Coran de Ton coeur: (REDIFFUSION) - Le hijab, ce vêtement de Lumière

Zaynab D. Zaynab D. 8/18/23 - Episode Page - 1h 35m - PDF Transcript

Il est une prescription divine pour la femme qui est mal comprise, souvent boycotée, parfois délaissée ou méprisée.

Alors qu'elle est une invitation même d'Allah pour vivre, la femme en toi, d'une manière dont tu ne pourras jamais la vivre autrement.

Et bien, permets-moi aujourd'hui de te tenir compagnie avec un sujet des plus beaux, le hijab.

Deux...

Un...

Un...

Un...

Un...

Un...

Un...

Un...

Un...

Bienvenue sur Coran de ton cœur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton cœur à ton Coran.

Je suis Zaynab et je suis passionnée par les deux médecine, 1 indispensable à tout de suite sur Terre,

celle de l'âme et celle du corps.

Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.

Voilà plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre

et surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur cœur au Coran.

Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un cœur connecté au Coran est capable de redistribuer

à tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans le bien.

C'est pourquoi à travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle

à diverses pans de ta vie au regard de ton Coran.

Prends cet emportoir et belles écoutes.

Bien avant que je lance ce podcast, la question du hijab.

Une question qui est vraiment mal comprise, parfois mal abordée, mal interprétée,

alors qu'en fait c'est juste une pluie de Rahma en fait, le hijab.

On va donc essayer de l'aborder en long, en large, vraiment droite au but

et en même temps sous l'angle qu'Allah a voulu prendre.

Je te laisse donc avec les aya qui ont motivé l'épisode du jour.

Et avant ça, petit disclaimer, je vais parler volontairement de hijab

parce que c'est le terme connu, habituel.

C'est un terme commun qui est utilisé.

Mais tu verras que lorsqu'Allah parle de ton hijab,

il n'en pourra pas ce terme-là, mais d'autres termes qui sont plus spécifiques

et plus propres à ce vêtement que tu dois porter.

Pour le hijab, si l'Inde s'est arrêtée, je serai à l'horreur.

Et quand ton Dieu s'est arrêté pour le hijab, il s'est rendu à l'horreur

et m'a arrêté, Moussa s'est arrêté.

Et quand il s'est arrêté, il m'a arrêté, il m'a arrêté,

il m'a arrêté, il m'a arrêté, il m'a arrêté, il m'a arrêté,

et je suis le premier de les believers.

Il m'a dit, Moussa, je t'ai mis sur les gens des messages et des paroles.

Fais ce que je t'ai donné, et vous devez les remercier.

Et quand Moussa vint à notre rendez-vous et que son Rabe lui parle,

il dit, oh mon Rabe, montre-toi à moi pour que je te regarde.

Il dit, Allah, tu ne me verras pas, mais regarde donc la montagne.

Si elle reste stable à sa place, alors tu me verras.

Lorsque son Rabe se manifesta à la montagne, il la pulvérisa.

Et Moussa s'effondra foudroyé.

Lorsqu'il lui a repris connaissance, il dit,

gloire à toi, Subhanak, à toi je me repent et je suis le premier des croyants.

Et il dit, Allah, oh Moussa, je t'ai choisi parmi les humains, par mes messages et par ma parole.

Prends donc ce que je t'ai donné, et soit parmi les reconnaissants.

Ayat que tu trouveras dans suratel Arraf, numéro 144 et 143.

Pour te dire vrai, cet Ayat, vraiment, je l'aime d'un amour profond.

Parce que c'est un passage insoupçonné.

Voilà, Subhanak taala nous parle de hijab, mais pas n'importe lequel.

C'est vraiment par amour que Moussa a demandé à voir Allah.

Il a entendu la voix d'Allah directement.

On sait que parmi les prophètes, parmi les hommes qui est connue la terre,

Moussa a léhi salam est celui qui a entendu la voix véritable d'Allah directement.

Et en fait, le fait d'entendre la voix d'Allah,

ce qui est grandiose, ça fait vraiment partie de mes do'a et de mes invocations.

Pour le paradis, Karla nous permet d'y accéder,

d'entendre la voix d'Allah avec sa récitation du role n directement.

Et en fait, Moussa a léhi salam, ça lui a naturellement donné envie de le voir en vrai.

C'est la suite logique quand tu écoutes régulièrement quelqu'un que tu aimes,

quand tu l'écoutes parler, sans le voir.

Et bien, tu finis par avoir envie de voir cette personne,

la rencontrer, être proche d'elle,

faire un face-à-face en fait avec cette personne, un tête-à-tête.

Et c'est ce qu'a voulu Moussa, a léhi salam.

Moussa a léhi salam voulait approfondir son tête-à-tête avec Allah,

ce qui est tout à fait légitime et confréensible quand on connaît Allah

et qu'on l'aime comme Moussa a léhi salam l'aimait.

Et bien, comme la Ayyano le dit,

la montagne n'a pas pu tenir la vue de ce qu'Allah avait révélé de lui.

Et dis-toi qu'Allah, dans ce passage, nous parle de son hijab.

Devant cette montagne, c'est son hijab de lumière qui l'a révélé.

Alors imagine s'il avait révélé plus que ça de lui-même.

Allah a besoin un hijab qui est fait d'une lumière éblouissante.

Allah a un hijab de lumière.

Et tu le sais, le privilège de voir Allah, de le contempler, de le regarder,

c'est un privilège qui est réservé au Jean du Paradis.

Et ce sera un rendez-vous pour le voir tous les vendredis.

Donc voir Allah, c'est réservé au Jean du Paradis.

Et parmi les gens du Paradis, il y a une clasie IP les rapprochés d'Allah

qui auront leur demeure dans l'espace VIP juste en-dessous du trône d'Allah.

Ces gens-là pourront voir Allah quand ils le voudront.

Quel privilège.

Allah recupère.

Donc tu comprends qu'Allah, Soprano Attalla,

n'acceptera une fois que la vie sur terre est terminée,

que le jugement sera passé, que c'est le moment d'accueillir les habitants du Paradis

dans leur demeure véritable.

Et bien Allah n'acceptera d'ici-là de se montrer à personne.

Il va se montrer qu'aux personnes qui auront prouvé leur amour à Allah Soprano Attalla,

pendant la durée de leur vie en fait, sur terre.

Ils auront mérité ce grand privilège de pouvoir le contempler.

J'aime énormément contempler dans ma tête cette splendide scène

comment faire prendre conscience au monde entier de notre valeur.

Mais pour ça, encore faut-il comprendre notre valeur.

Avant d'aller plus loin, je me permets une dédicace sincère et solennelle.

Cet épisode s'adresse à mes soeurs de ma communauté

qui ne portent pas encore le hijab et veulent le porter.

À celles qui ne le portent pas et ne veulent pas le porter.

À celles qui ne le portent pas et ne savent pas pourquoi elles ne le portent pas.

À celles qui le portent et souhaitent le garder.

À celles qui le portent et veulent l'enlever.

À celles qui le portent mais ne savent pas pourquoi elles le portent.

Je dédie cet épisode aux femmes du monde dont le coeur n'a pas encore été touchée par l'islam.

Pour qu'elles puissent comprendre ce que recherchent les femmes croyantes musulmanes

quand elles arborent le hijab.

Je dédie cet épisode aux nobles femmes de notre histoire,

à nos mères, épouses et mères des croyantes, à Maman Hawa,

pour avoir été l'ancêtre de notre féminité,

ancêtre du portage de l'humanité en son sein,

celle qui a transmis à la femme toute sa valeur.

Et héritage oblige,

je dédie aussi cet épisode à toutes les femmes de ma lignée après moi,

à toutes les femmes des futures générations de toute ma communauté,

à toutes les femmes qui embrassent l'islam après moi et après toi.

Je dédie mes mots à toutes ces femmes.

Et aux hommes qui souhaitent comprendre, soutenir, endosser,

fièrement le rôle qu'Allah leur donne à travers ce hijab.

Car même si le hijab n'est pas la question des hommes,

ils ont une part de responsabilité dedans.

Voilà qui est dit.

Alors, maintenant, autant appeler un chat, un chat et être honnête.

Parce que avant d'aller plus loin, c'est très, très, très important

d'entendre, de comprendre, de conscientiser et d'accepter le fait suivant.

Ce hijab, c'est avant tout une demande d'Allah.

C'est une obligation divine.

Donc, la première étape pour comprendre la sagesse d'Allah à travers le hijab,

c'est d'accepter que cette demande vienne d'Allah.

Celui qui nous aime d'un amour dont on ne mesurera jamais l'étendu.

Salahama.

C'est un des sujets où toutes les écoles,

tous les savants de la jurisprudence sont alignés et unanimes.

Tout simplement parce que cette prescription divine est clairement explicité

dans notre Coraine et clairement explicité dans la sonna de notre prophète,

Muhammad sallallahu alaihi wa sallam.

Pour faire court et pour être clair,

si on entend des personnes dire qu'il y a divergence,

que ce n'est pas une obligation,

que dans le Coraine, c'est pas mentionné, qu'il faut se couvrir les cheveux, etc.

Eh bien, dis-toi que ces personnes ne sont pas savantes.

Dans notre Coraine, par deux ayahs,

Allah s.a.t.a. parle de ce vêtement, de lumière,

ce hijab qu'on est censé porter en tant que femme.

L'une des ayahs est dans la sourette Annour, la ayah 31,

et l'autre est dans la sourette Ahzab, la ayah 59.

Dans la ayah 31 de Sourat Nur, Allah s.a.t.a.,

lorsqu'il parle de ce tissu,

il en parle en parlant de rimar,

et il en parle au pluriel, rumurihin,

donc leur rimar au pluriel.

Et il est fréquent d'entendre des personnes dire

qu'il est question de couvrir la poitrine et le décolleté dans cette ayah,

et que la chevelure n'est pas mentionnée.

J'avais même vu une émission, je ne sais plus si c'était un tédix

ou quelque chose comme ça,

où c'est une femme qui fièrement est en train de dire

que le hijab n'est pas mentionné dans le Coran,

et elle essaie d'expliquer par A ou par B

que ce qui était mentionné, c'était le décolleté, etc.

et qu'il n'y avait pas mention des cheveux, etc.

et que ce n'était pas une obligation.

J'ai presque envie de dire à ce genre de personnes

qu'avant de parler de ce qu'Allah s'ouffle à l'interieur,

demande aux femmes de faire avec ce rimar,

parce que c'est le terme employé,

il faudrait déjà savoir ce que veut dire rimar en fait,

rumurihin.

C'est la même racine, donc rammarin, que le mot rammr,

et on sait ce que veut dire rammr, c'est l'alcool, le vin.

D'accord ?

Et pourquoi est-ce que c'est la même racine ?

Rammr, rammarin, c'est le fait de couvrir.

L'alcool, le vin s'appelle rammr,

parce qu'il a une forme de couvrance,

il couvre la raison.

La personne qui la consomme

et en devient ivre, finit par perdre la tête.

Cette personne n'a pas toute sa tête, d'accord ?

Donc elle a la tête, l'esprit qui est recouverte.

Sa raison est couverte, et la raison,

le cerveau, la réflexion, c'est la tête, d'accord ?

C'est aussi la même racine que les Arabes,

bien avant l'avennement de l'Islam,

employés pour parler de la crinière d'un cheval.

Donc on est d'accord que la crinière d'un cheval,

c'est pas assez pied, c'est sur sa tête.

Et bien avant même la venue de l'Islam,

les Arabes, avant, employés le mot rammar,

pour parler du voile sur la tête de la femme,

et aussi du turban des hommes.

Donc c'était normal, en fait, d'avoir la tête couverte.

Et qu'est-ce qu'il y a sur notre tête ?

On a des cheveux, en fait.

Donc ce terme veut naturellement dire,

rymar, que les cheveux étaient couverts.

C'est pour ça qu'Arlas Pintala ensuite va parler de la poitrine,

le décolleté.

