Les actus du jour - Hugo Décrypte: L’impact politique des émeutes, cagnotte pour le policier, Haïti… Actus du jour

Hugo Travers Hugo Travers 7/3/23 - Episode Page - 16m - PDF Transcript

Suite à la mort de Naël, mardi dernier, la France fait face à des émeutes importantes,

même si la nuit de dimanche à lundi a été beaucoup plus calme que les précédentes.

Mais alors, qui participe réellement à ces émeutes ? Comment l'expliquer ?

Est-ce qu'on peut vraiment comparer les émeutes actuelles à celles de 2005 ?

Salut c'est Hugo, j'espère que vous allez bien. C'est donc le sujet à la une des actualités du jour.

Et au passage, je vous conseille de rester jusqu'à la fin, je vous annonce le lancement d'un nouveau format.

Et oui, un nouveau format, vous avez déjà des infos en description,

sinon je vous en reparle juste après.

À mesure que les jours avancent, plusieurs éléments nous permettent de comprendre

ce qui s'est déroulé sous nos yeux.

Ces émeutes sont pas mal comparés à celles de 2005,

qui avaient commencé en France après la mort de deux adolescents,

Zied et Buna, décédés à clichés sous bois,

alors qu'ils tentaient d'échapper un contrôle de police.

Mais finalement, pour plusieurs raisons, la comparaison avec 2005 a quand même pas mal de limites.

Bon déjà, la première grosse différence entre les émeutes de 2005 et celles d'aujourd'hui,

c'est la localisation de ces émeutes.

Annie Furco, qui est une historienne spécialiste du développement des banlieues,

est professeure à l'université Paris-Penteon-Sorbonne.

Elle explique dans une interview donnée à Publixena, que je vous mets en description,

et qui est très intéressante.

Alors qu'en 2005, ces émeutes avaient clairement lieu dans les quartiers les plus pauvres de France,

beaucoup donc de banlieues.

Bien aujourd'hui, c'est quand même différent,

il y a certes dans beaucoup de banlieues des tensions,

mais on en voit aussi plus largement à l'échelle nationale,

avec des villes et des centres-villes qui peuvent être touchés.

On a pu le voir notamment à Lyon, à Strasbourg ou encore à Paris.

Alors, dure de l'expliquer très précisément,

ça peut faire écho en fait au mimitisme via les réseaux sociaux,

qui a fait que le mouvement s'est vite propagé partout en France.

Ça peut faire aussi écho notamment à des appels qu'on a pu voir

là aussi sur les réseaux sociaux.

Je pense notamment à des appels qui ont commencé à émerger vendredi et samedi.

Des appels à se rassembler typiquement sur les Champs-Élysées, à Paris, samedi soir,

plutôt donc que dans ces banlieues.

Mais honnêtement là-dessus, autrement comment l'expliquer,

ça reste assez incertain aujourd'hui.

La deuxième grosse différence au-delà de la localisation,

c'est l'âge des émeutiers.

Cette fois-ci, ils sont jeunes, voire très jeunes,

pour reprendre les mots des menu de Macron ce vendredi.

Dans certaines villes, on a pu voir des jeunes âgés de 12 à 13 ans.

Et en moyenne, ils ont 17 ans, ils sont donc mineurs pour beaucoup.

Et là aussi, il y a plusieurs choses qui peuvent permettre de l'expliquer.

L'une des raisons, ce serait la propagation d'images sur les réseaux sociaux,

que ce soit donc de la mort de Naël ou alors ensuite des émeutes,

des images qui ont touché les jeunes plus intensément qu'en 2005.

On peut l'imaginer, c'était surtout à diffuser lors des JT de 20 heures

ou alors dans les journaux.

Là forcément, c'est différent et on peut imaginer que ça a eu un impact.

Enfin, troisième différence qu'on peut noter,

c'est la hausse du nombre de pillages et la violence extrême

qu'on a pu voir au cours de certains éléments ici,

avec parfois des mouvements un peu mieux organisés.

