Les actus du jour - Hugo Décrypte: L’école “révolutionnée” à la rentrée, jeune défiguré à Marseille, coup d’état au Niger…Actus du jour
Hugo Travers 7/27/23 - Episode Page - 13m - PDF Transcript
Emmanuel Macron a réaffirmé lundi dans une interview à TF1 et France 2
qu'il comptait mettre en place une série de petites révolutions
dès la rentrée pour l'éducation nationale.
Nombre d'élèves par classe, horaires, réformes du bac, parcours soupes, plein de choses.
On va voir donc ce qu'il en est, que ce soit à l'école, au collège ou encore au lycée.
Salut c'est Hugo, j'espère que vous allez bien.
On est partis ensemble pour une nouvelle plongée d'actualité en une dizaine de minutes.
Bon déjà il faut comprendre que toutes ces mesures, elles viennent avec un nouveau ministre de l'éducation nationale
après le départ de Papenziei.
Il s'agit de Gabriel Attal, qui a notamment été porte-parole du gouvernement
ou encore ministre délégué au budget.
Dans l'une de ses premières prises de parole, il a affirmé vous leur je cite
« en revenir à des choses simples, le respect du professeur et de son autorité,
la maîtrise des savoirs fondamentaux ou encore le respect de la laïcité ».
Bon et on va voir concrètement ce que ça peut vouloir dire dans les prochains jours
parce qu'évidemment comme ça c'est très très large.
Mais concernant les professeurs, l'objectif d'Emmanuel Macron,
c'est d'avoir, je cite, « un professeur devant chaque classe à la rentrée ».
En effet, beaucoup d'élèves se retrouvent ces dernières années
à avoir des heures de cours en moins à cause d'enseignants absents
pour tout un tas de raisons et qui ne sont pas toujours remplacés.
Alors pour y arriver, le président compte sur une meilleure rémunération des enseignants
qui seront tous augmentés de 100€ net par mois
et qui pourront pour certains toucher des primes et des indemnités.
Là, il y a donc un enjeu d'attractivité du métier de professeur
pour faire en sorte donc d'attirer et donc d'avoir davantage de professeurs.
Il y a également le pacte enseignant qui doit être relancé à la rentrée.
Alors le pacte enseignant, c'est un système qui prévoit, sur la base du volontariat,
le remplacement de professeurs absents par leurs collègues
en échange d'un meilleur salaire pour ses heures supplémentaires.
Et par ailleurs, au-delà de ce plan, l'éducation nationale continue à recruter
ce que l'on appelle des contractuels.
Des contractuels, c'est des enseignants qui ne sont pas titulaires,
qui sont donc recrutés en CDD pour occuper des postes vacants
ou pour faire des remplacements.
C'est donc différent du parcours traditionnel pour devenir donc professeur.
Alors parmi les autres mesures qui ont été mises en place à la rentrée
et qui ont été annoncées par le président de la République,
il y a notamment l'accueil des élèves dès l'âge de deux ans en maternelle
dans les quartiers les plus en difficulté.
Il faut savoir que c'est une mesure qui existe déjà,
mais c'est au maire aujourd'hui de décider si c'est possible ou non
en fonction de la capacité de l'école maternelle à assurer le bien-être des élèves.
L'objectif donc là pour le gouvernement, c'est de réduire les inégalités
et de permettre pour les familles des plus en difficulté
d'avoir un endroit d'accueil pour les enfants les plus jeunes.
Autre élément qu'on peut noter, c'est la réduction du nombre d'élèves par classe
dès la moyenne section de maternelle
et ce là aussi dans les réseaux d'éducation prioritaires,
donc dans les zones les plus défavorisées.
Il faut savoir qu'avant ça ne concernait que la grande section, le CP et le CE1,
donc là c'est aussi la moyenne section.
Autre élément qu'on peut noter qui arrive, ce sera 30 minutes à partir de la rentrée,
de sport par jour à l'école primaire, 30 minutes par jour
et puis la mise en place de l'éducation artistique et culturelle.
C'est des cours en fait qui auront pour objectif de permettre à tous les jeunes du CP à la terminal
d'avoir accès à l'art et à la culture peu importe où ils habitent.