Parce que ce rymar, tel qu'il était porté,

les femmes le mettaient sur leur tête,

et en fait, le pan, donc le bout,

elle le rabattait sur le dos.

Donc c'était un peu, si tu peux imaginer,

pense par exemple au voile d'une mariée,

au moment où on le rabat derrière,

et que ça traîne comme ça dans le dos,

ça couvre les cheveux, ça traîne dans le dos.

Et bien le rymar que portaient les femmes avant l'Islam,

avant que le Quran parle de ce voile,

c'était ça couvrait les cheveux, et ça descendait dans le dos.

Ce qu'Arlas Pintala leur a demandé à ses femmes,

c'est de prendre ce pan qui était dans leur dos,

et de le rabattre en avant,

de le rabattre sur leur poitrine,

et leur décolleté,

de façon à ce que ça soit couvrant.

Donc la question n'est pas quand on parle de,

oh le voile n'apparaît pas dans le Quran,

il n'y a pas question des cheveux, etc.

Bah pour moi c'est comme quelqu'un à qui on dit de prendre ses bottes,

et tu vois par exemple t'as des bottes en cuir,

et de tirer la botte sur le genou de façon à ce qu'elle aille jusqu'au genou et qu'elle couvre le genou.

Et bien pour moi les personnes qui parlent comme ça en disant,

les cheveux ne sont pas mentionnés dans cette haïa,

donc ça veut dire que ça doit couvrir que la partie du corps qu'Allah a mentionné en l'occurrence.

La poitrine, la cache thoracique, etc.

Et bien pour moi c'est comme si cette personne à qui on a demandé de relever les bottes

et de tirer le tissu des bottes jusqu'au genou,

c'est comme si cette personne répondait quand on lui demande de faire ça,

bah en fait on m'a pas dit de couvrir mes pieds,

on m'a juste dit que ça devait couvrir mon genou,

on m'a pas mentionné le pied.

En fait botte ça veut dire pied déjà, c'est logique, c'est inclus.

De la même façon quelqu'un qui comprend ce terme, qui prend la peine de comprendre,

s'il entendait une personne dire,

mais les cheveux ne sont pas mentionnés, il va dire bah tu veux le mettre où ton rimard sur tes pieds ?

Tu veux le mettre sur ton, sur ta main ?

Tu veux le mettre où ?

Le turban que les hommes portaient pouvait aussi s'appeler rimeur,

et bien le turban ça se met sur les pieds, sur les genoux.

Non, ça se met sur la tête, c'est le seul endroit possible.

C'est comme si tu parles de chapeau,

quand on parle de chapeau,

on ne peut pas imaginer autre chose comme partie du corps que la tête, le crâne même.

On n'a pas besoin de le mentionner parce que c'est évident.

Quand Allah SWT dit pour les gens doués d'intelligence,

quand il nous demande de réfléchir, quand il nous demande de chercher,

le terme est là, il suffisait juste de prendre le terme

et d'aller chercher son étymologie.

Parce que le rimard standard,

c'est quelque chose qui couvre la tête et qui est rabattu dans le dos.

Allah SWT a demandé à ses femmes de faire un geste manuel rapide.

Le voile il était déjà là en fait sur la tête,

il leur demande juste, vous savez le pan qui était sur le dos là ?

Faites le passer par devant.

Il va couvrir les oreilles, il va pour courir le cou,

il va couvrir le décolleté.

Rimard par exemple, c'est le voile qui va de la tête

jusque là où s'arrête la cage torrassique.

Donc je t'invite d'ailleurs à faire le test,

tu prends vraiment la ligne médiane de ton corps,

là où s'arrête ta cage torrassique, donc le sternum, etc.

Donc le bas du sternum et là où il rejoint la cage torrassique, les cotes,

et bien tu passes ta main à ce niveau là, tu vois la limite,

et bien un rimard doit aller jusque là.

Un rimard en arabe en tout cas, quand il parlait de rimard,

il savait que ça devait aller jusque là.

Quand il parle de rifard, rinard, nacerif, les arabes savaient.

Ça, ça veut dire c'est les épaules,

ça ça veut dire c'est en bas de la cage torrassique,

ça ça veut dire ça va au niveau de la taille,

ça ça va au niveau des hanches.

Il y avait une longueur standard en fait pour chacun de ces mots.

Donc quand Allah SWT emploie un rimard,

il appelle aussi et il respecte l'intelligence

de la profondeur et de la richesse de cette langue arabe.

C'est-à-dire il ne pouvait pas seulement dire un tissu lambda,

parce que ces personnes vont dire,

on ne comprend pas, on a un panel large de termes qui signifient ce voile,

comment est-ce qu'on n'a pas la longueur qu'il faut ?

C'est important de dire aussi que le besoin

qu'a une femme naturellement de se sentir belle,

de ressentir dans le regard de l'autre,

qu'elle est belle,

et bien c'est un défi pour la femme.

C'est un besoin inné qu'Allah SWT a mis en la femme.

Et c'est pour ça qu'il ne lui interdit pas d'apparaître,

il ne lui interdit pas de se montrer.

La preuve, le visage est découvert, les mains sont visibles.

Allah SWT ne t'interdit pas d'apparaître, de te montrer,

mais il t'aide à le baliser,

il t'aide à arbourrer sainement

et en toute sécurité à ton apparence.

Sauf devant toutes les catégories d'hommes

qui sont mentionnés dans la haillage,

je t'invite à la lire,

de ton côté les hommes de ta famille

et le panel qu'ils citent est large.

Le hijab, il faut le voir comme un moyen

de pouvoir apparaître en société,

de briller, devraient, d'évoluer en toute sécurité.

Le hijab, il ne te protège pas seulement

parce que c'est malheureusement un défaut qu'on a tendance à faire

en disant qu'il protège des hommes, du regard des hommes.

C'est une infime partie de la fonction du hijab.

Finalement, il te protège plus de toi-même

et il te protège plus aussi des autres femmes

que des hommes.

Pourquoi on dit qu'il te protège de toi-même

et il te protège des autres femmes ?

Parce qu'il y a un fléau qu'on a entre femmes,

entre êtres humains déjà, mais surtout entre femmes,

c'est la comparaison.

J'appelle ça la comparaison injuste.

On compare son apparence à celle de l'autre.

On regarde l'autre et on se dit,

« Ah, elle est comme si, elle est comme ça ».

Et après, on se regarde.

On regarde de l'autre, on se regarde.

Et on se dit, « Ah mince, je ne suis pas comme ça.

Ah mince, moi, j'ai plutôt ça, ça, ça ».

Et en fait, si il y avait un hijab,

et si tout le monde, entre guillemets, faisait son devoir

de porter le hijab comme à la demande,

eh bien il n'y aurait pas assez problème là.

Tu me diras, mais on n'est pas obligés de porter le hijab devant une autre femme.

Oui, mais il y a des conditions.

C'est-à-dire si cette femme, tu la vois dehors,

il y a d'autres hommes autour.

À partir du moment où vous voyez dehors, à l'extérieur de chez toi,

ou à l'extérieur, en tout cas, d'une maison où il n'y a que des femmes,

eh bien tu portes le hijab donc elle te voit avec.

Les seules situations où une femme peut te voir sans ton hijab,

c'est parce que c'est en intérieur

et c'est parce que tu l'as invité chez toi

ou tu l'as trouvé quelque part, en tout cas, avec d'autres personnes, etc.

C'est-à-dire, c'est un endroit où les gens qui sont là,

c'est choisi.

Par exemple, si tu invites des personnes chez toi

et que tu es sans hijab,

ces personnes-là peuvent te voir.

Mais tu d'accordes avec moi que tu n'inviteras pas ton ennemi chez toi.

Tu n'inviteras pas une personne lambda,

tu n'inviteras pas celle en qui tu n'as pas confiance.

Donc même les femmes que tu invites dans ton intimité,

l'intimité de chez toi, c'est des personnes choisis.

Donc même là, il y a des catégories et il y a des élites,

il y a un cercle de personnes à qui tu autorises de te voir complètement

et une catégorie qui va être au même titre que les autres hommes

qui sont en dehors de ta famille,

qui vont devoir te voir avec ton uniforme, en fait, ton uniforme en société.

Quand je dis que ce hijab aussi te protège de toi-même,

il te protège de la comparaison,

mais en fait, ce n'est pas qu'un vêtement.

On va revenir plus tard sur cette notion,

il t'enseigne beaucoup de choses dont la reconnaissance.

Et ça, je laisse ça pour un peu plus tard.

Il faut vraiment conscientiser que la femme a une certaine présence.

Et ce qui est dramatique,

c'est qu'elle ne mesure pas l'ampleur de l'effet qu'elle fait autour d'elle.

Mais à l'aspect, c'est pour cette raison qu'il la protège d'abord d'elle-même,

en lui faisant prendre conscience de sa valeur,

en lui faisant prendre conscience que tu as une grande, grande, grande valeur.

Et tu ne le réalises pas.

Donc quand on ne réalise pas la valeur de quelque chose,

on l'expose plus facilement, d'accord ?

Donc la question, ce n'est pas une femme qui a un hijab à de la valeur,

et celle qui ne l'a pas n'a pas de valeur.

La valeur de la femme est déjà là, elle est intrinsèque.

C'est juste une question de,

elle le réalise pas et elle ne le réalise pas, pas correctement.

D'ailleurs, cette notion de valeur, de choix qu'on fait,

de se montrer ou pas, de... etc.

Eh bien, ça aussi, je trouve que c'est un concept mal compris.

Tu vois, le concept de c'est mon choix.

Bah, il est mal compris.

En fait, j'ai envie de dire, la couleur de ton hijab,

ou la couleur de ton vêtement, ça, c'est ton choix.

Mais si elle là te demande quelque chose,

là, c'est son choix de l'avoir demandé ou pas.

C'est puisé à vouloir répondre à tout va,

de vouloir dire tout haut, je suis libre,

my body, my choice, etc.

Mon corps, mon choix, ça, c'est un faux débat.

Le vrai choix, c'est entre obéir à Allah ou lui des obéirs.

Parce que demain, tu auras comme tout le monde un entretien privé avec Allah,

le jour du jugement, le jour J, comme j'aime dire, avec un grand J.

Eh bien, ce jour-là, tu auras intérêt, on aura tous intérêt,

d'avoir une raison valable et qui tient la route

sur le fait de ne pas avoir porté et maintenu notre hijab.

C'est ça, la réalité des choses.

Donc, j'ai envie de dire, écoute plutôt ce que ton Coran te dit,

écoute ce que ta sunnah, la sunnah du prophète s.a.t.e.s te dit,

parce que la société te dit, parce que les gens te disent,

en te disant, c'est ton choix, tu fais ce que tu veux,

à la fin, c'est dans le cœur, tu sais qu'est-ce que tu décides,

tu décides de montrer ou pas montrer le choix n'y n'est pas là.

Ça m'amène aussi à dire,

car là, sur un interna, quand il parle du hijab,

quand il parle de la femme, là il est inclusif,

il n'exclut pas les gens.

En fait, je te dis ça pour te dire que ça ne nous appartient pas

de pointer du doigt une femme qui porte le hijab,

ni de pointer du doigt une femme qui ne porte pas le hijab.

Encore moins de pointer du doigt une personne qui a retiré son hijab.

Et encore moins de pointer du doigt une femme qui a décidé de le remettre

après l'avoir retiré.

Le hijab, justement, te protège de tout ce tourbillon, en fait,

de le tourbillon infernet de devoir prouver quoi que ce soit à qui que ce soit.

Par exemple, parce que le hijab, il a cette particularité

et cette grande force d'être intemporelle.

Alors que la mode, elle évolue tout le temps.

C'est pour ça qu'on parle de mode.

Ça, c'est à la mode.

Ça veut dire que, surtout aujourd'hui, où la mode fast fashion,

c'est vraiment quelque chose...

On n'a même pas le temps de cligner des yeux, il y a autre chose qui est à la mode.

Eh bien, c'est compliqué d'être à la page quand c'est comme ça.

