Les Grosses Têtes: PÉPITE - Un célèbre écrivain débarque aux Grosses Têtes

Vous écoutez les grosses têtes de temps en temps monsieur Claudeuil ?

Ah mais oui, mais le plus souvent possible, souvent en voiture d'ailleurs,

donc ce qui me crée quelques problèmes de circulation.

Pourquoi ?

Parce que je freine brutalement, je lâche le volant, je rie, etc.

Donc ça peut être dangereux les grosses têtes en fait.

Pourquoi exagérer non plus ?

Faut pas alors, j'assole coup, y'a une blague, oh vous lâchez le volant,

vous freinez accident, non, n'exagérez pas quand même.

Ah ça soit, c'est un autre blague.

Cet imaginateur.

Oh t'as dit que t'étais folle de lui, Isabelle.

Elle commence à dire du mal tout de suite.

Ah pas du tout, quand même.

Je trouve qu'il y a un côté un peu marseillais quoi, c'est pas...

Mais c'est ça la Lorraine, c'est la Marseille de l'Est.

Oui parce qu'il est Lorraine monsieur Claudeuil.

Tu sais, mais il a un côté marseillais, tu peux rien voir.

Ah oui, ah oui.

Bah oui, dans ses écransions.

Il est dessus de la Lorraine.

Il s'est tombé, il s'est tombé.

Vous avez conseillé à vos filles, paraît-il de lire du Philippe Claudeuil ?

Oui, à ma fille de 13 ans, je lui ai conseillé de lire la petite fille de monsieur Léline.

Léline.

Oui, oh ça va, je peux aussi faire une petite pause.

Dans une phrase qui est un peu longue.

Je ne suis plus toute jeune, je manque de souffle.

J'affume 15 paquets par jour, alors c'est pas bon.

Et donc je lui dis, surtout, surtout, surtout, ne lis pas la fin tout de suite,

parce que tout est dans la fin.

Et j'avais tellement peur qu'Elysée Andir-Golal,

pour regarder la fin en disant que l'élu, ça y est, c'est fait,

que j'ai arraché les dernières pages.

Et elle arrive, donc, et puis elle me dit, bah tu me donnes,

et j'ai perdu les dernières pages.

Donc je me suis fendue d'un deuxième, vous me devenez...

C'est pour ça que Liv c'est beaucoup vendu.

Je peux spoiller la fin ?

Ah non, non, non, non.

J'en ai intérêt.

Renzi, ma chaleur, vous êtes...

On est pas spoillés.

Essayez d'arrêter de vouloir être sonne.

On dit spoillés, pas spoillés.

Ah oui, j'avais promis d'être chanté avec...

Tu m'emmerdes.

Ah oui.

Avec un grand-tâts.

Monsieur Berlion, on n'avait jamais travaillé avec Philippe Claudel.

Non.

Parce qu'il a fait des pièces de théâtre aussi.

Avec son père.

Pas encore, mais on espère un jour avec François, oui.

Et moi, je suis allé en tôt, là, avec lui.

Comment ça ?

On a fondé le Goncourt des lycéens,

et on est allé faire la première édition...

Le Goncourt des détenus.

Des détenus.

Tous les lycéens ne sont pas encore en prison.

Il y a des problèmes, mais bon.

Vous voyez, l'autoritariste...

Il a eu le Goncourt des lycéens.

Qu'est-ce qu'elle est de gauche, quand même ?

L'école, c'est la prison.

Il a eu le Goncourt des lycéens, Philippe.

Oui, oui.

C'est vrai qu'on a lancé avec Roselyne,

le Goncourt des détenus, la première édition,

l'année dernière, et la deuxième édition,

cette année.

Ça tombe bien.

La première citation est une citation

dont vous devriez retrouver facilement l'auteur,

puisqu'il s'agit d'édition.

Qui a dit l'édition, c'est l'art de salir

avec de l'encre, un papier coûteux

pour le rendre invendable.

C'est optimiste.

C'est un éditeur.

C'est un éditeur raté.

Et c'est René Julliard, première bonne réponse

de Philippe Claudelle.

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