jour,

un employé d'un centre de tri des postes

intercepte un colis destiné au Parti libéral

dont l'odor est insupportable

et l'emballage tâché de rouge.

En ouvrant

le postier des couvres de mains humaines.

Dans la fouille de ces trois découvertes,

l'onde de choc qui secoue le Canada

est d'une ampleur jamais vue.

Partout à travers le pays,

la classe politique et l'opinion

aussi l'ontrait froid et sidération.

Pour l'instant,

et dans la tente des résultats

d'analyse en laboratoire,

rien ne permet de faire de connexion

entre les trois morceaux de corps retrouvés.

À l'exception

d'un élément trou blanc,

les deux envois postaux contenant

des restus de mains ont été faits

le même jour et depuis le même bureau

de postes. A Montréal,

là où la police a aussi retrouvé le tronc

humain dans une valise.

Les enquêteurs

disposent d'un autre élément surprenant,

une vidéo qui pourrait être celle du crime.

Quelques jours plus tôt en effet,

un abocat américain surfant sur internet

tombe sur un blog et sur ce qu'il croit

être un film.

À l'image,

il voit un homme l'igoter.

Celui-ci est ensuite poignardé à mort,

puis démembré, et enfin,

une partie de son corps est manchée.

Dans le contexte des événements récents

au Canada, la police au Montréal

prend cette vidéo très au sérieux.

Toujours disponible en ligne,

il s'agit d'un petit montage de 10 minutes,

habillé de référence

Hollywoodienne et intitulé

One Lenatic, One Ice Peak.

Autrement dit, un fou,

un pic à glace.

La journaliste de Novel Ops,

Elizabeth Goureux, a pu visionner la bande.

Voici son récit,

glaçant.

À l'écran, on voit la victime qui jit,

attachée aux quatre coins du lit

par des liens en plastique blanc.

Probablement drogué,

il bouge mollement.

Music True Face,

bande originale du film American Psycho.

Plan de coupe,

la victime est morte.

Armée d'un pic à glace,

son assassin large le cadavre

d'une trentaine de coups.

Exactement comme dans Basic Instinct.

A chaque impact,

le corps rebondit sur le matelas

un bibé de sang.

Ensuite, à l'aide d'un couteau de cuisine,

le tueur des membres laborieusement

la dépouille.

Puis, il s'empart d'un bras,

en enfonce la main dans son pantalon,

ce masturbe,

caméra vidéo autour du cou.

Il change de perspective.

Il se filme de dos,

alors qu'il se domise les restes,

avant d'enfoncer une bouteille

dans l'anus de sa victime.

Plan de coupe encore.

Le tueur tranche un bout de fesse du cadavre.

Il se prend pour animal lecteur,

offre la chair au bout d'une fourchette

à un petit carnivore affamé.

La boucherie s'achève

sur le plan de la tête du cadavre,

grâce aux images de vidéos

surveillance d'un des immeubles voisins,

les policiers de Montréal remontent la piste

d'un jeune homme d'une vingtaine d'années

qui résident dans le quartier.

Quelques heures plus tard,

la perquisition de son appartement

ne laisse aucune place aux doutes.

On découvre des traces de sang

au sol, sur les draps

et dans le frigo.

Les analyses confirment qu'il s'agit bien

de celui de la victime dont on a retrouvé le tronc.

Et c'est également le même ADN

que celui de la main et du pied retrouvé

dans les deux colis autrement vies.

Il s'agit de la même victime.

Autre élément confondant,

la décoration de la chambre

correspond à ce qu'on peut voir

sur les vidéos qui circulent sur internet.

Le lieu du crime est donc identifié,

mais l'auteur du méfait lui a disparu.

Cet homme, qui répondons

est un prétendu mannequin

ancien escort boy et acteur porno.

Personne parmi tous ces gens

ne l'a vu depuis plusieurs jours.

Plus qu'un simple suspect,

Magnota endose déjà les allures

d'un coupable.

Il faut dire que l'analyse des disques dure

de son ordinateur révèle qu'il possède

la bande vidéo originale

et sans montage du film

One Lunatic, One Ice Peak.

Ça fait beaucoup.

Comme l'explique le journaliste québécois,

Michael Nguyen, au micro de la Radio-Québec,

qu'il existe dès le départ

une multitude d'éléments

qui permettent aux policiers d'affirmer

que Magnota ait bien l'auteur de crime.