Moi, par exemple, je me dis clairement, je ne suis pas à la mode, en fait.

Parce que je voudrais suivre que je n'y arriverai pas.

Eh bien, le hijab te rend libre.

Il te permet de garder une allure classique, intemporelle, qui passe partout.

Ou que tu ailles.

Quoi que tu fasses, quelle que soit l'époque, tu te sens libre dans ton abîment.

C'est ça, un hijab aussi.

En parlant du fait de retirer le hijab, par exemple,

eh bien moi, je t'avoue vraiment que j'ai beaucoup, beaucoup de compassion

pour celles qui ne le portent pas.

Et celles aussi qui le portaient et qui l'ont retirée.

Parce que je ressens bien que le bijoux de lumière, la distinction,

la Rahma, qu'Allah swt lui donne, lui offre,

eh bien, c'est juste qu'elle ne l'a pas saisie.

Elle n'a pas saisie cette opportunité.

Elle n'a pas compris.

C'est surtout ça.

Allah nous sait belles.

Il sait que nous sommes des belles personnes.

Il sait que nous avons beaucoup de valeur.

Et donc, ce qu'il est en train de nous apprendre à faire,

c'est que ceux qui veulent me voir, me révéler dans toute ma beauté,

doivent le mériter.

Et c'est pour ça que je reviens ici au sujet des hommes, par exemple.

Eh bien, les hommes de ta famille, par le soin qu'ils t'accordent,

et par les liens du sang, et dans le cas de ton époux, si tu es marié,

ton époux, pour atteindre ce niveau de le rang,

on va dire, du papa, du frère, etc., qui, eux,

voilà, n'ont pas de choses à te prouver,

n'ont pas de contrats à signer avec toi, contrairement à ton époux.

Eh bien, lui, il a dû, ton époux,

il a dû signer un contrat de mariage.

Il a dû verser une dote dont tu as choisi le montant.

Il a dû prêter presque serment, en fait, de subvenir à tous tes besoins,

sachant que toi, tu as des droits sur ses biens,

alors que lui n'a pas le droit de toucher un centime de ce que tu possèdes.

Il a aussi prêté serment de subvenir aux besoins des enfants,

de te protéger, de les protéger.

Il doit te servir de mahram.

J'appelle ça garde du corps.

Mahram, c'est pas un boulet qui,

genre, t'es prisonnière, t'es obligé de te faire suivre partout,

parce que t'es pas assez de, comment dire,

t'es pas capable de te déplacer toute seule, si, t'es capable.

D'ailleurs, on t'invite à le faire,

mais sous couvert d'un garde du corps,

parce que t'es beaucoup trop précieuse pour te déplacer

sans escorte et sans protection rapprochée.

Donc, il a cette fonction de mahram dès lors qu'il devient ton époux.

Il doit le respecter.

Il doit t'aimer pour ce que tu es.

Il n'a pas à te détester, en fait.

Et bien, il lui faut tout ça

pour remplacer les liens de sang qu'il n'a pas avec toi à la base.

Et bien, pour atteindre ce niveau,

il a dû dépenser, d'accord ?

Et pour celles qui ont vécu un divorce, par exemple,

et bien, même si leur époux, à un moment donné, a partagé leur vie,

a partagé leur intimité, qu'ils ont des enfants ensemble,

et bien, dès lors que le divorce est prononcé et effectif et validé,

et bien, cet homme redevient en étranger.

Il perd ses droits de voir son ex-femme dans tout sa beauté,

dans tout ce qu'elle peut révéler d'elle.

Mais malgré tout,

il garde le devoir d'assurer les besoins et l'avenir de ses enfants.

C'est-à-dire que même là, à la Spintala,

quelle que soit la personne qui a initié le divorce,

eh bien, ça ne reviendra jamais à la femme comme charge.

Ce sera toujours la charge de l'homme.

C'est-à-dire à quel point, en fait,

il y a une valeur accordée à ceux qui doivent et qui veulent,

en tout cas, mériter de te voir, de te contempler.

Le prix est cher, le prix à payer est cher.

Voilà la valeur que tu as de manière intrinsèque

et que la souhaite garder précieusement,

une souhaite que tu puisses réserver correctement.

En fait, avec un Rijab,

les gens seront obligés de faire connaissance avec ton intérieur.

Il n'y aura pas un billet, en fait,

avec ton apparence physique, ta beauté,

la couleur de tes cheveux, etc.

Et en fait, on ne souhaite pas que les gens ne voient que notre beauté extérieure.

D'accord ?

Tu sais, il y a une scène qui me rend en tête.

Maintenant que je te parle,

j'ai vu une vidéo,

c'était à l'Assemblée nationale,

une députée qui parlait au micro, devant tout le monde,

et elle disait quelque chose de vraiment construit,

d'intéressant et proposé des choses vraiment.

C'était vraiment une exposition de ces idées

qui étaient très, très bien construites.

Et il y avait des hommes dans l'Assemblée.

Il y en a un, en entend comme ça, dans le broie de l'Assemblée nationale.

On en entend un qui dit « Allez, allez, c'est bon, ta robe, elle est jolie,

tu peux aller te rasseoir ».

Cette scène, elle m'avait tellement marquée,

elle m'a tellement traumatisée.

Je me t'ai dit « Mais tout ce qu'elle a dit d'intelligence,

tout ce qu'elle a remis en cause pour que les gens se... »

Enfin, ce qu'elle a exposé était tellement construit.

Je me suis dit, c'est dommage que ça n'ait pas été entendu,

parce qu'il y a eu devant cet homme-là,

et peut-être d'autres aussi avec lui,

qui ont fait précéder son apparence extérieure par rapport à l'intérieur.

Et en fait, le hijab qu'une femme arbore force la personne en face,

en l'occurrence ici dans cette scène, l'homme,

forcerait cet homme à faire face aux idées de cette femme-là.

Alors que là, c'est-à-dire, il avait une paresse intellectuelle.

Il n'avait pas envie d'écouter ce qu'elle avait à dire,

ou peut-être que ça le titillait, ou il voyait qu'elle avait raison,

et il n'ait pas d'accord avec elle ou bien.

Il préfère son confort de l'idée qu'il voulait au départ,

et il lui fallait une porte de sortie.

Et bien, il a pris quelque chose de simple.

Il a pris un truc simpliste.

Il a été ridicule et rabaisant en lui disant,

« Ok, ok, ta robe, elle est jolie ».

Effectivement, elle portait une robe fleurie qui arrivait aux genoux.

Une jolie robe, mais malheureusement qu'il lui a porté préjudice.

C'est-à-dire, cette robe, elle est jolie.

Elle peut la porter, mais c'était pas le cadre.

C'était pas le moment.

Cet homme ne mérité pas de voir ça.

Est-ce que tu comprends maintenant quand je te parle la notion de mérite ?

Parce que lorsque ça lui est exposé,

il n'a pas su l'apprécier, il n'a pas su le valoriser,

il n'a pas su le respecter.

Parce que les hommes de ta famille,

qui, ils peuvent te voir, c'est pour dire à quel point

Alain Spintala ne t'entoure pas de n'importe qui.

Ton papa, tes frères, etc.

peuvent te voir en robes, peuvent te voir sans rigèbes.

Mais ils ne vont pas te manquer de respect pour ça.

C'est-à-dire, si tu viens devant ton papa et que tu lui exposes une idée,

tu lui demandes quelque chose ou la permission de quelque chose,

ou tu vas voir ton petit frère ou ton grand frère pour lui,

pareil pour discuter pour quelque chose, etc.

Est-ce que tu les entends te dire ?

Mais vas-y, va là-bas avec ta coupe de cheveux.

Ou bien, va là-bas, oui, oui, ta robe, elle est jolie, va t'asseoir.

Comment tu le prendrais, en fait, si ton papa te disait,

« Ok, ok, ta robe est belle, t'as une belle coiffure aujourd'hui.

Alors que t'étais venue lui demander quelque chose de seule année,

ou lui donner une idée, ou je ne sais pas,

ou discuter de quelque chose, ou lui exposer ton point de vue,

ou lui demander un avis, et qu'il n'a pas envie d'y répondre.

Mais que du coup, la seule raison qu'il invoque pour ne pas te répondre

et pour te faire retourner d'où tu viens,

c'est de prendre un trait physique ou une apparence que tu as,

et te le lancer dans la figure.

Un homme de confiance parmi les hommes de ta famille ne fera pas ça.

Mais il ne va pas, en fait, évoquer un trait physique,

il ne va pas te critiquer sur ta coupe de cheveux,

sur la couleur de ta robe,

ou te faire un compliment sur ton apparence physique

pour te dire « T'es toi, femme ».

Ne pense pas, ne parle pas, je ne veux pas t'entendre.

Sois belle et t'es toi, quoi.

Et d'ailleurs, est-ce que tu as remarqué ?

D'ailleurs, profitons-en.

Parlons de la place des hommes dans tout ça.

On fait à tort du hijab un sujet masculin,

au lieu d'en parler et d'en faire un sujet d'Allah.

Quand on parle du hijab, il est question d'Allah.

Avant tout, tu fais ça pour obéir à Allah, en fait.

Et rappelle-toi que c'est un trait commun que tu as avec Allah.

Il a un hijab de lumière qui a pu le vérifier une montagne,

et toi, il t'a donné aussi un hijab pour valoriser,

pour montrer ta valeur.

En faisant du hijab à tort un sujet masculin,

on retire à l'homme quelque part sa responsabilité

et son devoir d'observer son hijab à lui.

Parce qu'indirectement, il a aussi une forme de hijab,

il a aussi des règles à respecter en termes de pudeur.

Les sept conditions du vêtement de la femme, c'est les mêmes pour l'homme.

Je t'invite à regarder ces conditions.

Le fait que le vêtement doit être ample,

donc il ne doit pas être serré, il ne doit pas être transparent,

il ne doit pas être un signe de vanité,

il ne doit pas ressembler au sexe opposé.

On doit pouvoir se dire que c'est un homme, une femme,

donc un homme ne peut pas porter une robe à fleurs.

Il ne doit pas être flashy en lui-même, etc.

Donc l'homme aussi a une prescription à respecter.

Est-ce que tu t'es déjà demandé pourquoi Allah se plaint à la demande d'abord aux hommes

de baisser une partie de leur regard et de préserver leur chasteté,

dont la aïe a juste avant, donc la aïe a 30, donc sur la ténol,

à la donner à peu près les mêmes prescriptions aux hommes et aux femmes.

Sauf qu'aux hommes, ils veulent leur dire, baisse-t-on une partie de ton regard,

préserve ta chasteté, c'est mieux pour toi.

Et pour les femmes, il va dire la même chose,

sauf qu'il va ajouter et qu'elles rabattent leur rimal sur leur poitrine,

sauf à, devant, leur époux, leur père, leur fils, leur beau-fils, etc.

D'accord ?

Parce qu'il y a plus d'enjeux pour la femme.

Il y a quelque chose de l'ordre du précieux et de l'urgence

et de très, très, très, de haute importance quand il s'agit de la femme

et de son hijab pour Allah S.A.

Aux yeux d'Allah, c'est quelque chose de très, très important.

Eh bien, Allah S.A.

demande d'abord aux hommes de baisser une partie de leur regard,

de préserver leur chasteté, de respecter leur part du marché en gros.

Et cette prescription, divine, donc Allah leur fait,

leur demande explicitement de respecter les femmes

et de leur offrir à elles de la sécurité

quand ils sont dans les parages, quand ils sont autour d'elles.

Ils les met face à leur responsabilité.

Ce n'est pas à cause de la tenue d'une femme, de l'apparence d'une femme,

qu'un homme est désobligiant

ou qu'il a des propos ou un comportement déplacé envers une femme.

D'accord ?

Parce qu'à la base,

il devait déjà avoir baissé son regard avant ça.

Donc, c'est comme pour dire,

même si une femme passe devant, même si elle n'a pas conscience de sa valeur,

même si elle s'expose, elle expose des parties de son corps

à tout le monde qu'Allah s'pente à la lui avait demandée pour elle de préserver,

eh bien, on ne peut pas tenir rigueur à cette femme

du comportement des hommes vis-à-vis de cette apparence physique de cette femme,

de sa beauté exposée, etc.

