Au coeur de la mode: L’HOMMAGE VIVIENNE WESTWOOD, LES SACS CONVOITÉS CHEZ HERMÈS ET LE DÉFILÉ ANN DEMEULEMEESTER!

Loic Prigent Loic Prigent 3/5/23 - Episode Page - 21m - PDF Transcript

Au coeur de la mode, on débrief les défilés dans l'ADS, la fashion look de Paris est encore en train de battre sans plein.

Même si on est au mi-temps, là, on a dépassé un peu le mi-temps des défilés, la moitié des défilés est passée.

Nous sortons à l'instant de Vivienne Westwood qui était à l'Hôtel de la Marine.

Donc première fois qu'il y a un défilé à l'Hôtel de la Marine, il me semble que ça a été restauré.

Et même avant, il me semble pas qu'il y ait eu des milliers de défilés dans ce lieu-là.

Donc le lieu vraiment a eu rissant de dorures, de peintures, de lustres, de hauteurs sur plafond, de marbre.

Vraiment un truc fou furieux. Évidemment, les gens de la mode étaient sur leur téléphone, je vous rassure.

Défilés, très attendus puisque c'est le premier depuis le décès de Vivienne Westwood avec, je crois qu'il y a beaucoup de gens de sa famille qui étaient là.

J'ai vu ses enfants qui étaient là, ces petites filles défilés carrément.

Julien, t'étais en coulisse, comment ça se passait?

Oui, c'est sa petite fille qui a défilé, Cora, qui était la mariée dans la collection.

Donc le dernier passage?

Le tout dernier passage, oui.

Et en coulisse, les gens étaient assez émus, c'était un backstage assez silencieux.

Les gens criaient pas trop, il y avait quand même certains changements donc ça...

Avec les mannequins se changeaient, il y avait deux passages, qui étaient très rares aujourd'hui.

Oui, il y a eu des changements et surtout dans le casting, j'ai pu parler à Cybil Buck, la grande mannequin de l'année 90.

Oui, démante, elle est hyper intéressante en interview.

Et justement, je vais demander quel était son rapport avec Vivienne Westwood.

Et ce qu'il a touché personnellement, c'était qu'en plus d'être une créatrice de mode, c'était également inactiviste.

Et donc ça, c'est quelque chose qui lui parlait directement.

Et aussi, elle nous a raconté, donc, son tout premier défilé avec Vivienne,

c'était la saison après la fameuse chute de Naomi Campbell avec les Hauts-Talons.

Elle nous racontait ça, qu'elle était pétrifiée, elle avait peur de voir marcher avec des chaussures aussi hautes et de devoir tomber.

D'ailleurs là, on en a vu des...

C'était vers 93-94, c'est ça?

C'est ça, c'est 93. Si je me trompe pas, elle, elle me disait 93, mais bon, avec ces dates, on n'est jamais sûr.

Mais ouais, voilà, c'était pas mal que... C'était très mignon qu'un anecdote.

Et en plus, ces chaussures, il y avait des répliques de ces chaussures aussi hautes et fiées.

Et j'ai vu une chute.

Une des mannequins qui portait ces chaussures, donc les mêmes chaussures mythiques de Naomi Campbell et cette chute,

où elle est vraiment tombe par terre, elle éclate de rire,

et ben à nouveau, elles ont prouvé qu'elles sont vraiment impraticables, quoi.

Et donc quelqu'un, une des mannequins, a glissé sur le parquet de l'Hôtel de la Marine, donc parquet classé, très bien.

Et paf! Mais ça va, elle s'est relevé, elle a récupéré son sac et elle a révalé son égo, elle est repartie et ça allait.

Grosse émotion quand, oui, à la fin de se défiler et tout ça, le premier rang était vraiment hyper ému.

Toute la presse anglaise, qui je pense connaissait bien Vivienne Westwood, ne pouvait pas retirer ses larmes.