Dans un article du monde, on peut notamment lire

que le bilan des victimes directes d'incendie, de dégradation ou de vol

aurait déjà dépassé celui des émeutes de 2005.

C'est assez marquant puisque les émeutes de 2005 avaient duré trois semaines,

alors qu'ici on est à un peu moins d'une semaine de violence

et ça se calme donc dès dimanche.

Alors comment expliquer des émeutes aussi importantes ?

Et bien ormi peut-être à Nanterre,

les émeutes ne se sont pas déclarés parce que les émoutiers connaissaient directement la victime

ou alors sa famille.

L'une des premières choses qui pourrait expliquer au moins une partie de ces scènes

de colère et de violence,

et bien ce serait selon certains chercheurs une question de symbole

et certains parallèles permettent de le voir.

Je vous le disais en moyenne les émoutiers interpellés avaient 17 ans,

l'âge de Naël justement,

et c'est ce qui fait qu'à titre de comparaison,

et bien par exemple la mort d'un automobiliste tué par un policier

lors d'un refus d'obtempéré près d'Angoulême il y a quelques semaines

n'avait pas créé autant d'émotion et de colère.

Alors certes il y a ce que l'on peut désigner

comme une forme de différence de visibilité de ces drames

dans le sens où la mort de Naël a été filmée avec plusieurs angles etc.

Donc forcément ça a rendu tout cela beaucoup plus visible

et entraîné forcément là aussi une colère beaucoup plus importante.

Mais scanalise aussi auprès du journal Le Parisien,

le sociologue Gilbert Berlioz dans un lien que je vous mets directement en description.

C'est que dans le cas de Naël il y aurait aussi une forme de lien,

une forme de symbole,

une partie de la jeunesse souvent défavorisée issu de l'immigration

qui a grandi dans des quartiers sensibles en périphérie des grandes villes.

Dans ce que le sociologue Didier Lapérony qualifie de ghetto urbain qui date des années 60.

Alors évidemment le drame avec la mort de Naël puis les violences qui ont suivi

pose de façon différente mais pose la question du rapport à la police.

Et là dessus sur ce point précis du lien avec la police

on aura l'occasion d'en reparler dans les prochains jours.

Mais alors pour autant ces émeutes sont-elles un mouvement politique

ou alors une révolte ?

Et bien là dessus tout le monde n'est pas d'accord

et c'est assez intéressant à observer aujourd'hui.

Alors évidemment dans ces scènes et ces situations

il y a pu avoir des personnes qui étaient là uniquement

pour piller et en profiter en quelque sorte.

Mais on peut aussi donc se demander dans quelle mesure

ces agissements auraient aussi une portée politique.

Pour Sami Zegdani par exemple qui est maître de conférence en sociologie à l'université de Rennes,

les violences de cette semaine elles sont davantage en fait des révoltes que des émeutes.

Le terme émeute, réduisant selon lui ces violences,

a une simple délinquance urbaine alors qu'elles revêtent toujours selon lui

une dimension politique indéniable.

Cette idée selon laquelle ces émeutes ce serait une révolte politique

le début même d'une forme de soulèvement

s'est partagée en partie par Jean-Luc Mélenchon

mais c'est très fortement débattu, y compris d'ailleurs au sein de son parti

de la France Insoumise où tous ne sont pas d'accord avec cette analyse.

Ça fait encore plus débat au sein de la nupe S donc l'alliance à gauche.

Et puis dans le reste de la classe politique plus largement,

beaucoup certes ils voient l'expression d'une colère,

une colère propulsée notamment par la pauvreté,

par le sentiment d'être mis à l'écart.

Mais c'est tout de même une colère et des violences qui ont été condamnées

par la majeure partie de la classe politique française.

Dans le reste de la classe politique il est question de délinquance

quand on parle des événements récents.

Et du côté de l'extrême droite,

enfin et bien la question porte beaucoup plus ces derniers jours

sur la question de la politique migratoire qui est menée.

A noter qu'il y a un élément qui est quand même assez étendu

au sein de la classe politique française, c'est la question de l'éducation.