On ne peut pas porter rigueur à cette femme de leur écart

parce qu'à la base, Allah leur avait dit,

« Mais toi, je t'avais pas dit de baisser ton regard, toi ! »

C'est un peu ça, hein !

Genre, pourquoi tu parles déjà à toi ?

Tu devais déjà baisser ton regard, si t'avais baissé ton regard, t'aurais pas vu ?

Ou tu n'aurais pas vu autant ?

Ou même si tu l'avais vu, tu aurais tout de suite rebaissé ton regard.

C'est pour ça qu'Allah a dit une partie de leur regard,

parce qu'il sait très bien que dans la rue, on ne marche pas tous t'être baissé.

Il y a le premier regard qui, entre guillemets, nous échappe.

Mais après, on voit très bien si un homme lève la tête

et il voit un panneau publicitaire avec une femme,

un dénudé ou autre,

ou aujourd'hui, sur le plan là, on peut marcher et voir des panneaux publicitaires

qui montrent de la lingerie féminine ou des dessous d'hommes, etc.

C'est horrible aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

Et en fait, d'accord, il a levé la tête, il a vu ça,

mais il a la possibilité de détourner le regard,

de le baisser ou de le tourner à droite ou à gauche ou de changer de sujet.

Mais s'il relève encore la tête après l'avoir baissé,

là, ce regard-là, c'est son choix.

Donc si un homme arrive au fait d'être désobligeant avec une femme,

de la huer, de ne pas la respecter, d'en abuser, etc.,

parce qu'il a prolongé son regard.

Donc déjà, il est sorti du cadre.

Il n'a pas respecté sa part de Higia Balui.

Son Higia Balui, c'est baisser son regard.

Donc, Allah swt.

Mais les hommes, face à leur responsabilité,

si vous aviez fait votre part du marché,

peut-être que ces femmes déjà se sentiraient plus en sécurité,

d'arborer leur valeur telle qu'Allah swt leur a donnée.

Donc ça, c'est une bonne réponse.

Et c'est une bonne remise en question pour ces hommes,

justement, qui fuient leur responsabilité,

qui vont être en train de justifier, de dire,

mais t'as vu comment elle s'est habillée,

mais finalement, ça rentre dans...

Finalement, on comprend en fait qu'un homme n'a pas à critiquer,

à émettre un jugement, à émettre même son avis

sur l'apparence physique d'une femme, quelle qu'elle soit.

Il n'a pas ce droit parce qu'à la base, il n'était pas censé poser son regard sur ça.

Et si jamais il le voit quand même, baisse le regard.

Détourne-toi, parce que ça, t'en as la possibilité.

Le Higia Balui permet aux gens de voir ta beauté à intérieur.

Ils n'ont pas le choix.

Tu les forces à avoir ce que tu veux qu'il voit.

Là, à cet instant-là, t'as besoin qu'il voit ton intelligence,

qu'il voit ton l'étendue de tes capacités, de tes possibilités,

de ta créativité, de ta jujote, etc.

Et bien, avec ce Higia, ils n'ont pas le choix.

T'es obligé de voir ça chez moi.

T'es obligé de voir cet atout,

ce trait de caractère, de personnalité qu'à la m'a donnée.

T'as pas le choix.

Et en fait, autant, on avait dit que le besoin de plaire,

le besoin de sentir, en tout cas, le respect, l'admiration

de l'autre sur sa beauté physique

est quelque chose qu'Harlas Fintala a mis naturellement chez la femme

et qui se révèle être un défi pour elle,

autant pour l'homme son défi

si la femme est sa beauté intrinsèque.

Donc, c'est comme ce que je disais,

quand il s'agit d'une femme à qui Harlas Fintala demande de porter un Higia Balui,

on est d'accord et à l'Harlas Fintala le conçoit

qu'il y a comme un conflit intérieur.

Il y a un conflit entre « J'ai envie de m'exalter,

j'ai envie de me mettre bien, j'ai envie de plaire,

j'ai envie de vraiment dans un sens tout à fait sain,

c'est pas mal sain de vouloir être belle,

de vouloir en tout cas pas être belle

et apparaître correcte, jolie, etc.,

et d'être apprécié pour ça.

C'est pas un mal, c'est intrinsèque.

Harlas Fintala t'aide à le driver.

Tu peux le faire,

mais il y a un comité vie à épis devant qui tu peux le faire.

Pas plus que ça, parce que les autres méritent pas ça.

Ils n'ont pas payé de tribut, ils n'ont pas payé de taxe pour ça.

Donc, non.

Et autant, donc, il y a ce conflit intérieur entre ça et entre eux,

entre eux, ben,

plaire et suive ce qu'Harlas Fintala te demande de faire.

Et bien pour les hommes, c'est la même chose, il y a un défi.

Il y a un défi entre la beauté de la femme,

qui est vraiment quelque chose de naturellement beau

et attirant chez eux, d'accord ?

Donc, c'est un vrai défi pour eux,

parce que chez l'homme, le chemin vers son cœur

passe naturellement par le regard.

Et l'homme trouve la femme belle, c'est son défi.

Donc, il est dans un conflit lui aussi entre eux,

regardez ce qui se passe devant moi,

regardez cette beauté qui met sous les yeux

et respectez,

prends de ma part de responsabilité

et suive ce qu'Harlas Fintala me demande de faire.

Donc, on a l'impression que c'est deux opposés à l'intérieur de l'homme,

deux opposés à l'intérieur de la femme qui s'entrechoque.

Donc, les hommes, quand ils comprennent le hijab de la femme,

donc lorsqu'ils comprennent la valeur de la femme,

eh bien ces hommes doivent aussi, par ça,

assumer leur responsabilité de soutien indéfectible

pour les femmes, pour que leur hijab, à elles,

prenne tout son sens.

D'accord ? Respectez les femmes pour ce qu'elles sont.

Ils doivent les respecter pour l'honneur et la place qu'Harlas leur a donnée,

c'est-à-dire pour un homme ne pas respecter une femme,

c'est défi à la directement.

Portez le hijab, je te l'accorde, c'est pas facile.

Le garder, ce n'est pas facile non plus.

Comme je te disais, il y a comme un conflit intérieur.

Mais dis-toi qu'une part du hijab, c'est aussi d'apprendre à t'aimer.

C'est aimer ce qu'Harlas Fintala t'a donné, sans te comparer.

En fait, le hijab, ça te permet vraiment de vivre vraiment ce que tu es,

de vivre qui tu es, de donner de la valeur

et du respect pour qui tu es, pour ce qu'Harlas Fintala t'a donné,

physiquement, sans te comparer aux autres.

Parce que du coup, tu n'auras pas de point de comparaison, d'accord ?

Et les autres ne peuvent pas aussi se comparer à toi.

Et le regard inquisiteur des autres ne peut pas peser sur toi.

Si tu portes ton hijab, j'ai envie de dire.

Qui peut te critiquer si tu as des cheveux blancs qui apparaissent,

si tu as les oreilles collées ou décollées,

si tu as un coup qui est plutôt long ou plus court,

si tu as une poitrine en particulier,

si tu as une taille en H, en 8, en A ou en V.

C'est les lettres pour parler du body shape, donc la forme de la taille.

Si tu es rousse ou brune, si tu as des cheveux de type 4B, 4A, 4C, 3, etc.

Qui peut critiquer ces parties de ton corps,

qui peut critiquer ces traits physiques,

si tu portes un hijab à part toi-même, personne.

Donc ton hijab t'apprend aussi à t'aimer toi-même

et il t'apprend à être reconnaissante envers ce quHarlas Fintala t'a donné.

C'est connu.

La personne qui a les cheveux bouclés les veut raide.

Celle qui les arrête les veut boucler.

Celle qui a tel couleur de peau le voudrait en jour de telle couleur.

L'autre qui a tel forme voudrait l'autre forme.

Pourquoi est-ce qu'on a ces idées ?

Parce qu'on les a vues devant nous

et parce qu'un moment donné dans notre tête,

soit nous, soit la société, etc.

Il y a quelque chose qui nous a fait penser que

la beauté c'est ce que l'autre est là, elle.

Un moment donné, tu as décidé, tu as statué,

tu as estimé que tu serais plus belle si tu étais comme ci, comme ci, comme ça.

Est-ce que tu es d'accord avec moi que ça,

un nez de telle façon, une couleur de cheveux de telle façon,

une texture de cheveux de telle façon, une forme de telle façon,

la forme de pied de telle façon,

est-ce que tu es d'accord avec moi que critiquer ça en toi,

c'est indirectement ou même, en tout cas,

moi j'estime que c'est directement,

c'est une critique que tu formules à Allah directement.

C'est comme, entre guillemets,

c'est exactement, ça revient exactement à dire à Allah,

je suis pas satisfaite de ce que tu m'as donné, en fait.

Ce n'est pas ce nez-là qu'il fallait me donner.

Ce n'est pas cette couleur de cheveux qu'il fallait me donner.

Ce n'est pas cette forme de cils qu'il fallait me donner.

Ce n'est pas cette pointure de pied qu'il fallait me donner.

Tu pourrais te positionner devant là et de lui dire ça ?

Non, tu pourrais pas.

Tu es reconnaissante,

parce que si tu n'aimes pas la forme de tes pieds,

eh bien dis-toi que tu as deux pieds

et qu'il y a d'autres personnes qui rêveraient d'avoir des pieds

avec lesquels marcher et qui n'ont pas de pieds.

Si tu as les cheveux de telle couleur,

bouclez alors que tu les voudrais, etc.,

tu es focalisé sur ça,

et bien dis-toi que tu as des cheveux

sur lesquels parler et roussperter,

pendant que d'autres n'en ont pas,

soit parce que c'est génétiquement,

soit parce qu'ils ont une maladie,

soit parce qu'ils subissent un traitement chimiaux, etc.,

qui font qu'ils donneraient tout pour récupérer ces cheveux

à cet instant-là, mais ils n'en ont pas.

Il y a des personnes qui n'ont tellement pas

qu'aujourd'hui, si on leur disait,

je te donne des cheveux,

ils ne demanderont pas la couleur, la texture, la longueur.

Ils prendront ce qu'on leur donne, pourvu qu'ils aient des cheveux.

Donc, ton hijab te protège de toi-même déjà.

Il t'empêche de te comparer.

Il t'empêche aussi de laisser le regard des autres

juger comment est abouté, de juger est-ce que tu es belle ou non.

Parce que ça, c'est intrinsèque, en fait.

Tu l'es déjà de base.

Arrivé un point où tu te poses la question,

arrivé un point où tu remets en question la beauté qu'Alda Sprintala t'a donnée,

et bien, c'est grave, en fait.

C'est grave, pas pour là, pas pour les autres.

C'est grave pour toi.

C'est grave pour ton développement.

C'est grave pour ta vie en société.

C'est grave, en fait, pour ton avancée.

C'est grave pour ta carrière.

C'est grave pour le message que tu vas transmettre à tes filles, par exemple.

C'est vraiment grave, même pour ta relation avec Alda.

Tu vas prier, tu vas parler avec Alda,

en te rendant même pas compte que tu es insatisfaite de lui.

Donc, c'est un constat qui est amère, mais un constat qui est là, en fait.

Tu auras remarqué que le hijab,

c'est pas le sujet que j'aime aborder en premier quand je parle aux gens,

même si c'est un sujet qui est capital.

Beaucoup de discours vont faire des gros focus, des gros plans sur le hijab.

Et parler pendant longtemps du hijab comme d'une obligation,

d'un grand péché s'il n'est pas porté, de la longueur du hijab,

de ce que font les femmes qui ont le hijab, tu te rends compte ?

Elles font ça, elles vont là, elles vont ici, elles parlent comme ça, etc.

Pourtant, elles ont le hijab, comme s'ils portaient le hijab.

