Monde Numérique - Actu Technologies: [L'HEBDO 30/09/23] Xavier Niel met 200 millions sur la table pour l'IA européenne

Jérôme Colombain Jérôme Colombain 9/30/23 - Episode Page - 56m - PDF Transcript

200 millions d'euros pour l'intelligence artificielle, le groupe Iliad s'offre le

plus gros calculateur européen via sa filiale Scaleway, dans cet épisode je reçois son

directeur général.

En matière d'intelligence artificielle justement, on va s'intéresser à Chad

Pity, le petit Chad bot qui sait faire de plus en plus de choses, on fera un point sur

les annonces du groupe Meta qui veut créer des Chad bots boostés à l'intelligence artificielle.

Et puis un jour, Liya pourra piloter une entreprise, c'est le co-fondateur de Google

DeepMind qui le dit, c'est fascinant, vous l'entendrez.

Ce n'est pas tout, au sommaire de cet épisode de monde numérique également, l'innovation

de la semaine, ça se passe du côté de la police new yorkaise avec cet étonnant

robot patrouilleur pour le métro de New York.

On retrouvera également mon camarade Bruno Gugliel Minetti de Montréal pour parler podcast

cette semaine dans le débrief transatlantique.

Enfin, sommes-nous prêts à faire face au risque cyber avec des attaques de plus en

plus dangereuses ? A l'occasion du mois de la cyber sécurité, je reçois le directeur

général de la plateforme cybermalveillance.goof.fr.

Bienvenue dans monde numérique l'ébdo du 30 septembre 2023.

Et cet épisode de monde numérique vous est proposé en partenariat avec Zed Scheller,

spécialiste de la cyber sécurité et du Zero Trust.

Le Zero Trust ou Confiance Zéro, c'est le principe selon lequel aucun utilisateur,

aucune application, aucun appareil n'est considéré comme fiable par défaut.

Aujourd'hui les entreprises utilisent de plus en plus des services cloud, c'est un environnement

qu'il faut sécuriser s'appuyant sur les principes de Zero Trust, Zed Scheller s'adresse

aux responsables de la sécurité informatique des entreprises, les RSSI, pour les aider

à accélérer la transformation numérique tout en renforçant la protection contre les

cyber attaques et les pertes de données.

Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à cliquer sur le lien vers le site français

de Zed Scheller que vous trouverez dans la description de cet épisode, et puis les

équipes de Zed Scheller seront présentes aux assises de la cyber sécurité de Monaco

du 11 au 14 octobre prochain.

Alors on commence par ce gros morceau en matière d'intelligence artificielle en Europe,

le groupe Iliad, le groupe de Xavier Niel qui annonçait cette semaine une série d'actions

d'investissement surtout en faveur de l'IA afin de devenir un acteur européen majeur

du secteur.

Dans le détail, Lisa, de quoi s'agit-il ?

Eh bien un long temps avant tout 200 millions d'euros dédié à un ensemble d'investissement

dans l'intelligence artificielle dans la perspective de devenir un champion européen de l'IA,

avec une première étape très concrète, l'acquisition d'un supercalculateur Nvidia

qui rappelons-le, c'est saisit d'une main de maître de la révolution autour de l'IA,

un supercalculateur qui sera prochainement installé dans l'un des datacentres franciliens

de Scaleway, la société de service cloud du groupe Iliad également connu comme la

maison maire de Fri, et grâce à cela, Scaleway entend déployer une offre complète de service

cloud Iliad offrant également l'accès au logiciel Nvidia AI entreprise à ces entreprises

clientes.

Alors on reviendra tout à l'heure sur cette info avec une interview du PDG de Scaleway

précisément Damien Lucca, dont je vous propose d'écouter tout de suite un extrait.

Aujourd'hui on sait qu'il y a de la demande en Europe, Scaleway est en contact avec toute

cette demande en Europe et la mission de Scaleway c'est de servir les entreprises qui vont

avoir besoin de ce type de puissance.

Donc il faut commencer quelque part, je pense qu'on commence très vite et on a bien l'intention

de rester dans la course, longtemps, dans cette course, et d'être le champion européen

pour entraîner tous ces nouveaux modèles qui vont émerger.

Voilà Damien Lucca PDG de Scaleway, la suite de l'interview a retrouvé dans quelques

instants.

Et puis alors ce n'est pas tout puisque l'investissement de Xavier Niel va même jusque dans le secteur

de la recherche.

Avec 100 millions investis dans un laboratoire de recherche d'excellence dont l'équipe

de chercheurs est déjà constituée, on y retrouve des pointures de tous horizons géographiques

qui travaillent sur le sujet depuis plus d'une dizaine d'années, mais également de jeunes

chercheurs et des étudiants en thèse.

Et ce n'est pas tout pour mener à bien les recherches qui vise à créer et démocratiser

une hya maison.

C'est Xavier Niel lui-même qui se retrouvera les manches puisqu'il prendra la direction

du laboratoire.

Et pour découvrir la composition de cette équipe, rendez-vous le 17 novembre prochain

à Station F où Scaleway organise une grande conférence sur le sujet.

Une centquantaine d'experts devraient y prendre la parole.

Eh bien on y sera le 17 novembre à Station F à Paris.

A noter qu'on va revenir également sur ces annonces concernant Iliad dans l'IA, dans

un instant dans le débrief transatlantique avec mon camarade Bruno Gugliel Minetti.

Connaissez-vous Aronax dans le roman de Jules Verne 20 000 lieux sous les mers ? Aronax

c'est un professeur sillonnant les fonds marins à la recherche d'une mystérieuse créature.

J'avoue que c'est toi qui me l'a appris Liza.

Et Aronax c'est le nom qui vient d'être choisi pour un projet de lutte contre la cybercriminalité.

Là il s'agit d'aller fouiller dans les fins fonds et les bas fonds d'internet, ce

qu'on appelle plus communément le dark web, un projet très très sérieux Liza.

Et oui il s'agit d'un nouvel outil, une plateforme informatique plus précisément visant

à agrégé et fluidifier les échanges d'information pour identifier et arrêter des cybercriminelles

le tout à l'échelle européenne puisque quatre pays sont impliqués, la France, la

Roumanie, l'Estonie et l'Allemagne et donc le projet Aronax sera placé sous la responsabilité

de la direction générale de la migration et des affaires intérieures de la Commission

européenne tandis que l'outil en lui-même sera développé par Sivipole, un acteur bien

connu du ministère français de l'Intérieur, qui l'emploie régulièrement pour ses opérations

de coopération technique internationale.

Et alors comment fonctionnera cette plateforme ?

Eh bien tout sera basé sur l'agrégation et le croisement de données, concrètement les

enquêteurs des différents pays pourront exploiter les adresses mails, les adresses IP ou les

noms d'utilisateurs, laisser Liza et Liza sur le net et le dark web par de potentiels cybercriminelles.

Le but étant de créer des liens entre différentes affaires, répertorier sur leur base de données

afin de découvrir l'identité de la personne concernée.

Et quant à la répartition des rôles, pour faire simple, l'Allemagne et l'Estonie seront

chargés d'alimenter la base de données de la plateforme grâce aux infos collectés

sur le dark web quand la Roumanie et la France auront un rôle de supervision.

Ok, c'est prévu pour quand ?

Alors le développement de la plateforme a démarré au début de l'été en juin et devrait se terminer sous

deux ans, soit la fin du premier semestre 2025.