Dans le besoin des recherches sur internet,

on peut voir qu'il a laissé tellement de traces,

qu'il avait lui-même lancé

une rumeur comme quoi

il avait été l'amant

de Carlo Molca,

cette femme qui avait été conçue

d'une grosse très célèbre

et justement, il cherchait cette célébrité.

Les photos, on en a trouvé

à l'appel sur internet

et justement,

lui, il a mis la vidéo en ligne.

Quand la vidéo est arrivée, tout le monde se demandait

mais c'est quoi, est-ce que c'est une vraie vidéo,

est-ce que c'est un montage,

est-ce que c'est une vidéo spéciale

et c'est là qu'on a réalisé que oui, c'est une vraie vidéo,

c'est une vraie personne morte

et on voyait justement avec un piquet de lasse

en train de s'acharmer sur le terrain.

Quand à la victime, elle est identifiée

par les policiers Montréalais,

il s'agit d'un jeune homme de nationalité chinoise.

Il est étudié dans l'une des universités

anglophones de la ville.

L'un de ses amis avait signalé sa disparition

quelques jours plus tôt.

La décision se reprend du porte-parole

de la police de Montréal, le commandant

Yann Lafranière.

Ce qu'on nous voit vous annoncer aujourd'hui,

on connaît maintenant l'identité de la victime,

il s'agit de Monsieur John Lin,

un homme de 32 ans ressortissant un chinois

qui était ici depuis un certain temps.

C'est vraiment avec l'ambassade chinoise

qu'on a pu faire des démarches pour rejoindre la famille

et annoncer la bien-triste nouvelle de ce qui s'était passé.

Pour ce qui est de l'enquête comme telle

sur l'homicide, on sait que le tout

s'est survenu dans la nuit du 24 au 25 mai.

C'est vraiment le 26 mai que le super

aurait quitté le pays

à destination de l'Europe.

Je ne vous confirme pas le pays pour l'instant,

pour nous seul et nécraison.

Lorsqu'on donne un pays, les gens vont se limiter

à rechercher à cet endroit-là.

On est de pays à d'autres sans même avoir un passe-part.

Alors il peut être n'importe où en Europe.

On a même mentionné qu'il aurait pu revenir au Canada

sur une autre identité.

Alors c'est vraiment une recherche mondiale pour nous.

C'est pour ça qu'on a demandé l'aide d'interpol

pour vraiment avoir un mandat qui était mondial.

Vendredi 1er juin,

les enquêteurs canadiens alertent la police française

que Magnota est probablement en Paris.

La carte bancaire du suspect

a été utilisée pour acheter un billet d'avion

allé simple à destination de la capitale française.

Sur demande de la justice canadienne

interpol délivre alors

un mandat d'arrêt international

la Brigade nationale de recherche

des fugitifs en entre en action.

La suite on la connaît.

Après plusieurs jours de trac,

les enquêteurs français retrouvent

ce qu'ils pensent être le dernier point de chute

de Magnota.

Il s'agit donc d'un petit hôtel de baignolet.

Son gérant a découvert la photo du suspect

à la télé.

Il a prévenu la police.

Par chance, il avait photographié le passe-part

donc aucun doute possible.

Sur place,

la perquisition de la chambre d'hôtel

permet de retrouver les effets personnels

du dépasseur de Montréal,

mais aussi des revues pornographiques

et des sacs vomitoires de la compagnie aérienne

sur laquelle il a voyagé pour venir en France.

L'hôtel, lui,

est situé à Dopa de la gare-autière de Paris

la Dopa débuse vers toute l'Europe.

Les policiers estiment

que Magnota a pu monter à bord d'un quart

pour quitter le territoire.

Les images de vidéos-surveillance

et le témoignage d'un chauffeur

leur donnent raison.

Magnota correspond bien à un individu

qui a pris place à bord d'un bus

pour Berlin.

Mais, coup de théâtre,

alors que les policiers français préviennent leurs homologalement

le téléphone portable

utilisé par le suspect, se met à activer

une série de bornes-rolls

dans le métro parisien.

Magnota serait donc encore à Paris.

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durée :00:48:21 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd’hui dans Affaires sensibles, l'affaire Luka Rocco Magnotta qui défraya la chronique au Canada