Les Grosses Têtes: L'INTÉGRALE - Émission du vendredi 13 octobre 2023

RTL RTL 10/13/23 - Episode Page - 1h 41m - PDF Transcript

Votre podcast va démarrer dans un instant.

Mais juste avant, je voulais vous dire que mon nouvel album...

Oh pardon, je me suis pas présenté, c'est Philippe Geluc.

Et donc, mon 24ème album vient de sortir.

Le chat et les 40 bougies.

64 pages de gag hilarant.

Vous voulez un exemple ?

Et en même temps, c'est un conseil.

Quoi que vous fassiez, faisez-le bien.

Bon, et les autres sont encore plus drôles.

C'est vous dire, le chat et les 40 bougies aux éditions Casterman.

Les grosses têtes de Laurent Ruchier, c'est de 15h30 à 18h sur RTL.

Bonjour, heureux de vous retrouver.

Avec pour vous aujourd'hui le retour d'une grosse tête.

C'est toi là-bas que je vois dans le noir.

Il y a deux mois de ça, tu as voulu aller à l'Europe pas.

Eh bien, c'est pas demain la veille que je vais retourner.

Ta famille est là, regarde.

Voici Yann Wax.

Dit du labo roso.

Elle est là et de retour depuis quelques temps.

Et on fait avec une grosse tête qui balance son porc,

dès qu'elle rit dans le micro.

Christine Bravo.

Bonjour.

Une grosse tête qui aime la radio et les micro-siestes.

Tito.

Bonjour.

Une grosse tête qui parle à côté du micro, mais vous ne ratez rien.

Chantal Latou.

Une grosse tête qui aime le micro,

grâce à qu'il n'est pas devant le mot pénis.

Jean-François Jancel.

Bonjour.

Et on attend Monsieur de Kersen.

Il est chez le patron Olivier de Kersen.

Qu'à quelle heure qu'on parle, il a racheté la chaîne.

Il est chez Monsieur de Tavernot.

Alors dit donc que peut-être qu'il est en train de demander une augmentation.

Ça doit être ça.

Ou de nous faire licencier.

En même temps, c'est une de ses plus belles absences.

Alors quand il va arriver, on va lui demander comment ça s'est passé.

C'est vraiment pour des sous qui...

T'as une émission sur la mer avec Monsieur de Tavernot.

Il y a quand même deux choses qui intéressent Olivier dans la vie.

Il y a l'argent, et puis ensuite il y a quand même l'argent.

Il est comme ça.

Comme vous.

Et vous, les amours.

Alors Monsieur Jancel.

Écoutez, ça vaut.

On est chez encore dans un jeu de séduction.

J'ai dit pour une fois, fait autrement que d'habitude.

Il ne fait pas t'attraîner.

Parce que d'habitude, je suis vite au lit.

Je mets ma chemise de nuit à Pompon transparente.

Là, c'était juste félation en sanitaire.

Non, non, non.

Encore dans la séduction.

Oui, c'est bien ce que je dis.

Je fais des poèmes en verre, tout ça.

Des poèmes?

Des poèmes à l'envers.

Des poèmes, je dis.

Ah, oui.

Qu'est-ce que c'est comme poèmes?

Si il va du gamin, qu'est-ce que je t'ai bio, qu'est-ce que t'es bio?

Reviens à la maison, faire un câlin, maman.

C'est vraiment...

Je sais pas de qui c'est, mais je m'en dis.

Qu'est-ce que t'es pas du beau de l'air.

Je suis au mieux baisis direct.

Chantal.

Je me culpais de traduire, chantal.

Ben oui, viens voir mes mères, quoi, c'est ça.

Ah oui.

Mais t'es en couple, hein?

Je peux pas dire ça.

C'est un statut couple.

Un couple, c'est pas...

Je suis en couple.

Ça vient naturellement.

Non, il est pas en couple.

Non, il est libre.

Situations compliquées comme on mettait avant.

Exactement.

Sur Facebook.

Ça existe toujours ce truc-là.

En couple, mais c'est compliqué.

En couple, mais c'est compliqué.

Pour Géraldine, Redon, qui a dit s'il est riche, avait le moindre sens de la solidarité.

Il n'y aurait plus de pauvres, mais il n'y aurait plus de riches, non plus.

Un écrivain?

Un écrivain, oui, oui.

Alors que 20e siècle?

Alors du 20e, on va dire plutôt cheval.

Donc il avait...

J'aurais pas imaginé, il a quasi vécu 100 ans.

Il est né en 1856 et il est mort en 1950.

94 ans.

Prix Nobel de littérature.

Écrivez-les bien.

Français.

Ah non, pas français.

Non, américain.

Pas américain, non plus.

Oui, il est russe.

Alors anglaire, on va dire oui.

Ah britannique quoi.

Bernard Shaw.

George Bernard Shaw, balle, réponse.

Le monsieur moir, c'est pour Alain Till, qui habite Paris 20e,

qui a dit je connais un homme qui est mort d'avoir fait un trou à son pantalon.

Il faut dire qu'il était scaphandrier.

Ça c'était un de nos comiques habituelles.

Alors ça c'est un grand classique, c'est vrai.

Et curieusement, ça n'est pas un comique qui a dit ça.

Mais vrai qu'on la connaît cette phrase.

C'est une phrase assez classique de l'humour français.

Mais on ignore qui fut celui qui a prononcé la première fois cette jolie trait du boubou.

Et c'est un écrivain français.

Un écrivain, non.

Un acteur.

Un acteur, non plus.

Un humoriste.

Un humoriste, non.

Un philosophe.

Un philosophe, non.

C'est une catégorie artistique qu'on cite rarement dans les citations.

Un chansonnier par exemple.

Un chansonnier.

Un chanteur.

Un chanteur, non plus.

Un imitateur.

Il ne fait pas de scène, en fait.

Ah non, il ne fait pas de scène.

Il est dans les coulisses.

Un souffleur.

Il était souvent dans le public pour assister.

À mettre en scène.

À des spectacles.

Un critique.

Un critique, non.

Mettre en scène, non.

Non, non, non.

Un maquillère.

Et il s'est servi beaucoup de ça pour son art.

Je sais, c'est un photographe.

Un peintre.

Un peintre.

Un peintre.

Ah, c'est l'autre.

Un peintre.

Un peintre.

Un peintre.

Un peintre.

Tout loose le trek.

Excellent, réponse de Chantal là-dessous.

Et ma lune Chantal.

Elle a trouvé tout loose le trek parce que j'ai dit

qu'il était souvent dans le public

et il n'a pas tellement des artistes

qui sont sur scène.

Il a dit que c'était le chant les danseuses.

Bravo, Chantal.

Vous avez un super médic...

Franchement, je crois même que c'est votre meilleure réponse

en 15 ans.

C'est incroyable.

Je pense, je pense, je dis.

Un acteur maintenant.

Je le dis d'avance parce que vous allez comprendre

par la citation qu'il s'agit d'un acteur.

Et c'est une citation pour M. Laurent Goulac

qui habite le long geron dans Le Mène et l'Oire.

Qui a dit, je n'ai pas vu le film dans lequel j'ai tourné.

Et selon tout ce qu'on m'en a dit, il est vraiment nul.

Mais j'ai vu la maison qu'il m'a permis d'acheter

et selon tout ce qu'on dit, elle est superbe.

Michel Galabru ?

Non.

Robert Michouman ?

Non, mais ce n'est pas un français effectivement.

Un américain ?

Je peux vous dire de quel film il s'agit.

Il s'agit des dents de la mer 4.

Oh la la la la.

C'est une merde.

C'est un américain ?

Oui.

D'ailleurs, vous avez raison de poser la question.

Évidemment, il a tourné pour Hollywood.

Les dents de la mer, c'est un film Hollywoodien

et surtout le 4.

Mais il est britannique au départ.

Britannique ?

Oui, oui.

Aïe.

Mais il a fait sa carrière essentiellement aux Italiens.

Michael Caine.

Excellent, réponse de Yann Moix.

Une jolie citation pour Nadine Zilox

qui habite vege en Mayenne

qui a dit « Placez votre main sur un poil une minute

et ça va vous sembler durer une heure ».

Assiez-vous auprès d'une jolie fille une heure

et ça va vous sembler durer une minute.

Albert Einstein.

C'est cela la relativité.

Albert Einstein.

Et c'est Einstein lui-même.

Bravo Yann.

Alors, il fait un grand retour.

Je pense qu'ils l'ont laissé partir à Europa.

Comment ?

Je savais bien quand il faisait la nuit européenne.

Vous l'écoutiez ?

Je préfère le faire le jour à RTL.

Vous écoutiez ?

La nuit est dans la soleil.

Trêtre, mais je vais le dire à la direction.

Je m'en fous.

J'ai pas été viré.

Personne ne m'a jamais appelé pour me dire quoi que ce soit.

C'est vrai.

J'y retournerai et ça persévrait de rien.

Ils t'ont partenu.

Une année la nuit comme ça.

Des conseils de vie aux gens, tout ça.

Il y avait des gens qui ne m'allauraient pas bien à leur vie.

Pendant deux mois, je l'ai fait ça.

C'est le disque que j'aimais bien.

Il y avait des gens...

Il y avait des gens qui écoutaient, tout ça.

On m'a dit que parfois vous les engueuliez, les gens.

C'est vrai ou pas ?

Je supporte pas les gens qui vont mal, là.

Ils ont un égo hyper trophier, ne pense qu'à eux,

regardent que leur nom brille.

Quelqu'un qui a un panarie,

si vous avez un cancer,

il vous parlera de son panarie.

C'est pas fort.

Mais ça peut mal tournir, panache.

Mesdames et messieurs, ça nous fait plaisir,

car je vois arriver au loin telle,

une sorte de vigie que je suis pour cette émission.

Certains crieraient,

et moi, je vais crier,

car voici Olivier Thiers-Sausson,

qu'on retrouve après la pub.

Olivier Thiers-Sausson est arrivé.

Aller, Louis-Arts.

Alors, il paraît, Olivier,

que vous étiez chez le patron.

D'abord, comment il va, notre patron, monsieur ?

Il va bien.

Il va bien.

Et vous a dit oui ou pas, alors ?

Toi, ça va pas tarder à dire oui,

s'il veut rester patron de cette boîte.

Parce qu'il les lâche pas facilement,

il a cette réputation.

Non, il a plus sa tête à les ramasser qu'à les lâcher,

mais je pense qu'il est quand même

doué de qualité intellectuelle certaine,

parce qu'il laisse un espoir au projet que j'ai.

C'est bien marrant, attendant.

Ah, tant mieux !

Bon, on continue votre émission merdique, là.

Vous n'avez pas dit ça,

vous avez dit du bien de moi,

c'est celle qui compte.

J'ai dit monsieur, je lui dis monsieur le directeur, excuse-moi.

Monsieur Rukié, c'est un bonheur total.

C'est l'Henri Kou, macias de la comique.

C'est un garçon qui est tellement gentil,

par moment, le prendrait presque pour une fille.

Tellement qu'il est gentil comme garçon.

Vous avez demandé un petit rallonge pour moi aussi, alors ?

Si tu veux la rallonge, je vais les voir pour parler.

Tu l'auras, crois-moi.

Tu peux pas dire de toi ce que moi je suis capable de dire.

Tu peux pas dire que t'as un vrai talent,

qu'il n'y a pas un mec qui peut te suivre aujourd'hui,

que cette émission, elle n'existe que grâce à toi.

Moi, je peux dire que je sais que c'est vrai,

parce que ça va faire 42 ans que je traîne dans ce studio.

42 ans.

J'espère qu'on va monter ici.

Pour Claire Fleury, voici une première question.

Une question intéressante,

et si vous avez lu assez récemment le journal Lops,

vous pourrez y répondre,

ou si vous êtes au courant des livres qui sortent,

et là, j'ai confiance à Monsieur Moix,

évidemment, pour m'aider à ce que vous trouviez la réponse.

Enfin, vous aidez vous-même, d'ailleurs.

C'est un livre d'if pages qui vient de sortir.

240 pages, quand même.

240 pages consacrées à une histoire illustrée du...

Mais du quoi, justement ?

Et c'est ça que je vous demande.

Vous allez me dire, c'est trop vaste comme question,

mais ce qui est intéressant, c'est que ça part de Charlie Chaplin,

jusqu'à peut-être Jean-François Jansen.

Mais c'est l'histoire de quoi ?

De l'humour.

De l'humour, non, du musique.

C'est gentil pour Monsieur Jansen, en tout cas.

Je l'apprise vraiment.

De Chaplin à Jansen.

C'est un sacré grand écart, quand même.

L'histoire illustrée des cas sociaux devenus célèbres.

L'histoire illustrée du...

En fait, ce qui est intéressant à travers ce titre de livre,

c'est qu'on ne peut pas s'attendre à ce qu'un livre sorte sur ce sujet.

Et pourtant, il y a beaucoup à raconter,

que ce soit évidemment à l'écrit,

mais même en photo, on voit évidemment l'utilité à travers les siècles,

à travers les décennies de ce don.

On parle ce livre pendant 240 pages.

La magie ?

Non.

Ça, ça ne marche pas de tous les coups sur cal.

Je pourrais d'ailleurs être en photo, moi aussi, dans ce livre.

Ah oui ?

Et moi ?

Non, vous, non.

Ah oui ?

De la dérision.

De la dérision.

Non, non, non.

Non, c'est quelque chose de concret, hein.

D'accord.

De la homosexualité dans J'Aubis ?

Enfin, Chaplin n'était pas homosexuel.

Mais moi non plus.

Mais non.

Ben alors ?

Mais vous êtes n'importe quoi.

Je pourrais être, alors, moi aussi.

Enfin, Jansen, toujours tout ramené à vous.

Enfin, non, voyons, monsieur, j'essaye de faire avancer.

Non.

Vous dites que c'était concret.

Là, vous êtes en train de me donner des notions, des choses abstraites.

C'est sur un objet.

C'est la relation entre Chaplin et Jean-François Jansen.

Oui, mais ça pourrait être n'importe qui d'autre.

Oh, ben bravo.

Il y a des photos de films avec monsieur Chaplin.

Il y a des photos, on va dire, de sportifs contemporains.

Il y a des photos de gens dans les supermarchés.

Et pourtant, ça ne parle que d'une chose.

C'est sur des vêtements.

Des vêtements, non.

Ah, des lunettes.

Des lunettes, non.

Dostramisme ?

Non, c'est étonnant parce que c'est d'ailleurs dans les pages technologie qu'on trouve cet article

sur ce livre.

Il y a deux, trois pages sur ce livre avec des photos.

C'est un objet.

C'est bien une histoire.

Oui, oui.

Oui, au sens large du mot objet, mais ça ne tient pas dans la main, voyez-vous ?

D'accord.

