Les actus du jour - Hugo Décrypte: Pourquoi la contre-attaque de l’Ukraine semble être un échec, nouveau réseau social… Actus du jour

Il y a un mois, l'Ukraine lancait sa contre-attaque, sa contre-offensive donc contre la Russie,

avec pour objectif la reprise de territoires occupés actuellement par les Russes en Ukraine.

Alors l'Ukraine revendique certes des gains de territoires dans le sud et dans l'est du pays,

mais des gains qui semblent assez faibles,

et surtout, eh bien la Russie poursuit ses attaques de missiles,

par exemple à Lviv dans l'ouest du pays.

Une frappe russe a fait au moins quatre morts ce jeudi matin.

Mais surtout, et c'est là le point le plus important,

certains commencent à douter de l'efficacité de cette contre-offensive,

ce qui serait évidemment un coup dur immense pour l'Ukraine.

Alors où on est la situation aujourd'hui,

peut-on déjà en tirer certaines conclusions ?

Salut c'est Hugo, j'espère que vous allez bien.

On est partis ensemble pour une nouvelle plongée dans l'actualité en une dizaine de minutes.

Alors un mois après le début de la contre-offensive ukrainienne,

aucun des deux pays ne semble réellement enregistré d'avancée décisive.

L'Ukraine affirme certes avoir libéré 37 km2 en une semaine

et neuf villages aussi auraient été repris selon l'agence de presse Reuters.

Alors ça peut paraître beaucoup pour certains, peu pour d'autres,

ce qui est sûr c'est que cette contre-offensive,

elle prend beaucoup de temps, mais alors est-ce normal ?

Déjà ce qu'on peut dire c'est que dans la période actuelle,

aucun des deux camps n'a réellement les moyens de faire bouger sensiblement l'autre camp.

Pour l'historien militaire Michel Goya, interrogé par l'AFP,

dans un lien que je vous mets directement en description,

il y a ce que l'on appelle dans le jargon de la guerre

un manque de moyens d'appui d'artillerie pour neutraliser les défenses adverses.

Dit comme ça, ce peut paraître assez flou mais très concrètement,

chaque camp des deux côtés donc manque d'armes lourdes qu'on peut envoyer à distance.

Ça peut être le cas par exemple d'obus,

afin de dégager la voie pour ensuite permettre aux chars et aux unités militaires qui combattent à pied

d'avancer donc dans le camp adverse.

Michel Goya explique, je cite, pour pouvoir avancer, il faut un déluge d'obus,

ce qui demande donc une grosse supériorité de feu.

Les Ukrainiens ne l'ont pas et les Russes ne l'ont pas non plus.

Car en réalité, d'après lui, chacun a fait face ces derniers mois à des grosses baisses de stock de munitions,

il y a donc un site du réduire ses efforts et la conséquence, vous l'imaginez,

c'est que l'Ukraine juge trop lente les livraisons d'armes de la part des pays occidentaux,

que ce soit les pays européens ou encore les États-Unis.

Elle en demande davantage encore, notamment des avions de combat,

justement pour pouvoir percer cette défense et permettre ensuite aux forces sur le terrain et sur place de pouvoir avancer.

Bon, toutefois, d'après le chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique Vincent Touré,

il est possible que simplement, d'un côté comme de l'autre,

l'effort n'a pas encore été engagé de façon très importante.

En gros, on assisterait à une situation où chaque camp retient ses coups en quelque sorte pour ne pas s'épuiser trop vite,

puisque évidemment cette guerre est partie pour durer.

Bon, mais deuxième chose qui peut expliquer qu'on ne voit pas forcément les effets de cette contre-offensive,

c'est que cette contre-offensive, elle était attendue et donc forcément préparée aussi du côté russe.

Cette semaine, Rob Hawer, le chef du comité militaire de l'OTAN,

a rappelé en fait à quel point cette contre-offensive était difficile,

car il y a énormément d'obstacles défensifs qui ont été posés par les Russes.