Et il y avait des gens, vraiment, j'ai vu des collègues en assez, enfin voilà, qui n'étaient pas dans une super bonne posture.

Et Jean-Paul Goutier qui était là, qui avait la racine ému aussi, Anna Wintour, Jérémy Leto, Julia Fox,

qui vapotait dans le monument historique, toujours aussi que Julia Fox. Julia parlait à Julia Fox, c'était un...

Non, non, j'ai pas parlé. Non, non, j'avais pas envie de lui parler aujourd'hui.

Il y avait d'autres gens qui se trouvaient plus intéressants qu'elles aujourd'hui.

Non, non, il y avait Irina Cheikh aussi qui a été très ému à la fin et qui a défilé.

Ça se voyait. Elle passait, c'était à retenir quelque chose, mais elle communiquait vraiment une émotion vraiment assez forte.

Collection super belle, j'ai trouvé ça.

Je suis pas le plus sensible au travail de Vivienne Westwood et là, je trouve que ça fonctionnait vraiment bien.

On voyait une espèce de chose punk mélangée au 18e Français. C'est vraiment Vato qui rencontre les Sex Pistols.

Et c'était... Tu sentais un truc assez intact, assez pur, qu'ils avaient pas regardé ailleurs.

Ils avaient vraiment regardé dans la pureté du joyau, du diamant brut qui était Vivienne Westwood.

Donc ça marchait assez bien.

Oui, c'était un bel hommage. On revoit du tartan, on revoit des corsets, on revoit donc ces fameuses chaussures vertigineuses.

On revoit des coiffures punk. D'ailleurs, c'était le coiffeur Charlie Lemindu qui faisait les cheveux.

Ah, c'est pour ça que c'était bien.

Voilà, c'était vraiment punk pour le coup.

Très beau maquillage aussi. T'as marqué des choses de maquillage en coulisses ou pas?

Oui, il y avait une fille. On lui avait dessiné une petite moustache au crayon juste au-dessus de la lèvre.

Comme un geste un peu irrévérentieux.

Si t'avais du but du lait vert, ça faisait un petit très vert au-dessus de la bouche.

Non, c'était pas mal. Les garçons en kilte, les garçons en robe, encore c'est plutôt un bel hommage.

Je trouve ça assez beau, ce qu'on a vu.

Donc on est assis sur des photoïs individuels Napoléon III, des choses assez précieuses.

Ce qui fait qu'il y avait tellement de monde qui se ont dû assortir des gens sur le sublime balcon de l'Hôtel de la Marine qui donne sur la concorde.

Ce qui fait qu'il y avait des jeunes filles en robe du soir dans le froid parce qu'il fait quand même assez froid là.

Combien de degrés il fait là? 9 degrés selon le Borde de la DS, il fait 9 degrés dans Paris.

Vu que le défilé était long, je pense qu'on est sur quelques pneus mognichiques dans la communauté mode.

Il s'est passé un autre petit truc mignon backstage, c'est qu'on coura la petite fille de Vivienne Westwood à défiler avec ce bouquet de Jean-Ky.

Et elle a lancé le bouquet backstage et c'est la mannequin Anna Cleveland qui l'a rattrapée, c'est un petit clin d'œil sympa.

Et Andreas Contralleur qui était le compagnon de Vivienne Westwood et qui a repris le flambeau créatif qui signé la collection.

Quand il s'en ressent lui, c'est un moment, il a une couverture sur lui comme une cape, on a vraiment senti le souffle du deuil qui nous traversait.

Oui c'est ça en fait, on sentait vraiment le deuil backstage, c'était pas du tout un moment rigolo.

Et la salle s'est vraiment mis spontanément à pleurer à ce moment-là, vraiment un truc que j'ai rarement vu. T'as pleuré?

Non j'ai pas pleuré mais en tout cas j'étais hyper ému et content de pouvoir parler à Cybil Buck et qui me raconte ces années à Vivienne Westwood, ça c'est génial,

ça a pas de prix d'écouter ces histoires-là, je pourrais les écouter des heures.