C'est donc une forme d'ouverture culturelle.
Désolé, ça fait un peu lisi de course, mais comme ça vous avez tous les éléments
et c'est des éléments qui sont intéressants à analyser.
Il y a aussi au moins une heure de soutien par semaine
pour les élèves de 6e en difficulté qui devraient être mis en place.
Alors là-dessus, le président de la République n'a pas donné plus d'informations
mais en janvier dernier, Papé Ndiaye avait proposé d'instaurer une fois par semaine
pour chaque élève de 6e, une heure de renforcement ou d'approfondissement en maths ou en français.
On verra donc quelle forme ça prend dans le détail dans les prochains jours.
Autre élément, il y a un sujet d'orientation et ce, dès la 5e, le président de la République
souhaite qu'il y ait une demi-journée toutes les deux semaines pour en apprendre plus
sur certains métiers et découvrir donc certains domaines.
Parmi les derniers éléments, et après j'arrête cette longue liste,
il y a la possibilité d'ouvrir les collèges de 8h à 18h
dans les quartiers les plus difficiles pour accueillir les élèves.
Il y a aussi la réforme du lycée professionnel, donc pour les filières professionnelles au lycée.
En l'occurrence, parmi les mesures importantes qu'il faut retenir,
qui concerne peut-être certains d'entre vous ou alors vos enfants pour les parents ici,
il y a la question de la rémunération des stages qui sera obligatoire à partir de la rentrée.
Et par ailleurs, il y a une volonté de renforcer le mentorat et l'accompagnement des élèves.
Alors, un sujet absolument épine maintenant, c'est la question du baccalauréat.
En fait, il faut savoir que cette année, c'était la première fois que le nouveau bac
qui date d'une réforme de 2019 était complètement et parfaitement,
entre guillemets appliqués, dans le sens où il était appliqué tel que défini dans la loi votée en 2019.
Le truc, c'est qu'il est très critiqué et la principale critique,
elle porte aujourd'hui sur les épreuves de spécialité.
C'est donc des épreuves qui sont organisées au mois de mars pour les terminales.
Donc le mois de mars, c'est très tôt quand même.
Et c'est des notes en l'occurrence qui sont prises en compte dans les dossiers envoyés à Parcoursup.
Donc, les dossiers envoyés aux écoles ou aux universités post-bac.
Le truc, c'est que ces épreuves, elles ont un coefficient très important.
Par ailleurs, les élèves connaissent leurs notes sur ces épreuves de spécialité dès le mois d'avril.
Et donc, les professeurs ont constaté qu'à partir du mois d'avril,
il y a un petit peu moins de personnes dans les salles de classe, globalement,
parce que certains font leur calcul.
Ils se disent, ok, je n'ai besoin que de cette note et que de cette note pour avoir mon bac.
Côté Parcoursup, de toute façon, le dossier est envoyé.
Et donc, je vais faire le strict minimum, y compris en termes de présence en cours.
Alors qu'évidemment, en théorie, la présence en cours est obligatoire.
Alors, sur ce sujet, il devrait y avoir a priori des annonces au mois de septembre.
Il y a plusieurs pistes qui sont envisagées aujourd'hui.
Il y a le fait de dévoiler les notes de ces épreuves de spécialité uniquement en fin d'année
pour garder donc les élèves motivés jusqu'à la fin de l'année.
Il y a l'idée aussi de rééquilibrer les coefficients.
Donc, en gros, que les épreuves de spécialité comptent pour moins et qu'à l'inverse,
potentiellement, du coup, en proportion, les épreuves de fin d'année comptent pour davantage
ou encore dernière option, c'est un système plus classique que moi, j'avais, par exemple,
et que vous êtes nombreux, je pense, à avoir eu.
C'est un système où toutes les épreuves, ou quasiment toutes les épreuves sont au mois de juin
et donc, elles s'enchaînent à ce moment-là.
Il y a également la question de parcoursup qu'on peut noter,
qui est donc cette plateforme d'orientation post-bac pour faire ses choix d'admission
et de ce qu'on va faire après le lycée.
Là aussi, parcoursup fait énormément de débats.