Ça t'oblige à te taire, ça t'oblige à te mouvoir,

t'as pas le droit d'apparaître dans tel ou tel endroit parce que tu as un hijab.

Et bien, à mon sens, on oublie tout simplement d'enseigner à ces femmes,

à être des femmes, avant de leur apprendre à porter un hijab.

On oublie de leur apprendre quels sont les enjeux qui se cachent derrière le fait d'être une femme.

Et on tombe malheureusement dans le piège qu'il fallait, à mon sens à tout prix éviter,

de réduire notre soeur fil à son hijab.

Dans la société non musulmane, la femme est réduite à la couleur de ses cheveux,

elle est réduite à son maquillage, à son apparence physique.

Et dans la sphère musulmane, dans la communauté musulmane,

on laisse entendre à la femme que si elle n'a pas son hijab ou si elle le porte mal,

s'il est trop court, si c'est un turban en lieu d'être, etc.

Tu as remarqué que je n'ai pas parlé de cette quête gorille

parce que pour moi, ce n'est pas une discussion, ce n'est pas un débat.

Le seul débat pour moi, c'est d'aider cette femme à savoir qui elle est aux yeux d'Allah.

Si on arrive à travailler ça et à travailler la relation que cette personne a avec Allah,

le reste coule de source en fait.

Donc la longueur du hijab, suivant est-ce qu'il est comme ça, telle couleur,

s'il est long court, s'il est en turban, s'il court pareil ou pas, c'est un faux débat.

A la fin, la personne va répondre devant là.

Je ne suis pas en train de dire, de valider ce que beaucoup tiennent comme discours.

Oui, mais il y a qu'à de là pour me juger, de toute façon, je serai devant là, j'en répondrai.

Effectivement, en tant que musulman, on a l'obligation de conseiller les gens,

on a l'obligation d'aider, de céder métuellement et de se réorienter métuellement.

C'est-à-dire si cette femme, le seul sujet que tu as à lui aborder,

la seule chose que tu as à lui dire, c'est son hijab, il y a un problème.

Dans la communauté, comme je disais, je me suis coupée,

on laisse entendre à cette femme que si elle n'a pas son hijab aussi,

elle ne le porte pas correctement, sa foi n'est pas complète et que sa foi reste à travailler.

Voilà encore, qui nourrit encore un conflit intérieur, le conflit intérieur dont je parlais tout à l'heure.

Et pour pallier à ça, nous avons plus que jamais besoin de modèles de femmes en hijab

qui vivent la liberté qu'Allah, suprana wa ta'ala, leur offre à travers ce hijab.

Comme les figures féminines croyantes qui nous ont précédés en fait,

il n'y a pas besoin d'aller très loin.

On devrait avoir des mentors, des leaders sécurisantes parmi nos femmes

pour que le fait d'être une femme au sens où Allah veut que ce soit soit réalisable.

Des femmes qui lorsqu'on les regarde, on a envie de faire pareil.

On se sent le droit de faire pareil parce qu'on se sent en sécurité à l'idée de faire pareil.

Les femmes, pour leur sécurité intellectuelle, émotionnelle, physique doivent de toute urgence

apprendre leur religion et apprendre ce qu'Allah, suprana ta'ala, dit de la femme.

Il est capital de s'asseoir régulièrement près de son kolhain

et de lui demander à notre kolhain de nous transmettre tout ce qui se rapporte à la femme.

On va commencer par Maman Hawa, ce qu'elle véhicule.

Sara, la femme du prophète Ibrahim al-Islam.

Haajar, sa deuxième épouse, qui a fait un geste qui fait que chaque année des personnes reproduisent,

en l'occurrence, hommes et femmes, le trajet qu'elle a fait entre le Monsafa et Marwa,

sept fois pour chercher de l'eau pour son enfant.

Bien, c'est une femme.

Les deux mamans de Musa al-Islam, sa maman biologique, qui l'a mis dans ce panier,

pour le mettre dans l'eau et le sauver du châtiment de Pharaon, qui tuait les bébés garçons au berceau,

et qui l'a aussi à l'été, qui s'est occupé de lui.

Et Haasiyah, la femme de Pharaon, qui était croyante, qui était mariée au plus grand tirant de la terre,

là où elle était l'une des quatre meilleures femmes qui est connue les univers.

Eh bien, Musa al-Islam a eu de ces deux mamans, donc ces deux femmes sont des figures

qui sont mentionnées, et pas qu'une fois, dans le Quran.

L'épouse de Musa al-Islam, qui est mentionnée, on assiste vraiment avec l'histoire de Musa al-Islam

et de celle qui va être sa femme, on assiste clairement à leur rencontre,

à la demande en mariage qui est initiée par la femme implicitement, quand elle parle à son papa.

On assiste vraiment en direct dans Surat al-Qasa, si ça t'intéresse, à cette scène-là, et c'est une femme.

Donc, à travers le geste de ces femmes, à travers leur action, etc.,

on apprend même comment aborder des choses de la vie ici-bas.

On apprend quand une femme s'intéresse à un homme, comment est-ce qu'elle doit faire ?

Comment est-ce qu'elle doit faire si elle veut même que ça vienne de lui ?

On apprend comment commercer, on apprend comment émettre des idées, on apprend comment demander à la.

On apprend comment sauver sa famille, on apprend comment vivre

quand on est dans le foyer d'une personne qui est diamétralement opposée à nous,

car là, soit satisfaite d'elle,

était mariée et partagée la maison le quotidien d'un homme toxique, un mari toxique, c'est horrible.

Et regarde dans les récits de sa vie,

la manière dont il a torturé sa femme, qu'il pourtant aimait,

quand il a su qu'elle croyait, c'est énorme en fait.

Et toutes ces exemples de femmes sont là pour nous enseigner à être des femmes

sans oublier Mariam, la mère du prophète Aïssa, qui est un exemple grandiose de femmes.

C'était une femme parmi les hommes dans le mihrab où elle priait,

elle a été élevée et elle a adoré Allah S.A.

Au milieu d'hommes, elle a enfanté de Aïssa A.S sans qu'un homme la touche.

Donc l'exemple même de la valeur et du hijab arborel avec fierté et élégance,

A.S.

Pareil dans la stylo avec les épouses du professeur A.S, ses filles,

les femmes compagnons, quand le professeur A.S parle de cette combattante,

qui est aussi une femme de compagnon, Nusaybah, ou Mahathiyah,

où le professeur A.S disait que sur le champ de bataille,

précisément à la bataille de Huroud, partout où son regard se tournait,

il la voyait, elle se battait très dur pour qu'aucune flèche ne touche le professeur A.S.

C'est-à-dire elle, vraiment, dans la bataille sa fonction, c'était protéger le prophète.

Donc elle se battait l'épée à la main contre qui qu'on s'approchait du professeur A.S,

au point où lui, en rassurant-là, un homme, le prophète,

disent, partout où se tournait mon regard, je voyais Nusaybah.

Mais c'est très beau, c'est une femme, elle nous enseigne en fait,

et c'est des femmes qui arboraient tout ça, qui faisaient tout ça en arborant leur hijab.

Donc du coup, quel point commun tu peux trouver à toutes ces femmes que je viens de te citer ?

Leur présence, elles sont là, elles sont présentes, elles existent,

et elles sont même immortalisées dans un Coraine que des hommes et des femmes

lisent tous les jours dans le monde entier.

Donc elles ont une présence dans leur Coraine, une présence dans la Suna,

une présence dans le cœur des gens, dans le souvenir des gens.

Le message que j'entends, moi, quand je pense à tout ça,

c'est, ma sœur, mets ton hijab et va briller au cœur de la société.

Mets ton hijab et va faire ce que tu sais faire de bien.

Mets ton hijab et va faire don au monde des qualités

qu'à la Sra. Tala a mis en toi spécialement.

Donc encore une fois, ce n'est pas parce que tu n'as pas le hijab que tu perds ta valeur.

Encore une fois, les discours qui disent une femme sans hijab,

pas de valeur, tout le monde peut faire ce qu'il veut,

et une femme avec hijab, valeur.

Non, ça, c'est réduire la femme à son hijab.

Et c'est surtout réduire la valeur intrinsèque d'une femme,

alors qu'à la Sra. Tala n'a dit nulle part qu'une femme sans hijab n'a pas de valeur.

Il dit qu'avec le hijab, c'est mieux pour elle, c'est mieux pour vous,

c'est mieux pour être reconnue en société.

Ta valeur a précédé, t'as venu au monde, tout simplement.

Ton hijab est là pour informer les autres de ta valeur.

N'achat pas, c'est vraiment un long sujet.

Je pense que c'est le plus long épisode que j'ai fait jusqu'à présent,

mais il en vaut la peine.

Et bien maintenant, j'aimerais aborder le refus ou la réticence d'une femme à porter le hijab.

Pour moi, ça montre en réalité que le hijab n'est pas le vrai problème.

Une femme qui est réticente à le porter,

c'est une femme qui ne connaît pas l'étendue de sa valeur.

On revient encore à la même chose.

C'est comme si cette femme possède un diamant,

ou une émeraude, ou un sapphire, des pierres précieuses entre les mains.

Et comme elle connaît pas la valeur de cette pierre,

tout le monde sait c'est quoi la valeur de cette pierre,

elle ne connaît pas la valeur de cette pierre qu'on lui a posée au creux de la main.

Et en fait, elle le pose,

au vu et au sud de tout le monde,

sans le mettre dans un écrin.

C'est quand même un sacrilège, une pierre précieuse comme ça,

de ne pas le mettre dans un écrin.

Donc elle ne met pas dans un écrin, dans un coffret ni rien.

Elle le laisse comme ça, en fait, sans protection.

Est-ce que cette pierre perd sa valeur pour autant ?

Non.

Elle aura toujours la valeur.

La preuve, la première personne qui va passer à côté va dire,

« Une pierre ! Une pierre précieuse ! Un diamant ! »

Elle va la saisir et il dit,

« Oh, il n'est pas dans un écrin, ce n'est pas protégé,

ça n'a pas l'air d'intéresser la propriétaire.

Il chip.

C'est comme ça que ça se passe.

Ce n'est pas que cette personne n'avait pas de valeur,

mais par le traitement que la propriétaire de cette pierre a fait à cette pierre,

elle a transmis le message aux autres que

ça n'a pas de temps de valeur que ça,

alors que ça en a.

Donc c'est une question de perception.

Et le plus dur, en plus, je trouve le plus horrible,

c'est quand tu possèdes cette chose de valeur

et tu es la seule à ne pas le voir.

La personne en face qui en use ou en abuse ou le regarde

ou en tout cas se permet d'en parler ou d'y toucher

ou de faire quoi que ce soit avec cette valeur,

elle se permet ça parce qu'elle a vu que ça avait de la valeur,

mais elle se rend compte que toi, tu n'as pas perçu ça.

Pour moi, ces femmes-là qui sont réticentes avec le hijab,

ce sont des femmes qui ne connaissent pas leur mission,

la mission qui leur est donnée par là.

C'est des femmes qui ne savent pas

comment briller dans ce monde avec les ingrédients d'Allah.

Parfois, comme j'ai dit, ça révèle un problème intérieur.

Le hijab vient juste de révéler un problème.

C'est comme un symptôme.

Parfois, le problème va être émotionnel,

le problème sous-jacent.

Parfois, ça va être psychique,

parfois, ça va être un problème familial,

parfois, ça va être un problème identitaire.

Et c'est ça qu'on doit régler.

Ce n'est pas la question de porter le hijab ou non qui doit être réglé.

C'est ce qui est en dessous.

C'est ce qui fait que la personne n'arrive même pas à percevoir la valeur

que le hijab va lui permettre d'arborer auprès des gens.

Et il y a un gros manque de compréhension du hijab dans notre propre communauté.

Ce n'est pas la peine de chercher chez les non-musulmans.

Il faut commencer chez nous.

Si chez nous, on comprend correctement le hijab, comment ça fonctionne,

croit-moi que ça forcera l'extérieur,

donc les gens, en dehors de la communauté musulmane,

à voir la personne, la femme, à sa juste valeur.