Voilà pour Aronax.

Et à noter là encore que, on va reparler de cybercriminalité dans un instant avec une interview

du patron de la plateforme cybermalveillance.gov.fr à propos de l'initiative Cybermois.

Tiens, si on parlait un peu d'intelligence artificielle pour changer, ça faisait longtemps

et de chat GPT, en l'occurrence, le célèbre chatbot d'Open AI qui va bénéficier de nouvelles

fonctionnalités, elles viennent d'être annoncées.

Parmi celles-ci, Lisa, chat GPT pourra désormais aller chercher des informations directement

sur Internet.

Et oui, il faut rappeler en effet, chat GPT s'appuie sur un apprentissage qui s'est

arrêté fin 2021, donc tout ce qui s'est passé depuis 2022, eh bien, il ne le connait

pas.

Et en juin dernier, une extension a été ajoutée pour permettre à chat GPT de faire des recherches

sur le web via une extension uniquement pour les abonnés premiums qui payent l'abonnement

à 20 dollars par mois, sauf que cette fonctionnalité a rapidement été suspendue puisque des

utilisateurs étaient parvenus à accéder gratuitement à des contenus payants.

Aujourd'hui, le problème semble être réglé et désormais, chat GPT a relancé cette fonctionnalité

toujours pour les abonnés payants.

Alors c'est une fonctionnalité qui est déployée petit à petit, n'est pas forcément active

même chez tous les abonnés payants, en plus il faut aller l'activer dans les paramètres.

En plus reste une question, est-ce que cette connexion avec internet rendra chat GPT plus

intelligent ? C'est pas certain, parce que c'est pas vraiment ça qui va l'empêcher

d'alluciner à certains moments, mais c'est néanmoins une avancée.

C'est pas la seule, il y a également une autre nouveauté concernant chat GPT.

Et oui, l'une des grandes nouveautés de cette rentrée, c'est la possibilité de converser

à voix haute avec l'IA de chat GPT, du moins pour les sous-scripteurs de chat GPT Plus

et via l'application mobile.

Pour proposer cette fonctionnalité au PNAA, il y a travaillé deux concordes avec plusieurs

entités.

L'une pour transmettre les paroles de l'utilisateur en texte, l'autre pour exprimer les réponses

de chat GPT oralement, mais également 5 comédiens pour 5 voix différentes baptisés.

Sky, Juniper, Cove, Amber et Breeze et dans l'effet, cela permettra à l'IA de répondre

à des questions, de lire des histoires, de partager des informations, le tout dans

le confort d'un échange de vive voix, fini donc les pavés tapés à la main pour obtenir

une réponse.

C'est intéressant ça, parce que c'est vraiment une nouvelle dimension qui va être

apportée à chat GPT et ça rejoint un autre truc dont on parlait la semaine dernière,

c'est l'entrée de l'intelligence artificielle générative dans l'assistant Alexa d'Amazon,

ce qui est un peu équivalent, même si ça ne prend pas le même chemin.

Bon, c'est pas tout, chat GPT sera bientôt capable également de reconnaître les images.

Et oui, les utilisateurs vont pouvoir soumettre des images à l'IA pour que celles-ci les

analysent, les possibilités à la clé sont nombreuses comme retrouver le contexte d'une

photo, comprendre une équation mathématique ou encore déduire des recettes de cuisine

en examinant le contenu du réfrigérateur.

Le rêve, l'ordinateur qui propose des recettes en regardant ce qu'il y a dans le réfrigérateur.

Ma maman rêvait de ça depuis des années, elle attendait que je lui fasse un programme

pour faire ça, je suis jamais arrivé.

Bref, c'est pas terminé, on en parlait déjà un petit peu la semaine dernière,

la génération d'images arrive aussi dans chat GPT.

Puisque Salman, le créateur de chat GPT, a révélé que son IA Générative d'images,

Dali, qui appartient aussi à la société Open AI, sera bientôt accessible directement depuis

chat GPT, l'IA ne se contentera donc pas d'analyser des images, elle pourra également en créer,

Sam Altman promet d'ailleurs de nombreuses améliorations pour la troisième version

de son IA Générative d'images, Dali 3, qui pourra interpréter des phrases de manière très détaillée,

avec la possibilité en plus de modifier l'image après coup en lui donnant de nouveaux détails.

C'est un service qui sera lui aussi payant et accessible à compter d'octobre,

uniquement sous chat GPT 4, couplé en abonnement premium.

Voilà les nouvelles de chat GPT et les nouvelles de l'intelligence artificielle.

Chaque semaine, il y a des nouveautés, c'est assez incroyable.

Merci beaucoup, Lisa de Bernard, on se retrouve évidemment la semaine prochaine.

Bien entendu, à la semaine prochaine, Jérôme.

L'actu de la semaine, c'est aussi une série d'annonces du côté de chez META,

c'était la conférence MetaConnect 2023, un grand keynote orchestré par Mark Zuckerberg,

le patron du groupe META, avec pas mal d'annonces. Tout d'abord, un nouveau casque de réalité

virtuelle, le Quest 3, un casque d'entrée de gamme, enfin qui sera proposé dans quelques temps

aux États-Unis, à moins de 500 dollars. On est loin des 1800 euros du META Quest Pro,

donc le casque haut de gamme. Il s'agit du premier casque de réalité mixte autonome du groupe META,

c'est-à-dire sans fil, ni batterie externe. Autre produit hardware, dès lunettes connectées,

META avait sorti il y a quelques temps déjà des Rayban Stories, des lunettes des vraies Rayban,

mais avec de l'électronique et de la connectivité à l'intérieur. Et bien après ces Rayban Stories,

voici les META Rayban, qui corrige quelques défauts des stories. Alors moi, j'avoue que j'ai une paire

de Rayban Stories que j'utilise parfois l'été, comme lunettes de soleil, et il y avait quand même

deux gros défauts. Le son est très mauvais, très faible, impossible d'écouter de la musique,

à peine bon pour écouter de la parole. Donc dans le prochain modèle, il est amélioré,

paraît-il, avec un nouveau parleur, plus de volume, plus de bass, une meilleure captation sonore aussi

à l'aide de cinq micros qui capturent les sons à 360°. La photo et la vidéo sont également

améliorées puisque ce sont des lunettes qui ont un appareil photo qui permettent de prendre des

petits clips vidéo ou des photos simplement, et bien avec directement en filmant ce qu'on voit

devant soi en fait. C'est assez amusant. On peut streamer en direct aussi. Et puis dans cette nouvelle

version, arriver de l'intelligence artificielle, de la connectivité, on peut parler à l'assistant

META. On lui dit « Hey META » et poser des questions simplement en s'adressant à ces lunettes. On

va avoir l'air encore plus fou qu'avant. Ça va être proposé à partir du mois d'octobre à un prix de

départ de 329€. C'est pas tout. Toujours à l'occasion de cette conférence META Connect,

eh bien META annoncée. On n'a pas tellement parlé de META VR, on n'en parle plus beaucoup du