Mais pour moi c'était plus un moment où on filme l'action, on filme ce que font les gens, ce que disent les gens, qu'à un moment où on va intervier les gens.

Ouais c'est pas facile ce genre de contexte sur les défilés, c'est jamais facile pour nous d'aller voir les gens et de leur poser des questions,

il faut vraiment sentir si les gens ont sent qui sont ouverts, s'ils ont envie de parler, il y a quand même une forme de, voilà c'est délicat, il y a une forme de respect, il faut respecter le deuil,

c'est pour ça qu'on n'a pas trop été voir Andreas Contaleur pour lui poser des questions, on l'a juste filmé en séquence et ça suffisait de la voir lui qui discutait avec Jean-Paul Gauthier,

Gérard Leto et les mannequins.

Il y a Hermès qui appelle, je vais répondre. Allô ça va bien? On est en route, on est devant le pont 9, c'est la galère? Ça craint?

Ok donc on va arriver en courant quoi, merci tout de suite, il commence à 45 et il est 28, j'espère qu'on va pas être en retard, c'est vrai que ça bouche ici mais après ça va se déboucher je pense.

On va raconter plus tard si on loupe Hermès ou pas, c'est Spence.

Nous sommes arrivés à l'heure un peu pile chez Hermès, on est arrivés à l'heure, tu vas foncer directement dans la coulisse, comment était l'ambiance en coulisse chez Hermès?

Très cool, très détendu, c'est un backstage très organisé, très lumineux, les filles sont quand même plutôt très contentes toutes de faire se défiler donc c'était assez agréable comme backstage, Clément l'ingénieur du son s'est dit la même chose que moi, il était plutôt à l'aise là-bas.

C'est vrai.

Voilà c'était le featuring Clément, on va tiser comme des fous aujourd'hui comme quoi Clément parle enfin.

Je pense que oui effectivement de porter des sacs aussi beaux, précieux et sacrés, ça met tout de suite de bones humeurs, j'étais un peu jaloux des filles qui portaient tous ces beaux sacs.

Ah ouais?

Ouais, ça t'arrive.

Alors écoute, les sacs Hermès ils ont vraiment un pouvoir que je ne soupçonnais pas.

Dans la salle c'est vrai que tu sentais quelque chose qui se passait, il y a eu un frisson d'excitation visible sur les visages et tout quand les Birkin sont passés, ça c'est clair.

Le Birkin à franges avait bonne haleine, magnifiquement.

J'imagine que c'est vrai, c'est un des défilés où l'attention va se porter particulièrement sur les sacs.

C'est clair, c'est clair.

Mais bon, presque on avait vu en essayage, c'est-à-dire c'est soie, c'est maille pas possible, c'est tous ces manteaux qui s'enroulent et ressortent par des espèces de fentes à l'arrière là, ça marchait trop bien, c'était hyper beau.

Oui, il y a un truc unanime que toutes les mannequins nous ont dit en coulisse, c'était que c'est très très confortable. Donc la justesse de Hermès, c'est pas seulement sur le design ou les beaux sacs, c'est aussi les matières de manière générale et tout à l'heure hyper confortable.

C'est-à-dire que même juste à l'air gardé, ça donnait très très envie à toutes ces belles matières, tous ces cashmires, toutes ces lents, tous ces cuir, ça avait l'air très très agréable à porter.

Peu de bijoux, mais un espèce de plastron qui était comme une maille très ajourée, de dors.

Ouais, sous un costume noir où elle avait porté à même la peau, c'était assez sensuel, ouais.

Et tu voyais quelque chose qui s'intignait, tu comprenais pas trop ce qui se passait et tout, c'est très très beau.

Très beau défilé, très beau défilé, gros carton et tout, j'ai vu des échos et tout en ligne, comme on lit, et je crois qu'elle a des très très bonnes critiques.