On donne au hijab une signification

car là, ne lui a pas donné dans notre communauté malheureusement.

Je pense, par exemple, une scène que je trouve quand même assez inédite,

on a tous peut-être déjà vécu ça, déjà vu ça plutôt,

une femme qui se convertit à l'islam.

Et ça se passe dans une mosquée.

Je ne sais pas si tu te rappelles de ces moments, si tu as déjà assisté à ça.

Cette femme qui se convertit à l'islam

ou qui s'apprête à se convertir à l'islam à la mosquée,

elle n'a même pas prononcé la charada,

déjà que d'urgence, tu vois,

deux femmes qui viennent lui mettre un hijab sur la tête.

Sans lui expliquer la signification,

sans la femme après, elle voit les choses autour d'elle,

elle voit bien que celle qui porte le hijab, c'est des femmes musulmanes.

Et elle comprend bien que le hijab est une prescription,

vu que ces femmes le portent.

Mais elle n'a aucune idée à ce moment-là

de la fonction réelle du hijab.

Regarde, ça fait plus d'une heure qu'on en parle déjà.

Ça veut dire que ce n'est pas quelque chose qui peut être abordé séance tenante.

Donc cette femme n'a même pas encore prononcé la charada,

que déjà, à partir du moment où elle est dans la mosquée,

on lui met un hijab sur la tête.

Elle finit de faire la charada.

Si elle n'avait pas aussi, on lui dit bravo,

t'es musulmanes qui est bien, c'est-à-dire on est heureux, tout le monde est content.

Mais je trouve que déjà, on renvoie un message qui n'est pas le bon.

On apprend à cette femme que porter ce hijab,

c'est plus important que ta relation avec elle-là,

c'est plus important que la compréhension que tu as de l'islam.

Qu'est-ce qu'on enseigne à cette femme, en fait ?

Je sais qu'en tout cas, si c'était moi qui devais agirer ça,

en fait, le hijab, ce serait pas une urgence pour moi de lui mettre sur la tête.

Si elle vient avec, ou elle a envie de le mettre,

ou bien elle demande, voilà, elle pose la question,

ou faudrait lui poser la question, est-ce que tu veux essayer ?

Tu veux en mettre un ?

Et tout de suite, on voit des personnes qui leur mettent comme ça sur la tête.

Elles n'ont rien demandé, elles ne comprennent pas.

Ce n'était pas le sujet, en fait.

Ce n'était pas le moment.

Il y a d'autres choses à travailler avant.

De la même façon, j'ai déjà entendu des témoignages de sœurs, de femmes,

qui portaient le hijab,

et qui, d'une façon ou d'une autre, ont été éprouvés dans leur vie,

qui sont passées par des phases de dépression,

ou ont eu un problème au travail,

ont eu une maladie,

ou elles ont eu un problème dans leur couple,

ou voilà, les preuves de, je ne sais pas moi,

de ne pas pouvoir avoir d'enfants, etc.

Plein de choses, en tout cas, qui ont suscité à un mal-être chez elles,

et ces femmes qui étaient en détresse,

et qui ont essayé quelque part d'appeler à l'aide,

déjà qu'en moment de difficulté,

on n'a pas toujours la force de demander de l'aide.

Donc elles essaient d'appeler à l'aide,

elles essaient d'appeler à l'aide, et on les ignore.

L'aide, elles demandent vraiment à la communauté,

et comme je trouve encore dans notre communauté,

on a encore du mal avec les sujets, comme la dépression, etc.

C'est encore vu comme un tabou,

limite si on est dépressif ou si on est triste.

Voilà où si on n'est pas d'humeur,

et bien on va tout de suite nous faire comprendre

que cette affoie qui n'est pas au top,

alors que ce n'est pas du tout lié,

c'est comme, pour moi,

ce serait comme se mettre devant Yaro par les salames,

le père de Yosoph à les salames,

qui l'a perdu pendant des années,

et lui dire,

t'as pleuré pendant des années

au point d'en perdre la vue, de devenir aveugle,

je nous mets au défi de dire à Yaro par les salames,

mais t'as faute alors,

t'as pas une grande faute en Hala,

vu que tu fais autant que pleurer,

remets-toi en Hala, non ?

Tu verras qu'à aucun moment dans toute la soldat,

Allah swt lui a reproché cet état,

lui a reproché ses pleurs,

lui a reproché cet état psychique de tristesse profonde,

une tristesse telle qu'aujourd'hui c'est de la dépression.

Pour des gens comme toi, comme moi, comme d'autres,

on appellerait ça de la dépression,

pleurer du matin au soir,

au point d'en devenir aveugle,

on appellerait ça de la dépression et de la dépression sévère même,

peut-être qu'on serait déjà sous anti-dépresseur.

Et bien pourtant, Allah swt n'a pas repris Yaro par les salames,

c'est la preuve que ce n'était pas lié à sa foi en Hala,

c'est l'inverse,

la foi qu'avait Yaro par les salames envers Allah,

peut-être toute notre vie on ne l'aura pas,

et pourtant il a pleuré,

il a beaucoup pleuré,

il a pleuré des années,

mais quand tu analyses ces mots, ces phrases,

les termes qu'il a eu, les doigts qu'il a fait,

on comprend que celui-là,

il ne s'est pas laissé submergé par sa tristesse,

la tristesse, la colère, la mertume, la dépression,

ce sont des faits normaux, naturels chez un être humain.

Un être humain ne peut pas être comme une ligne isoélectrique

où il ne bouge pas, il n'a aussi pas.

On regarde d'ailleurs les battements de ton cœur,

on regarde un électrocardiogramme,

donc l'activité cardiaque de ton cœur,

si la ligne est plate, c'est que tu es mort, on est d'accord.

Donc ça aussi, il y a des hauts, il y a des bas,

et la vie c'est comme ça, la foi c'est comme ça,

même la relation avec Allah peut être comme ça.

Donc ces femmes-là,

vont à un moment donné en tout cas éprouver une difficulté.

Elles n'éprouvent pas une difficulté plus à vie de leur hijab,

ça n'a rien à voir en fait limite,

mais par un mécanisme, un roulement, un rejet,

ne pas trouver de solutions, etc.,

d'une manière ou d'une autre, certaines vont se retrouver

à penser à retirer leur hijab.

Certaines vont le faire carrément,

d'autres vont revenir, d'autres ne vont pas revenir.

Et là, ce qui se passe dans la communauté,

et qui me laisse vraiment perplexer,

c'est un énigme pour moi,

c'est vraiment une tristesse que je ressens quand je vois ça.

C'est que le moment où cette femme enlève son hijab,

on a plein d'agitation autour de cette femme,

les uns qui courent vers elle pour faire tout pour qu'elle le remette,

les autres qui vont lui dire,

« Qu'est-ce qu'on peut faire pour que tu remettes ton hijab ? »

Ceux qui vont lui demander, « Mais qu'est-ce qui t'as pris d'enlever ton hijab ? »

Et il y a ceux qui vont essayer de donner des conseils,

et quand ils voient que la femme ne change pas d'asie ou bien,

elle ne le remet pas, ou voilà, elle est indifférente,

ou elle n'a pas de décision,

on se met à, elle appelle ça la mitraillette,

ils prennent une mitraillette et il la fusit,

il la pointe du doigt,

et vous voyez, ah, elle a enlevé son hijab,

encore une qui l'a enlevée,

si il y a autant de personnes qui l'ont enlevée,

posez-vous des questions, pourquoi ?

Posez-vous des questions, pourquoi ?

On ne leur a pas offert un cadre en sécurisant à cette femme,

assez femme.

Il y a une perte identitaire,

ça valorait là,

mais elle est trop grande pour qu'elle puisse même le réaliser,

et résultat, elle n'en profite pas,

ou pas correctement, ou pas assez.

Donc cette femme, elle se sent un peu comme,

parce qu'il y a des sœurs qui m'ont déjà dit ça,

et elle m'ont dit, écoute, c'est une heb,

j'ai envie de répondre à ces gens,

j'ai eu envie de répondre à ces gens à ce moment-là,

quand tout le monde,

au moment où j'enlève mon hijab,

bizarrement, tout le monde m'a remarqué,

et tout le monde voit que je ne vais pas bien,

à ce moment-là, qu'on découvre que je n'allais pas bien,

et là,

j'ai leur répond, mais vous étiez où, en fait,

quand j'avais encore mon hijab et que j'avais besoin d'aide,

et que personne ne s'est bougé pour m'aider, en fait ?

Et là, le moment où j'enlève mon hijab,

tout d'un coup, en fait,

je suis quelqu'un et j'existe,

en fait, je n'étais qu'un hijab,

j'étais rien d'autre,

c'est-à-dire qu'en dehors de la communauté,

une femme qui n'a pas, qui n'arbore pas son hijab,

au sens en tout cas où Allah swt nous demande de le faire,

sa valeur n'est pas perçue correctement,

et elle est désabusée,

et dans la communauté,

une femme qui le porte, pareil,

on ne lui apprend pas sa valeur,

c'est-à-dire, on va,

c'est encore pire,

parce qu'on va réduire sa valeur,

ce qu'elle représente à son hijab,

alors que le hijab est un outil,

il n'est pas la valeur en lui-même,

la valeur, c'est toi,

ton hijab, c'est un uniforme,

c'est un rempart,

c'est le messager qui est là pour dire aux autres,

attention, attention,

femme de valeur dans les parages,

c'est juste ça, en fait,

rappelle-toi,

c'est comme pour dire le hijab d'Allah,

c'est Allah qui a la grande valeur,

c'est Allah qui est éblouissant,

son hijab lui sert de mur, de rideau,

parce que sans ça,

les gens ne pourraient pas supporter sa vue,

tellement c'est Allah, quoi.

Donc, pour ma part,

quand je vois une femme qui retire son hijab,

alors qu'elle l'avait,

quand c'est quelqu'un que je connais,

et surtout qui me permet de lui poser cette question,

ma question, c'est rarement,

il y a rarement la phrase hijab dedans déjà,

je ne dis pas pourquoi tu l'as enlevée,

que puis-je faire pour que tu puisses le reporter,

qu'est-ce qui te dérangeait dans ton hijab,

comment ça se fait que tu n'as plus ton hijab,

non, tu sais, la question qui me vient,

quand je parle à ces sœurs-là,

je lui demande comment elle va,

comment elle se sent,

qu'est-ce qu'elle traverse comme difficulté

dans sa vie en ce moment,

je me dis si elle est arrivée à ce point,

c'est qu'elle a oublié,

ou en tout cas à un moment donné,

elle a perdu le nord par rapport à la valeur qu'elle a,

elle s'est perdue dans son itinère à un moment donné,

elle a perdu le cap,

et c'est du rôle de ceux qui sont encore dans le cap,

parce qu'en plus ça peut arriver à n'importe qui,

et en demain ça peut être n'importe qui,

moi qui te parle,

je ne suis pas à l'abri en fait,

les dangers sont partout,

et bien pour moi,

une femme qui n'a plus son hijab,

parce que je parlais spécifiquement d'elle du coup,

et bien elles ont oublié,

elles n'ont plus en tête peut-être la destination,

en tout cas il y a eu quelque chose,

et c'est ce quelque chose qu'il faut les aider à régler,

et ce n'est pas en disant,

tu n'as plus ton hijab,

pourquoi tu es en turban,

pourquoi c'est de telle longueur,

il ne fallait pas que ce soit comme ça,

ma sœur,

est-ce que je peux te dire quelque chose, etc.