META VR chez Mark Zuckerberg apparemment, mais en revanche, on parle beaucoup d'intelligence

artificielle car c'est le truc à la mode et META a dévoilé des concepts de chatbot du futur,

boosté à l'intelligence artificielle, que l'on pourra bientôt retrouver dans les différentes

applications du groupe Facebook, Instagram ou WhatsApp, vraiment sous forme de petits

personnages quasi intelligents, des avatars qui auront des noms, Max le cuisinier, Lily la

rédactrice, Lorena la voyageuse, etc. On pourra dialoguer avec elle, ce sera plus amusant

que d'être face à un chatbot anonyme qui ressemble à rien. Dans le futur, ça devrait

pouvoir être utilisé par les enseignes professionnels, les marques en fait pour la

relation client, les chatbots qu'on connaît aujourd'hui, mais en version beaucoup plus

personnalisée et beaucoup plus conviviale. Cependant, on sait les difficultés de créer de

l'IA qui comprend véritablement et qui ne part pas dans tous les sens dans ces réponses et donc

Mark Zuckerberg a annoncé que le déploiement de ces chatbots d'IA serait très lent, très

progressif. Dans un premier temps, ils vont l'offrir aux influenceurs pour s'amuser et permettre aux

influenceurs de dialoguer avec leur communauté et puis peut-être plus tard, ce sera proposé au

Mark. En tout cas donc de l'IA partout, d'ailleurs Meta a également annoncé son assistant,

Meta AI, une sorte de chat GPT connecté à Internet qui sortira et qui sera mise en ligne à la fin

de l'année. Voilà, c'est une banalité de le dire mais l'IA arrive absolument partout.

La suite de Monde numérique avec mon camarade Bruno Gulliel-Minetti du podcast Mon Carnet de Montréal.

Salut Bruno. Salut Jérôme. C'est notre débrief transatlantique. Troisième épisode déjà,

c'est un rendez-vous qui est presque en train de devenir une tradition. Tu sais que cette semaine,

j'étais dans un gros événement au Palais des congrès Montréal. C'est tout l'intelligence

artificielle qui était réunie pour une vitrine canadienne, enfin on va dire de l'est du Canada.

Sur l'intelligence artificielle et j'ai croisé des gens qui m'ont parlé de notre débrief et ils

aiment bien ça. Je les salue. Mais moi j'ai eu des retours très positifs également sur les réseaux

sociaux, des messages très très sympas. Bah écoute tant mieux. Moi je suis ravi de te retrouver

chaque semaine pour débrifier deux, trois sujets techs. Vu de chez toi, continent nord-américain,

de chez moi, la vieille Europe et cette semaine nous allons parler d'un truc qui nous réunit

tous les deux en fait. On va parler de podcast. Oui c'est assez original parce que il y a beaucoup

d'actualités de ce temps-ci, je sais pas pourquoi. D'abord il y a YouTube qui nous annonce que Google

podcast c'est terminé, ça sera terminé dans quelques mois là, on présume. Et puis de l'autre

côté Spotify qui se décide de dire bah nous on va miser sur l'intelligence artificielle et on va

rendre les podcasts multilingues. C'est pas banal ? Non c'est pas banal. Si tu me permets,

juste je voudrais bien repréciser parce que finalement ça nous paraît évident mais tout le

monde ne connaît pas forcément Google podcast. C'est vrai que Google diffuse des podcasts comme

Apple podcast. Il y a plusieurs applications, Spotify, Deezer, etc. Il y en a plein d'autres aussi.

Podcast addict. Et Google c'était lancé dans le podcast en tant que diffuseur. Donc on pouvait

retrouver mon carnet, mon numérique sur Google et on a tous reçu un mail il y a quelques jours

pour nous annoncer que en 2024 ça ne servira plus. Ils avaient également un moment référencé les

podcasts qui étaient assez intéressants parce qu'on tapait un sujet quel qu'il soit dans Google

et parmi les nombreux résultats qui remontaient il y avait les podcasts. Ça ils l'ont arrêté.

Bref Google se désengage et les podcasts, les gens qui écoutaient les podcasts sur Google

podcast devront aller l'écouter sur YouTube Musique. C'est ça je ne me trompe pas.

Exactement mais c'est particulier parce qu'il y a des gens qui voient ça comme un désengagement de

la part du podcast mais à quelque part c'est peut-être au contraire l'opportunité d'aller voir

un nouveau public et de se faire découvrir parce qu'il y aura un endroit unique où musique et

baladeau seront enfin réunis un peu comme chez Spotify. J'ai l'impression que l'idée est bonne

de rationaliser, de ramener tout ça au même endroit et en bout de ligne j'ai l'impression que

les podcasteurs vont probablement gagner. Eh ben écoute pour une fois je ne serais pas tout

à fait d'accord avec toi. Moi je pense que cette histoire de vouloir mettre dans la même application,

la musique et les podcasts c'est pas forcément une bonne idée. Moi je le constate et j'ai des

retours de gens qui me disent mais regardez Spotify on ne comprend plus rien. Quand on est

perdu dans Spotify entre les offres, les playlists musicales, les podcasts etc. Il y aurait un besoin

de clarification donc c'est drôle moi j'étais vraiment dans l'autre idée. Je me dis que Spotify

ferait mieux de faire une appli spéciale podcast en fait mais bon chacun sa stratégie. Si on peut

permettre à quelqu'un d'avoir une seule application où il retrouve à la fois podcast, c'est pour ça

d'ailleurs qu'ils ont pas dit à partir du mois prochain qu'ils doivent laisser du temps. Moi je

leur laisse quelques mois pour nous arriver avec une nouvelle application ou clairement il y aura

probablement une onglet ou une index pour aller que sur des podcasts audio puis à la limite les

gens qui font les versions vidéo de leurs podcasts seront probablement priorisés là-dedans mais

reste que moi je trouve comme utilisateur, je trouve ça intéressant d'avoir tout ça dans une

même application plutôt qu'en avoir deux. J'ai toujours trouvé que c'était une oncence de la part

de Google. Ah ouais bon ben c'est amusant ça. Je ne trouve pas que c'est mieux une appli comme

Apple Podcast où il n'y a que des podcasts. Ben non parce que ici ils étaient les seuls joueurs,

je dirais oui encore, il y a quelque chose mais il y en a tellement. Tu sais tu parles de podcasts

statiques, moi c'est probablement une fois qu'on a vu Apple et Spotify, moi c'est un podcast

statique que je trouve le plus intéressant dans le décor. C'est un indépendant d'ailleurs.

Moi je sais que j'ai beaucoup d'auditeurs sur podcast statique. Ouais moi aussi. Tiens on va les

saluer de part et d'autre. On les salue. Mais moi je trouve que ça, ça vaut la peine parce que c'est

un joueur indépendant. Mais quand on est aussi gros que YouTube, ben ramenons ça là-bas puis

tout le monde va y gagner. Bon ok on verra. Alors ça c'est la partie Google Podcast etc. Maintenant

oui tu le disais l'intelligence artificielle, la grosse nouveauté quand même qui a été annoncée.

Alors simultanément quasiment par Spotify et puis par YouTube en fait, ça va être la

possibilité d'écouter dans sa propre langue un programme en podcast ou vidéo etc qui est dans

une autre langue et ça c'est une révolution. C'est-à-dire que je vais pouvoir enfin écouter ton

podcast et comprendre ce que tu dis. Espèce de baveux comme on dit chez nous. C'est une vacherie ça.