Il y en a des Jevanessibles qui sont sur ce défilé Hermès.

Et ensuite, nous avons couru au défilé Anne de Meule Meister par Ludovic de Saint-Sernin.

Et nous avons été rejoint par...

Natasha Maurice, encore moi.

Voilà, et Julien avait l'excitomètre à 1000, c'est-à-dire que Julien, tu pièfais d'impatience sur celui-là.

Ah ouais, ouais, je tenais pas en place, même s'il n'y avait rien à filmer, qui ne se passait rien.

J'arrêtais pas de bouger parce que j'avais peur de manquer à n'importe quelle action.

Mais qui ne passait rien parce qu'il était arrivé en avance.

Mais on est arrivé beaucoup trop en avance, mais c'est mon signe, c'est bien, il faut toujours venir en avance.

Le mec, il était devant le Mont Saint-Michel et il attendait que la Marie monte quoi, c'était vraiment...

Mais c'est bien, c'est bien, c'est bien. Donc c'est dans le lycée Carnot, qui est un lieu dans lequel on a vu pas mal le défilé et tout ça.

Donc c'est assez difficile de arriver à nous surprendre dans le lycée Carnot, et là, paf, c'est réussi.

Il avait redessigné le truc, c'était une espèce de...

Donc on est dans un cube noir tout d'un coup, et il y a juste un trait au central,

et qui est un parquet qui fait des espèces d'effets d'amier,

qui est apparemment une reprise du parquet de la boutique inverse de Handelmeister, donc la boutique originelle Handelmeister,

et qui a été dessinée par le mari d'Handelmeister Patrick, dans la boutique d'envers,

et repris ici par les équipes de Bureau Betag, la grande boîte de prod de défilé.

Et la salle, alors très étonnant, pas vraiment de photo dans la salle.

C'est-à-dire que là, tu sais, avant un défilé, en plus, il était plongé dans le noir,

il y avait vraiment plein de flash dans tous les sens, et là, non rien.

Très sage, très... On attend un truc, on attend qu'il se fasse un truc,

et la surprise du chef, c'est que la première mannequin déboule à 200 à l'heure,

et que c'est pas du tout une démarche Handelmeister.

La démarche Handelmeister, elle est très lente, elle est plus je me balade dans la forêt.

Enfin, c'est plus un truc contemplatif, normalement.

Ouais, et surtout que là, avant que les invités arrivaient,

avant que des fillines commencent, c'était quelques notes de piano,

c'était hyper chic, hyper délicat, et tout d'un coup,

il y avait de la musique à fond qui démarrait, c'est un décalage hyper intense.

Ah ouais, c'est fou, on était quasiment en veillée funèbre chez les Ed Garland Pau,

et tout d'un coup, Vladipa le bergain, quoi.

Je ne m'attendais pas du tout, plutôt une musique à la Rick Owens, quoi.

Elles ont tellement foncé que six minutes de défilé.

Six minutes.

Ouais, ouais, ça avait l'air d'aller très, très, très vite.

C'est aller, mais à fond, les ballons, mais un truc.

On a le talis à prendre, on doit aller en verse, quoi.

Et ça allait très vite.

Natasha, t'es ressenti sur ces robes incroyables,

qui étaient des espèces d'effets visuels,

ces robes, c'était du satin, je pense,

et ça faisait beaucoup de matière,

qui fait du coup un espèce de bruit visuel quand les filles marchent,

et quand elles marchent à fond, tu dis, comment elles font?

Rien ne va ne romper, c'était incroyable, comment elles fonçaient.

Et ça, c'était comme s'il y avait une écume de satin au pied.

Ouais, alors que ça avait l'air d'être des jupes sirènes,

donc normalement, on ne peut pas écarter les jambes

pour marcher très vite avec ces jupes.