Et en fait, c'est un nom différent dans chaque pays où ça est...

C'est traduit.

Oui, en allemand, on ne le dit pas de la même façon qu'en anglais.

Non, comme radio, par exemple.

Ah, non, c'est pas radio, radio.

Non, non, non.

Vous avez compris la question chantal.

Vous dites que c'est un objet.

Oui.

J'avais pensé à la moustache.

Oui, mais oui.

La moustache n'est pas un objet, chantal.

Ça pourrait être parce que quelquefois on se met une fausse moustache.

Ah, une fausse moustache.

Ah, oui, oui.

Ah, mais non, ce n'est pas la moustache.

Le téléphone.

Le téléphone, non.

Ça roule.

Ça roule.

Voiture.

Voiture, non.

Le vélo.

Le vélo.

Le vélo.

Le chariot.

Le chariot.

Putain, roulette.

Non.

Patin, roulette, non.

Ah, ça aurait pu Charlot, effectivement.

Qu'est-ce qui roule ?

La bosse.

Ballon, un ballon.

Un ballon, non.

La bosse.

Il s'approche, ça roule.

Il roule en compresseur.

Il boule deux heures.

Non, mais ce n'est pas le rouleau compresseur.

Un tracteur.

Le bicelle.

Le bruit.

Ça fait du bruit quand ça roule.

J'ai entendu ces mots-là.

C'est plus ou moins bruitant, mais...

Mais aujourd'hui, c'est plus silencieux.

Vous en avez un, bruit.

L'aspirateur, l'aspirateur.

Du temps de Chaplin.

L'aspirateur.

L'aspirateur, non.

Vous la trouvez, on va le trouver.

Mais il serait temps.

Vous en avez un ? Vous en avez un ?

Oui, j'en ai, oui.

Videos de biais.

– Vous en avez un ? – Oui, j'en ai un, oui, j'en ai un, oui.

– Un billard ? – Un bâme de foot ?

– Non, c'est pas votre chien. – C'est pour les animaux ?

– Mon chien, mais mon chien n'est pas un objet, madame.

– La pétanque ? – La pétanque, non plus.

– Tout le monde en a chez soi ? – Ah non, non.

– Ah là là, ça c'est zéro. – Ah non.

– 300 euros, tant mieux pour Claire Fleury.

C'est le premier chacquer tel du jour.

Est-ce que quelqu'un dans le public a une idée ?

Non, regardez, il n'y a pas une main qui se lève.

– Et même pas mon mari, alors on aurait pu gagner 100 balles.

– Peut-être qu'il a les mains occupées.

Eh bien c'est tout simple, c'était le tapis roulant.

Et oui, ça peut pas plus rouler que quand vous m'avez posé la question,

au monsieur de Kersoson, mais un tapis roulant.

Parce que ça va des temps modernes,

avec le tapis roulant qui sert à la chaîne,

vous venez de Charleau, en train de, évidemment, d'être exploité.

Qu'est-ce qu'il y a alors là ?

– Ah parce que vous, vous avez un tapis roulant ? – Ah oui, oui, oui.

– Sportif, celui-là, vous voyez ? – Ah, oui, oui, oui.

– Et aussi le tapis roulant. – Oh là là !

– Oh le truc de chauchote de mes couilles là ! – Ah ah ah !

– Ah oui, j'en ai hosse pour ça, fait tout !

– Bon, attends, tu se fous de notre gueule et tout, c'est pas un tapis roulant.

C'est pas un tapis roulant, ça roule, c'est pas un tapis.

– Eh non, bah merde, ça va pas, je suis pas d'accord. – Bah si !

– Ah non, un supermarché, un tapis roulant. – Monsieur le Président,

monsieur le Président, il dit des conneries, il est pas bien, il faut le virer.

– Le tapis roulant a des utilités très, très différentes, effectivement.

– Ouais, ouais, ouais, ouais. – On peut voir un tapis roulant à la caisse du supermarché.

– À l'aéroport. – On peut voir un tapis roulant à l'aéroport,

un tapis roulant à la sortie. – Un tapis roulant chez Laurent Ruequier.

– Voilà, pour les sportifs. – Dans les abattoirs, il y a des tapis roulants.

– On peut se faire rouler quand on achète un tapis.

– Voilà, mais en tout cas, c'est un sujet à vouer le original.

– Ouais, tout à fait original. – Et qui va acheter un bouquet à la suive ?

– Non, hein. – Ouais.

– Deux ans.

– Ça, je dois avouer, c'est pas faux. – En plus, je vous avais dit 250 pages.

– Il y a 250 pages de tabac. – 240, je n'exagérais rien.

– Évidemment. – Mais non, mais écoutez,

des salles de sport aux entrepôts d'Amazon, en passant par les couloirs des aéroports.

– Non, si vous pouvez nous raconter pas la fin.

– Je vous le dis, il n'y a pas. – Ah ouais, t'as raison.

– Des salles de sport aux entrepôts d'Amazon, en passant par les couloirs des aéroports,

il est partout. – Moi, demain, je vais faire un bouquet

sur les poignées de porte.

– Mais non, parce que, oui, raconter l'histoire du tapis roulant,

c'est raconter l'histoire de notre monde, de notre société,

telle qu'elle a évolué depuis le travail à la chaîne,

jusqu'à, effectivement, le tapis sportif. – Bien sûr.

– Qui est aujourd'hui et n'a plus du tout la même utilité que ce qu'on trouvait à l'usine.

– Oui, et puis, moi, le prochain tapis, la lunette de chiottes.

– Je veux savoir à quel moment l'auteur a lui l'idée.

– Alors, il y a même un premier titre, il s'appelle « Les chaînes sans fin,

histoire illustrée du tapis roulant ».

– C'est beau. C'est beau. – C'est beau, ça, dans la bite pleurée.

– 20 euros aux éditions de la découverte.

Et bien, n'en dégoûtez pas les autres. Voilà.

– RTL.

– Les grosses tasques répondent aux éditeurs.

– Thomas est un téléphone. Bonjour, Thomas.

– Bonjour Laurent.

– Thomas voudrait nous remercier.

– Il dit « Merci aux gens de l'ombre ».

J'imagine que vous pensez à ceux qui sont là-haut, à la régie, derrière la vitre.

– Vous avez fait. – Oui.

Et vous voulez surtout laisser un message à Jean-François Jansen.

Vous vous dites sur RTL, au théâtre ou au lit, on n'est jamais déçus.

Alors...

Alors, je me demande, comment le savez-vous, Thomas ?

– Écoutez, moi, je ne le sais pas.

C'est vous qui dites « Tu verras avec Jean-François Jansen, on n'est jamais déçus ».

Donc, ça m'a donné une idée de présentation qui était

« Laissez-moi vous présenter une grosse tête avec qui sur RTL, au théâtre ou au lit, nous sommes jamais déçus. »

Jean-François Jansen.

– Oh, ben bravo, alors on prend.

– Oh, c'est bien.

– Ça me met tellement en valeur, je suis tellement content.

– Merci.

– Merci.

– Je pense qu'il va vous engager comme attaché de presse, Thomas.

Faites quoi dans la vie, Thomas ?

– Je suis chocolatier.

– Ah, chocolatier.

– Ah, établi tout, Thomas ?

– Ah, mien.

– Ah, mien.

– Ah, mais c'est la chocolaterie Trogneu ?

– Trogneu ?

– Oui.

– Ça, alors ?

– Oh, ben je ne connais pas du tout, ça, alors ?

– Je viens de mal, prépare une boîte de chocolat.

– Alors vous connaissez monsieur Macron, alors ?

– Ah, ben non, pas du tout.

– Ah, bah comment ça se fait pour toi ? Ils vont chez Trogneu, c'est la famille Trogneu ?

– Oui.

– Bah oui, c'est la famille, mais moi je suis chocolatier.

– D'accord.

– Enfin, ils achètent des chocolats de temps en temps.

Ils viennent, vous ne voulez pas en dire plus, en fait.

– Non, mais c'est que moi je suis en fabrication

et qu'eux vont au magasin si ils ont besoin d'aller.

– Ah, vous l'avons, j'irai devoir en fabrication.

– Thomas, ce que vous faites, vous raccrochez et vous nous rappelez pour Pâques.

On vous embrasse.

Gauthier, maintenant, est au téléphone.

Bonjour Gauthier.

– Bonjour Laurent.

– Gauthier, un message urgent à nous transmettre.

Il faut rétablir la vitémistère, c'est ça ?

– Ouais, c'est ça, c'est pas possible.

– Ça vous manque ?

– Vous, la direction vous dit, vous enlevez la vitémistère

et vous... vous enlevez...

Moi, je n'étais pas prêt ou je suis payé, oui, je l'enlève.

– Laurent, Laurent.

Et s'il faut que je le remette...

– Qu'est-ce que vous voulez que je vous dive ?

Et s'il faut que je le remette, je le remets.

– Voilà, merde alors.

Mais en vrai, vous vous a demandé d'arrêter la vitémistère.

– Non, ça ne se passe pas comme ça, on réfléchit.

– Non, c'est une invité mystère qui est venue,

masqué, il a dit arrête.

– Gauthier, maintenant il va falloir accrocher

parce que le tout de suite on ne va pas le remettre aujourd'hui,

il a invité le mystère, c'est pas prévu pour aujourd'hui.

– On peut en faire un feu.

– J'écouterai quand même.

– Ah oui, mais...

– Gauthier, Gauthier, c'est quoi la question ?

– Laurent, c'est annul de Toulouse-Lautrec de tout à l'heure.

– Mais qu'est-ce qu'il dit ?

– Elle vise dans un monde parallèle.

– Totalement.

– Aurélien est au téléphone maintenant, bonjour Aurélien.

– Bonjour Laurent, bonjour à tous.

– Bonjour Aurélien, Aurélien se reconnaît dans notre équipe,

il dit je suis cynique comme Laurent Bafi,

je suis amateur de bandes dessinées comme Geluc,

je suis blanc comme Karine Le Marchand,

sobre comme Christine Bravo,

et Théro comme vous, Laurent Nantet comme Titoff,

qu'on sent bien comme Jean-Phi.

– Et Thomas comme Bigard.

– Et Portugais sans emblois comme Toën,

tous ces points communs qui font que je me reconnais

quand j'écoute votre bande, c'est plutôt gentil, Aurélien.

– Oui, ça grêle.

– Ouais, je glissais que c'est le plus vérité.

– Oui, bien sûr, pas toujours en même temps,

mais votre vrai chouchou, c'est qui ?

– J'aime bien Bafi, je suis fan de Bafi.

– Très bien, ben on va passer maintenant.

– Et après toi aussi.

– Une dernière auditrice qui s'appelle Tania, maintenant.

Bonjour Tania.

– Bonjour Laurent, bonjour les grosses têtes.

– Bonjour Tania.

– Tania, et Tania me dit j'ai déjà l'almanac des grosses têtes,

j'ai déjà une montre et elle,

j'ai déjà le mug RTL que j'ai obtenu quand vous êtes venu à Roan.

Il n'est donc pas nécessaire de m'appeler,

vous n'avez plus grand chose à m'offrir.

– Ouf ta fenêtre est saute, on peut y envoyer.

– Mais j'ai quand même appris récemment

que vous aviez des stylos 4 couleurs RTL.

– Ah, quelle horreur.

– Vous voulez la totale, vous alors ?

– Oui, je veux la totale, j'ai aussi un porte-clé

que j'ai eu il y a au moins 30 ans.

– Ah, un porte-clé ?

– Voilà, un porte-clé sur mes clés de voiture.

– Avec Fabrice d'un côté, Anne-Marie Pesson de l'autre.

– Non, non, c'est trois petites lettres, le R, le T, le L.

– Bah ça tombe bien, alors là, c'est nous !

Je vous le dis, c'est nous !

– Ah bah je vous écoute depuis que je...

Peut-être bien avant que je naisse si ça se trouve.

– Ah écoutez, vous êtes tellement sympa,

ce qu'on fait, c'est qu'on vous envoie, évidemment,

un stylos 4 couleurs RTL, on vous embrasse.

– Votre podcast va démarrer dans un instant.

Mais juste avant, je voulais vous dire que mon nouvel album,

oh pardon, je me suis pas présenté, c'est Philippe Geluc,

et donc mon 24ème album vient de sortir,

Le Chat et les 40 bougies, 64 pages de gag hilarant.

Vous voulez un exemple ?

Et en même temps, c'est un conseil.

Quoi que vous fassiez, faisez le bien.

Bon, et les autres sont encore plus drôles, c'est-à-vous dire,

Le Chat et les 40 bougies, aux éditions Casterman.

– On peut penser qu'un influenceur va nous aider à choisir notre voiture,

ou on peut décider de faire confiance

aux 800 000 conducteurs de Dacia Sandero.

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...

– Les grosses têtes avec Laurent Roquier,

c'est tous les jours de 15h30 à 18h sur RTL.

– Toujours écolivier de Kersoson,

Destine Bravo, Jean-Pierre Jancen, Titov, Yad Mwax et Chantal Latsou.

– Chantal, à la question suivante, vous allez pouvoir répondre.

Pour Tatiana Adruyère, qui habite Prince,

une question qui concerne les duels de milliardaires.

– En effet, c'est un papier qui était très intéressant paru dans Society,

il n'y a pas si longtemps.

C'est à propos du duel, on a même dit qu'ils allaient se battre, version MMA.

Le duel entre Elon Musk et Marc Zuckerberg.

Mais ces deux milliardaires n'ont rien inventé avec leur rivalité,

peut-être on va dire factice,

parce qu'il y a toujours eu comme ça des milliardaires

qui étaient concurrents les uns aux autres,

même d'ailleurs chez nous en France, entre Bernard Rino et eux Bernard Rino.

– On le saurait, hein ?

– Il y en a un concernant M.Bolero, pas l'autre.

Bernard Arnaud, bien sûr, pardon.

– Et François Pino, et Pino, et François Pino, et François Pino, exactement.

Il s'aime pas vraiment, Pino, et il faut même une sorte de surenchère

dans les collections d'armes modernes.

C'est à qui va subventionner le duel.

Il y a une vraie course, ça a été vrai aussi à une époque

entre Enzo Ferrari et Henry Ford.

Il y a eu aussi un peu plus récemment chez nous,

entre Bernard Tapie et Claude Bez.

Vous savez, les deux présidents des clubs de foot,

l'OM et les Girondins de Bordeaux.

– Sous Hélène et Pamela Ewing ?

– C'est vrai, c'est vrai.

Et puis il y a eu aussi aux États-Unis,

le concurrent de Rockfeller, dont je vous demande de retrouver le nom,

c'est l'objet de la question pour Tatiana Druyer.

Il aviait John Rockfeller début XXe siècle

et face à Rockfeller,

quelqu'un qui avait fait fortune grâce au rail de chemin de fer,

au matériel ferroviaire...