Emmanuel Macron par exemple a appelé vendredi à la responsabilité des parents

en leur demandant de garder leurs enfants chez eux.

Le sociologue Fabian Twong qui est interviewé par le journal Le Monde

dans un article que je vous mets en description explique que globalement

les parents de ces jeunes-là condamnent les émeutes,

des émeutes qui dégradent d'ailleurs des infrastructures

sur lesquelles ils comptent, comme des écoles ou des avrées-bus,

mais qu'ils comprennent aussi pourquoi cette colère est aussi forte aujourd'hui.

Bon mais plus précisément,

parmi les cibles de ces émeutes ces derniers jours et de ces violences,

il y a eu certes beaucoup de commerce,

mais il y a eu aussi beaucoup de grandes institutions de la République,

comme des écoles ou encore des mairies,

pense notamment au maire de l'Aile et Rose dans le Val-de-Marne

qui a été visé par une attaque à la voiture béliée en feu

dans la nuit de samedi à dimanche,

et dont l'épouse et l'un de ces deux enfants d'ailleurs ont été blessés.

Cette violence contre des élus a fait très fortement réagir encore aujourd'hui.

On a déjà eu l'occasion d'en parler beaucoup ce week-end,

notamment sur TikTok ou encore sur Instagram.

Concrètement, depuis le début des émeutes,

150 mairies ou bâtiments municipaux ont été attaquées,

et c'est une première dans l'histoire du pays,

selon le président de l'Association des maires de France, David Lyssnard,

qui avait d'ailleurs appelé les élus et les citoyens

à se rassembler ce lundi à midi devant les mairies de tout le pays.

Alors là aussi, un certain nombre de personnes,

ils voient une portée politique, mais vous l'aurez compris,

tout cela fait aussi beaucoup débat.

En tout cas, c'est des actes contre des maires

qui ont été là en l'occurrence,

quasi unanimement condamnés par les politiques.

Alors face à cela, le ministre délégué

chargé de la ville et du logement Olivier Klein,

qui était interrogé sur France Info ce lundi,

a estimé qu'il était de la responsabilité de tous

d'appeler au calme, mais qu'il fallait aussi,

je cite que les élus locaux, les femmes et hommes politiques,

regardent ce qui s'est passé avec lucidité,

notamment selon lui en faisant plus et en allant plus vite,

dont la proposition de mesure pour améliorer le quotidien

de personnes qui peuvent vivre dans ces banlieues.

En tout cas, je me voulais en savoir plus,

je vous mets des liens directement en description,

c'est un sujet qui est très large, très complexe,

avec beaucoup d'aspect, forcément,

qu'on ne peut pas traiter intégralement aujourd'hui.

On prendra le temps, du coup, dans les prochains jours,

de voir sûrement plus en détail

certains des aspects de cette question,

qui est forcément très vaste.

Au passage, avant de laisser la parole à Blanche

pour les actualités, en bref, je vous le disais,

j'ai eu une petite annonce à vous faire aujourd'hui,

on lance un format des actus du jour

directement sous forme écrite et sous forme de newsletter.

Concrètement, c'est donc quelque chose

que vous pouvez recevoir chaque soir directement par mail.

Et en fait, ça vous permet de recevoir tous les soirs à 18 heures

les actus du jour en format écrit,

avec parfois des actualités qu'on n'a pas le temps de traiter ici

et qu'on va donc pouvoir traiter davantage en détail,

que ce soit par rapport à ici

ou alors par rapport à ce que vous pouvez faire sur Instagram

ou alors sur TikTok.

De la même façon, sur l'anisateur,

on vous met des renvois vers des articles

ou vers des ressources pour creuser certains sujets.

Bref, c'est parfait pour suivre par exemple l'actualité cet été,

pour faire une veille aussi progressivement de l'actualité,

selon votre rythme.

N'hésitez pas du coup, le lien est en description

pour mettre votre mail et directement vous inscrire.

Je laisse la parole, du coup, à Blanche tout de suite.

Merci Hugo et salut tout le monde.