Je ne sais pas comment elles étaient pour marcher si vite,

mais c'était très joli, parce que sur la chute de rein,

il y avait un petit sort de petit plissé qui était très joli,

puis il y avait plusieurs mannequins qui faisaient la même chose

que ce qu'on avait dit chez Louis V, c'est-à-dire un vêtement geste,

sauf que si elles avaient lâché les bras, ce ne serait pas tombé,

mais bon, elles se tenaient quand même les bras.

C'était pudique tout en étant totalement déshabillée.

Il y avait du shoreling noir,

et il y en avait un incroyable qui était tin en rouge vin,

et en noir, est-ce qu'ils faisaient que de loin ça faisait un effet 3D?

T'avais l'impression que ça bougeait, que c'était vivant,

c'était très très beau.

Donc on avait un peu l'impression que c'était l'heure du cocktail

et du tapis rouge au château de Dracula.

Ah oui, là, il y avait de quoi nourrir tous les stylistes pour les Oscars.

Il y avait de très très belles robes de soirée.

Oui, si il y a Oscar, là, il y a de quoi faire.

Il y a des costumes en cuir qui sont taillées au cordot,

des chemises blanches, pas du tout au cordot,

plutôt ouvert sur le corps et tout ça,

avec des lacets de gros grains,

qui est vraiment une des signatures d'Anne de Meule Meester.

Je pense qu'elle va être très troublée à regarder dans ce défilé,

tellement c'est une de Meule Meester, il me semble.

Oui, c'est très real, et en même temps,

il a quand même réussi à insuffler ce qu'on aime dans sa mode à lui,

Ludovic de Saint Cernin, c'était très sensuel,

on voyait beaucoup de peaux, c'était un sexy un peu plus assumé.

Et moins accidentel, je dirais que chez Anne de Meule Meester,

c'était beaucoup plus assumé,

il y a certains garçons défilés en slip,

enfin c'était hyper assumé quand même le sexy.

Oui, ça restait quand même Ludovic,

parce que les garçons, les jambes étaient nues,

il y avait du torse et il y avait de la maille.

Et Ludovic aime beaucoup les pantalons en maille,

à sortir en maille, et là il y avait de ça.

Mais apparemment la maille, c'est aussi un code Anne de Meule Meester,

disais Ludovic.

Oui, c'est à dire qu'on a retrouvé ces fameuses mailles très détendues,

Ark Néenne, disais-je l'autre jour,

mais c'est vrai qu'on a eu la chance de voir au essayage des tenues qui n'étaient pas là.

Il y avait une tenue incroyable qu'on avait au fitting qui n'a pas défilé.

Donc il y a dû y avoir des réflexions des nuits blanches et des choses comme ça.

C'était un défilé très réfléchi, on le sentait très nerveux,

enfin moi j'ai senti Ludovic de Saint-Sernin avant le défilé,

très nerveux, très flippé dans le bon sens du terme,

je pense, comme s'il allait passer un examen très intense et tout ça.

Et parlant à la presse avec des mots très précis,

expliquant vraiment bien son travail,

c'était assez étonnant de le voir.

J'avais l'impression d'assister à la veille d'un examen.

Moi j'avais l'impression que c'était l'entrée dans la Cour des grands,

c'est-à-dire que même s'il a été déjà reconnu avec sa marque Iponyme,

il avait l'air très humble et respectueux du fait de reprendre la marque et le nom de quelqu'un d'autre

et il ne voulait pas faire un faux pas.

Donc je pense qu'il faisait très attention.

Moi j'ai adoré l'idée de teindre les cheveux de plusieurs mannequins en roues,

le même roue assez similaire que Ludovic de Saint-Sernin.

Je trouve ça hyper drôle et hyper fun comme idée.

J'adore cette idée de décliner son image comme ça sur des mannequins.

C'est ce cloné.

C'est une idée qu'il nous en avait déjà parlé pour un défilé à lui pour son propre label.

Il avait demandé au coiffeur de coiffer déjà les mannequins comme lui d'avoir des coiffeurs très similaires.