En effet, les soldats russes sur la dernière année ont eu le temps de creuser des tranchées,

d'installer aussi des dispositifs de défense comme des mines ou encore ce qu'on appelle des dents de dragon.

Des dents de dragon, en fait, il faut voir ça comme des blocs de béton en général,

en forme pyramidal destinés à entraver donc le passage des chars ou autres véhicules motorisés.

Bref, beaucoup de lignes de défense qui ont été installées au fil du temps

et qui rendent forcément difficile les avancées de l'Ukraine.

Et au passage, il faut toujours retenir que dans des situations comme celles-ci, l'avantage est aux défenseurs,

donc dans ce cas précis, l'avantage est à la Russie, c'est beaucoup plus dur

et il faut beaucoup plus de moyens pour attaquer que pour défendre.

Et d'ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé cette semaine

dans un entretien au Média américain CNN qu'il aurait voulu lancer la contre-offensive bien plus tôt,

car désormais, la contre-offensive se lance dans un contexte où la Russie est quand même très préparée

et l'a eu le temps, en quelque sorte, de s'en créer sur le territoire.

Parmi les derniers éléments qui sont intéressants à noter dans le Washington Post la semaine dernière,

le commandant de l'armée ukrainienne Valérie Zalogeny a affirmé qu'il fallait maintenant être prudent

et tester les faiblesses dans les lignes russes pour éviter d'énormes pertes en cas d'assaut mal préparé.

Il a rappelé, je cite, qu'il ne s'agit pas d'un spectacle,

face à ce donc qui pourrait se montrer impatient et qui pourrait penser que les choses iraient plus vite.

Autrement dit donc, est-il possible de tirer des conclusions pour l'instant ?

Eh bien, ça semble quand même très difficile.

Pour l'instant, l'Ukraine teste des axes sur lesquels il pourrait donc tenter certaines percées.

Mais c'est des choses qui vont prendre du temps, vu comment la Russie est particulièrement installée aujourd'hui.

Par ailleurs, il faut quand même noter que les tensions se poursuivent.

Par exemple, ces derniers jours, les tensions se sont concentrées notamment autour de la centrale nucléaire de Zaporidia,

dans le sud-est plutôt de l'Ukraine.

Les Ukrainiens et les Russes s'accusent mutuellement de préparer une attaque imminente directement sur la centrale nucléaire.

D'après l'Ukraine, la Russie aurait placé des mines et d'autres engins explosifs autour et sur le toit de la centrale nucléaire.

Ça a forcément provoqué l'inquiétude des populations qui vivent à côté.

Même si aujourd'hui pas mal de spécialistes s'accordent à dire que le risque n'est pas comparable à ce qu'on a pu connaître,

par exemple, en 1986 avec ce qui s'est passé à Tchernobyl.

Alors ces dernières semaines, l'Agence internationale de l'énergie atomique qui est présente sur place

a inspecté différents endroits de la centrale sans constater la présence de mines ou d'explosifs.

Mais toutefois, l'Agence n'a pas pu accéder à certaines zones, notamment sur le toit.

Autrement dit donc, il y a quand même pas mal de zones d'ombre aujourd'hui et il faudra voir ce qu'il en est.

Bref, cette petite mise au point me paraissait assez importante,

alors qu'on a beaucoup parlé de l'actualité, forcément, nationale ces derniers jours.

Je vous mets des liens directement en description pour en savoir plus.

Alors, exceptionnellement aujourd'hui, je présente les actualités en bref.

Et d'ailleurs, j'aurai une annonce à vous faire à la fin de ces actualités.

Mais d'abord, première actualité, le monde a connu son mois de juin le plus chaud jamais enregistré.

C'est ce qu'indique l'Observatoire européen Copernicus.