– Foulidor ?

– Non, il aviait d'un côté...

– Après Pierre Garineau, il y a peut-être...

– Il aviait d'un côté John Rockfort...

Rockfeller.

– Johnny Rockfort.

– Johnny Camembert.

– Alors bien sûr.

– Je crois que je fatigue.

– Non, non, non.

– Et surmenage à Monsieur Ruecky.

– C'est un absus tout à fait logique,

parce que c'est vrai que dans Starmania,

le milliardaire s'appelle...

– Johnny Rockfort.

– Je viens de comprendre.

– Et oui, c'était sûrement pour se moquer de John Rockfeller.

– Effectivement.

– Je m'en rends compte d'un coup.

Mais vous connaissez le nom de ce milliardaire

qui fut l'homme d'air d'origine écossaises au départ.

– C'est pas Uphold.

– C'est pas Uphold.

– Non, non, non.

– Il est né au Royaume-Uni, en école,

et puis il est mort dans le massage Ousseitz.

Mais il a fait, effectivement,

fortune dans l'acier, l'industrie de l'acier,

aux États-Unis.

Son nom est connu à New York, je vous aide un peu.

– Il y a un film là-dessus.

– Madison.

– Madison, non, mais vous voyez, c'est pas bête, ça.

– D'accord.

– McDonald.

– Non, mais c'est un grand boulevard de New York.

– Boulevard, non ?

– Il y a des tours.

– Mais monsieur, moi, c'était pas l'oie, au fond.

– Qu'est-ce que t'as dit, moi ?

– Madison.

– Trot.

– Parc Abdu.

– Attends, attends, attends.

– Tango, Valse.

– Attends, attends, il a un jardin.

– Non, il a mieux qu'un jardin.

– Il a une statue.

– Non, mais mieux que ça.

– Il a un building.

– Ford.

– Le duel Rockefeller.

Il s'appelait Andrews.

– Crisler.

– Pas Crisler, pas Vanderbilt.

– C'est pas la tour Crisler.

– Non, non, non.

– C'est la tour machin, là.

– Chacun a fait son empire dans une industrie différente.

Rockefeller, c'était le pétrole.

Et l'autre, c'était l'acier.

– Est-ce qu'il a une tour ?

– Pas une tour, il a mieux que ça.

– Un centre.

– Un stade, là.

– Un quartier, un quartier par son nom.

– Et ils sont connus pour cette longtemps offerte.

C'est amusant.

Au moment de Noël, ils s'offraient des cadeaux de Noël

en forme de provocation.

Chaque fois, il y était la guerre entre les deux milliardaires.

C'est souvent le cas.

Les milliardaires ne s'aiment pas entre eux.

– Bah, les chômeurs non plus.

– Si, si, si.

– C'est pareil.

– Ah, je sais ce qu'il a. C'est Carnegie.

– Pardon ? – Carnegie.

– Andrew Carnegie, excellent.

En réponse, le pistolet de Bravo.

– Carnegie Hall.

– Carnegie Hall.

– Une question pour Pascal Ok,

qui a été abusée sur Tarnes.

Je vais vous raconter une histoire, écoutez-la bien,

parce que je vais vous demander de quoi il s'agit, bien sûr.

Le soir tombait.

Papa et maman inquiaient, se demandaient

pourquoi leurs quatre garçons n'étaient pas rentrés.

C'est complètement perdu, dit maman.

S'ils n'ont pas encore retrouvé leur chemin,

nous les verrons arriver et très fatigués à la maison.

Mais pourquoi ne pas téléphoner un Martine ?

Elle les a peut-être vus,

aussitôt dit, aussitôt fait.

À ce moment, le chien se mit à aboyer.

– De quoi s'agit-il ?

– Le club distinct.

– Non. – La famille lignes ?

– Je...

– Ça aurait pu.

Ça aurait pu, mais non, monsieur.

– Mais c'est quoi la question ?

– Oh, viens d'apposer la question.

– Non, mais on ne comprend pas.

Vous avez lu, est-ce qu'on cherche un titre de livre ?

– C'est à vous de chercher ce qu'on cherche.

– C'est à moi de chercher ce qu'on cherche.

– Oui, oui.

Je vous ai raconté une histoire.

– Oui, ça, on a compris. – Bon, et je vous demande

à quoi correspond cette histoire ?

– Ça peut être pour le résumer d'un film ou d'un livre.

– Le résumer d'un film ou d'un livre ?

– Mais les films, non plus.

– Un film à nous appartient cet essai hier.

– Vous pouvez relire un petit passage.

– Bien sûr.

C'est pas un petit passage, je vous lis l'intégralité.

– Allez-y.

– Le soir tombait papa et maman inquiets,

se demandaient pourquoi leurs quatre garçons

n'étaient pas rentrés.

Les gamins sont certainement perdus, dit maman.

S'ils n'ont pas encore retrouvé leur chemin,

nous les verrons arriver très fatigués à la maison.

Pourquoi pas téléphoner un martin ?

Elle les a peut-être vus.

– À ce moment, le chien se mit à aboyer.

– Martin est un serial killer.

– Après, Martin est à la plage, Martin est à la plage.

– Elle tente de me répondre

à cette question-là ou à une autre.

C'est peut-être un début de roman inachevée.

Ça, c'est bien. Allez-y.

C'est interrompu par la mort ou par un accident.

– Ce n'est pas ça du tout, mais c'est bien.

– Est-ce que c'est un spot publicitaire ?

– Non plus. – Mais c'est bien.

– C'est bien.

– Chacun aura son succès.

– Est-ce que ce serait un message crypté ?

– Non, non, non. C'est pas crypté du tout.

– Si ça n'y a pas d'un livre.

– Je peux vous jurer qu'il y a des tas de gens qui connaissent

cette histoire ? – Je sais. Et les carabans ne passent.

– C'est une islet. – Il y a des tas d'auditeurs

à qui ça a sûrement parlé,

à qui ça a évoqué quelque chose, cette histoire.

– Est-ce qu'il me suit à ce texte ?

– Non, non, non. – Ça se nette là ?

– Ce que vous avez lu, c'est l'histoire en entier.

– L'orange, une question. Est-ce que l'histoire

a une importance, ou c'est les lettres

qui sont à l'intérieur de l'histoire ?

– Oh, c'est intéressant ce que vous dites là,

parce que c'est un vrai débat du moment, ça.

Les deux sont importants.

– Est-ce que oui ? – C'est un message de résistance

par la guerre. – Ah, dis donc ?

– Oui, ça, c'est efficace et concier.

– Ah ouais, ça, c'est...

– T'as le temps de crever dix fois.

– Les Américains ont le temps de débarquer, hein.

– Martine, elle est...

– Est-ce que dans cet extrait, il y a un mot,

qui devrait nous faire tout trouver immédiatement ?

– Pas plus que ça, pas plus que ça.

– Est-ce que Martine, c'est Martine Aubry ?

– Ah non, du tout, non, non, non.

– Est-ce qu'elle est un chien, justement ?

Ah, c'est ça le problème.

– Je ne comprends rien, au qu'est-ce qu'on chante.

– C'est-à-dire que la question en scène

des plus difficiles, on n'est jamais au grosse tête, hein.

– Je vous la refais une fois, si vous voulez.

– Non, mais ce sera au moment de la réponse.

– La dernière question, l'orange.

J'ai une question très importante.

Est-ce qu'on connaît l'auteur de ce passage ?

– Oui, absolument. – Elle est mort.

– Je peux vous donner le nom de l'auteur, elle s'appelait Daniel Maness.

– Ah, c'est une fille.

– Comme le rapper, ce son Maness.

– Daniel Maness.

– C'est une auteur, en fait.

– Non, parce qu'elle n'était pas à livre.

– Oui, appartement, où elle a écrit cette histoire,

c'est une auteur, vous avez raison.

Chantal, je ne peux pas vous contredire.

Je m'en voudrais même de vous contredire.

– Ah ouais, c'est pas un jeu de rôle.

– Est-ce que c'est pas dans le Cluée d'eau ?

– Le Cluée d'eau, non, un jeu de rôle.

Non, non, non, non, non.

– C'est un message sur eux.

– 300 euros pour Monsieur Hoquet,

le deuxième chef Hertel du jour.

– Ah oui, c'est dingue.

– Je vous ai déjà coincé avec les tapis roulants.

Est-ce que quelqu'un dans le public a une idée

à quoi correspond cette histoire ?

Non, personne.

– Les questions que vous posez, nous, on ne répond pas.

Le public ne répond pas, posez-vous des questions sur vos questions.

– Peut-être que si je vous l'avais lu autrement,

vous auriez deviné.

– Un mot sur deux.

– Comment j'aurais dû vous lire l'histoire ?

– Un mot sur deux.

– Le soir tombait, point.

Papa et maman, inquiet,

se demandaient pourquoi leurs quatre garçons

n'étaient pas rentrés.

Les gamins, les gamins,

les gamins se sont certainement

perdus,

dit maman, point.

S'ils n'ont pas encore retrouvé leur chemin,

s'ils n'ont pas encore retrouvé

leur chemin dicté,

s'ils n'ont pas encore retrouvé leur chemin,

quoi, c'est une des dictées

les plus célères qu'on donne

aux enfants à l'école.

Bonne réponse, mais trop tard, Jean-François Jansen.

– J'avais pensé, je n'ai pas...

– C'est une dictée classique

qu'on donne aux enfants,

parce qu'il y a beaucoup d'accords

dans le texte que je viens de vous donner.

Vous voyez, il faut conjuguer,

il faut accorder les verbes, les participes passées,

et c'est un texte à la fois facile.

– Il faut que tu la carrettes en dictée.

L'autre idiot doit faire des dictées, arrête.

– Mais...

– Arrêtez, putain !

C'est complètement malade, et tout.

– Il y a vraiment dû nous la faire des dictées.

– Il a l'air simple, cette dictée,

s'il n'y a pas de mots compliqués.

– Tous les dictées, c'est simple,

c'est écrit comme ça, c'est écrit, c'est tout.

– Oui, à ce moment, le chien se met à boiller.

Quand vous m'interrogiez sur le sens,

la question, c'est qu'effectivement,

en ce moment, on parle beaucoup de ça

de savoir écrire les mots,

ou est-ce qu'il vaut mieux qu'ils en comprennent le sens,

et cette dictée-là est justement utilisée

depuis quelques années.

Elle est signée cette dictée d'A. Maness,

la grande dame de la linguistique.

Elle est décédée au printemps 2022,

et cette dictée de 66 mots

est très accessible,

mais il n'empêche que les élèves

chute le plus souvent

sur les situations d'accord sujet-verbes

qui pourtant sont sans

difficulté manifeste,

et c'est une question sur laquelle

manifestement, vous avez chuté,

vous aussi, vous ne passerez pas

en classe supérieure.

Une question culturelle,

littéraire même,

pour M.

Moix et pour les autres,

M. de Kersoson.

En plus, vous connaissez certainement

l'auteur M. de Kersoson.

– Il est mort ? – Oui, il est mort.

Et il est le créateur

d'Olivier Château-Neuf.

Qui est Olivier Château-Neuf ?

– C'est un auteur français. – Un auteur français.

– En caché du pape, on dit toujours Château-Neuf du pape.

– Non, non. Il est né en 23.

– Il était né en 23.

Il aurait eu 100 ans cette année.

– J'ai connu, moi. – Oui, vous l'avez connu.

– J'ai connu des mecs nés en 23. Il est mort en quelle année ?

– C'est une bonne question. Il est mort

en 2012, il y a 10 ans, 11 ans.

Et son personnage préféré

s'appelait Olivier Château-Neuf.

– C'est pas Paul Guth. – Paul Guth ? Non, mais vous n'êtes pas loin.

– Il y a Dany Nose, non ? – Parce que c'est quelqu'un

qui a été une grosse tête pendant des années.

– Ah ! Olivier Château-Neuf ?

– Pas Jean Dutour, l'autre.

– Du con !

– Non !

– Dutour était académicien français

alors que celui-là était

académicien Goncourci.

– Hervé Bazin ? – Hervé Bazin, non.

– Non, non, non. Il serait un match.

Il écrivait la match. Jean Co.

– Non, non, non. – Robert Sabatier.

Robert Sabatier.

Bonne réponse de Yann Wax.

Et vous ?

Robert Sabatier était un des écrivains

grosses têtes pendant des années,

au même titre que Jean Dutour.

Et son personnage fétiche, c'était Olivier Château-Neuf

qu'on retrouve dans les allumettes suédoises,

3 sucettes à l'amante,

les noisettes sauvages,

les fillettes chantantes.

– Ça te fait rêver Jean-Phi.

Les noisettes sauvages,

les trompettes guerrières.

– Il était assez sympa, d'ailleurs.

– C'est cryptique, en fait.

– Olivier, ses amis, je croyais même

que Isabelle Mergoix a une petite histoire

avec Monsieur Sabatier.

– Il était très sympathique.

– Il y en a eu des histoires avec les grosses têtes, alors.

– Vous voulez coucher aux grosses têtes, Chantal ?

– Non, il n'y a rien qui me plaît.

– Où inversement ?

– Ouais, ouais.

– Ah, il était déjà marié.

– Qui donc ?

– Chantal, bien sûr, il n'a jamais

trompé son mari, hein.

– Ah, mais...

– Quoi, pourquoi tu rigoles ?

– Vous partez en tournée avec lui,

vous n'avez pas pu le tromper.

– Ah, mais il te suit sur veille.

– Il est jaloux, il est jaloux.

– Il est jaloux.

– Il est jaloux certes,

mais de quoi, de qui ?

– Tu es avec toi, ton mari, il te suit partout.

– Je comprends rien,

je dis que c'est un dit.

– Elle dit que ton mari aussi te suit partout.

– Mais non, il me suit partout.

Moi, je lui demande d'être à mes côtés, toi.

– Et moi aussi, bien sûr que oui.

C'est tellement agréable.

– Bah ouais.

– Ouais.

– Ça ne donne pas envie de vieillir tout ça.

– J'ai l'impression d'être à une réunion tuperoire.

– Ça me fait penser

qu'il faut que j'appelle ma femme, moi.

– Pour salomé...

– Attends, je te la passe.

– Pour salométiquer,

Camille Villjuif,

une question sur quelqu'un

qui, lors de son moment

de passer de l'autre côté,

comment on dit,

il a eu ses derniers mots, j'aime bien

souvent vous interroger

sur les fameux mots de la fin, vous voyez.

Et lui, il a dit, vous savez, elle est venue,

elle est très grosse et très noire,

elle est toute noire. – On m'a dit ça y est.

– Elle est affreuse, elle me fait peur,

nul ne peut la toucher,

elle est implacable,

elle devient de plus en plus horrible.