Des personnes des fois tu les connais ni d'un, ni d'un,

à peine le salle à me passer,

il y a déjà 50 conseils qui tombent du ciel,

et à aucun moment t'as demandé comment t'allais,

à aucun moment t'as demandé ton cheminement,

à aucun moment on a essayé de comprendre

qu'est-ce que tu vivais en fait,

et qu'est-ce qui t'a amené à ce processus,

c'est la base pour moi,

vu que c'est mon métier,

c'est comme un médecin à qui vous exposez votre problème,

d'accord,

et qui vous pose pas de questions,

qui vous donne tout de suite un traitement,

et qui vous l'impose,

et qui vous dit si vous ne le prenez pas

que vous êtes une mauvaise personne,

mais un médecin comme ça tu fuis, tu ne vas plus le voir,

t'as même plus envie de lui,

t'as même pas envie de payer la consultation,

et t'as envie d'appeler l'ordre des médecins

et d'y radier lui en fait,

il ne mérite pas d'être médecin,

et pourtant lui,

oh ben je voulu l'aider,

je voyais bien, elle va mourir,

c'est clair,

ce qu'elle a, c'est ça,

elle a un cancer,

bah non en fait,

est-ce que tu m'as demandé qui sont mes parents,

les maladies qu'ils ont,

est-ce que tu m'as demandé si je fumais ou pas,

est-ce que tu m'as demandé si je dormais correctement ou pas,

est-ce que tu m'as demandé le nombre d'enfants que j'ai eu,

le nombre de grossesses que j'ai eu,

est-ce que tu m'as demandé si je faisais du sport,

est-ce que, est-ce que, est-ce que,

ah tant que tu m'as pas posé ces questions là,

tu ne me connais pas en fait,

tant que tu m'as pas posé ces questions là,

tu ne pourras pas comprendre mon problème,

et donc si tu n'as pas compris mon problème,

tu ne connais pas le traitement de mon problème,

et tu peux encore moins m'imposer,

ta solution à un problème que tu ne connais pas,

c'est vraiment une réalité,

ce que je décris là,

et ce qui se passe encore en tout cas,

je trouve,

même si bon, il n'y a pas que ça dans notre communauté,

mais il y a une bonne partie de ça quand il est question de régime,

c'est une,

c'est une triste réalité,

mais ça reste une réalité,

et c'est quelque chose auquel il faut faire face.

En fait,

ton rapport au hijab,

c'est un bon moyen de juger ta relation avec Allah,

de savoir si tu le connais vraiment,

car si tu connais vraiment Allah,

la question du hijab, elle est réglée,

ce n'est même plus une question,

ce n'est plus un sujet de débat ni rien,

si le hijab te pose problème à un moment ou un autre,

et bien, déjà le fait que tu l'admettes, c'est déjà bien.

Pour moi, une femme qui admet que

il y a quelque chose qui mérite,

je ne veux pas,

il y a quelque chose qui provoque une réticence chez moi, etc.,

c'est déjà bien.

La première partie de quelque chose,

d'une faute, etc.,

c'est de l'accepter,

c'est de l'avouer,

c'est de le reconnaître,

ça déjà, c'est fait.

Donc l'admettre est un premier pas.

Et j'ai envie de dire aussi,

c'est que si cette chose t'irrite,

si tu te poses la question,

si ça te dérange, si ça te démange,

c'est qu'il y a quelque chose qui se passe en toi, en fait.

C'est que quelque part, dans ton cœur,

quelque part, ton cœur veut le porter.

Il veut déjà le porter si tu ne l'avais jamais porté,

il veut le reporter s'il ne le portait pas,

s'il avait enlevé, pardon.

Donc il lui faut juste, à ton cœur,

cette lumière nécessaire pour pouvoir l'arborer, en fait.

Les femmes, pour pouvoir porter le hijab,

ont besoin d'avoir une raison forte,

d'avoir le pourquoi du comment fort.

Et ce pourquoi du comment

ne peut être fort que lorsque c'est le pourquoi du comment

d'Allah S.A.

Pas moi.

Ça me donne envie de te raconter ma propre histoire

par rapport au hijab,

du moins en tout cas quand j'ai voulu le porter.

Et depuis, en fait, cet événement qui m'a fait le porter,

je n'ai plus jamais ni voulu l'enlever,

ni envisager, ni même...

Ça ne m'a même pas traversé l'esprit de l'enlever.

C'est à se dire à quel point

c'était une raison très, très, très forte, très solide.

Et quelle la face que ça ne change pas.

Eh bien, j'étais encore adonécente

et j'étais partie à une conférence avec mes parents,

une conférence sur le Quran.

Et c'est cher Abdullah Basfar,

Hafidahullah qui avait donné cette conférence.

Donc, cher Abdullah Basfar, c'est un grand récitateur de Quran.

C'est une des grandes références aussi en Tajoui

dans la précision et la qualité de la lecture du Quran.

Il était aussi le président

d'une grande organisation mondiale

de la mémorisation du Quran.

Et il se trouve que c'est mon récitateur préféré aussi.

Et en fait, il donnait une conférence.

Pour moi, déjà, c'était grande.

J'écoutais Abdullah Basfar.

Donc, je regardais au loin, comme ça,

c'était sur écran projeté en plus,

parce qu'il était vraiment au loin.

Et je regardais, j'étais déjà hyper émue.

Et il se trouve que pour aller à cette conférence,

comme ça parle de Quran, j'avais mis un rigèbre.

Parce que pour moi, dans ma tête,

c'était inconcevable d'aller écouter la parole d'Allah

ou en tout cas une conférence, un discours.

Et en plus, ce jour-là, il y avait aussi des remises de prix

d'un concours de Quran.

Pour moi, c'était inconcevable d'aller dans un endroit

où on va parler que Quran et de venir sans rigèbre.

C'était vraiment pas une option pour moi.

Donc, comme à chaque fois que j'assiste à ce genre de choses,

j'allais le mettre et après, faire ma vie normale.

Et en fait, ce jour-là, c'était pas pareil.

C'était pas comme les autres fois.

Déjà, Heia qui l'a récité pour l'ouverture,

elle m'a bouleversé en fait.

En plus, c'est une surat que je connaissais.

Et l'entendre ce jour-là,

j'avais l'impression d'entendre les choses pour la première fois.

Et c'est Heia, 30 à 32 de surat Fusselet,

où Allah s'fantal a dit dans le sens rapproché.

Il dit, ceux qui disent notre Seigneur, notre Robb et Allah,

et qui se tiennent dans le droit chemin,

alors les anges descendent sur eux.

Et leur disent, n'ayez pas peur,

ne soyez pas affligés, tristes.

Mais ayez et recevez la bonne nouvelle du paradis

qui vous était promis.

Nous sommes vos protecteurs dans la vie présente et dans l'au-delà.

Et vous y aurez ce que vos âmes désireront

et ce que vous réclamerai.

Un lieu d'accueil de la part d'un très grand pardonneur,

d'un très grand miséricordieux.

Et en fait, tu viens d'entendre cette Heia.

J'avais vraiment l'impression que cette Heia me parlait.

Elle me parlait.

Je me sentais à la fois en sécurité.

Cette Heia parlait d'un sujet que j'aime par-dessus tout le paradis,

parce que très tôt, c'était vraiment très jeune que moi,

j'imaginais le paradis comme,

pour moi, c'est ma maison où j'y retourne, c'est tout bon.

Je ferai tout pour y retourner.

Car là nous, permette de tout s'y retourner.

Pour moi, c'était la base.

Le paradis, c'est là-bas que Papa Adam et Maman Hawa ont vécu.

On est descendu.

Il y a eu des choses qui ont fait qu'on est descendu.

On est descendu.

On vit notre vie et on va repartir.

En fait, là, on est en transition.

On fait un voyage avec plein d'escales,

mais rien de mieux que home, sweet home.

Pour moi, c'est quand j'entends parler du paradis,

c'est home, sweet home.

J'ai hâte de retourner à la maison.

Le voyage est agréable,

mais on n'est jamais mieux que chez soi quand même.

Le confort de la maison, ça me manque.

Et en fait, ce verset parle du paradis.

Et il parle en plus.

Enfin, c'est trop beau, c'est les anges.

Allah swt fait parler.

J'ai parlé les anges.

Il le dit, il dit.

Voilà, il dit, n'ayez pas peur.

Ne soyez pas figé, ne soyez pas triste.

Et en plus, il nous parle au présent.

C'est-à-dire, il dit qu'on est, nous sommes,

vos protecteurs ici-bas et dans l'au-delà.

Donc il nous parle au présent de l'accueil

qui nous feront au futur, d'accord ?

Et il dit ça de qui ?

De ceux qui disent notre robe, notre Seigneur et Allah.

Et ceux qui se tiennent dans le droit chemin.

Ça, c'est très vaste.

Et d'ailleurs, le fait de porter le hijab

rentre dans cette catégorie.

Donc c'est assez rare que ça m'arrive,

c'était assez rare en tout cas à cet âge-là que ça m'arrive.

Je pense que c'est la première fois

d'entendre une ayah, de la méditer en même temps

que je l'entends, et de la saisir et de la comprendre

et que le cœur vibre en même temps que je l'entends.

Je comprenais le sens de ces ayahs.

Je les avais apprises et je connaissais la traduction.

Mais ce qui s'est passé ce jour-là, c'était spécial.

Et en plus, dans un cadre que j'aimais,

ça parle de kol-en, mon récitateur préféré.

Papa et maman qui sont à côté de moi.

Tout était bien, en fait.

Et là, il y a un calcul très rapide qui s'est fait dans ma tête.

J'ai prêté serment à l'instanter.

Je me rappelle que quand il a fini de réciter,

mon papa était là et je lui l'ai raconté.

Et je pleurais en lui disant ça.

Et en fait, mon constat, c'était quoi ?

Attends, Zainab.

T'es venue jusqu'ici.

Parce que tu aimes le kol-en.

Parce que tu voulais écouter ces jeunes récités.

Et parce qu'il y avait ton récitateur préféré.

Et il donne une conférence sur un thème du kol-en

que tu voulais.

Et t'as ton hijab parce que,

pour le respect que tu accords,

pour le respect que tu accords à la parole d'Allah.

Et en fait, j'étais en train de penser.

Et quand la conférence aura fini,

toutes les préparations sont finies,

le concours de courant est fini,

tu vas rentrer chez toi.

Et en fait, dans ma tête, je me parlais à moi-même.

Je me dis que tu te sens Zainab de continuer

à près de sortir sans hijab.

Mais c'est quelle forme d'hypocrisie que tu as prêt à faire.

Tu admets que le kol-en est important dans ta vie.

Tu admets que tu as été touché par cet ayah.

Tu admets que t'as envie de vrai pour Allah.

Et tu sors et tu vas revenir comme t'étais avant.

Et en fait, j'ai dit, wallah,

wallah ce hijab et je ne le retirais plus jamais.

Et mes parents étaient là,

donc je leur ai expliqué séance tenante.

Et bien, cette raison qui m'a fait porter le hijab,

jusqu'aujourd'hui,

c'est des choses que je commets mort régulièrement.

Chaque fois que j'arrive dans ces ayahs-là,

je me suis créé des souvenirs avec ces ayahs.

Et c'est pour ça que mon respect

et mon affection pour ce récitateur

est aussi éternel.

Donc dans le sens où,

il faut un pourquoi du comment qui est fort.

Il faut celui d'Allah.

En l'occurrence, là, c'était celui d'Allah.

En même temps, la parole des anges.

En même temps, le paradis.

Il y avait tout là-dedans.

Et tout était comme il fallait.

Ce moment-là,

j'ai appris un peu plus sur Allah.

J'ai appris un peu plus sur moi

parce que cet ayah, elle parle que de nous en fait.

C'est ça qui est beau.

C'est la parole d'Allah.

Mais il nous parle plus de nous dans sa parole que de lui-même.

Ou autant.

Et il fallait que j'entende ça.

Et il fallait que ce soit dans cet endroit.

Et il fallait que ce soit à ce moment-là.

Et il fallait que ce soit en parlant de kolhain.

Donc je te souhaite réellement

si tu en as besoin.

Si tu es dans ce questionnement.

Je te souhaite vraiment de tout mon cœur,

de toute urgence,

avec toute hâte de vivre

une connexion avec Allah,

avec ton kolhain qui te fasse prendre des actions

aussi fortes que ça.

