Les Grosses Têtes: PÉPITE - Hector Obalk donne des cours de peinture aux Grosses Têtes

Alors Monsieur Ryu, est-ce que vous pouvez donner quelques conseils à notre nouvelle

grosse tête, Hector, Rollback ? Oui, il faut vraiment, oui, à chaque fois, j'écorge

votre nom.

Hop, bike.

Oh le boulac, on va dire.

Bah moi, j'ai cru que c'était Jacky Béroyer, alors...

Tiens, on va bien se marrer ! C'est vrai qu'ils ressemblent un peu à Jacky Béroyer.

Ah mais j'ai cru de loin ! Et alors voilà...

Vous avez un air à Uri, c'est génial, vous avez... Non mais vous avez un air...

Un air...

Et quand vous êtes arrivés, Monsieur Obal, c'était génial, vous êtes passés, et là

il y a Isabel qui a dit à Caroline, c'est qui ? C'est qui ? C'est qui ?

Oui, enfin, enfin, j'ai vraiment été payée de ma pièce parce que Monsieur Obal m'a

dit, excusez-moi, c'est quoi votre prénom ?

Alors c'est Isabel, voilà.

Est-ce que vous pouvez parler, Monsieur Obal, comment vous parlez ?

Il va parler parce que s'il décide de pas parler devant des cons, il est mal.

Il parle beaucoup, mais vous le connaissez, Laurent de Rêche.

Oui, c'est un spectacle magnifique sur l'Histoire de la peinture.

Et surtout, j'ignorais que votre maman était cette grande linguiste,

Mme Walter, qui est une des plus grandes linguistes françaises.

Oui, moi aussi, j'ignorais.

Moi ? Mais pas moi, je peux vous dire, tout le monde l'ignorait.

Mais vous êtes... Vous êtes dans quel théâtre qu'on passe votre pub quand même ?

Il fait plusieurs théâtres, il fait le théâtre de l'atelier, par exemple le 8 octobre prochain,

à 11h et à 15h, et surtout il est au théâtre du 13e art Place d'Italie,

tous les lundis soir, à 20h.

Que des grands théâtres de boulevard !

Ha ! Ha ! Ha ! Ha !

Le théâtre de l'atelier, c'est quand même un beau théâtre, absolument.

Donc le 13e art, c'est un nouveau théâtre, Place d'Italie, voilà.

Théâtre très populaire, et M. Obaïque parle de la peinture,

justement, de façon, on va dire, il vulgarise la peinture.

Ça vous va, ça, M. Obaïque ?

Toute l'Histoire de la peinture, en moins de 2h.

Voilà.

Et votre histoire est extraordinaire, parce que je crois, à 19h, vous avez la révélation,

nous, il y avait un tableau, il y avait 3 pommes !

Il y avait 3 pommes et 2 chatagnes !

Mais votre vie a été transfigurée par cette découverte de 3 pommes et 2 chatagnes.

C'est vrai, M. Obaïque ?

C'est vrai.

En fait, très vite, j'ai compris qu'il fallait pas essayer de comprendre un tableau.

L'important, c'était de savoir distinguer un tableau d'un tel, d'un tableau d'un quelqu'un d'autre.

Il n'y a rien à comprendre dans un tableau.

2 pommes, 3 chatagnes, c'est quoi le truc ?

On va pas chercher de la symbolique en le fait qu'il y a 3 pommes et 2 chatagnes.

Tout ce qui compte dans un tableau, c'est dire,

est-ce qu'il est tellement mieux peint que celui d'un autre siècle, d'un autre artiste ?

Mon show, il n'est que là-dessus. Je fais rien comprendre, je fais tout aimer.

Et pour aimer un truc, il faut juste voir qu'il faut qu'il y ait quelqu'un,

qui soit le professeur, qui soit moi, qui dit, vous voyez ça ?

C'est quand même beaucoup moins bon que ça.

Et donc je mets un mauvais Raphaël à côté d'un bon Raphaël.

Il y a l'évidence de l'actualité.

C'est un sujet qui flert quand même.

Alors justement, c'est là où on partage les subjectivités de chacun.

Donc par exemple, c'est pareil.

C'est d'engager l'histoire de 2 pommes.

Souvent, quand on dit subjectif, on veut dire c'est chacun de sien.

Oui, sauf que non.

Il y a un moment où les subjectivités se rejoignent.

Comme par hasard, 3 siècles plus tard, tout le monde aimera moins.

C'est là, il faut pas déconner.

Il n'a pas été avec l'histoire des subjectivités.

Non, ça suffit !

Non, ça suffit, maman !

Parce que si, si vous renvoyez tout, si vous renvoyez...

Mais vous le parlez de là, il ne s'en fait pas.

Je vais pas dire quelque chose là.

Mais il est fadat, ça veut dire.

Mais qu'est-ce que ça fait quand on te rencontre ?

Mais Laurent, mais vous l'avez péché, où ?

Laissez parler, Monsieur Obal, qui dit des choses fortes intéressantes.

Ça nous change.

Donc le principe, c'est de faire toutes les sortes de là en moins de 2 heures.

Vous allez me dire, il y a 50 artistes.

50 artistes, ça veut dire 2 minutes par artiste.

2 minutes par artiste, ça veut dire qu'on fait de la merde.

Donc, en vérité,

je traverse 7 siècles d'histoire de la peinture en prenant seulement un artiste par siècle.

Ce qui fait que du coup que je peux rentrer

dans le détail, du détail, du détail, d'un Léonard,

est-ce qu'il m'empêche pas d'avoir parcouru 7 siècles de peinture ?

Et voilà !

Il avait l'explication, vous savez tout !

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