– Ce sont ses mots passants. – Ce n'est pas mot passant.

– C'est un écrivain, Laurent. – Ce sont ses derniers mots,

c'est un écrivain, oui. – Français.

– Ah, un écrivain français.

On aura 51, non. – Proust.

– Et c'est bien sûr, Marcel Proust,

qui crie maman. – Ah oui.

– Marcel Proust, bonne réponse,

Diane Wax.

– Je sais Laurent,

que vous êtes dans Proust en ce moment d'ailleurs.

– J'ai terminé le premier top, mais là,

j'ai peu de temps pour continuer, mais je continuerai

dans mes vieux jours ou lors de mes prochaines vacances.

– Non, mais ça y est, là, j'ai commencé

par du côté de chez... – La recherche.

– Oui, la recherche est du côté de chez Swan

et c'est vrai que dès le premier top,

on comprend l'amour qu'il a pour sa maman

parce qu'il l'attend le soir dans le lit

pour qu'elle vienne l'embrasser une dernière fois.

Il se désespère quand elle ne monte

pas à l'embrasser. C'est bon, je trouve.

– Ben oui, c'est bon. – On a tous vécu un peu ça.

– Ah oui, vous, écrémons peut-être.

– Et s'il y avait un étage,

s'il y avait un étage chez toi.

– Alors non, c'est vrai que Rémonde

n'ait pas nous embrassé dans le lit.

– Non, elle n'était pas tactile.

– Non, elle n'était pas proustière.

– Elle était tactile, mais...

– Rémonde n'était pas proustière.

– Elle était tactile.

– Elle était plus Frédéric Dard, tu vois.

– Ah là, elle était ouais.

– Oui, mais il n'empêche que quand on est enfant,

on voit bonne nuit les petits, tout ça,

les enfants qui se font bordés.

La maman qui vient... – Il n'y a pas bordé, oui.

– La maman qui vient dire bonne nuit,

qui vient raconter une histoire.

Mon papa m'a raconté des histoires.

J'aime pas le soir, le matin.

– Ah, parce qu'il était fatigué le soir.

– Quand je me réveillais, il m'a raconté toujours...

– Il y a toujours des trois petits cochons.

Moi, j'avais trois petits cochons.

Le dimanche matin, parce que les autres matins,

ils travaillaient, mais le dimanche matin,

j'allais dans le lit et ils me racontaient

les trois petits cochons. Et dans le lit, t'es parent ?

– Oui, dans le lit de mon père, oui, de ma mère.

– Intellectuellement, ça t'a formé.

– Non, mais... – On va dire que ça m'a habitué.

– Ah...

– Mais on voit que...

Il faisait bien, il faisait...

Et le grand méchant nous souffle sur la maison.

– Ah...

– Moi, je voulais qu'il me redise

à chaque fois la même histoire.

On adore quand on est gamins.

On adore la même histoire, mais plein de fois, tout le temps.

– Mais peut-être qu'il en peut que c'est pas d'autre aussi.

– Mais c'est toujours un real.

Quand t'attends papa au réveil qui te souffle dessus,

comme ça, c'est toujours un plaisir.

– Non...

– Roger, il fait pas du bec !

– Ah...

– Comment il a fait Roger

pour supporter Raymond ?

– Demander à votre mari.

– Ah...

– Mais c'est gentil, Roger.

– Non, mais c'est vrai que c'est beau quand même.

Moi, je trouve que franchement, j'ai adoré

déjà ce premier tome et j'ai hâte de le dire.

C'est sur vos conseils et un cadeau que vous m'avez fait.

– Je savais que vous alliez les mecs.

– Monsieur Moix m'a offert carrément

l'autorité de la recherche du temps perdu.

Il faut couper les pages au fur et à mesure.

– Quand ça, il faut couper les pages.

– Parce que les pages sont encore reliées...

– Elles sont coulées ? – Où est-ce que vous avez acheté ça ?

– Parce que c'est...

– En plus, c'est comme l'édition originale,

si vous voulez en poche, j'y vais, vous l'achetez.

– Ah non, non, mais j'étais très fier.

J'étais là avec mon coupe papier, page par page.

Il y a quelque chose de...

– Comme ça, on dirait qu'il l'a lu.

– Non, mais c'est vrai que c'est un geste formidable.

– D'ouvrir un livre, oui.

– Mais de découper les pages.

– Ah oui, mais je vais m'acheter.

– Massicoter. – Massicoter.

– Et vous avez un coupe papier ?

– J'ai acheté un coupe papier exprès.

– C'est beau.

– Moi, j'adore massicoter aussi, quand je lis.

– Ah ouais, je massicote. On massicote beaucoup.

– D'accord ça, mais bon, je lis pas proust, quoi.

– Bon, massicoter.

– En tout cas, Marcel Proust,

aurait prononcé ces quelques phrases au moment

de mourir. Vous avez vos mots de la fin,

vous, Jean-François ?

– Je pense pas à la mort, moi, j'ai pas peur de la mort, mais j'y pense pas.

– Oui, voilà, on y pense.

– Vous connaissez les derniers mots de ScarWild ?

Il était sur Conline Mort, donc, au Hotel des Beaux-Arts,

et il a dit, « Ce papier pain est-il d'eux,

l'un de nous doit disparaître ».

– D'accord.

– C'est en tout cas une excellente réponse

de Yann Moix.

– Votre podcast va démarrer

dans un instant, mais juste avant,

je voulais vous dire que mon nouvel album,

oh pardon, je me suis pas présenté,

c'est Philippe Geluc, et donc,

24ème album vient de sortir,

Le Chat et les 40 bougies,

64 pages de gags hilarants.

Vous voulez un exemple ?

Mon Dieu, comme j'aime les imbéciles,

ils me donnent tellement l'impression de l'être

un peu moins que.

Enfin, les autres gags sont encore plus drôles

que celui-ci. Le Chat et les 40 bougies,

aux éditions Casterman.

Le carburant le moins cher du marché,

Dacia Duster, à partir de 9 euros par jour

et 4 ans d'entretien inclus, est à découvrir

pendant les jours essentiels du 12 au 16 octobre.

– Une question pour Monsieur Barbera

qui habite conche enouche dans l'heure.

Comment s'appelle un lézard

qui n'a plus de pâte ?

– Un margoulor, un serpent.

– Effectivement, c'est

quasi un serpent, mais ça

ressemble à un serpent, mais

ça n'est pas un serpent.

C'est une espèce de lézard non

vénimeux, un lézard

dont les pâtes sont atrophiées.

– Il y a des pâtes quand même.

– Non, je viens de vous dire.

– Vas-y.

– Elle est magique.

– Il ressemble forcément

à un serpent. – Oui, je vous le dis.

– C'est un orvé, c'est un orvé.

– Bonne réponse

de Pistine Bravo.

Ce n'est pas n'importe quel serpent,

c'est un orvé. – Mais un serpent,

ça n'a pas de pâte non pas.

– Ça veut dire qu'il vient, lui, du lézard.

– Le orvé est un lézard

qui n'a pas de pâte. – C'est un entier orvé.

– Le serpent aussi, c'est un lézard

qui n'a pas de pâte.

– Non, le serpent n'est pas

à lézard. – La question était mal tournée.

– Qu'est-ce qu'il y a ? – La question était mal tournée.

– Ils ont des hémipénices

comme les lézards.

– Les orvés sont des lézards

qui, en raison

de leur mode de vie fouisseurs,

sont perdus. – Des vrais fouisseurs.

– Ils n'avaient pas besoin de pâtes,

donc la nature leur a gentiment supprimé.

– Exactement, ils ont perdu leurs pâtes.

Ce qui amène souvent les observateurs

mais ce ne sont pas des serpents.

– Et c'est leur couple à queue, ça repousse comme un lézard.

– Eh oui, c'est vrai,

c'est une bonne question.

– L'orvé peut échapper à un prédateur

en lui laissant un bout de sa queue, vous avez raison.

– Voilà, moi, comment ça va ?

– Comment une fois ça m'est arrivé ?

– Je le connais de lézard.

– Bon, une question plus culturelle.

– On peut échapper à beaucoup de prédateurs.

– C'était une question zoologique,

vous l'aurez compris, à laquelle

Mme Bravo a brillamment répondu

pour Georges Méchic, qui habite

Cléroix, dans Loise.

Vous allez maintenant tenter de trouver

le nom du musée qui se trouve

aux 16 rues chapterlles

dans le 9e arrondissement de Paris.

Un joli petit musée qui existe

depuis les années 80.

– De la vie romantique. – Comment vous savez ça ?

– Parce que je sais les trucs.

– Émite.

– C'est sa deuxième bonne réponse,

c'est le musée de la vie romantique.

J'ai pas compris...

J'ai pas compris le nom du musée.

– La vie romantique.

– Est-ce que vous pouvez les péter ?

– La vie romantique.

– Laurent, c'est étrange,

c'est que tous les autres règles habitées

dans le 9e arrondissement avec le musée

dans le 9e, il y a un problème.

– Il s'est tout sur le 9e.

– Le musée de la vie romantique.

– Merci.

– Eh oui, il faut un professionnel.

Une ancienne demeur d'un peintre

hollandais qui s'appelait Harry Schaeffer

et qui est venue depuis les années 80

un foyer d'inspiration romantique

et surtout un musée.

On y expose les souvenirs

de la romancière George Sand

qui venait en voisine

rendre visite au peintre et ça tourne bien

parce que dans un instant on parlera de George Sand

mais c'est un des 14 musées

car il y a 14 musées

qui appartiennent à la ville de Paris.

Il s'est ouvert en 1987.

Vous êtes déjà allé au musée de la vie romantique.

– Jamais.

– Parce que j'avais envie d'y aller depuis très longtemps.

– Ah !

– Voilà, ça m'intéresse George Sand

et j'avais envie d'aller voir ce musée.

Ça m'interpelle ce mot, la vie romantique.

– Et avec Michel.

– Il faut que Michel vous emmène.

– Michel va m'emblée.

– Et vous avez fait les catacombes aussi avec Michel.

– Oui, j'ai même ma fresque nue allongée.

Si vous allez un peu plus loin,

il y a des fresques et je suis nue

sur un tapis de panthère.

– Mais qui a fait ça ?

– Ce sont les élèves de l'école qui est à côté

comment ça s'appelle, cette grande école

qui donne sur les...

– Ah, l'école de la préhistoire.

– Sorbonne.

– Non, pas la Sorbonne.

J'étais marraine d'une promotion

et la promotion, ça se passe

dans les catacombes et on fait votre fresque.

– Il y a marqué en gros, bien nue.

– Colle, l'école...

Oui, peut-être.

– Mais en fait, ils n'ont pas un nu ?

– Oui, non, je suis comme ça.

– Vous avez posé nu ?

– Vous avez posé nu.

– Vous avez posé.

Ils se sont souvenus de mon corps quelque part.

– Oui, oui.

En fait, ils avaient déjà le corps.

Ils ont mis ta tête dessus.

Ça ne s'est pas possible.

Il y a des millions,

parce que les catacombes,

c'est un des lieux à Paris les plus visités.

Il y a eu encore 100 000 curieux cet été

qui ont visité les catacombes.

Donc cet été,

il y a 100 000 personnes

qui vous ont vu un poil dans les catacombes.

– Exactement.

C'est comme ça la vie, mon vieux.

– Je peux poser pour un peintre ?

– Vous imaginez plus tard, je ne sais pas,

s'il y a une guerre nucléaire,

un truc et il ne reste plus rien.

Il y a deux, trois survivants.

– Donnez-moi un nom de grande école.

– Qu'on fait des recherches.

Et puis ils font des recherches

et puis ils cherchent puis ils trouvent

dans les catacombes.

Ils vont vous voir, vous, à poil.

C'est le seul truc qui va rester.

– Ah oui, ça va, peut-être.

– Comment ils vont représenter

l'espèce humaine ?

– Non, mais c'est une galerie

qui est un peu privée,

qui est au fond.

Il faut la trouver et il faut la chercher.

– Ah oui ?

– Ah oui.

– C'est dans les bacs roumes.

– Je change de musée,

puisqu'il y a un autre musée très visité,

mais qui lui n'appartient pas

à la mairie de Paris.

C'est le musée Grévin,

qui vient d'y rentrer

l'an 11 septembre dernier.

– Et pas M ?

– C'est-à-dire ?

– Ben, le fils Chédid,

Mathieu Chédid.

– Mathieu Chédid,

excellente réponse

de Jean-François Janssen.

C'est Mathieu Chédid.

– C'est un MTA,

le livre du jour.

– Le livre du jour

est signé Jean-Pierre Guénaud

quand on aura au téléphone.

Dans un instant, je ne vous donne pas

tout à fait le contenu

ni le thème du livre,

même si je l'ai un peu dévoilé.

Je vais vous lire

et à vous, évidemment,

de me dire

qui l'a écrit ce poème.

Te voilà revenu

dans mes nuits étoilées,

mélange aux yeux d'azur,

aux paupières voilées.

– Eh ben, c'est son amoureux.

– Amoureux, mon bien suprême

et que j'avais perdu.

J'ai cru pendant 3 ans

te vaincre et te maudir.

Et toi, les yeux en pleurent

avec ton doux sourire.

Au chevet de mon lit,

te voilà revenu.

– C'est Musée.

– Alfred de Musée,

qui, évidemment,

s'adressait à Georges Sand.

Excellent réponse.

De Pristine, bravo.

Mais oui, j'avais un peu vendu la mèche

quand j'ai évoqué

le Musée de la vie romantique.

Je vous ai dit qu'il y aurait

tout à l'heure une question

sur Georges Sand,

mais il fallait encore

identifier tout de même

Alfred de Musée.

C'est d'ailleurs

le titre de votre livre,

Jean-Pierre Guénault.

Bonjour.

– Bonjour.

– Sand et Musée,

les éternels,

à moins combien de temps

a duré leur relation ?

– Oh, leur relation,

ils se sont rencontrés

quelques temps

avant leur voyage à Venise,

et il a rupturé 1835,

donc ça aura duré

quelques années.

Le voyage à Venise,

lui, il n'a duré que 3 mois.

– Ah oui, il aura été fatal,

ce voyage à Venise.

– Il aura été fatal,

mais il est très étonnant.

Alors pour reconstituer,

en fait,

c'est Sand et Musée

qui sont un peu

les auteurs de mon livre.

J'ai eu une technique

que j'avais utilisée

dans mes paroles 2,

comme paroles de poilus.

Quand ils sont ensemble,

ils ne s'écrivent pas,

mais ils écrivent

à des amis.

Et quand ils sont séparés,

ils s'écrivent.

Donc en prenant tout ce travail,

y compris ce que racontaient

2 leurs contemporains,

j'ai su arriver à faire un livre

où ils racontent leur histoire

dans leurs œuvres,

dans leurs lettres,

dans leurs correspondances.