Ouais ben je l'ai entendu. Non mais pour les podcasts anglophones. Non mais peut-être que ça

va être intéressant pour ça. Mais de l'autre côté pour avoir tenté une expérience, c'est pas

évident quand tu fais un podcast dans une autre langue de percer. Ça va nous parce que chacun de

notre côté, on a nos auditeurs, il y a des gens qui nous suivent depuis longtemps donc on a notre

auditoire, on a notre communauté avec nous. Mais d'aller percer dans un autre marché, ça va pas

être évident. Alors du point de vue de podcasteur, je trouve pas ça vraiment, c'est pas vraiment une

bonne nouvelle. Mais pour celui qui écoute les podcasts, ça effectivement je trouve ça intéressant.

Mais là après est-ce que les gens vont vraiment prendre le temps d'aller chercher un podcast en

suédois ou en allemand sur un sujet, je suis pas certain. Mais au moins maintenant c'est disponible.

Voilà ils n'y ont peut-être pas le chercher comme ça sans indication. Mais si on le recommande, si

dans un secteur très précis, il y a un contenu qui peut les intéresser mais qui n'est pas dans

leur langue, ça peut quand même faciliter les choses. Voilà donc en tout cas c'est grâce à

l'intelligence artificielle, c'est ça qu'il faut retenir. C'est que c'est encore une prouesse de

l'intelligence artificielle, la traduction en temps réel avec la voix du podcasteur. C'est ça qui va

être fou surtout. Mais Jérôme, je te pose la question parce qu'il existe déjà des solutions

comme ça à titre de producteur. Tu pourrais prendre un segment de mon numérique et le faire

dans une langue que tu veux. Est-ce que ça t'a déjà passé par la tête? Oui ça m'est déjà passé

par la tête et je le fais pas parce que c'est trop de travail. C'est un gros investissement parce que

derrière il y a toute la partie editing, il faut créer un flux spécial, il faut l'alimenter,

il faut faire beaucoup de travail. Et comme tu le dis, c'est certainement difficile de percer sur

un autre marché que le sien parce qu'il y a des repères culturels. C'est pas le simple fait de

parler en anglais qui fait qu'on va pouvoir s'adresser et toucher une audience américaine ou

britannique autre. Il y a d'autres choses. Mais oui ça m'a traversé l'esprit mais là je pense

que ce sera plus facile. Après on va voir peut-être que c'est comme tu dis une très mauvaise nouvelle

pour les podcasts francophones qui vont se faire écraser par les podcasts américains. Alors c'est

ça que tu as l'air de dire. Ça va être intéressant d'avoir la percée de Joe Rogan dans le marché

francophone. Joe Rogan qui est la star des podcasteurs américains. Et le numéro un ou numéro

deux de ce pot de fan? Oui mais qui n'est pas du tout connu en France. On verra. Mais il est

à part dans le milieu il n'est pas connu. Bon voilà. Ça c'était notre petite tombouille de

podcast mais c'est vrai que c'est intéressant parce que d'abord les gens qui nous écoutent sont

forcément un peu curieux. J'imagine de la manière dont se fabriquent et du marché du podcast. Et

puis il y a aussi de la technologie derrière avec donc ces outils d'intelligence artificielle.

Mais restons dans le domaine de l'intelligence artificielle avec le prochain sujet. Il y a un

joueur français qui a décidé d'investir plusieurs centaines de millions pour faire sa place dans

le monde de l'intelligence artificielle et on parle de Iliad. Et tu te gardes parce que tu en as parlé

dans tes nouvelles. T'as invité sur le sujet. Exactement. Comment tu vois ça toi le fait d'investir?

Je sais que c'est un peu particulier de te demander ton opinion pendant que tu vas en inviter. Mais

comment tu vois ça toi l'arrivée de Iliad et l'offre de Iliad en France en Europe? Alors c'est

super intéressant quand même. Donc déjà parce qu'Iliad c'est très connu en France peut-être

pas le nom Iliad mais Iliad c'est Xavier Niel. Xavier Niel c'est l'opérateur free mobile qui a

cassé le marché, qui a inventé la free box etc. Il est très connu en France. Il a beaucoup

d'argent donc c'est aussi ce qui explique cet investissement. 200 millions de dollars, 200 millions

d'euros dans un super calculateur spécialement dédié à l'intelligence artificielle. Ils sont

offerts une espèce de monstre de Nvidia et c'est intéressant parce que pour plusieurs raisons,

la principale c'est que ça va être le plus gros super calculateur dédié à l'IA en Europe. Alors

ce sera pour les entreprises puisque ce sera du cloud. Donc c'est notamment pour les startups

qui voudront développer des solutions à base d'IA. Elles pourront le faire sur ces machines-là. Et

derrière ça il y a toute la notion de souveraineté numérique. Il y a le côté vous voulez faire de

l'IA, pas besoin d'aller donner vos données aux américains ou au chinois. Vous pouvez désormais le

faire en France sur des machines européennes etc. avec la législation européenne qui est plus

protectrice en matière de données personnelles. Donc c'est surtout là-dessus que c'est très très

intéressant. Oui parce que si on regarde au niveau de la valeur investie, c'est des pinots,

c'est des arrachés d'à côté des fortuneux. 200 millions ça vous paraît des pinots, 200 millions

de dollars. À côté de 1 milliard qui sont investis par Microsoft, Google ou Amazon dans le

sujet. Sauf que, et ça c'est tellement stratégique et tellement intelligent de sa part, d'investir le

marché de l'IA, je veux dire, local ou national dans le sens où il y aura, il sera le premier joueur et

c'est lui qui va marquer la parade. Et quand les gens seront intéressés dans des contextes où on

doit s'assurer de la souveraineté numérique et que les données ne quittent pas le territoire français

ou européen pour être sujettis aux lois de votre continent, ça je trouve ça très intelligent. Et

ça nul part ailleurs, les américains par défaut ils l'ont là, mais nul part ailleurs ça je l'ai

vu encore. Vous n'avez pas ça au Canada ? Non pas encore, non pas pour l'IA. Vous n'avez pas l'équivalent

pour l'IA, d'accord. Bien c'est vrai que là il y a une demande de plus en plus parce qu'en plus avec

le développement des outils d'IA pour la santé notamment, on risquait même en ayant pas ce type

d'outil de prendre du retard parce que les outils d'intelligence artificielle appliqués à la santé

qui doivent être entraînés sur des données de santé, il faut donc s'y prendre dès maintenant

pour les concevoir. Et si on ne peut pas utiliser les données de santé des européens pour des

questions de confidentialité ou autre, alors je ne sais pas si on pourra plus facilement les utiliser

avec cet investissement d'Iliad, mais en tout cas il y a la perspective quand même de pouvoir

faire ça de manière plus sûre pour les donner des gens et donc avec l'idée de développer des

outils et de ne pas prendre du retard par rapport à la concurrence américaine ou chinoise.

Et si tu me permets de compléter ma réponse, on n'a pas ça au niveau de l'intelligence artificielle,

mais c'est clair que ça fait longtemps qu'on a la possibilité d'avoir de l'info nuageaique,

par exemple au Canada et que ça reste sur le territoire canadien ou même le territoire québécois,

mais l'intelligence artificielle, sachant qu'elle utilise plusieurs appareils, plusieurs réseaux

pour faire du calcul, ça n'y a rien encore de confirmer de proprement canadien au québécois et

c'est là où je trouve que vous prenez un pas d'avance sur la compétition et j'alève mon chapeau.

Bah écoute, on le retransmettra. C'est vrai que moi cette semaine dans mon numérique,

je reçois le PDG de, en fait c'est pas directement Iliad, c'est ScaleWake qui est une filiale de

Iliad et donc j'ai interviewé le PDG de ScaleWake qui nous raconte tout ça.