Et là il refait cette idée-là mais c'est encore plus abouti.

Je trouve ça très drôle de faire ça.

J'ai demandé à tous les mannequins ce que ça avait été quoi, leur réaction.

Et non, ça amuse tout le monde de se colorer les cheveux.

Il y avait une mannequin qui m'a dit que j'étais un peu flippé parce qu'il y a un enjeu quand même

quand on se teint les cheveux, quand on les mannequins d'autant plus.

Mais non, tout le monde était très content du résultat.

J'imagine que ça a été fait par les meilleurs coiffeurs.

C'était Guido qui faisait le grand coiffeur.

Exactement, qu'ils faisaient les cheveux sur ce défilé là et les cheveux en plus,

c'est un point important chez Handemulé.

Il y avait le côté sauvage des cheveux Handemulé-Mester,

la ré au centre et le cheveu faussement sauvage.

C'est ça, c'est une espèce de coiffeur décoiffé très très maîtrisé.

Il y avait beaucoup de lacs en backstage, beaucoup de lacs.

Et ce qui est drôle, c'est que j'arrête les taux.

C'est aussi tant les cheveux spécialement pour le défilé.

Guidovic de Saint-Sonal lui a sauté dessus et ils ont l'air écoutes très amis.

C'était un échange qui était plutôt familier.

Guidovic était très content.

Il lui a touché les cheveux comme si c'était une copine.

C'est un acteur hollywoodien hyper connu.

C'était assez drôle à voir comme échange.

J'ai l'impression que Guidovic est à l'aise avec tout le monde de manière générale.

Oui, c'est sa qualité, je pense.

Une de ses qualités, non, c'est vrai.

Et énorme cri quand il sort ça lui, il m'a semblé qu'il a conquis la salle.

Une salle qui était peut-être un peu frileuse au départ.

Nous, on prenait la température, Natacha et moi, un petit peu avant le défilé.

Et tout ça, la caméra est teinte, qui permet d'avoir la vraie température de la salle.

Et c'était pas une salle forcément acquise au départ.

Donc j'étais là, « Ah mince, qu'est-ce qu'il se passe? »

Et par contre à la fin du défilé, ça criait, ça applaudissait, ça beaucoup applaudit.

Donc j'ai l'impression qu'il a chopé le pompon du manège.

Non mais moi, les mannequins qui font ça en 6 minutes, ça m'a tellement éclaté que vous n'avez pas idée.

6 minutes, c'est un record.

Parce que le record, c'était 8 minutes à un défilé de Michael Kors qui avait fait 8 minutes à New York.

La 6 minutes, c'est rare.

Franchement, c'est rare.

Mais on les voyait se entraîner backstage avant le défilé.

Tu fais un 9 à la coque en 6 minutes ou pas?

T'en fais 2? C'est combien de temps à 9 à la coque?

Le mec qui est complètement handicapé de la vie, je sais rien faire.

Je ne sais rien.

Vous connaître un sequin d'une paillette?

Ah ben oui.

Ah ben attends.

Non mais vous pensez savoir, mais vous ne savez pas, tout le monde se trompe.

Ah bon?

Le sequin, le trou est en haut, la paillette, le trou est au milieu.

Et voilà.

Vous savez, Julien.

Bien sûr.

J'en filme tellement.

Clément, tu savais ou pas?

Évidemment.

Évidemment, bien sûr.

Voilà, c'était au Cure de la Mode, épisode 6.

On se retrouve demain parce que ce n'est pas fini.

La Fashion Week de Paris a encore plein plein de gros moments à livrer.

Tchao!

Merci d'avoir écouté, salut!

Salut!

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Loïc Prigent et Julien Da Costa racontent le défilé hommage Vivienne Westwood, rattrapent leur retard en DS pour aller au défilé suivant, l’effet des sacs Hermès et le premier défilé attendu de Ludovic de Saint Sernin pour Ann Demeulemeester!