Ce sont leurs mots

à 80%.

Et moi derrière,

je fais un montage

très sophistiqué

et j'essaye

de projeter mon lecteur

dans la peau de Sand et Musée.

– Et alors il y a par exemple

de quelqu'un

qui s'appelle François Boulos,

qui a pris des notes

et qui écrit quand même

en données,

Musée a traité Georges Sand

de catin.

« Tu es une catin,

lui dit-il un jour.

On entend ?

Je ne sais pas ce qu'on entend.

– On n'en plus.

– Oui ben...

– Ah c'est...

c'est votre téléphone,

monsieur...

de 400 ans.

– Non, c'est pas d'où ça vient,

c'est quelqu'un dans le public.

– Georges Sand et Comcolette,

on n'a pas pardonné

à ces femmes

d'avoir réussi

à être indépendantes,

à gagner leur vie,

à devenir célèbres.

Donc on leur a en général

taillé un costume pour l'hiver.

Et on est très méchant

avec Georges Sand

parce qu'elle mérite

la béatification

après son voyage à Venise.

Il faut savoir que

quand elle part,

elle a une dissentrie

sur le Rhône,

ils sont sur un bateau

sur le Rhône,

Stadale vient faire

la danse de l'ours,

d'ailleurs il est

sur le même bateau.

Et puis quand ils arrivent

à Venise,

c'est horrible parce que

Musée va voir

les prostitués

sans arrêt,

il consomme des substances

diverses,

il arrête pas de boire.

Et quand il a des crises

de délire,

il faut six hommes

pour le maîtriser.

Et petit à petit,

Georges Sand arrive

au bord du suicide.

Et quand Pajello

sauve Musée,

en le soignant,

Georges Sand

finit par tomber

dans les bras

de Pajello,

mais elle est au bord

du suicide.

Donc il n'a pas du tout

trahi Musée.

Musée a fait

tout ce qu'il pouvait.

Alors avec Georges Sand,

c'est une femme

très patiente.

Vous pouvez

tirer sur l'élastique.

Mais il y a un moment

où ça casse.

Et ça a fini par casser.

Lequel des deux

était le plus important

de l'autre ?

Je crois que c'est

un échange total.

Simplement,

Georges Sand

n'est pas seulement

une amante.

Elle est une mère

pour Musée.

Elle a toujours

un côté maternel.

Pour Chopin aussi,

elle aurait pas.

Pour Chopin aussi.

Et ce qui est merveilleux,

c'est que

il faut savoir

que les plus belles

lignes de Musée

ont été pompées

sur Georges Sand.

On ne badine pas

avec l'amour,

la tirade de Pierre Dican

à Camille.

Tous les hommes

sont menteurs,

inconstants au faux bavard.

C'est du Georges Sand.

Il y a des choses

qui est magnifique.

Vous savez,

ils ont mis

quelques temps à rompre,

mais jusqu'à la fin

de leur vie,

ils se sont aimés.

Musée est mort en 37.

Il avait 46 ans.

Sand lui a survécu.

Il a eu le temps

de que d'être Chopin.

Elle est morte

qu'en 1876

à 72 ans.

Mais

il faut savoir

qu'à venir,

ils sont tout jeunes.

Musée,

à 23 ans,

129.

Quand il lui est écrit,

je vous interroge.

Je suis surpris

parce qu'évidemment,

elle portait ce prénom

qu'on attribue plus souvent

et c'est vrai que quand

il lui écrit,

il lui écrit

mon Georges.

Ça m'a surpris.

Moi, j'aurais écrit

ma Georges.

Mais oui, mais

on n'était pas,

la mode n'était pas

à genre les mots

où elle est dégenrée,

j'en sais rien,

où elle est dérangée.

Et simplement,

à l'époque,

c'était elle qui exigeait ça

puisqu'elle avait bâti

toute sa célébrité,

toute sa notoriété

sur cet artific.

Puisqu'elle s'appelait,

effectivement,

pas Georges,

elle s'appelait

Amantine,

Horreur, Lucille,

Dupin,

Dudevant.

Oui, Baron Dudevant.

Mais alors, voilà,

oui, j'imagine comment...

C'est un peu moins Baron

par derrière.

Je le parle.

Et alors,

il y a une chose

qui est magnifique,

c'est que,

plusieurs années après leur rupture,

Lucet aime toujours Sende.

Et il lui dédicace un poème

alors qu'il ne se voit plus,

qu'il ne sont plus rien,

là, pour l'autre.

Et alors,

il est numère

dans cette dédicace

tous les grands couples

mythiques

de l'histoire et de la littérature.

Et écoutez bien

les trois derniers verts

de ce qu'il dit

sur le Sende,

s'il est vrai que Chiler

n'est aimé qu'Amélie,

Goethe que Marguerite

et Rousseau que Julie,

que la terre leur soit légère,

ils l'ont aimé.

C'est magnifique.

Je propose que ce soit

le mot de la fin.

Vous connaissez

le musée de la vie romantique

à Paris-Rue-Chaptale ?

C'est un musée magnifique.

Et puis alors,

c'est un lieu à vivre

parce qu'il y a

un formidable salon de thé.

Donc allez-y.

Est-ce que vous les bien emmener

Chantal là-dessous

une après-midi ?

Avec grand plaisir.

Super !

Super,

on est à la pointe de le thé.

Sans démuser

les éternels amants

et chez Maroi,

Édition et C'est Signé,

Jean-Pierre Guénault

c'était notre livre du jour.

Je vous souvenais qu'il y a

plusieurs semaines,

Emmanuel Macron a réuni

les différents chefs

de partis en Huit-Clos

en Seine-Saint-Denis.

Certains ont hésité

à venir.

Bon, finalement, ils sont venus.

Et avant de venir,

ailleurs, le président

de la République,

puisqu'il y avait

une suspicion

sur ce qu'il attendait,

évidemment, de cette réunion,

certains pensaient

que ça pouvait être

une forme de piège,

évidemment.

Et le président

de la République

a cité un auteur

dont je vais vous demander

d'identifier, évidemment,

la personnalité

à travers cette phrase.

C'est une phrase

que le président

de la République

a prononcé lui-même.

La confiance,

c'est le problème de l'autre.

Ah oui, c'est une jolie phrase.

La confiance,

c'est le problème de l'autre.

Est-ce un auteur français long ?

Alors c'est un auteur non,

qui est mort en France,

qui est mort d'ailleurs

un 25 décembre,

un jour de Noël,

un cliché,

mais il n'était pas d'origine

française.

C'est Kundera, Kundera.

Anglaise ?

Milan Kundera, non,

anglais, non.

En quelle année est-il mort ?

Alors il est mort en 1995,

il avait 90 ans,

puisqu'il était né...

C'est Funès,

Louis Borges,

Louis Borges.

Non, non, non, non.

Ah, il était né en 1905 ?

Oui, il était né en 1905.

Russes ?

Il était né exactement.

Il était russe d'origine,

enfin, en tout cas...

Salyanetsim ?

Non, non, aujourd'hui,

c'est la Lituanie,

mais à l'époque,

il était russe,

il était né à Connace,

je le connais tout.

Est-ce que c'est pas Henri Troya ?

C'est pas ma faute,

ça s'écrit K,

A, U, N, S,

Connace.

C'est pas Henri Troya.

Henri Troya, non.

Il a un nom très russe.

Quand on le sait,

oui,

mais c'est pas si évident que ça,

non.

Non, non.

Est-ce que vous l'avez lu,

Laurent ?

Non, je ne l'ai jamais lu.

Et nous,

est-ce que nous,

la Lune ?

Moi,

j'imagine,

Monsieur de Kershausen aussi.

Il est pris Nobel.

Est-ce qu'il est pris Nobel

de littérature ?

Non, il n'est pas pris Nobel.

Est-ce qu'il était

incarcéré dans un goulag ?

Non, non, non, non, non, non.

Non, il a reçu

une éducation juive traditionnelle,

accès sur la Torah.

Je sais qui c'est.

Emanuelle Lévinas.

C'est Emanuelle Lévinas.

Excellent,

réponse

de Yann Moix.

La philosophe, évidemment,

c'était la précision supplémentaire

que j'aurais dû donner,

mais ça aurait été

trop facile.

C'est Emanuelle Lévinas

qu'on doit cette phrase.

La confiance,

c'est le problème de l'autre.

C'est fort juste.

Pourquoi vous regardez ?

Parce que je ne vous fais pas confiance

et pour moi,

ce n'est pas un problème.

Mais je suis d'accord

avec cette phrase.

Vous êtes d'accord ?

Ben, totalement.

Restons dans la littérature

un moment avant les infos

de 17 heures

pour Marie-Martin

qui habite Versailles.

Une question intéressante,

puisque la France,

la Bibliothèque nationale

de France,

en 2010,

ce n'est pas si vieux.

Il y a donc 13 ans seulement.

La Bibliothèque nationale de France

a réussi à acquérir,

grâce au Messéna,

ce manuscrit original

qu'elle a payé 7 millions d'euros.

Un manuscrit original en français.

Quel manuscrit original en français

a coûté 7 millions d'euros

à la Bibliothèque nationale de France

quand elle a voulu l'acheter ?

Est-ce qu'elle a acheté

un manuscrit écrit en français ?

C'était dans la question, madame...

Bravo.

Ce manuscrit se présente-il

sous la forme d'un rouleau ?

C'est caroil du PQ.

Non, parce que...

Oui, c'est pas sade.

Ce n'est pas le marquis de sade,

mais on n'est pas loin.

Barbé de Révilley ?

Ah non.

C'est cette période ?

Les essais de montagne.

Le manuscrit a été écrit

en français,

en 1789.

Entre 1789 et 1782.

C'est la Déclaration des droits de l'homme ?

Non, c'est l'époque de sade

qui était effectivement...

On va dire qu'il a mis 10 ans

pour écrire ça,

et ça n'appartenait pas à la France.

C'est parti en Allemagne.

Ça a été acheté d'abord

par un éditeur allemand en 1822,

et il y a seulement 13 ans

que la France a pu racheter

ce manuscrit.

Ça m'est embastillé.

Alors, embastillé, non ?

C'est pas Jean-Jacques Rousseau.

Jean-Jacques Rousseau ?

Non.

C'est un enfant.

Comment c'est un enfant ?

C'est pas le chef.

C'est un enfant ?

Comment c'est un enfant ?

C'est pas le fils de Louis XVI ?

Ah non, non, non.

C'est un homme politique ?

Alors, un homme politique,

il l'a été aussi,

enfin, on va dire diplomate,

mais pas tout à fait un homme politique.

Diplomate, on va dire.

Est-ce que Châteaubriand a été diplomate ?

Châteaubriand, non.

Non, il vous manque une donnée,

une question importante,

qui fait que, pour l'instant,

vous êtes très, très loin de la réponse.

C'est les morts exécutés ?

Non, il n'est pas morts exécutés.

C'est peut-être un scientifique aussi ?

Non, non, non, non.

Ce n'est pas un roman,

il y a une œuvre de fiction ?

Non, ce n'est pas un roman.

C'est illustré ?

Non, ce n'est pas illustré,

ce n'est pas une fiction.

C'est peut-être une constitution,

un traité politique ?

Non, ce sont des mémoires.

Des mémoires.

Ce n'est pas du roi.

Du roi, non.

Le cardinal de Ré ?

Le cardinal de Ré, non.

Est-ce que c'est incuré ?

Incuré, non.

Ça se passe en deux heures d'Europe ?

Ça se passe en Europe ?

Tout le temps.

Oui, tout le temps.

C'est une question,

est-ce que c'est écrit en français intégralement,

que l'auteur est français ?

L'auteur n'est pas français.

Il n'est pas allemand non plus.

Il est suisse ?

Il n'est pas suisse.

Non, 1789.

Autrichien.

Autrichien, non.

Américain.

Américain, non.

Anglais, non plus.

Espagnol.

Italien, Italien.

Il est belge.

Italien, non.

Qui a dit Italien ?

C'est des mémoires de Casanova.

Et c'est Casanova,

bonne réponse de Yann-Wax.

Et oui,

j'ai à comme aux Casanova,

ces mémoires ont été rachetées

par la bibliothèque nationale de France,

parce que c'est écrit en français.

Le premier manuscrit des mémoires de Casanova

sont écrits en français.

Bravo Yann-Wax.

C'était bien Giacomo Casanova.

Les grosses têtes de Laurent Ruchier,

c'est de 15h30 à 18h sur RTL.

Toujours avec mademoiselle Chantal Latzou.

Mademoiselle Christine, bravo.

Messieurs Jean-François Jansen,

Titov,

Yann-Wax

et Olivier Piazzone.

Bravo.

Et on aura au téléphone

dans un instant mademoiselle Delfine Bernard.

Je dis mademoiselle,

je pense que c'est son nom de jeune fille.

Elle nous dira si elle est mariée

ou pas en tout cas,

elle est toute jeune Delfine Bernard.

Et elle vient de recevoir

un magnifique prix,

un magnifique récompense,

puisque là-bas,

dans les hautes alpes,

dans son village,

son établissement a été désigné

meilleur de France,

mais meilleur quoi ?

Jitte.

Jitte, non.

Club échangiste.

On prendrait pas au téléphone,

ça n'est pas notre genre.

Pourquoi ?

On prendrait pas au téléphone

une jeune fille

qui tiendrait à un club échangiste,

voyez-vous ?

Non, non, non.

Remonte-pâtes.

En pleine montagne.

Pardon ?

Remonte-pâtes.

Remonte-pâtes.

Alors attendez.

Pour vous, alors attendez.

Ça, c'est intéressant

parce que je vais comprendre

quelque chose,

c'est un pour vous,

un remonte-pâtes

et donc un établissement.

Et deux, on peut...

Une petite cabane.

Et deux, il y a un prix

qui récompense le meilleur

remonte-pâtes.

Oui, parce que c'est prévide,

justement.

Il faut savoir le prendre.

Oui.

Vous la détendez,

la pente, en ce moment.

Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.

Alors, c'est dans les hautes alpes,

c'est vrai.

C'est à Château Roux,

les Alpes, pas loin d'en Brun,

et Delfine Bernard est la gérante

de cet endroit,

qui est une...

Boulangerie.

Boulangerie, non.

Un espace silence.

Le silence est total et complet.

Non, non, non.

Unique commerce de bouche.

Alors, c'est vrai que c'est un commerce de bouche.

C'est d'ailleurs à l'occasion

de gourmet sélection,

un salon professionnel

où on honore le bien-manger

qu'elle a reçu une récompense

pour son établissement,

qui est donc désormais

la meilleure de France.

Charcuterie.

Charcuterie, non.

Frommagerie.

Frommagerie, non.

On trouve tout ça chez elle.

D'accord.

Epicerie.

Epicerie.