Donc qu'est-ce qui reste à ton émission encore, à écouter ?

Alors moi c'est une émission une fois par mois, l'EPDO est un petit peu raccourci parce que je

propose aussi un deuxième podcast qui s'appelle Objectif 2050 dédié aux innovations en matière

d'environnement et donc cette semaine c'est surtout Objectif 2050 consacré aux batteries,

l'innovation dans les batteries pour les véhicules électriques et la batterie du futur à

quoi elle va ressembler etc. Mais ça tombe bien parce que au Québec cette semaine il y avait une

grosse annonce, il y a un joueur Norvolt qui vient s'installer au Québec. Le gouvernement québécois

a investi 7 milliards de dollars là-dedans, une fortune et puis ça est annoncé donc ils vont

développer et leur but c'est de produire des batteries pour un million de véhicules nord-américains

chaque année. Alors imagine la facture de cette affaire là. Alors nous ça vient d'arriver.

C'est stratégique les batteries aujourd'hui. C'est comme LIA. Et moi pour la suite de mon

podcast c'est justement on va parler d'IA, les retombées, les impacts de l'IA au Québec

particulièrement. J'ai été faire un tour à la 7 grande rencontre à Aline qui se passe au palais

des congrès et j'ai retiré 4 entrevues alors c'est ce que je vais faire entendre tout de suite

après notre pause et puis on va aller écouter mes invités. Eh bien écoute c'est formidable donc

je salue les auditeurs de mon carnet qui reste avec toi, ceux de monde numérique qui restent avec

moi et bien sûr n'hésitez pas à aller écouter enfin vous m'avez compris quoi l'autre podcast

en fait. C'était bien présenté. C'est pas facile à expliquer. On est fatigués aujourd'hui.

Je t'allais se poursuivre tant pas de casse puis on se retrouve la semaine prochaine. Salut.

Salut Bruno à plus.

L'innovation de la semaine. Avant de passer aux interviews de monde numérique,

l'innovation de la semaine c'est une étrange créature qui vient de débarquer du côté de la

ville de New York. Un robot policier pour patrouiller dans le métro. Il a été présenté cette semaine

par le maire de New York, Eric Adams et sa mission sera donc de surveiller les couloirs du métro

la nuit. Alors il ressemble à une, c'est une grosse chose un peu en forme de poire qui pèse 200

kilos, qui est montée sur roue. Il s'appelle Nightscope K5 et il est équipé essentiellement de caméra

pour effectuer sa mission de surveillance. Il n'y a pas de reconnaissance faciale, c'est

empressé de préciser la mairie de New York, pas non plus de captations sonores, en fait c'est

vraiment juste pour faire de la surveillance en visio. Il y a également un bouton d'appel que les

usagers du métro pourront utiliser soit en cas d'urgence, soit pour avoir des informations.

Bon bah voilà c'est bien sympa, on va voir ce que ça donne. La présentation de ce robot fait quand

même et rappelle un peu le film Robocop je sais pas si vous vous souvenez et notamment le début du

film où il y avait une espèce d'énorme chose présentée aux autorités qui devait aller faire la

loi dans les rues de la ville et la fin était assez tragique puisque le robot en question ne

fonctionnait pas. Bon celui-ci, le nouveau, le Nightscope K5, il n'est pas armé, il n'est pas là pour

faire du maintien de l'ordre mais c'est peut-être quand même un premier pas vers des choses qui

devraient probablement se développer dans les grandes villes, notamment dans les grandes métropoles

comme New York. C'est vrai que j'y étais encore récemment et le métro de New York, déjà qu'il

n'est pas beau, il est vieux etc. Mais il s'y passe surtout beaucoup de choses évidemment,

c'est pas un coupe gorge mais c'est un lieu où forcément on a besoin de sécurité. Bon on verra

bien. Autre robot c'est Tesla qui prépare son robot humanoïde Optimus et qui a dévoilé cette

semaine une nouvelle version, enfin une version améliorée d'Optimus qui semble beaucoup plus

intéressant. Au mois de mai dernier il était un peu brain balance robot mais là il semble beaucoup

plus équilibré dans ses mouvements et la nouveauté c'est qu'il peut s'auto-calibrer en utilisant

sa propre vision de l'environnement extérieur et également en examinant la position de ses

membres et de ses articulations dans l'espace et donc il peut faire des trucs qui paraissent un

peu fou, il arrive à tenir sur une jambe, faire des mouvements assez fluides, il faut aller voir

les petites vidéos qui circulent sur le compte X de Tesla, il peut par exemple prendre des positions

et des postures de yoga, il peut aussi ramasser des objets, l'étrier par couleur, les rangées sur

des plateaux, ça commence à devenir assez prometteur. Cette histoire d'Optimus on sait que le projet

des Elon Musk enfin en tout cas de Tesla avec ce robot c'est d'en faire un produit accessible entre

guillemets à 20 000 dollars et d'en produire 10 000 par an dans les années futures.

Demain l'intelligence artificielle sera capable de faire tourner une entreprise, de concevoir un produit,

de le faire fabriquer, de le commercialiser. En tout cas c'est le pari de Google DeepMind,

la filiale de Google spécialisée dans l'IA et à ce sujet je voudrais vous faire écouter un extrait

de conversations, un extrait d'interview, un échange entre deux personnalités. D'un côté

Mustafa Suleiman co-fondateur de Google DeepMind, cette filiale de Google spécialisée dans l'intelligence

artificielle et d'autre part Yuval Noah Harari, historien, philosophe, auteur de la série d'ouvrages

sapiens. C'est un échange organisé par l'économiste, le média britannique, qui a été repéré par mon

confrère Benoit Raphaël, qui s'est ailleurs amusé à faire doubler en français par une

intelligence artificielle les deux intervenants. Donc je vais piquer l'extrait à Benoit,

il l'a publié sur LinkedIn, j'espère qu'il me pardonne et je l'en remercie. Vous allez donc entendre

ces deux personnes en français mais pas avec leur vrai voix. Ce qui est intéressant c'est ce qu'ils

disent, si vous vous demandez ce que pourra faire Lia dans le futur et pourquoi certains s'en inquiètent,

écoutez bien, c'est édifiant. On commence avec Mustafa Suleiman, co-fondateur de DeepMind.

Depuis un an environ, avec la montée en puissance de Chad GPT et d'autres modèles

d'IA, il est assez incroyable de voir à quel point ces nouveaux modèles linguistiques sont

plausibles, précis et d'une grande finesse. Au cours des cinq prochaines années, les entreprises

de modèles d'avant-garde, celles qui forment les plus grands modèles d'IA,

formeront des modèles mille fois plus grands que ce que l'on voit aujourd'hui dans le GPT4.

Et nous prévoyons que les nouvelles capacités qui apparaîtront cette fois-ci au cours des

cinq prochaines années seront la possibilité de planifier sur plusieurs horizons temporelles.