Aussi fortes que harbourer ce hijab

que Allah se prenait là te donne,

te prescrit gracieusement

pour pouvoir montrer aux autres ta valeur.

Parce qu'autrement, ce sera compliqué pour eux de l'avoir.

Donc c'est magnifique.

En fait, j'aime bien dire ça aux soeurs

qu'ils le portaient par exemple,

qu'ils le portent, pardon.

J'aime bien leur dire,

il faut que tu sens ton hijab.

Tu dois le sentir.

Sans ton hijab.

Tu dois...

Ça doit sentir là à l'intérieur.

Tu sens ton hijab.

C'est comme quand tu dis à cette situation,

je ne la sens pas.

Là, tu dois dire,

non, mon hijab, je le sens.

Je le sens bien là.

Tu vois?

Et d'ailleurs,

pour te montrer,

et je vais terminer par ça,

l'importance

qu'un travail soit fait

et de connaître Allah

et d'avoir des raisons, en fait,

fortes

d'arborer fièrement

cette demande de Allah,

je ne sais pas si tu savais,

mais les ayahs

qui parlent du hijab

ont été révélés

pendant la période médinoise,

d'accord?

Et ça a été révélé au moins

trois à quatre ans

après la rigéra, après les gères.

D'accord?

Donc ça veut dire que

les musulmans,

le prophète Assem

sont installés à Médine

depuis au moins trois à quatre ans.

D'accord?

Et c'est à ce moment-là

que les versets sur le hijab

ont été révélés.

Le Quran jusque-là,

c'était concentré

sur le fait de construire

son identité de musulmans,

de croyants, de croyantes.

Il s'était concentré sur

la description du paradis,

le fait de nous mettre en garde contre l'enfer.

L'explication

autour de notre origine,

ce qui fait qu'on est sur terre,

ce qui fait que papa Adam et maman hawa

sont descendus,

la jeunesse de ce qui s'est passé

avec Satan.

Pourquoi il s'est retrouvé

dans la situation où il s'est retrouvé?

C'est-à-dire que c'était important

que au début,

la relation avec Allah soit construite

l'injustice,

les batailles, les règles, etc.

En fait,

pendant toute la période mécoise,

il y avait toute cette construction

qu'Allah se pointe à la faisait

de l'identité des musulmans

et des musulmans.

Et même à Riva Medin,

c'est pas immédiat.

Dès que vous êtes arrivés,

c'est bon, vous êtes,

entre guillemets,

vous avez le coeur apaisé,

vous êtes plus sous la torture,

vous êtes plus sous l'embargo

et sous les...

Voilà le mauvais traitement

que vous faisiez pour Reich à la Mec.

Vous êtes saint et saut,

vous avez été bien accueillis

pour la Médinois

et vous pouvez dire

c'est bon maintenant,

vous êtes dans un terrain propice.

Rijab...

Non.

Il s'est écoulé des années,

au moins trois, quatre ans,

avant que ces ayahs se révèlent.

Comme si Allah,

donnaient le temps au temps,

il donnaient le temps à ses femmes,

à ses hommes de se construire.

Et de ce fait,

quand les ayahs

sur le Rijab

ont été révélés,

qu'est-ce qui s'est passé?

Quand

Aïsha radhiyallah

a décrit la réaction de ses femmes

médinoises,

elle a dit qu'Allah

soit satisfait,

qu'Allah bénisse

ces femmes-là.

Quand

les ayahs sur le Rijab

ont été révélés,

elles ont tout de suite

coupé

leur ido

pour rabattre

ce rimal

sur leur poitrine.

Immédiatement,

pourquoi?

Parce que le travail

avait déjà été fait.

Et nous,

on doit atteindre ce niveau-là.

On doit apprendre

à nos filles,

à nos ados,

à nos femmes

qui elles sont.

Qui elles sont

d'après Allah?

Qui elles sont

d'après le Qur'an?

Qu'est-ce qu'on attend d'elles?

Quel est leur rôle

dans cette société?

Quand elles sauront tout ça?

Le Rijab

sera une évidence.

Ce sera logique.

C'est la suite.

Oui, effectivement.

Il me faut ce Rijab.

C'est la base.

Il me le faut

pour ce que j'ai à accomplir.

Il me le faut.

C'est presque méton Rijab.

Eva va t'exposer.

C'est surtout ça.

Mais aujourd'hui,

on essaie de nous faire comprendre

que met ton Rijab et cache-toi.

Mets ton Rijab et tais-toi.

Mets ton Rijab et baisse la voie.

Mets ton Rijab et

mets-toi à l'écart.

Ne va pas ici,

ne va pas là-bas, etc.

Non,

c'est pas ça.

Le Rijab,

c'est mais.

Parce que

tu dois t'exposer en société.

Tu as des choses à faire.

Tu dois permettre aux autres

de bénéficier de tes connaissances,

de bénéficier de tes capacités,

de bénéficier de ces aptitudes

d'intellectuelles physiques

tout au cas de la ta donnée.

Mais il faut que tu puisses le faire

en toute sécurité.

Parce que c'est un peu

la jungle à l'extérieur.

Les lances ne savent plus, en fait.

Pour que la personne qui n'est pas en droit,

qui n'est pas ayant droit

d'attendre ta valeur

extérieure, intérieure,

pour que ces personnes-là

n'essaient pas de prendre

quelque chose qu'elles n'ont pas mérité,

qui ne leur appartiennent pas en toi.

Eh bien,

il faut que tu aies

cette uniforme

de sécurité,

de lumière,

de valeur

qui va

pouvoir montrer aux autres

ta valeur.

Parce qu'ils seront obligés

de faire face

à ton intelligence.

Ils seront obligés

de faire face

à qui tu es vraiment

à l'intérieur

et ne verront de beauté

de toi

que ce que tu laisses

paraître.

Ton visage, par exemple.

Ce que tu laisses paraître.

Et ça, ça sous-entend

que, ah, derrière ça,

il y a encore plus de valeur, tu vois.

En fait, le rigé

pour ces femmes-là

qu'ils l'ont porté immédiatement,

il n'a fait que renforcer

la perception

de leur valeur,

leur estime d'elle-même,

leur courage.

Ça leur a donné

plus de courage

et plus de, voilà,

plus de gnaque

pour briller en société,

pour pouvoir apporter

leur savoir-faire,

leur compétence.

C'est pour cette raison que

vous voyez les femmes des compagnons

partout,

dans tous les endroits,

sur le champ de bataille,

au marché,

dans les commerces,

dans la transmission

de la science,

dans la jurisprudence.

On les voyait partout, en fait.

Partout,

même dans la médecine,

on les voyait partout.

En fait, Allah Soprana Attar, là,

veut que sa création

de confiance,

cette femme

qui la choisit

pour porter sa créature

la plus précieuse,

l'être humain

entre l'homme et la femme,

il s'est tourné vers la femme

pour faire ça.

Eh bien,

Allah Soprana Attar,

là, veut que sa créature

de confiance,

cette femme,

soit visible

et en même temps,

en sécurité.

À ce sujet,

si tu veux creuser tout ça,

etc.,

et lire vraiment

les récits

de femmes savantes,

etc.

Il y a un livre

que je te recommande

qui est excellent

et qui est traduit

en français

depuis peu,

maintenant,

c'est un livre

El-Muhad 17,

de Shair Akram Nedwi,

qui est vraiment

un puits de science.

Hafizahullah Tabar,

Akramah vraiment,

c'est quelqu'un

que j'apprécie beaucoup,

beaucoup,

beaucoup.

J'apprécie beaucoup

les ouvrages.

Ce livre,

il est magnifique.

Et en fait,

il a recensé,

c'est des années,

des années de travail.

D'ailleurs,

ce livre,

on peut dire,

c'est un résumé,

parce qu'en vrai,

il me semble

une quarantaine de volumes

juste pour recenser

et apporter des hadiths

depuis le temps

du prophète Assem,

jusqu'à maintenant.

Donc c'est des milliers,

des milliers de femmes

dont il parle.

Et en fait,

ce livre El-Muhad 17,

en version,

on va,

entre guillemets,

résumé,

qui est déjà hyper riche,

il est traduit en français.

Moi, personnellement,

le mien,

je l'avais acheté

dans la librairie

en ligne,

une fois de plus.

Je vais vraiment

terminer cette fois-ci

en te disant,

si jamais

tu arrives

à un point

où tu te sens

loin d'Allah,

qui a bougé.

Alors tu sais

quoi faire ensuite.

Après,

tu as posé cette question

à avoir répondu

à cette question.

Ce qu'il faut faire,

c'est revenir sur tes pas.

Parce que

tu sais que tu viens

d'Allah

et revenir

vers celui

de qui tu viens,

à la base,

c'est plus facile

qu'avancer toute seule

dans l'inconnu,

dans un avenir

que tu ne connais pas.

Le pardon

des profonds discussions

avec lui,

avec Allah,

lui faire part

de tes besoins,

de tes peurs,

de tes rêves,

de tes sentiments

vis-à-vis de lui,

ça c'est un bon début

déjà.

Et ça marche

très bien.

Et tu seras agréablement

surprise

de voir à quel point

c'est accessible

et c'est libérateur.

Et

il y a une doigt

que je te confie

et qui est vraiment

une pépite aussi.

C'est Allah

Rumah-i-nni

As-saluk-as-sabbat.

Donc

ya Allah,

je te demande

de m'accorder

la fermeté,

la situité,

la rigueur

en fait,

dans mes actions.

Ça va

beaucoup t'aider.

En tout cas

pour la question

du hijab.

Et pour

tous les actes d'adoration

que tu veux faire

et sur lequel

tu veux tenir,

tu veux avoir une constance

parce que la constance

c'est une force

et ça peut aussi

être

une source

de faiblesse

quand on ne l'a pas.

Rappelle-toi

que

d'où tu viennes

ou que tu ailles

tu es un être

valeur

d'Allah,

ton créateur.

Ce hijab

qui s'applique

à lui-même

du fait de sa valeur

à lui

qui dépasse

notre conscience humaine

eh bien

il a décidé

de t'en offrir un

à toi aussi.

Qui te va

sur mesure.

Qui n'est pas

pour te cacher

au monde

mais bien au contraire

pour te permettre

de te révéler

au monde

car le monde

n'est rien

sans

les femmes

que nous sommes.

Nous composons

plus de la moitié

des gens

de ce monde.

Nous sommes

en quelque sorte

tout ce monde,

c'est nous qui

vont porter

dans notre corps.

Ce corps

si précieux

pour Allah

pour avoir supporté

sa création la plus aboutie

qui lui a confectionné

un écrin

digne

de le couvrir

ce corps.

Ton hijab

si tu l'acceptes

ce hijab

alors tu acceptes

d'être pleinement

la femme

qu'Allah te destine

à être.

Si tu dis

non merci

à cet écrin

qu'Allah te donne

ce hijab

eh bien tu dis

non merci

à la fin grandiose

et véritable

que le monde

aurait pu voir

mais que tu lui refuses.

Oui

au final

c'est bien

ton choix

choisir Allah

donc te choisir toi

ou refuser Allah

donc te refuser toi

et qui

serait

assez insensé

pour se tourner le dos

à lui-même.

Merci d'avoir

écouté cet épisode

et comme toujours

si ce podcast

t'a apporté du bien

alors

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pour ne rien rater

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pouvoir être utile

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ce sera une belle manière

de me faire savoir

que ce podcast

doit continuer

et être écouté

par le plus grand nombre

je confie à Allah

le soin

de préserver ta foi

ton honneur

et ton coeur

je te laisse

à présent passer

un bon moment

avec ton courant

et je te dis

à vendredi prochain

pour un nouvel épisode

salam aleikum warahmatullah

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

 Il y a une prescription Divine pour la femme qui est mal comprise, boycottée, parfois délaissée ou méprisée alors qu’elle est une invitation même d’ALLAH pour vivre la femme en toi d’une manière où tu ne pourras jamais la vivre autrement. Eh bien permets-moi de te tenir compagnie avec un sujet des plus beaux : le Hijab 

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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil⁠.⁠

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