Epicerie.

Epicerie de montagne.

Super être.

Epicerie de montagne.

Non.

Il y a un terme exact

pour épicerie de montagne.

Epicerie fine.

Epicerie fine.

Bonne réponse de Tito.

Et oui.

Epicerie de montagne.

Il y en a de plus en plus

des épiceries fines.

Je dois pas être loin

du remonte-pante à mon avis.

Et la meilleure épicerie fine

de France,

c'est la vôtre désormais

d'Elphine Bernard.

Bonjour.

Bonjour.

Bonjour.

J'ai dit mademoiselle,

vous n'êtes pas mariée,

mademoiselle?

Je suis mariée,

mais Bernard est mon monde

jeune.

Je n'étais pas loin.

Et votre mari travaille

avec vous?

Non, mais il a des jits,

lui, par contre.

Il a des chambretotes,

exactement.

Lui, il a un jit,

donc, en quelque sorte.

Et vous,

d'Elphine Bernard,

vous tenez cette épicerie

fine depuis que vous avez

20 ans.

Mais c'est très jeune,

20 ans pour tenir

un établissement.

Oui.

Alors que ça a été

un achat,

mais ça a été un achat

de fonds de commerce.

C'était ma tente

qu'il connaît.

Donc,

j'ai pu bénéficier

de son accompagnement,

aussi.

Donc, ça a été

un peu plus simple.

Alors une épicerie fine,

qu'est-ce qu'on y trouve?

Toutes sortes de choses,

ça, c'est formidable.

Généralement,

ce sont de très jolis lieux

les épiceries fines.

C'est très bien achalandé.

Ah oui, oui, alors...

En effet, oui.

Il y a autant du fromage

qu'il y a du saucisson

pour répondre aux questions

des camarades.

Grosse tête.

Alors oui,

c'est notre grosse partie

donc tout ce qui est charcuterie,

fromage,

en l'occurrence,

locaux.

Et aussi,

on a tout ce qui est

calyphe,

donc vin,

bière.

Ah,

on va faire une descente.

On va...

On va passer près du remonte-pente,

signalé par

Chantal Latte.

On peut déguster

sur place?

Alors non,

mais par contre,

on fait des planches

à emporter.

C'est où, exactement,

votre village,

Château Roux des Alpes?

C'est amichement

entre Brienton et Gap.

Ah, quand même.

Ah oui.

Donc c'est vraiment

dans les hauteurs?

On est à 1.100.

À combien d'armonte-pente

vous êtes,

c'est juste pour

Chantal Latte

qui aimerait savoir?

On va dire

que nous,

on est dans la vallée

et du coup,

on est

autant proche

de Crévoug,

des Or,

de Rizoul.

Donc on a le choix

des remonte-pentes,

je dirais.

Mais vous,

alors pourquoi

vous avez été

désignés la meilleure?

Parce que des épiceries

fines,

on en connaît.

Je vivais un peu

à Biarritz.

Je pense à monsieur

Arostegui,

la plus vieille épicerie

fine de Biarritz.

Il y a comme ça

des vieilles épiceries fines

dans de nombreux villes,

là,

Jouville,

Grandeville,

même, mais

pourquoi vous?

Qu'est-ce qu'elle a de plus,

la vôtre?

Bien, je pense que

déjà,

le fait que ça soit une reprise

et que je l'ai rajeunie,

on va dire,

en la reprenant,

à 20 ans,

ça a été un des éléments

et le fait

qu'on retrouve

beaucoup de producteurs

des hauteurs,

des produits

qu'on propose

du vrac,

qu'on propose

à la louche,

qu'on propose

à la louche.

Voilà,

à la louche,

pour le fromage dans.

C'est un peu

le côté atypique

et puis

plus physiquement,

on va dire

que les voûtes

et le fait

que ça soit

dans une ancienne cave,

aussi,

ça a plu.

Le lieu, donc.

Voilà,

aussi,

on développe

aussi le kit marchand.

Donc en fait,

on est

autant très traditionnels

que ce que

tu es sur le net.

C'est bien ça ?

Oui.

Écoutez,

on tapera,

évidemment,

le nom de votre épicerie fin.

Elle a un nom,

d'ailleurs,

votre épicerie fin.

Alors épicerie délice,

mais comme la fleur.

D-E-S,

plus loin,

L-E-G-S.

Ah,

délice,

L-E-G-S.

Epicerie délice.

Je vous vois en photo,

vous êtes charmante,

vous êtes toute jeune

et on est très contents pour vous

que vous ayez gagné

le prix de la meilleure

épicerie fin de France.

Bravo.

Une question

pour Yvette Piollain,

une question,

c'est un gironde,

et je vais vous demander

ce qu'est le serment

de Bourgelat

que beaucoup

devraient connaître.

Alors,

on le prête.

Le serment

de Bourgelat.

Ce n'aurait pas un petit rapport

avec le rugby ?

Non,

du tout,

qu'un rapport avec le rugby.

Avec la résistance ?

Non plus.

Avec la médecine ?

Avec la médecine,

je suis obligé

de vous répondre.

Oui,

Monsieur Moix.

Avec la médecine parallèle ?

Qu'est-ce que vous appelez

la médecine parallèle ?

La médecine parallèle,

la médecine alternative,

ça rapporte

un attitude par rapport

à des malades ?

Oui,

bien sûr.

Mais je vous demande

précisément

qui effectivement

devrait connaître

le serment de Bourgelat.

C'est un médecin Bourgelat ?

Alors Bourgelat

était effectivement,

on peut dire,

un médecin,

mais évidemment,

il faut trouver quelle forme.

Il avait une spécialité.

Ah, il avait une spécialité.

Pour les brûler ?

Les brûler,

non.

Les urgentistes

devraient le connaître ?

Les urgentistes,

non.

Mais effectivement,

quel est le serment

des médecins ?

Bon, alors voilà.

Là,

il ne s'agit pas du serment

d'hypocrates,

il s'agit du serment

de Bourgelat,

qui doit prêter

le serment de Bourgelat.

La serment d'hypocrates ?

Comment ça,

la serment d'hypocrates ?

Bien,

il y a le serment d'hypocrates,

et puis il y a un autre,

pour les infirmières,

le serment de Bourgelat.

Je comprends rien.

Il y a des gens

qui parlent normalement

dans cette émission.

Est-ce que c'est un serment

médical,

mais qui n'est pas fait

pour être

pacté entre médecins,

par exemple,

des pompiers ?

Non, non, non,

c'est médical tout de même.

Est-ce que c'est le fait

d'arrêter le feu ?

Le feu,

non,

vous pensez au rebouteux,

qui arrêtent le feu.

Au guérisseur.

Une spécialité,

par exemple,

pour les noyades.

Est-ce que c'est

pour des soignants ?

Oui,

oui,

absolument malin.

Mais dans un domaine

très précis.

Absolument,

monsieur.

Les vétérinaires,

pas du tout,

monsieur.

Les vétérinaires.

Et c'est les vétérinaires.

Bravo.

Bonne réponse,

Christine,

c'est un écuier

vétérinaire français

du XVIIIe siècle.

Il est né à Lyon.

Et c'est un précurseur

dans son domaine.

Il a ouvert

les premières écoles

vétérinaires au monde.

Et c'est donc lui

qui a créé ce serment.

J'en ai un extrait,

là,

si vous souhaitez.

Je savais pas

qu'il prêtait serment,

mais c'est tout ça génial.

Vous voulez vraiment

un extrait du serment ?

Oui,

bonne question.

Les quatre garçons

n'étaient pas rentrés.

Non,

non,

le serment de bourgeois

c'est toujours un but

des principes d'honnêteté

qu'ils auront puiser

et dont ils auront vu

des exemples dans les écoles.

Ils ne s'en écarteront

jamais.

Ils distingueront

le pauvre du riche.

Ils ne mettront point

à un trop pris

des talents

qu'ils ne devront

qu'à la bienfaisance

et à la générosité

de leur patrie.

Enfin,

ils prouveront

par leur conduite

qu'ils sont tous

également convaincus

que la fortune

consiste moins

dans le bien

que l'on a

que dans celui

que l'on peut faire.

Mais non,

mais un vétérinaire,

c'est vrai,

il doit soigner

un chien de riche

comme un chien de poids.

– Valdur, Valdur,

Valdur, on va te dire

qu'il ne s'acquamagne.

– Ta vie avec ton clébas.

Si vous n'avez pas de sou,

mais tu me le soigne.

– Ça me reconnaît

les chiens de riche.

Ils ont des dents en or

et tout ça.

– Ah !

– Bonjour,

Anna Moretti,

Camille Bour,

en Gironde.

Qu'est-ce que le tsundoku

est quelque chose

qu'on appelle ainsi au Japon

mais qui existe

dans tous les pays.

de coup. Ça se mange ? Non, ça ne se mange pas. C'est un jeu ? Je vais vous aider parce que c'est un peu

vague ma question. Je vous le conseille. C'est un syndrome, le tsundere de coup. C'est une

caractéristique. Je pense qu'ici, il y en a quelques-uns d'ailleurs qui peuvent témoigner de ce syndrome.

J'imagine un peu vous, Madame Bravo, sûrement Monsieur Titov, peut-être Madame Latou. Je ne crois pas

que M. Moix en soit atteint, et pourtant peut-être qu'il devrait être le premier à en être victime,

mais c'est un syndrome intéressant, le tsundere de coup. Et moi, je peux menacer ? Non, on ne l'a pas dit.

Est-ce que c'est un rapport avec le sommeil ? Et d'ailleurs, on a tout à l'heure, sans le vouloir et

sans le faire exprès, un peu évoquer ce syndrome. Ah ouais ? Ça rapport avec les enfants ? Les enfants,

non. Avec les coupes-papiers ? Avec la lecture, oui. Le sommeil ? Le sommeil,

quelqu'un qui ne peut pas, qui s'endort en lisant ou qui ne peut pas s'empêcher de... Non,

l'inverse, quand tu dis qu'il n'y a pas la fin. Tout le monde, en même temps, là, je vois bien que vous êtes désiré.

Il arrive, c'est quand on arrive plus à s'arrêter de lire. Dès qu'on parle de lecture, Jean-Pierre Titov,

Jean-Pierre Titov se battent pour la réponse. C'est des infos à la tablette ? Qui de plus arrêter de lire

une fois qu'il a commencé ? Non, c'est plutôt l'inverse. Quelqu'un qui s'endort, pour dormir, il oblige

de lire. Oublier de dormir et au cas rapport avec le sommeil, c'est quelqu'un qui n'arrive pas à

terminer un livre. Qui n'arrive pas à se concentrer. C'est pire que ça encore. Qui l'est la fin avant de...

Non, non. Qui a fait des boucades et qu'il n'est pas... Bonne réponse de Chantal Lazzou. Alors,

c'est pas du tout mon cas. C'est le syndrome de la pile à l'île. Vous avez une pile de boucades.

Et vous ne les lisez jamais à bon ? Non, je finis toujours par les lire. Mais par contre,

la pile, je finis toujours par les écouler tôt ou tard. Et bien voilà, le tsundoku, c'est le

syndrome de la pile à lire. Voilà, peut-être vous êtes atteint de ce problème. Donc, Christy,

vous n'avez pas de pile à lire chez vous ? Je n'ai pas de pile à lire, non, non. J'ai pas de pile à lire.

D'abord, c'est vrai que maintenant, je suis beaucoup plus sur une tablette que sur des livres,

y compris d'ailleurs, pour lire. Voilà, oui, oui. Et donc, ça empêche la pile.

Oui, il n'y a pas la magie. Et on a besoin... Parce que moi, j'ai acheté plusieurs tablettes. A chaque

livre, j'achète une tablette. Alors, j'ai des piles, des piles de tablettes. C'est génial,

ce n'est pas le mec qui a rien compris. Moi, je faisais ça au supermarché avec les chariots. J'ai

assez un euro. Je n'ai trente ans à la maison. Le tsundoku, en tout cas, est né au Japon parce

que la bourgeoisie japonaise achetait à une certaine époque des livres pour se créer une

légitimité intellectuelle. Ça faisait bien d'ailleurs. Les politiques, les remarquées sont

ils posent devant une bibliothèque. Il y a des tas de livres derrière. Bon, on n'est pas certains

qui les élu. Il y a des bouteilles de whisky à l'intérieur. Le tsundoku, c'est le syndrome de la

pile à lir. Monsieur Glasson est au téléphone. On a dû se moquer de vous plein, plein de fois

à l'école. Et oui, mais ne vous inquiétez pas, nous ne tomberons pas dans ce piège. Et c'est

votre nom de jeune fille, Monsieur Glasson. Qu'est-ce qu'il vous fait dans la vie dans le nord ?

Monsieur Glasson, vous connaissez les grosses têtes, vous aimez rire, j'imagine. Et vous allez peut-être

miser sur la bonne grosse tête qui va vous raconter la meilleure histoire. C'est pas tant la meilleure

histoire, encore faut-il bien la raconter, tout tel problème. Est-ce que vous voulez que j'enquête

pour vous, avec vous, sur les histoires de mes camarades ? Alors Monsieur Titof, c'est quel genre

la vôtre ? On est sur une blague avec un corps. Avec un corps, c'est très bien. On a connu mieux. Moi,

ça se passe au bord de la mer. Je vais vous faire rêver. J'en fie, j'en fie. Alors moi, elle est

drôle et c'est encore plus drôle que ce soit moi qui la raconte. Parfait. Chantal. C'est un couple.

Je vous conseille de ne pas miser sur elle. C'est un couple assez chic dans un restaurant, c'est

assez drôle. Monsieur moi, ça, je ne me suis toujours pas remis. Je crois que ce sera une première.

Monsieur de Kersazon, c'est très rare quand il raconte une histoire. On en a choisi une très très

courte pour moi. Elle est très cône en plus. Ça vous n'est pas à me reprocher de vous faire trop

travailler. Non, quand même, Olivier de Kersazon, de toute l'histoire de la radio, c'est le seul,

de toute l'histoire de la radio qu'on n'ose pas déranger quand il a un micro. C'est vrai. Monsieur

Glasson, sur qui misez-vous ? Moi, je vous propose. C'est vrai, ne pas forcément miser sur monsieur de

Kersazon. Non, il ne faut pas miser sur moi, sinon tu as perdu. Je pense que je vais laisser convaincre par

Jean-Fy. Jean-Fy. Ah, très bien. Alors, on terminera par Jean-Fy. Commençons tout de suite par Mme Latissou.

Alors, un couple est en restant. La femme remarque de petits détails sur la tenue du maître d'hôtel.