Au lieu de générer un nouveau texte en une seule fois, le modèle sera capable de générer

une séquence d'actions dans le temps. La vraie question est de savoir comment mesurer ce qu'ils

peuvent faire. J'ai donc proposé un test qui consiste à investir 100 000 dollars. Pendant trois

mois, ils essaient de créer un nouveau produit, d'étudier le marché, de voir ce que les consommateurs

pourraient aimer, de générer de nouvelles images, des plans de fabrication du produit,

de contacter un fabricant, de faire fabriquer le produit, de négocier le prix, de l'expédier

et enfin de percevoir les revenus. Je pense que d'ici cinq ans, il est très probable que nous

aurons une ACI, une intelligence artificielle capable d'accomplir la majorité de ces tâches

de manière autonome. Elle ne pourra pas tout faire. Il y a de nombreuses étapes délicates à franchir,

mais elle sera capable de passer des appels téléphoniques à d'autres humains pour négocier.

Elle pourra appeler d'autres IA afin d'établir la bonne séquence dans une chaîne d'approvisionnement,

par exemple. Et bien sûr, elle apprendra à utiliser les API, les interfaces de programmation

d'application, donc d'autres sites web ou d'autres bases de connaissances ou d'autres magasins

d'information. Le monde est à vous et vous pouvez imaginer que cela s'applique à de très

nombreux secteurs de notre économie.

Moustapha, sous les mains d'interroger, partit économiste. Et écoutez maintenant,

la réponse de l'avatar en français de l'historien Yuval Noah Arari.

Je ne viens pas du secteur. Je ne peux donc pas me prononcer sur la probabilité que cela se

produise. Mais en tant qu'historien, j'estime que ce que nous venons d'entendre marque

la fin de l'histoire de l'humanité. Pas la fin de l'histoire, mais la fin de l'histoire

dominée par l'homme. L'histoire se poursuivra avec quelqu'un d'autre au commande. Car

ce que nous venons d'entendre, c'est essentiellement Moustapha qui nous dit que dans cinq ans,

il y aura une technologie capable de prendre des décisions de manière indépendante et

de créer de nouvelles idées de manière indépendante. C'est la première fois dans

l'histoire que nous sommes confrontés à une telle chose. Toutes les technologies précédentes du

couteau en pierre à la bombe nucléaire ne pouvaient pas prendre de décisions. Par exemple, la

décision de larguer la bombe sur Hiroshima n'a pas été prise par la bombe atomique. Elle a été

prise par le président Truman. De même, toutes les technologies antérieures de l'histoire n'ont

pu que reproduire nos idées. Comme la radio ou la presse a imprimé, elle pouvait faire des copies

et diffuser la musique, les poèmes ou les romans qu'un être humain écrivait. Aujourd'hui, nous

disposons d'une technologie capable de créer des idées totalement nouvelles et elle peut le

faire à une échelle bien supérieure à celle dont l'homme est capable. Voilà, je vous laisse

à vos réflexions suite à l'écoute de cet échange entre le co-fondateur de Deep Mind et

l'historien Yuval Noahari. Et si vous voulez en savoir plus, je vous mets le lien de la vidéo

intégrale en anglais de The Economist, en description de cet épisode.

200 millions d'euros pour l'intelligence artificielle, c'est ce qu'a annoncé Xavier Niel,

en tout cas le groupe Iliad le 26 septembre 2023, notamment l'acquisition d'un super

calculateur de la marque Nvidia afin de proposer des services d'IA dans le cloud aux entreprises

européennes. C'est la filiale du groupe Iliad, ScaleOS spécialisé dans le cloud qui va proposer

ces services. J'ai rencontré son PDG au siège du groupe Iliad qui nous raconte et qui nous détaille

cette initiative. Cette interview est en version intégrale si vous écoutez mon numérique premium

sur Apple Podcast. Précision toutefois, petit souci technique à l'enregistrement et on a essayé de

rattraper les choses grâce à l'intelligence artificielle mais la qualité sonore de l'enregistrement

mon invité n'est pas parfaite, je vous prie de m'en excuser. Bonjour Damien Lucas, CEO de ScaleOS,

donc vous venez d'annoncer cet investissement majeur 200 millions d'euros en faveur de l'IA

qu'on va détailler ensemble. Est-ce que cette initiative c'est le coup de pouce venant du privé

que beaucoup attendait et espérait pour développer l'intelligence artificielle en Europe ? C'est

le cas, c'est-à-dire que ma intelligence artificielle c'est une révolution, comme il y a eu internet il y a

25 ans c'est une véritable révolution et aujourd'hui c'est une course qui est largement démarrée par

les puissances américaines et chinoises et l'Europe était peut-être on attendait l'euro donc plus

qu'une puissance française je pense que ce qui est important c'est de voir un groupe européen émerger

pour pouvoir prendre part à cette course dans l'intelligence artificielle. Alors concrètement vous

avez fait l'acquisition d'un super ordinateur, un super calculateur qui s'appelle le DGX Superpod

de la marque Nvidia puisqu'on sait qu'NVIDIA est au coeur de toutes ces, enfin de l'IA avec la

puissance de calcul qui sont capables de produire. C'est la plus grosse plateforme de cloud IA en

Europe, ça ressemble à quoi ? Alors techniquement parlons ça ressemble à des serveurs informatiques

pour ceux qui connaissent. Donc un data center classique on va dire ? C'est évergé dans un

data center, c'est beaucoup de super ordinateurs, de super serveurs. Techniquement parlons c'est

pas particulièrement sexy, ça offre des capacités de calcul qui sont incroyables. Ça fait appel

notamment au GPU, à la puissance graphique de ces machines. Aujourd'hui, un des enjeux dans

cette bataille de l'IA c'est d'entraîner les modèles, apprendre à partir à l'intelligence

artificielle et à ce morceau, apprendre. Pour apprendre il faut un jeu de données, les livres et

puis ensuite il faut apprendre. Et c'est l'interverse processus. Aujourd'hui la technologie qui est la

mieux destinée pour apprendre, ce sont les GPUs. Les GPUs il y a une vie, on a fait l'acquisition

sur un sugar tel, je l'adore, il est constitué pour une mille GPU de dernière génération de manière

à pouvoir entraîner des modèles très conséquents qui vont pouvoir permettre d'accéder à une grande

intelligence artificielle. Bon alors il va servir à quoi ? Ça va servir à quoi cette énorme puissance

de calcul ? Qu'est ce que vous allez en faire ? On va maintenant l'utiliser pour entraîner des modèles.

Alors quand je dis on va l'utiliser, c'est pas Skylwad. La mission de Skylwad c'est de mettre à

disposition de nos clients qui vont pouvoir eux l'utiliser pour entraîner des modèles,

pour donner une petite idée avec cette puissance de calcul, on pourrait entraîner un modèle comme

le chat GPT en seulement quelques soins. Donc c'est une puissance de calcul qui permet de entraîner

des modèles vraiment à la pointe de se faire aux gens. Donc vous allez fournir cette force de

calcul aux entreprises qui en souhaiteront l'utiliser. C'est-à-dire que dans le positionnement de Skylwad,

ce qui est important c'est qu'on va l'offrir tant au start-up qui se montre dans le domaine de l'IA,

que les plus grands groupes qui ont des enjeux autour de l'intelligence artificielle et vraiment

c'est toutes les entreprises européennes font leur progène à l'intelligence. Qu'est ce que ça

change qu'il y ait un acteur européen qui propose cette puissance de calcul par rapport à des

concurrents étrangers ? La première chose c'est cette puissance de calcul comme on l'a dit tout

à l'heure, elle est rare et elle est difficile à obtenir. Donc aujourd'hui elle n'est pas vraiment

disponible pour tout le monde. Il en existe chez différents fournisseurs, assez peu de disponibles

et juste à présent il n'en existait pas en Europe. Donc ça c'est probablement un hors-champion mais

donc Skylwad en tant qu'acteur européen va proposer de la puissance européenne dans un

domaine où il est important de disposer de cette puissance de calcul pour les entreprises européennes

et il y a une question autour de la créticité de la donnée. Pour entraîner un modèle il faut

donner tout son savoir au modèle, mettre toute cette donnée sur la plateforme, voire ensuite

entraîner le modèle. Toutes les entreprises ne sont pas forcément à l'aise avec le fait d'exporter

en dehors d'une monnaie européenne. C'est donné et notamment avec tout ce qu'on connaît aujourd'hui

en terme de groin extraterritorial et cloud art américain et le tirage des autres prisons.