On commence avec une première actue en France,

un sapeur-pompier de 24 ans est décédé ce dimanche dans la nuit

lors d'une intervention pour un feu de voiture en Seine-Saint-Denis.

Il a fait un arrêt cardio-respiratoire

au moment de l'intervention qui se déroulait dans un parking souterrain.

Alors selon les sapeurs-pompiers de Paris,

aucun lien n'a été établi entre sa mort

et les émeutes qui se sont déroulées

pour la cinquième soirée consécutive en France.

Ils ont aussi précisé que la brigade des sapeurs-pompiers de Paris

intervient une dizaine de fois par semaine pour ce type d'incendie.

On continue avec une deuxième actue,

la caniote lancée en soutien à la famille du policier

qui a tiré sur Nael a recueilli plus d'un million d'euros

à l'heure où je tourne ses actus du jour.

Elle a été lancée par Jean Messia,

un soutien du candidat d'extrême droite à la présidentielle Éric Zemmour

qui s'est d'ailleurs réjouie d'avoir collecté plus d'argent

qu'une autre caniote à destination des proches de Nael cette fois-ci

qui a pour l'instant récolté près de 180 000 euros.

Alors vous vous en doutez, cette caniote fait énormément parler,

certains estimant qu'elle est inappropriée,

insultante envers la famille de Nael

et surtout que cela ne fait que rajouter de l'huile sur le feu

de nombreuses personnes dont le secrétaire général du parti socialiste Olivier Fort

ont donc appelé à une fermeture de la caniote.

De son côté, le site GoFundMe sur lequel la caniote a été créée

estime qu'elle est conforme à ses règles,

elle ne sera donc pas bloquée ni annulée

et selon le site, la famille a été ajoutée comme bénéficiaire

et donc les fonds leur seront reversés directement.

Par ailleurs, le deuxième passager qui se trouvait dans la voiture avec Nael

et qui était en fuite s'est rendu

et a été interrogé par la police ce lundi.

Alors il avait déjà donné sa version d'effet au journal Le Parisien

et selon lui, avant qu'il se fasse tirer dessus,

Nael aurait reçu plusieurs coups de crosse de la part des deux policiers.

Il aurait alors été un peu sonné et son pied se serait enlevé de la pédale de frein

et la voiture étant une automatique, ça aurait déclenché le redémarrage du véhicule.

C'est là que le policier aurait donc tiré.

Évidemment, l'enquête déterminera ce qu'il en est.

Troisième actu, un appel à la grève a été lancé ce lundi par les syndicats de médecins

pour dénoncer la situation catastrophique des hôpitaux publics.

Ces syndicats qui estiment que la situation serait, je cite, pire que l'an dernier.

Ils réclament notamment des revalorisations de salaires

et des meilleures conditions de travail pour rendre le métier plus attractif.

Aujourd'hui, 30% des postes de médecins sont vacants dans les hôpitaux

selon les chiffres de la fédération des hôpitaux publics.

Cependant, ces grèves ne devraient pas trop se faire ressentir

puisque les médecins continuent de travailler, même lorsqu'ils sont en grève.

Les syndicats de médecins devraient normalement être reçus ce mardi au ministère de la Santé.

Quatrième actu, le patron des Nations Unies, Antonio Guterres,

a lancé un appel à aider Haiti, un pays situé dans les Caraïbes

qui fait, selon lui, face à une situation dramatique.

En fait, Haiti, qui est l'un des pays les plus pauvres du monde,

est fortement touchée depuis plusieurs années par différentes guerres de gangs

qui sèment la terreur dans le pays, ce que ces gangs s'en prennent aussi aux civils.

Pour vous donner une idée, les gangs contrôleraient près de 60% de ports au prince,

la capitale d'Aïti, selon la BBC.

Antonio Guterres s'est donc rendu sur l'île ce week-end

et en a profité pour demander au Conseil de sécurité de l'ONU,

donc la plus haute institution des Nations Unies,

d'autoriser le déploiement des forces de l'ONU sur place

pour aider la police à lutter contre les gangs.