Je peux vous poser une question ? Oui, bien sûr, Mme. Je peux savoir pourquoi vous avez une petite

cuillère avec votre pochette ? C'est pour les petits incidents. Par exemple, si vous avez un petit peu

de bouchon dans votre verre, je prendrai ma cuillère pour vous la retirer. Ça va permettre de pas me

mettre les doigts dedans. Dans le verre. Dans le verre, pardon. Elle était super. Elle n'est pas

finie. Attends, t'intéressez-vous. Alors, et si je puis me permettre ? Pourquoi vous avez un petit bout de

fil à votre braguette ? Là, ça, c'est pour descendre du boulet de bois et m'affermer sur la clére. Puis,

ensuite, ça va permettre, quand je suis très pressé, de dégager mon sexe en retiant délicatement mon

slip. Très bien. Je peux savoir comment vous rentrez votre point dans votre slip quand vous avez terminé

votre affaire ? Eh bien avec la petite cuillère. Elle est si bien racontée. C'est ça, ça fait tout.

M. De Caerceauzon, on se débarrasse tout de suite. Tu peux y aller. Pourquoi les blondes ne mangent

t-elles pas de bananes ? Parce qu'elles n'arrivent pas à trouver la fermeture éclair. Et ça te fait

rire, toi. Racontez par vous, ça me plaît. C'est quand même assez misogynique, c'est pas gentil.

Mme Bravo, s'il vous plaît. Alors, on est au bord de la mer et il y a un gars qui descend faire de la

plongée. Il s'équipe, il descend à 10 mètres et voit un mec à côté de lui sans équipement.

Il descend à 20 mètres. Le mec est toujours là. Il descend à 30 mètres. Il est encore là. Il sort un panneau.

Il dit « Mais qu'est-ce que vous foutez là sans équipement ? » Et l'autre tireponge.

Je me noue à connard. Et il a bien raconté, putain. Je la connaissais pas, on ne la connaissait pas.

Monsieur Titov. Alors, nous sommes dans un train de nuit. Il a doumé un jeune corse dans un train de nuit.

Il cherche le sommeil. Il a bercé par le bruit du train. Tout ça, il commence à s'endormir. Et juste au-dessus de lui,

il y a une dame, une roue, avec des grosses lunettes, qui est en train de lire un livre.

« Monsieur, monsieur, excusez-moi, vous dormez ? » Il fait « Bah oui, ben non, plus maintenant, vous m'avez réveillé.

Excusez-moi, il fait un peu chaud pour vous, s'il vous plait, ouvrir la fenêtre.

Alors, doumé, il se lève un petit peu, gros guillet endormi, pas de mauvais humeur.

Bon, ben, il ouvre la fenêtre, et puis il va se recoucher, et dès le coup, la dame rouge se fait « Monsieur, monsieur, finalement,

il fait un peu froid pourriez-vous, fermez la fenêtre ? » Ah, ça commence à me faire le gonfleur, le doumé.

Et sans un moment, le doumé se lève, il ferme la fenêtre, et se recouche quelques minutes plus tard.

D'un coup, la dame rouge, avec ses grosses lunettes, « Monsieur, monsieur, vous ne voudriez pas ouvrir la fenêtre et me passer la couverture ? »

Et là, sans bouger de sa couchette, doumé, oui, écoutez, là, on est tous les deux dans le cabine, hein.

Pourquoi on ne ferait pas comme si on se connaissait un peu depuis quelques années, comme si on était mariés ?

La dame bourgeoise, tout ça, elle fait « Résident ». C'est vrai que ça m'excite un peu, pourquoi pas en faisant comme si nous étions mariés ?

Pourquoi pas ? Il dit « Bon, mais doumé, il fait parfait, alors écoute, tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas des sannes dans ta couchette, tu vas ouvrir la fenêtre, tu vas la fermer, et surtout tu vas fermer ta gueule parce que j'ai un bideau de dormir ! »

Ah, bon !

Allez, bien. « Monsieur, Jean-Phi, Jean-Sainte. »

Oui, alors c'est dans un temple bouddhiste, il y a un disciple qui dit au sage « Honorable maître, on dit que la femme est aussi précieuse qu'une perle.

Pouvez-vous m'enseigner la différence entre une perle et une femme ? »

La différence, le petit scarabée, c'est que tu peux enfiler une perle des deux côtés, alors qu'une femme uniquement d'un côté.

Et alors le disciple dit « Bah oui, mais j'ai entendu dire que certaines femmes se laissent enfiler des deux côtés. »

Alors il y a le sage qui sourit qui dit « Hum hum, alors là, ce n'est plus une femme, mon petit, mais c'est une perle. »

Ah, allez-vous bien ?

Allez, bien !

Allez, on vous d'accord de se gagner, Guillaume, vraiment !

Des questions culturelles pour Faisal Oudian qui habite vernon dans l'or. Qu'est-ce qu'il se passe, monsieur Moix et monsieur Utkar Sozon ?

Ils sont morts de rien, tournez-le.

On a bien compris son histoire.

Ah oui ?

On a demandé à qui on doit un personnage de fiction qui s'appelle Sven Galli, qui incarne le personnage maléfique, manipulateur, capable d'amener les gens à faire ce qu'ils désirent.

Et d'ailleurs, c'est un mot, un nom devenu tellement commun qu'aujourd'hui on parle même de défense.

Sven Galli, lors d'un procès, une tactique de droit qui consiste à présenter l'accusé comme n'étant qu'un pion dans une organisation criminelle.

Sven Galli est un personnage qu'on doit à quel écrivain ?

Alors quel siècle déjà ?

Alors là, on est au 19e, vraiment en plein 19e puisque l'écrivain en question est né en 1834 et mort en 1896.

Il a fait une grande oeuvre ?

Ah oui, il a écrit des livres certains plus connus que d'autres, c'est vrai.

Il n'est pas français, je devrais vous aider, même si son nom sonne très français.

Pas Tolkien, non ?

Non, Tolkien, non, non, non.

Il sonne très français.

Ce personnage, Sven Galli, est dans un roman qui s'appelle Trilby.

Qui s'appelle quoi ?

Trilby.

Ça s'est écrit comment ?

Théorie Elbey Grec.

Un Trilby ?

Ce fameux Sven Galli, c'est quelqu'un qui hypnotise une jeune fille anglaise.

Il fait d'elle une chanteuse célèbre en utilisant l'hypnose.

Elle est incapable de se produire sans l'aide de ce fameux Sven Galli, voyez-vous ?

Elle est envoutée en quelque sens.

Il a écrit des romans très très connus.

Ah oui ? Ben ce roman, là, Trilby, on est un.

C'est pas William de Faul ?

Non, ce n'est pas William de Faul.

Et est-ce que certains de ces romans ont été adaptés au cinéma ou en série sur Netflix ?

Ah ben ça, ça a été adapté au cinéma.

Cette histoire, ça, c'est sûr, à la télévision, au cinéma.

Il y a eu des longs métrages allemands britanniques, autrichiens américains, danois.

Judy Foster a joué avec Peter O'Toole dans un téléfilm américain.

Avant ?

Oui, elle jouait la jeune chanteuse hypnotisée par le fameux personnage

qui s'appelait Sven Galli, puisque c'est l'objet de la question.

C'est une femme, l'autre homme ?

Non, non, non. L'autor est un homme.

Même si, effectivement, on connaît une femme qui porte le même nom que cet homme.

Il est étangé, mais il a un nom français.

Oui, il a un nom qui sonne très français.

Mais c'est vrai qu'il a écrit ce roman très souvent adapté

avec ce personnage de fiction qui est devenu quasiment un nom commun.

Sven Galli, c'est synonyme dans l'esprit de beaucoup,

d'hypnotiseur, manipulateur.

Et le fameux Sven Galli, effectivement, fait chanter cette jeune femme.

Il a fait chanter au sens propre du terme,

puisqu'elle fait une carrière de chanteuse

et elle ne peut pas chanter s'il n'est pas là, vous voyez.

Et un jour, il est terrassé par une attaque

et il n'est plus capable d'hypnotiser la jeune femme

qui, d'un seul coup, se met à chanter affreusement

ce qui provoque les moqueries de l'assistance.

Ce n'est pas Po, non.

Est-ce qu'il était d'origine polonaise ?

Non, pas du tout. Je ne vous ai pas dit qu'il était britannique.

C'est vraiment un écrivain, un illustre écrivain.

N'est français, mais britannique.

Vous dites que Sven Galli, c'est le plus connu de ses ouvrages.

Oui, parce que je regarde les autres.

Il n'est pas donné un autre.

Il a écrit aussi Peter Ibbetson.

Et un autre.

Le martien.

Je sèche totalement.

Il est le grand-père, je me disais bien qu'il y avait une femme écrivain

qui portait le même nom que lui.

En fait, c'est son grand-père.

Elle s'appelle comment ?

Comme lui.

Une femme écrivain qui s'appelle Trilby.

Non, elle n'a rien compris.

Trilby, c'est non dur.

Je sèche totalement.

Ça, c'est de la question littéraire.

La femme écrivain.

Est-ce que c'est une anglaise, la femme écrivain ?

Non, elle a un nom, elle aussi, très français.

Je vous demande si elle est anglaise.

Elle s'appelle pas Barbara.

Non, elle s'appelle pas Barbara.

On va faire les noms très français.

Alors, cette femme écrivain, elle est américaine.

Non, elle est comme lui.

Est-ce qu'elle a écrit quelque chose qui est resté plus connu que lui ?

Peut-être plus que lui.

Elle est plus connu que le grand-père.

Des petites filles.

Elle est forte.

Oui, oui, oui.

Il y a un œuf dans son nom.

Vous pouvez donner des noms de livres de la petite fille.

La petite fille, elle est romancière, dramaturge, nouveliste.

Elle est née à Londres, effectivement.

Elle brûle les pistes.

Elle est morte à Londres aussi.

Quelle année était-elle morte ?

Oui, mais ça aide.

Elle est morte en 1989, elle avait 81 ans.

Elle a écrit des livres qui ont été adaptés au cinéma.

C'est durant.

Daphné Dumaurier.

Du grand-père.

Jean-Jacques Dumaurier.

Je connais pas le grand-père.

John Dumaurier.

Je connais pas le grand-père.

C'est vrai, elle a gagné.

Allez, on va dire que vous avez gagné, c'est Jean-Jacques Dumaurier.

La fille est plus connue.

La petite fille est plus connue que le grand-père.

La petite fille est plus connue que le grand-père.

C'est Rebekah qui l'a dû adapter.

Elle a écrit Rebekah, elle a écrit Les Oiseaux aussi.

Kitchcock.

C'est une nouvelle, oui.

Au cinéma, Les Oiseaux, effectivement, et Rebekah,

et Jean-Jacques aussi sont peut-être plus connues que Sven Galli.

Mais pourtant Sven Galli est resté dans le langage juridique

synonyme de manipulateur ou dipnotiseur.

Sven Galli, c'est bien, effectivement,

le personnage fétiche de Georges Dumaurier,

le grand-père de Daphné.

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

Vous le connaissez bien, évidemment.

Vous l'avez vu forcément au cinéma,

à une époque aussi, à la télévision.

Il est grossier ce téléphone.

Qui a un téléphone qui sonne ?

Qui a un téléphone qui sonne ?

Non, mais je l'avais check à son tour, ici.

Ok, ça tombe bien parce qu'il a joué dans un film

où le personnage principal était le téléphone.

Et c'est un des grands succès.

Ça tombe bien, alors, c'était d'actualité.

Ça s'appelait le jeu, un film de Fred Cavaye.

C'est où tout le monde, avec son téléphone portable,

avait, évidemment, quelques difficultés.

Le jeu terrible ne jouait jamais à ça,

à échanger les messages

qui sont sur les téléphones portables.

Vous l'avez vu, à la fiche de ce film, le jeu,

il y a eu aussi tout nos souris,

chacun chez soi récemment champagne.

Mais vous l'avez vu aussi à la télévision,

car il brille avec des textes

où il sait manier les mots.

Mais il va surtout être à la fiche du théâtre

de la Renaissance, là.

C'est la première pièce qui l'écrit

et qui l'interprète.

La pièce s'appelle « Un Léger Doute ».

La première pièce de Stéphane de Grotte.

Oui.

Un Léger Doute

au théâtre de la Renaissance.

Avec Cyril Kalemosmino,

Bérangère McNeese

et Constance Dollet,

c'est la fiche

d'un Léger Doute qui se joue à la Renaissance.

La première pièce de Stéphane de Grotte.

Bienvenue, Stéphane.

Merci, merci beaucoup.

Bonjour à tous.

Une mise en scène de Jérémy Lippmann.

Je n'ai pas vu la pièce

encore et pour cause,

on me dit que j'ai une pièce

qui parle du métier et du jeu d'acteurs.

Est-ce que les acteurs jouent leur propre personnage

ou est-ce qu'ils jouent d'autres personnages ?

C'est une très bonne question, Laurent.

Car je rentre sur scène

et je suis Stéphane de Grotte.

Pour moi, la pièce est terminée

et pour moi, il n'y a plus personne dans la salle.

Alors que Constance Dollet, qui joue ma femme,

pour elle, la pièce continue

et elle ne comprend pas du tout pourquoi je viens chercher mes cigarettes

et que je m'apprête à partir.

Donc elle est totalement terrorisée à l'idée

que les 600 personnes supposées

dans la salle se rendent compte de quelque chose.

Et en fait, c'est cette dualité

entre est-ce que les gens sont là, est-ce que les gens ne sont pas là.

Moi, je joue le fait qu'ils ne soient pas là.

Allez, j'ai doute.

Et alors, Riquel Moslino, là, donc, qu'est-ce qu'il fait ?

Alors, c'est le couple d'amis qui arrivent

et moi, je pense qu'ils sont du même côté que moi,

qui pensent la même chose, qu'il n'y a personne dans la salle

et en fait, pas du tout quand ils arrivent, ils continuent à jouer la pièce.

Et donc, je suis là, me demander...

C'est compliqué !

Il y a un côté guitri, là-dedans.

Il y a un côté guitri, mais il y a surtout...

Pire de l'eau, guitri...

C'est le théâtre, en fait.

C'est le théâtre, voilà.

Et c'est le théâtre.

Vous n'avez bien fait de pas confier le rôle à Chantal,

elle sera encore en train de relire la pièce.

C'est pas brouillain que ça s'appelle, effectivement,

un léger doute, Chantal.

Il y a l'idée de la perception,

est-ce que les gens sont là où ils ne sont pas là.

Et puis, pour finir, j'accepte de jouer 10 minutes la pièce

et ma première réplique, c'est que j'annonce, en fait,

à ma femme, que je suis mort.

Et donc, là, elle comprend encore moins

ce que je suis en train de faire,

parce qu'on comprendra plus tard dans la pièce

que ce que j'explique, en fait, c'est que mon personnage est mort

et que c'est la raison pour laquelle je considère

qu'il n'y avait plus de personne dans le public.