Donc ça c'est la question de la souveraineté. Ce que vous voulez offrir aujourd'hui aux entreprises

c'est de la puissance de calcul pour l'intelligence artificielle souveraine européenne et même

française en l'occurrence. Exactement et cette démarche de souveraineté elle s'inscrit dans

une démarche de responsabilité en plus large. Donc quand je parle de responsabilité il y a

la souveraineté de la donnée c'est important. Il y a un deuxième point qui est un point écologique

c'est à dire que cgpu consomme énormément d'énergie et donc ce qui est critique c'est de les

héberger dans des data centers qui soient bien conçus et qui soient conçus pour être efficace et

énergétiquement dans la manière dont ils sont refroidis en l'occurrence. Et là c'est le cas ?

C'est le cas et ce qui est génial c'est que ces GPU sont hébergés dans un data center du

groupe IBM qui fonctionne sans climatisation. Une technologie particulière d'accord mais qui

permet de refroidir le data center sans climatisation et ça c'est assez unique en Europe et ça

permet de mettre ces GPUs vraiment dans l'énergie dans un environnement dans le genre qu'il ne

se trouve pas catastrophique en termes d'enfin. Vous pouvez nous en dire plus là-dessus c'est-à-dire

comment ça fonctionne ? La technologie c'est-à-dire la dialectique, la révaporation d'eau et

qui a été déployée par le groupe il y a maintenant quelques années. Cette responsabilité de

pouvoir de souveraineté que sur l'écologie c'est quelque chose qu'il faudrait de manière

générable chez SQLW pour la partie publique cloud tout comme c'est parti de plus que j'ai fait une cloud.

Donc vous l'avez dit c'est une première au niveau européen, c'est une telle puissance

offerte aux entreprises. Malgré tout par rapport à des efforts qui peuvent être faits aux Etats-Unis

ou en Chine je sais pas Microsoft qui met 10 milliards de dollars dans Open AI, Open AI donc

Chall GPT qui envisage de lever 100 milliards de dollars. Est-ce qu'on n'est pas encore des nains

pardon 200 millions c'est énorme mais est-ce qu'on n'est pas encore des nains ? 200 millions c'est

un premier investissement. Aujourd'hui on sait qu'il y a de la demande en Europe. SQLW est en

contact avec toute cette demande en Europe et la mission de SQLW c'est de servir les entreprises

qui vont avoir besoin de ce type de puissance. Donc il faut commencer quelque part, je pense qu'on

commence très vite et on a bien l'intention de rester dans la course, longtemps dans cette

course et d'être le champion européen pour entraîner tous ces nouveaux modèles qui vont

émerger. Quitte à remettre éventuellement la main aux portes monnaies pour agrandir encore plus

ce parc. J'ai pas d'annonce à faire Asustan mais je pense que les investissements qui ont été

faits dans SQLW de manière à construire une puissance de calcul jusqu'à présent sur la

partie cloud traditionnelle, montrent la capacité d'investissement du groupe Ilyan à mettre en

face de la demande dès lors qu'elle est avérée. Merci beaucoup. Merci à vous. Damien Lucas, CEO de SQLW.

Nous sommes tous des victimes potentielles des pirates informatiques et aujourd'hui le cyber

piratage prend de très nombreuses formes, on le sait. Alors ce mois-ci, octobre 2023,

c'est le cyber mois, une nouvelle édition du mois de la cyber sécurité, lancée par les

instances européennes spécialisées dans la cyber sécurité. Ça nous concerne tous,

particuliers, petites entreprises, collectivités locales, etc. On en parle avec le directeur de

la plateforme gouvernementale cybermalveillance.gov.fr, Jérôme Notin. Bonjour, pouvez-vous

nous rappeler exactement ce qu'est le cyber mois ? Le cyber mois, c'est une initiative qui a

aujourd'hui 11 ans. Historiquement, ça a été lancé par l'ENISA, qui est l'agence européenne de

sécurité des systèmes d'information. Et puis chaque pays a, à travers son autorité nationale,

délégation pour organiser des actions pour sensibiliser les publics. En général,

on pense aux grands publics. L'année dernière, nous avons eu le privilège avec l'NSI de copiloter

cette action, le cyber mois, l'European Cyber Romance. Et cette année, notre dispositif,

parce que nous sommes orientés plutôt aux petites victimes, c'est-à-dire les particuliers,

plutôt les TPEPME, plutôt les petites collectivités. Donc nous avons pris le pouvoir,

si je puis dire, sur l'organisation du MRE, donc nous avons réuni un collectif évidemment avec

les membres du mouvement d'intérêt public, mais pas que. Donc un collectif qui a vocation à travailler,

qui a travaillé ensemble pour faire que, pendant ce mois européen de la cyber sécurité,

on sorte un petit peu de notre sphère et notre écosystème de cyber et qu'on aille à la rencontre

des publics qui, pour certains, n'ont pas encore saisi tous les enjeux de cyber sécurité.

Vous pensez qu'on sous-estime la menace aussi bien du côté des particuliers que des petites

entreprises ? Je pense qu'il y a effectivement un manque de prise de conscience. On est tous

utilisateurs, que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel d'outils numériques. Et on n'a

pas forcément, alors nous évidemment si, mais un utilisateur classique n'a pas forcément conscience

qu'en utilisant un outil numérique, s'il ne prend pas certaines mesures, et l'idée c'est pas de

monter des forts notes numériques ou d'être extrêmement paranoïaque, mais s'il ne prend pas

certaines mesures de base, il peut se mettre en bansé sur Internet. Si on prend toujours un petit

peu dangereux, mais si on prend l'image de la sécurité routière, aujourd'hui on sait que

quand on prend ses longs véhicules, on doit être agent, on doit mettre sa ceinture de sécurité,

on doit respecter la signalisation. Malheureusement, encore beaucoup trop de personnes, à titre privé,

mais à titre professionnel également, n'ont pas conscience qu'il faut quand on nous propose

des mises à jour, faire les mises à jour, quand on a des données qui sont assez sensibles,

les sauvegarder, déconnecter les sauvegardes de son réseau, pour que si jamais on est victime,

par exemple, de ronds songeiciels, et on sait que c'est une menace depuis le nombre de années

qui adressent les collectivités et les entreprises, donc c'est une vraie menace qui a du sens parce

qu'elle peut bloquer vraiment l'activité de la structure. Et donc voilà, si on a une sauvegarde

déconnectée, pas trop ancienne, et bien si on est victime de ronds songeiciels, on va pouvoir

réinstaller un système d'information propre, une fois qu'on aura conservé l'épreuve pour les