C'est une source de stress, une source d'angoisse, même pour beaucoup d'élèves et leurs parents.
Le sentiment qui revient beaucoup, c'est un sentiment de ne pas être bien face à quelque chose de concret,
face à une forme de machine finalement, qui attribue des écoles de façon, disons, obscure.
Alors là-dessus, il y avait quand même quelques nouveautés cette année,
notamment la rubrique « Comprendre les critères d'analyse des candidatures »,
qui est en fait une rubrique sur parcoursup qui détaillait certains critères.
Pour autant, les parents d'élèves réclament beaucoup plus.
Les élèves aussi réclament beaucoup plus de clarté là-dessus.
On verra donc s'il y a des choses qui sont précises dans les prochains mois.
Enfin, dernier sujet de la rentrée, c'est la question de la lutte contre le harcèlement.
Papandiaille, donc l'ancien ministre de l'Éducation nationale, avait promis des moyens supplémentaires.
Il y a mis des mesures qui avaient été annoncées, un référent harcèlement par établissement.
Donc une personne, un point de contact, on peut dire, sur ces sujets-là.
Aussi des renforcement de moyens sur les numéros gratuits, le 30-20 et le 30-18, en cas de besoin.
Il y a aussi une volonté de faire en sorte que l'élève harceleur soit éloigné le plus possible des élèves harcelés,
notamment donc avec des changements d'écoles.
Je ne rentre pas dans les détails là-dessus aujourd'hui, mais vous l'imaginez,
c'est un sujet qui me paraît essentiel à aborder et qu'on va continuer à aborder.
Je vous mets donc des liens en description et on creusera ce sujet précisément, beaucoup plus en détail.
Quoi qu'il en soit, voilà pour ce que l'on sait, et ce que l'on ne sait pas aussi dans certains cas aujourd'hui.
Ça me semblait essentiel de faire un point là-dessus.
Courage à tous ceux parmi vous, soit en tant que parents, soit en tant qu'élèves.
Vions à gérer ces questions de parcoursues et de rentations en ce moment.
Je sais que c'est des sujets qui sont très importants.
On va faire en sorte, en tout cas, de notre côté, d'en reparler évidemment dans les prochains jours.
J'ai sa parole à Blanche et je reviens juste après.
Merci Hugo et salut tout le monde.
On commence avec une première actue.
Au Niger, un pays francophone d'Afrique de l'Ouest,
des militaires ont affirmé avoir renversé le président nigérien, Mohamed Bazoum.
Cette annonce a été faite ce mercredi soir à la télévision nationale.
On a pu voir le colonel Ahmadou Abdraman déclarer, je cite,
que ce coup d'État fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire.
La mauvaise gouvernance économique et sociale du pays.
Alors de son côté, Mohamed Bazoum a rejeté ce poutch.
Cependant, il est actuellement séquestré par les militaires qui ont participé au coup d'État.
Les frontières du pays ont été fermées et un couvre-feu a aussi été instauré jusqu'à Nouvelle-Orde.
Il faut savoir que le Niger, qui est un partenaire important de la France en Afrique,
est le troisième pays du Sahel après le Mali et le Burkina Faso à connaître un coup d'État depuis 2020.
Deuxième actue, on va continuer de parler de l'Afrique,
puisque le président russe Vladimir Poutine accueille à partir de ce jeudi.
C'est partenaire dirigeant des pays africains dans la ville de Saint-Pétersbourg en Russie
à l'occasion d'un sommet russi-afrique.
Et ce sommet, il a plusieurs grands enjeux pour l'avenir de la Russie sur l'échelle internationale.
Parmi eux, il y a le sujet de l'approvisionnement de l'Afrique en blé et en anglais,
qui a été mis en péril par le retrait de la Russie d'un accord sur les céréales ukrainiennes cruciales pour l'alimentation mondiale.
Il y a aussi la question de la place des exportations d'armes russes
ou encore la présence de la milice privée Wagner en Afrique qui soutient la Russie.
Selon Joseph Siegel, qui dirige le programme de recherche du Centre d'études stratégiques de l'Afrique,
ce sommet est notamment un moyen de montrer que la Russie n'est pas isolée sur le plan international.