Alors, ça rejoint évidemment notre sujet à la une hier, qui disait que ce lundi et ce mardi 4 et 5 juillet

avaient aussi été les journées les plus chaudes jamais mesurées sur Terre.

Donc pour comprendre globalement cette hausse des températures en juin et en juillet,

je vous conseille nos actus du jour postés hier, je sais même que vous l'avez pas encore vu,

mais ça me semblait important de vous donner ce complément d'information aujourd'hui.

Deuxième information, alors que le policier qui a tué Nael avait demandé à être remis en liberté en attendant son procès,

il vient de la justice a finalement décidé de le maintenir en détention provisoire,

donc en prison jusqu'à son procès.

Par ailleurs, selon un compte rendu des déclarations du policier devant l'IGPN,

donc la police des polices, des déclarations qui ont été obtenues par les quotidiens

le parisien et le monde,

eh bien le policier a nié devant les enquêteurs avoir prononcé la phrase

tu vas prendre une balle dans la tête.

Par ailleurs, autre information, le policier qui a donc tiré sur Nael a dit avoir tiré

parce qu'il aurait eu peur que son collègue ne soit embarqué avec l'accélération de la voiture,

puisqu'il dit qu'il pensait que le corps de cet autre policier était encore dans le véhicule,

alors que cet autre collègue de son côté, dû aussi interroger par l'IGPN,

explique qu'il n'avait je cite que son bras dans la voiture.

Je vous mets les liens en description vers le monde est le parisien pour en savoir plus,

en tout cas l'enquête est toujours en cours,

évidemment je vous tient au courant de la suite,

et Emmanuel Macron a d'ailleurs déclaré ce jeudi que je cite

« L'ordre avait été rétabli une semaine après donc des tensions importantes,

et la mort donc de Nael ».

Autre actualité toujours en France,

l'Assemblée nationale a approuvé et voté le principe des portables mouchards

pour espionner des suspects via leur smartphone.

Alors l'idée serait que ça concerne uniquement les enquêtes les plus graves,

comme des enquêtes pour terrorisme ou encore délinquance et criminalité organisées.

Concrètement, cette loi votée par le Sénat,

et puis maintenant donc par l'Assemblée nationale,

va permettre d'activer si nécessaire à distance des téléphones portables pour les géolocaliser,

mais aussi pour écouter ou filmer en temps réel des personnes visées dans certaines enquêtes,

et ce donc sans que la personne visée par une enquête

ne soit tenue au courant du fait qu'elle est actuellement écoutée

ou alors regardée via sa caméra.

Alors cette loi elle a été soutenue par les députés de la majorité,

donc les députés du camp d'Emilien le Macron,

mais aussi par les groupes de droite et d'extrême droite

avec le parti de droite, les républicains,

ou alors le Rassemblement national.

En revanche, le groupe de gauche de la Nupès a voté contre,

et la France en soumise a dénoncé je cite une dérive autoritaire.

Là-dessus, on aura l'occasion d'en reparler dans quelques jours.

Cinquième actualité maintenant rapidement,

la plateforme de streaming Netflix serait à l'origine de près de 20%

du trafic internet français en 2022.

C'est ce qu'indique un rapport annuel de l'autorité de régulation des télécoms.

Netflix se retrouve donc devant Google qui représente près de 10,5% du trafic,

ainsi que Meta, qui est propriétaire de Facebook ou encore d'Instagram,

qui détient 8,2% du trafic.

On peut noter aussi Amazon qui détient 7% du trafic,

avec notamment sa plateforme Prime Video.

Tout cela est assez logique puisque le streaming demande beaucoup plus de ressources,

et donc forcément, les plateformes de streaming se retrouvent en avant de ce genre de classement.

Maintenant, ça pose d'autres questions,

avec certains qui veulent une sorte de taxe ou autre dans ce cadre-là.

Là aussi, pas d'inquiétude, on aura l'occasion d'en reparler.