On vous tiendra au courant.

On avait d'ailleurs fait une vidéo des actus du jour sur ce sujet d'Aïti,

je vous mets le lien en description.

Cinquième actu, on va parler tech et plus précisément de Twitter

puisqu'il y a eu pas mal d'actus week-end.

Le nombre de tweets accessibles par jour a été, pendant un moment,

limité selon le statut de l'utilisateur.

Concrètement, Twitter a décidé de limiter la lecture à 10 000 messages par jour

pour les comptes vérifiés, 1000 pour les utilisateurs non vérifiés

et 500 pour les nouveaux comptes non vérifiés.

Alors cette décision est loin de faire l'unanimité.

Beaucoup estiment qu'en fait, c'est un nouveau moyen de les pousser

à prendre un abonnement payant Twitter Blue,

qui permet donc d'avoir un compte certifié.

Mais alors comment Elon Musk, le patron de Twitter,

justifie ce changement qui peut paraître assez étrange

puisque ça pousse littéralement les gens à moins utiliser Twitter ?

Et bien, selon lui, c'est pour empêcher que des organisations recueillent

des quantités massives de données pour alimenter des modèles d'intelligence artificiel.

Dans son viseur, il y a notamment OpenAI, le propriétaire de chat GPT,

qu'il a déjà accusé auparavant de piller les données de Twitter.

Ceci dit, cette version reste annuancée.

Selon le média spécialisé Numérama, Twitter avait un contrat avec Google Cloud,

qui est une plateforme de serveur.

Ce contrat a été programmé pour prendre fin le 30 juin.

Twitter essaie donc apparemment de transférer en dehors de Google

un maximum de ses services pour payer moins d'argent

et donc n'aurait pas réussi à attendre,

ce qui expliquerait que le réseau social

fasse en sorte que les gens passent moins de temps dessus,

le temps de tout régulariser en gros.

En tout cas, selon de nombreux internautes,

cette limitation de lecture des tweets ne semble pas avoir duré

puisque Twitter refonctionnerait normalement depuis plusieurs heures pour certains à faire suivre.

Dernier actu, le roi des Pays-Bas a présenté ce samedi

ses excuses officielles pour l'implication de son pays dans l'esclavagisme.

Ces excuses ont été faites à l'occasion des 150 ans

de l'abolition de l'esclavage dans les anciennes colonies néerlandaises.

Elles sont assez marquantes puisque l'histoire des Pays-Bas

est fortement liée à son passé colonial.

En effet, l'esclavage a contribué à financer le siècle d'or néerlandais

et entre 1675 et 1770, les colonies ont rapporté à la famille royale

l'équivalent de 545 millions d'euros.

Le pays a procédé à la traite d'environ 600 000 Africains,

principalement vers l'Amérique du Sud et les Caraïbes.

Alors les Pays-Bas n'est pas le premier pays à présenter officiellement des excuses concernant l'esclavage.

Le roi de Belgique l'avait déjà fait en 2021, puis 2022

et le prince William avait aussi présenté ces excuses en mars dernier en Jamaisique

au nom du royaume de Grande-Bretagne.

Voilà, c'est la fin de ce résumé de l'actualité du jour.

Évidemment, pensez à vous abonner pour ne pas rater le suivant,

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Vous le savez, le nom des comptes, c'est Hugo Descript.

Écoutez, je crois que j'ai tout dit, prenez soin de vous et on se dit à très vite.

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🔗 DES LIENS POUR EN SAVOIR PLUS


ÉMEUTES EN FRANCE : Ouest-France, Le Monde


DÉCÈS POMPIER : Le Parisien, Franceinfo


CAGNOTTE NAHEL : Franceinfo, BFM


GRÈVE DES SOIGNANTS : Le Monde, Franceinfo


HAÏTI : Le Monde, RFI 


TWITTER : Numerama, Le Monde


PAYS-BAS : RFI, Euronews


Écriture : Blanche Vathonne - Samy Rabbata - Léah Boukobza - Hugo Travers 


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