On suivra ça dans les prochains jours.
Troisième actu, Eddie, un jeune homme de 22 ans touché par un tir de LBD
puis frappé par des policiers à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet.
C'est exprimé ce mercredi dans une interview au Média Combini.
Victime d'un traumatisme craniens, Eddie a dû passer une semaine en réanimation
puis deux autres semaines dans un service de neuroschirurgie.
Les médecins ont même dû lui retirer un morceau de son crâne à la suite des violences qu'il a subies.
Eddie a aussi expliqué qu'il n'avait pas participé aux émeutes liées à la mort de Naël
et que les policiers n'ont pas cherché à comprendre s'il était dangereux ou non.
Justement, les policiers soupçonnés de l'agression, tous membres de la BAC,
donc la Brigade Anticriminalité, ont été mis en examen en fin de semaine dernière
et l'un d'eux a également été placé en détention provisoire.
Cette décision a provoqué un mouvement de protestation au sein de la police.
Le patron de la police nationale a d'ailleurs fait polémique
en déclarant qu'un policier n'avait pas sa place en prison
et donc pour tenter d'apaiser les tensions,
le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a reçu ce jeudi soir
les organisations syndicales de la police.
On suivra ça.
Quatrième actu, Emmanuel Macron va se rendre ce vendredi au Sri Lanka,
un pays situé au sud-est de l'Inde, pour une visite historique
puisque c'est la première fois qu'un président français va se rendre sur place.
Emmanuel Macron va notamment rencontrer le président du pays
dans le but de développer des relations diplomatiques
entre la France et le Sri Lanka.
Le pays traverse depuis un an une profonde crise économique et politique,
ce qui fait qu'il est actuellement en faillite.
Concrètement, ça signifie que le Sri Lanka a besoin de trouver des financements extérieurs
pour pouvoir regomfler les caisses de l'État.
Ces financements viennent actuellement en majorité
des deux grandes puissances rivales voisines du Sri Lanka, l'Inde et la Chine.
Cinquième actu rapidement, la Poste a annoncé ce jeudi
que le prix des timbres allait augmenter en moyenne de 8,3 %
dès le 1er janvier 2024, afin, je cite, d'assurer la pérennité du service,
c'est-à-dire de conserver la qualité des services que propose la Poste,
tout en réalisant des économies grâce à cette hausse de tarifs.
Le prix du timbre vert passera de 11,16 € à 11,29 €,
tandis que le prix des lettres recommandées sera de 5,36 €,
une hausse de 53 centimes par rapport à un 6e et dernier actu.
Oror Berger, la nouvelle ministre des Solidarités et des Familles,
a annoncé ce jeudi sur France 2 la mise en place d'un passe-colo dès 2024
pour permettre à plus d'enfants de partir en vacances.
Concrètement, cette aide sera dotée de 200 à 350 € par enfant pour les familles concernées
et sera versée par la CAF, un organisme qui aide financièrement les familles
qui n'ont pas beaucoup de revenus.
Avoir si ce passe va concerner la majorité des familles françaises.
Selon Oror Berger, ce nouveau dispositif devrait concerner 80 % des enfants à peu près,
puisque ce sera pour les familles qui touchent jusqu'à 4000 € de revenus.
Voilà, c'est la fin de ce résumé de l'actualité du jour.
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Vous le savez, le nom des comptes, c'est Hugo Descript.
Écoutez, je crois que j'ai tout dit.
Prenez soin de vous et on se dit à très vite.
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🔗 DES LIENS POUR EN SAVOIR PLUS
CHANGEMENTS RENTRÉE : Les Echos, l’Etudiant
NIGER COUP D’ÉTAT : Franceinfo, HuffPost
SOMMET RUSSIE-AFRIQUE : RFI, Franceinfo
VIOLENCE POLICIÈRE MARSEILLE : HuffPost, Le Parisien
MACRON SRI LANKA : 20 Minutes, Le Monde
FRANCE PASS “COLOS” : HuffPost, 20 minutes
GOUTTE VUE : Le Parisien, FDA
Écriture : Blanche Vathonne - Samy Rabbata - Paul Foucaud - Léah Boukobza - Hugo Travers
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