épaules teintes, et une fois qu'on aura possiblement identifié le vecteur de compromissions, c'est-à-dire

comment les civerculinels sont entrés, donc on va pouvoir installer un système d'information propre

et réinstaller ces sauvegardes, j'espère, pas trop ancienne. Alors malgré tout, on voit que les

incidents se multiplient, les victimes sont toujours plus nombreuses, entreprises ou particuliers,

est-ce que quand on est victime d'un chantage ou d'un vol de données, d'une usurpation de mots de

passe et ensuite de vols d'argent, qu'est-ce qu'on peut faire ? On n'a plus que ses yeux pour pleurer,

en fait. Alors, la première des choses, c'est qu'on va sur cibermarveillance.gov.fr. Donc là,

on va pouvoir, soit si on a su qualifier la menace et à travers des recherches dans les

navigateurs, des moteurs de recherche, pour qualifier, normalement, on a un article qui correspond

à cette menace où on offre la possibilité aux victimes, particuliers, entreprises ou collectivités,

de faire ce qu'on appelle un parcours d'assistance, c'est-à-dire qu'on va lui poser quelques questions,

on va qualifier la menace et on va lui donner les conseils. Donc ces conseils peuvent aller

jusqu'à potentiellement une mise en relation avec des prestataires de proximité. Nous avons 1200

prestataires de proximité sur le territoire national dont certains sont labellisés, on a

également créé un lavelle. Et donc voilà, quand c'est une remédiation qui est considérée comme

technique, il y a les premiers conseils en première intention et puis la possibilité d'aménager en

relation avec un prestataire. J'évoquais tout à l'heure l'intérêt du dépôt de plainte. Il est

aussi fondamental, pour ne pas dire citoyen, de déposer plainte parce que plus les services

d'enquête disposeront de plainte et donc d'éléments techniques, plus ils auront une capacité

d'identification des auteurs et donc de faire possiblement cesser les infractions.

Avant les cibères attaques, le risque c'était d'attraper un virus qui allait bloquer notre

ordinateur. Aujourd'hui on voit se multiplier des attaques qui sont plus humaines, entre guillemets,

ça passe par le spam, téléphoniques, les SMS et même les appels téléphoniques avec des vrais gens

au bout du fil. Comment lutter contre ça ? Vous l'avez dit, effectivement, nous on a

coutume de dire que la mère de boucée d'attaque c'est l'âme sonnage. L'âme sonnage c'est

on va vous inviter à faire une action pour que vous tombiez dans le panneau et que vous délivriez

des informations. L'âme sonnage, il y en avait relativement peu, il y a encore quelques années.

Là c'est la première menace pour l'ensemble de nos publics, que ce soit les particuliers,

les entreprises ou les collectivités. Donc en tout cas c'est pour ce pourquoi les gens viennent

chercher de l'assistance chineau. Parce qu'on l'a dit c'est quelque chose qui va leur permettre

d'avoir des éléments très personnalisés. Et si moi je vous appelle, je vous dis vous êtes

Jérôme Comombat, est-ce que vous êtes bien nés là ? Est-ce que votre numéro de carte de compte

bancaire c'est bien celui-ci ? Est-ce que votre numéro de carte bancaire c'est bien celui-ci ? Il y

a de fortes chances que vous répondiez oui et que vous soyez en confiance. Par contre en deuxième

intention je vais vous dire, oh mon pauvre monsieur Comombat, vous êtes victime d'une fraude. En ce moment

sur votre compte je vais vous envoyer des codes, vous allez me les donner, on va nuller toute cette

opération, toutes ces opérations et comme ça vous serez remboursé par nous de la banque puisque

bien évidemment je me présente comme le service fraude. Donc voilà, il y a un niveau, il y a une

première phase de collecte d'information qui peut être automatisé et ensuite comme on va faire de

beaucoup de victimes avec un taux de réussite important parce qu'on aura cette information qui va

mettre en confiance la victime, et bien ça vaut le coup d'avoir cette activité si je peux me permettre

si on a vraiment sur un point de vue financier, ça vaut le coup d'avoir cette activité cybercriminal

parce qu'on peut générer quand même beaucoup beaucoup de revenus. Voilà donc le cyber mois,

tous les détails à retrouver sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr. Merci Jérôme Notain,

directeur général de cybermalveillance.gouv.fr.

C'est la fin de cet épisode de monde numérique lebedo du 30 septembre 2023. Merci de l'avoir

écouté jusqu'au bout, merci pour votre fidélité. Comme d'habitude je le rappelle,

abonnez-vous au podcast, ce n'est pas encore fait sur la plateforme de votre choix podcast addicts,

Apple podcast, Spotify, Deezer, parlez-en à vos amis également, faites leur connaître le podcast

monde numérique et puis sur le site mondenumérique.com vous retrouverez plus d'informations encore et

notamment les transcriptions des interviews. Vous pouvez également sur le site vous abonner à la

newsletter, la newsletter de monde numérique chaque samedi matin dans votre boîte mail. Merci

pour votre fidélité, je vous souhaite une très bonne semaine. Demain dimanche,

ces monde numériques objectifs 2050 et on s'intéresse à un sujet passionnant,

les batteries et le futur de la batterie notamment pour l'automobile évidemment,

la batterie élément clé pour la transition environnementale. Voilà, portez-vous bien,

je vous souhaite une bonne semaine pleine de tech, salut !

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[En partenariat avec Zscaler]

Au sommaire, cette semaine : le groupe Iliad investit 200 millions dans l'IA, ChatGPT s'enrichit de nouvelles fonctions, Meta annonce un nouveau casque et des chatbots, Google se désengage des podcasts, New York s'offre un robot policier, DeepMind évoque l'IA du futur et le mois de la cybersécurité (Cybermois) démarre. 

L'ACTU DE LA SEMAINE

- Le groupe Iliad, de Xavier Niel, investit 200 millions dans l'intelligence artificielle et s'offre le plus gros calculateur dédié européen via sa filiale Scaleway. (02:41)

- Projet Arronax : plusieurs pays d'Europe lancent un outil commun contre la cybercriminalité. (05:27)

- ChatGPT peut désormais aller chercher des informations sur Internet, reconnaître la parole et les images. (07:38)

- Meta dévoile un nouveau casque Quest 3, des nouvelles lunettes connectées avec Ray Ban et veut mettre des chatbots boostés à l'IA dans tous ses services. (11:42)

LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE

Avec Bruno Guglielminetti, du podcast Mon Carnet, on parle de :

- Google se désengage du podcast en fermant son service Google Podcast au profit de YouTube Music. (15:33

- Spotify annonce le doublage automatique de podcasts dans la langue de votre choix.

L'INNOVATION DE LA SEMAINE

- La ville de New York s'offre un robocop, un robot policier, pour patrouiller dans les couloirs du métro. (29:47)

- Tesla présente une mise à jour de son robot humanoïde Optimus bien plus équilibré et capable de saisir et de trier des objets.

LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE

- Mustapha Suleyman, co-fondateur de Google DeepMind, et l'historien Yuval Noah Harari dialoguent dans une vidéo de The Economist à propos de l'IA du futur (extrait en français emprunté à Benoit Raphaël). (33:03)

- Damien Lucas, CEO de Scaleway, explique à quoi va servir le super calculateur dédié à l'IA que vient d'acquérir l'entreprise. (39:01)

- Jérôme Notin, Directeur Général de Cybermalveillance présente le Cybermoi/s qui démarre le 2 octobre 2023. (46:38)

Bonne écoute !