C'est pour ça que mon personnage n'était plus vu par personne

et donc que j'étais mort aux yeux du public.

Bon, ça va tout, il faut venir voir la pièce.

Oui, parce que... Il faut venir voir la pièce,

parce que si vous ne venez pas, il n'y aura vraiment personne

dans le public, pour le coup.

C'est effectivement un succès de l'année,

j'en suis sûr, à la Renaissance.

La première comédie signée Stéphane de Gaute,

vous avez écrit des chroniques pour la télévision,

vous avez écrit des livres,

mais une pièce de théâtre, c'est la première fois.

Avant que vous en ayez d'autres dans les tiroirs

qui n'ont pas été joués.

Non, il y en a d'autres dans les tiroirs

que je vais essayer de monter plus tard,

mais vous savez ce que c'est, Laurent,

le bonheur que c'est que d'écrire une pièce de théâtre.

Tout d'un coup, vous avez des comédiens

qui viennent servir votre texte.

Je suis le comédien.

En même temps, j'écoute et je regarde ce qu'ils font.

En même temps, je dois jouer.

Et comme je dois jouer deux personnages,

en l'occurrence, Stéphane, moi, ma pomme...

Stéphane, c'est déjà assez compliqué.

Heureusement, il y a Jérémy Liebman,

le metteur en scène

qui intervient dans tout ça.

Lui, il existe vraiment.

Vous le savez aussi, Laurent,

le bonheur de voir la qualité des comédiens

qui subissent votre texte.

C'est vrai que là, Eric Helmostino,

Constance Dollet et Berangère McNeese,

que vous ne connaissez pas encore très bien,

mais après la pièce, je pense que vous allez vraiment comprendre

pourquoi elle est de l'aventure.

Mais c'est un cadeau de voir

des gens qui s'en parlent de votre écriture

et qui l'emmènent ailleurs

et plus loin et plus fort.

Vous avez réussi à tenir, parce que l'idée est très bonne,

l'idée se déparme.

Mais souvent, l'écueil dans ce genre d'idées,

c'est que ça se délite au bout d'un moment.

Vous avez réussi à tenir sur la longueur,

cette idée de les tirer jusqu'à la fin.

Il y a une journaliste qui a vu un filage tout à l'heure

et qui m'a dit, c'est assez rare de voir des pièces

qui démarrent à un certain niveau

et qui n'arrêtent pas de monter et qui se terminent tout en haut.

Comment ça se termine ?

Tout en haut.

Il a une triple actualité, Stéphane de Grotte,

il y a le théâtre, donc cette pièce,

un léger doute à la renaissance.

Il y a aussi un documentaire qui va être diffusé

là sur Canal Plus,

une création pilotée,

et c'est le mot par vous-même, Stéphane de Grotte,

pilotée, parce que ça concerne

notamment la course automobile.

On sait que c'est une de vos premières passions

que vous avez été pilote de course.

Ah bah oui, là, comment ça a commencé ?

C'est un petit sec, ça le fait.

Viens, Christine.

D'un seul coup, vous le voyez différemment.

J'aime bien.

Ça s'appelle de la piste aux étoiles.

Là, c'est un 52 minutes pour Canal Plus.

Qu'est-ce qu'on voit dans ce documentaire ?

Alors, moi, à l'époque,

j'ai roulé pendant 15 ans,

parce que c'était...

Et je me suis arrêté juste avant la formule 1.

Et c'était dans les années 95.

Et puis il y a 2 ans, Marc Alpine

me propose de faire 2-3 courses en coupe Alpine.

Et puis après 3 mois,

il me dit, voilà, qu'est-ce que tu veux faire d'autre ?

Et pour rire, je dis, j'en reviens, roulé dans une formule 1.

Et je pense que si je m'entraîne, je ne serai pas ridicule.

Et la personne responsable de la communication

me dit, mais c'est possible,

si tu nous amènes un média, on peut envisager la chose.

Donc j'ai appelé le directeur de Canal Plus,

le boss, Maxime Sada.

Je lui dis, voilà, est-ce que ça t'intéresse un documentaire

sur ma vie d'avant, ma vie d'aujourd'hui ?

Et la cerise sur le gâteau, enfin,

le gâteau sur la cerise,

ce serait de rouler dans la formule 1 d'Estebanocon,

là, la F1 d'aujourd'hui.

Et la morale de l'histoire serait que

il n'y a pas d'âge pour réaliser le reste de sa vie.

Il m'a dit, ok, banco, on y va pour un documentaire.

Et quand j'ai rappelé Alpine, ils m'ont dit,

ben, dans les 6 mois, on te fait rouler

dans la F1 d'Estebanocon.

Et vous l'avez fait ?

Et je l'ai fait.

Mais lors d'une course ?

Non, non, j'ai eu...

Il a gagné dimanche dernier.

Mais vous avez roulé vite ?

Non, ça ne va pas si vite que ça.

La conduite n'a rien à voir.

Alors, c'est-à-dire que j'étais à la NASA.

J'étais dans une fusée.

Tous les éléments, tous les paramètres

défilent toute concurrence.

C'est-à-dire qu'on n'imagine pas une seconde

qu'une voiture puisse freiner aussi fort,

aussi vite, en si peu de temps.

L'accélération.

Tout est extraordinaire.

Et j'ai eu une chance vraiment inouïe

de pouvoir essayer cette voiture.

Et puis, la sur-rise.

Vous verrez ça le 22 octobre,

en deuxième partie de soirée sur Canal Plus.

Quand on n'est pas abonnés...

Eh ben, ça bonne.

Mais tu viens chez moi.

C'est le principe.

Tu viens chez moi, il a dit.

On se fait gaffe.

Vous êtes fou.

Vous êtes fou.

Ah mais attendez, en fait,

tu l'as reconnu, c'est Christine Moine.

Et puis alors, sur France 5,

on vous voit depuis la rentrée

chez Anne-Elisabeth Lemoine

aux côtés d'un autre acteur,

aux côtés de Gilles Gaston Dreyfus.

J'ai pas vu ça non plus encore.

Alors, c'est quoi ?

Alors, c'est un peu ovniesque.

C'est, à la base, Gilles Gaston Dreyfus,

qui est un auteur et un comédien et un ami.

Quand on se voyait de temps en temps

au théâtre, avant et après

la troisième mi-temps,

on avait tendance à improviser beaucoup

sur les sujets divers et variés de la vie.

Et ça partait vraiment très, très loin.

Et un jour, je me suis dit,

on va enregistrer ce qu'on raconte.

Je suis rentré chez moi, je les ai montés

en 2 minutes.

Et donc, en 2 minutes,

une discussion d'un quart d'or,

ça devient assez singulier,

c'est assez particulier.

Mais on regarde le meilleur,

c'est comme en cuisine,

quand on fait une réduction,

vous avez assez de fonds de sauce.

Ça s'appelle les radoteurs, c'est ça ?

Voilà, c'est exactement ça.

Et puis, à partir de,

ça a démarré avant-hier.

Les radoteurs,

sur France 5,

vers 19 heures chez Anne-Elisabeth Lemoine,

vous restez avec nous

pour cette triple actualité,

Stéphane Negrote,

d'autant qu'on va accueillir Marc-Antoine Lebré

pour terminer ses grosses têtes.

Stéphane Negrote est toujours

notre invité du jour.

Trois actualités,

sa pièce,

un léger doute au théâtre de la Renaissance,

un documentaire sur Canal Plus

en octobre,

de la Piste aux Étoiles.

On le verra dans une F1

et tous les soirs,

chez Anne-Elisabeth Lemoine,

sur France 5,

dans les radoteurs avec Gilles Gaston Dreyfus.

Mais vous connaissez Stéphane Negrote,

Marc-Antoine Lebré,

qui nous a rejoint, bonsoir.

Ah non, pardon, pardon,

ce n'est pas Marc-Antoine Lebré,

je crois que c'est votre double Stéphane Negrote.

Bonjour Stéphane, c'est bien moi,

enfin, c'est bien vous Stéphane.

Et de vous à moi,

j'espère qu'en me prenant pour vous,

vous n'allez pas le prendre pour vous,

bonsoir.

Stéphane Negrote,

enchanté,

ou enchantier,

comme dirait le dentiste de Stevie,

ou enchamblé,

comme dirait un mec

qui travaille en moissonneuse batteuse

et qui pourrait donc aussi

être le dentiste de Stevie.

Oui bonsoir.

Voilà, c'est la fin de ma démo,

de spécialiste démo,

démo que j'aurais pu aussi faire en arabe,

mais je ne suis pas spécialiste des momos.

Salut Stéphane,

grâce à moi,

ce soir on était vraiment deux grottes.

Ah ben voilà, bravo !

Merci.

Vous l'aviez déjà entendu,

vous imite pas ?

Oui, oui, ça fait un drôle d'effet,

Vincent Cassel est là aussi ce soir.

Oui, salut, c'est moi ouais.

Doucement, madame,

une seule à la fois, ok ?

Bon alors toi, le mangeur de frites, là.

J'avoue que tu m'énerves un peu, ok ?

Le mec, il est pilote de course.

Ok, ça, d'accord, pas mal, hein ?

Après il débarque du son circuit,

là, il fait trois jeux de mots

et bim, il cartonne au cinéma,

au théâtre, à la télé.

Oh !

Doucement dans le canepiece, là, hein ?

Moi, j'ai du batailler pour réussir,

avoir un père qui a fait carrière.

C'est lui à Monica Bellucci.

Ça, c'est du boulot,

ma petite bibine sans mousse.

Moi aussi, je sais en faire, là,

des jeux de mots, là,

tiens, regarde, ta pièce, là,

un léger proute.

Ah !

Ça sent pas le succès ?

Voilà.

Allez, j'ai doutes.

J'ai fait Rilatso,

mais je suis content.

Hey ! J'ai fait Rilatso,

qu'est-ce que t'as, bonjour ?

N'importe quoi, c'est messiant, hein ?

On est complètement fou, ici.

La seule chantal,

la seule chantal qui parle

dans le micro,

c'est Marc-Antoine Lebré, hein ?

Mais je crois qu'il y a de moi

que vous voulez vous dire

aussi quelques mots,

Stéphane de Grotte.

Alors, Laurent,

je commencerais par citer

le poète français

Etienne de la Boissy,

qui, un matin de l'année 1555,

avait déclaré, je le cite,

bonjour, voilà.

C'est tout à fait ça, c'est aussi chiant.

Je t'ai rien demandé, moi.

Alors, Stéphane,

Stéphane, vous réussissez

à la télévision

et aussi dans les films,

ou encore dans les courses automobiles.

Donc,

j'ai une petite question

à vous poser,

qui est la suivante ?

Stéphane,

pouvez-vous me donner des conseils ?

Car,

j'ai été viré de France Télé.

Bonjour, Laurent.

Bonjour, Ayane.

Et mon film, Cinéman,

a fait neuf entrées.

Et, en plus,

j'ai raté mon permis 18 fois.

Donc,

par pitié, aidez-moi.

C'est simple.

On a deux yannes moisses,

deux de votre,

deux là-dessous.

Mais voici...

Tout ça, pour un salaire,

voyons.

Et en voici un autre de Belge.

Bonjour, au revoir.

C'est Jean-Claude Van Damme,

enchanté, on se parle plus tard.

Salade à l'écou, mauvais gagne,

et Charale à l'écou,

m'a tous les steaks cachés.

Dis-moi,

je peux t'appeler Stéphane ?

Yes.

Ok, merci Stéphane.

Du coup, je vais t'appeler Jason,

parce que je préfère.

Ok.

Tu l'as pas vu venir,

comme quand j'ai rencontré Steve Wander,

en 94.

Donc, Jason,

j'ai lu ton livre,

Voyages en Absurdie.

J'ai tout compris,

même les mots.

Du coup, t'aurais dû l'appeler,

Voyages en Normali.

Ok.

J'aime la vie.

Oh, il y a un oiseau.

Qu'est-ce que je disais ?

Non, j'ai vu que t'as fait le trophée Andros,

et je voulais te demander,

ça mime pas un peu les voitures

de rouler dans de la compote ?

Parce que non,

et moi, une fois,

j'ai foncé dans un paumier,

j'ai fait de la compote de bagnole,

tu vois.

La drogue, c'est mal, hein.

Coute pour l'interrogation.

Vous pouvez apprenaitre Marc Antoine,

le vrai.

Que vous retrouverez

dans quelques minutes seulement,

évidemment,

dans RTL,

bonsoir.

J'ai oublié d'imiter Carphobon,

enfin.

Oh, ta gueule.

Oh, toi aussi.

Et Christine, bravo.

Qu'est-ce que vous imitez,

Christine, bravo.

Oh, non.

Non, j'imite que les jeunes.

Jean-Phi, il y a un jour,

vous pourrez imiter Jean-Phi.

J'en fiche, j'ai bientôt.

Bah, je vais essayer

de faire d'aller le bout, là.

Ah, bonjour.

Monsieur de Kersoson,

tiens à l'imitation

de Jean-Phi Jansen,

hein, Monsieur de Kersoson.

Oui.

Vous pouvez nous faire

Jean-Phi Jansen,

Monsieur de Kersoson.

Oui, j'ai une petite stewardie,

mais non, je fais le coup de rire pourri.

T'es le long de nouveau, hein.

Vous êtes désormais

vous considérez comme français

à part entière, maintenant,

c'est les fans de Groot,

parce que je n'ai plus jamais

en Belgique.

Eh, il faut pas dire ça,

vraiment, parce que là,

je vais avoir

quelques petits soucis,

mais si, si, si, si, j'adore la Belgique.

Vous n'allez pas me dire que vous soyez...

Là, on est en studio en Belgique,

Laurent.

Ah, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas.

Il y a pas de ces apports en Belgique.

Ah, là, là, vous allez bien sûr.

Ah, j'avais pas pensé à ça.

Eh oui, comme pas.

Je vais vous laisser.

Ah ben, vous faites quand même

pas le théâtre de la Renaissance,

Bruxelles, tous les soirs.

Je ne croyais pas ça.

Laurent, il a une formule, quand même.

C'est rapide, hein.

D'où l'utilité de la F1, effectivement.

Un léger doute, un léger doute.

C'est la première comédie

de Stéphane de Groot.

Il l'a écrite, il joue dans cette pièce

mise en scène par Jérémy Liebman,

avec Éric Almoslino,

Constance Dollet,

Bérangère McNeese,

couré au Théâtre de la Renaissance.

À Bruxelles.

Stéphane...

Merci à Paris.

Et bientôt, en tournée,

sûrement à Bruxelles.

Merci Stéphane de Groot.

Merci à vous.

A demain, 15h30, pour d'autres grosses têtes.

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Avec Yann Moix, Christine Bravo, Jeanfi Janssens, Titoff, Chantal Ladesou et Olivier de Kersauson.


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