Pour l'actualité, décidément toujours dans le domaine des technologies,

le groupe Meta, donc derrière Facebook, Instagram ou encore WhatsApp,

vient de lancer officiellement Fred's.

C'est donc son nouveau réseau social qui a pour but de concurrencer Twitter.

Et seulement 7 heures après son lancement,

Fred's compte déjà plus de 10 millions d'inscrits,

selon Mark Zuckerberg qui est le PDG de Meta.

Pour l'instant, et c'est un élément important à noter,

le réseau est seulement disponible aux États-Unis,

puisque la réglementation sur la question des données personnelles

est plus stricte, notamment en Europe qu'aux États-Unis.

Donc ça pourrait prendre du temps avant qu'une telle application arrive en France.

Mais tout de même, donc, c'est assez intéressant à observer,

cette concurrence entre Twitter et ce nouveau réseau social.

Dernière actualité qu'on peut noter,

la fusée européenne Ariane 5 a décollé avec succès de Guyane ce mercredi

pour son dernier vol après plus de 27 ans de service.

Ce 117ème et dernier décollage de la fusée

a notamment permis la mise en orbite de deux satellites.

Il s'agit donc de la dernière mission accomplie

par ce modèle européen d'une fusée, la fusée Ariane 5,

qui devrait être remplacée d'ici l'an prochain par le modèle Ariane 6,

un modèle moins cher et plus puissant que son prédécesseur,

dans le but notamment de faire face à la concurrence américaine.

Je le disais petit mot de la fin, un petit peu particulier,

et ce petit mot de la fin, il n'est pas de moi,

il est de Paul que vous avez beaucoup entendu dans ces actus du jour

qui avaient un petit mot à vous adresser.

Oui, salut tout le monde.

Vous ne m'entendrez plus prochainement présenter les actus en bref

parce que je quitte l'équipe pour d'autres aventures.

Mais avant de partir, je voulais vous dire que ça avait été un vrai plaisir

de contribuer à vous fournir chaque jour un résumé d'actus concis et efficace,

un résumé qui soit accessible à tous aussi.

On met chaque jour un gros engagement au sein de l'équipe pour le construire.

Et alors cette promesse-là, elle va continuer.

Je vous laisse entre de bonnes mains avec Hugo, forcément,

que je remercie pour l'opportunité qu'il m'a donnée,

avec Blanche qui continue aussi et avec bientôt d'autres de nouvelles voies

bientôt dans ce format.

À suivre.

Voilà donc pour l'annonce de Paul.

Je voulais lui laisser quand même faire cette annonce.

Il a beaucoup travaillé, il faut le savoir avec moi,

c'est l'année dernière que ce soit sur ce format des actus du jour,

que ce soit sur Instagram,

que ce soit même plus récemment sur le format du nuage d'auteur

qu'on a lancé il y a quelques jours.

J'ai eu l'immense chance de travailler avec lui pendant tout ce temps.

Il part donc pour de nouvelles aventures et je lui souhaite le meilleur.

Vous pouvez du coup inonder de merci Paul directement à l'espace commentaire.

C'est un vrai plaisir de bosser avec lui.

En tout cas, pas d'inquiétude.

Il y a plein de personnes qui travaillent sur ce format des actus du jour avec moi,

dont certains donc qui vont incarner et aussi ses actualités en bref dans les prochains jours.

Je compte sur vous pour les accueillir comme il faut.

En cas de merci encore à Paul pour tout ce travail.

Voilà, c'est la fin de ce résumé de l'actualité du jour.

Évidemment, pensez à vous abonner pour ne pas rater le suivant,

quel que soit d'ailleurs l'application que vous utilisez pour m'écouter.

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pour d'autres contenus d'actualité exclusifs.

Vous le savez, le nom des comptes, c'est Hugo Descript.

Écoutez, je crois que j'ai tout dit.

Prenez soin de vous et on se dit à très vite.

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