Les Grosses Têtes: LE LIVRE DU JOUR - "Rose nuit" d'Oscar Coop-Phane

RTL RTL 10/31/23 - Episode Page - 7m - PDF Transcript

Tous les soirs dans RTL Bonsoir. Retrouvez Marc-Antoine Le Bré dans Le Bré.

King News.

Tu n'as pas rêvé, c'est bien moi. Je ne crois que du boss.

Vous réviserez l'Allemand avec Jürgen, un camping-carriste allemand avec Bob Short

avec la quête chaussette. Non pas lui, je n'étudie en lui, c'est Alex Vizoré

qu'en vacances. On invite tendance à confondre le style de l'Allemand et du belge.

Alors, petite astuce pour les différenciers. L'Allemand a des étoiles sur son maillot.

Le Bré.

Avec Marc-Antoine Le Bré, c'est juste après le journal de 18h sur RTL.

RTL, Le Livre du jour.

À Le Livre du jour, s'appelle Rose Nuit s'est pluieé chez Grassez, un roman signé

au Scar Coupefane qui avait obtenu il y a quelques années le prix de flore. Je crois

que c'est avec son premier roman. Il me confirmera tout à l'heure quand on l'aura au téléphone

au Scar Coupefane. Mais ce livre qui s'appelle Rose Nuit et nous raconte le destin de 3

personnages à travers le monde. 3 personnages liés au fleur et particulièrement à la rose

d'ultitre, évidemment Rose Nuit. Il y a un vendeur de fleurs, un petit vendeur de rose

comme on en trouve dans les restaurants à Paris. Il y a celle qui va couper les tiges

des fleurs et des roses là-bas, là-bas, là-bas. Ou justement, tiens, voilà ma question

avant qu'on ait Monsieur Oscar Coupefane au téléphone. C'est d'ailleurs un sujet

qu'on a abordé dans cette émission il n'y a pas si longtemps. Peut-on encore offrir

des fleurs puisqu'on sait que les fleurs écologiquement, ça n'est pas très bon. 85%

des fleurs coupées commercialisées en France proviennent de l'étranger. On en avait parlé

il y a quelques jours et bien justement, un des 3 personnages, la jeune fille qu'on retrouve

dans ce livre, elle habite dans quel pays pour ? Le Kenya. Le Kenya, non. C'est vrai que le Kenya

est le plus grand exportateur de fleurs. C'est la Hollande. La Hollande non plus.

Le Pakistan. Non, ça c'est les vendeurs. Le Pakistan, ça c'est les vendeurs.

Encore que celui-là soit Bengali, si ma mémoire est bonne dans le livre, le petit vendeur

de fleurs. Mais je vais vous aider. Un pays d'Afrique. Un pays d'Afrique. Et la capitale

de ce pays, c'est Addis Ababa. L'Ethiopie, bonne réponse collective. J'ai voulu qu'on

aille vite pour garder du temps avec vous Oscar Coupefane. Bonjour.

Elle est bien Ethiopienne, la petite coupeuse de fleurs. Celle qui va faire ce métier

difficile d'ailleurs de couper l'étige des roses. Est-ce que ce sont des hangars d'ailleurs ?

Parce que vous avez bien étudié le sujet manifestement.

Bah écoutez, comme vous le disiez, oui effectivement le Kenya, c'est le plus gros producteur

de roses pour la vente en Europe. Mais l'Ethiopie est rentrée dans la danse depuis une dizaine d'années, je crois.

Et effectivement, je suis allé là-bas deux fois, voir un peu comment ça se passait et les conditions

sont assez terrifiantes. Alors effectivement, vos trois personnages, on va dire une vie

pas très heureuse, que ce soit la petite coupeuse de fleurs là-bas en Ethiopie, que ce soit celui

qui vend les fleurs et qui vient, je ne me suis pas trompé, c'est du Bangladesh, c'est bien ça ?

Oui, Bangladesh. On croit à tort souvent qu'ils viennent du Pakistan, mais en tout cas à Paris,

la plupart des hommes qui font ce métier là viennent du Bangladesh.

Et effectivement, c'est ceux qui vous proposent des fleurs dans les restaurants.

Alors le troisième, son métier est un peu plus compliqué à expliquer, évidemment.

Il est courtier en fleurs. Il y a une grande bourse de fleurs au Pays-Bas,

Al-Smyr qui est juste à côté de la Notre-Dame, où transitent l'immense majorité des fleurs

coupées, donc les roses, mais toutes les fleurs qu'on achète en Europe. C'est-à-dire que c'est pas

impossible d'acheter des fleurs qui ont été produites en France et de les acheter en France,

mais elles ont transité un moment ou un autre par Al-Smyr. Donc voilà, c'est

une espèce d'immense marché qui fait un million de mètres carrés à peu près au sol,

et qui s'échange toutes les fleurs coupées en Europe.

C'est la bourse des fleurs, en quelque sorte, on peut dire ça comme ça. Et ce troisième

personnage, je veux dire que c'est peut-être pas le plus gâté, on va pas dire ça comme ça,

mais celui qui a la meilleure condition sociale des trois.

Il a accès à un confort qui est évidemment par rapport à l'avant-deuse en Éthiopie,

un petit peu démesurée, mais j'avais envie de le traiter comme un personnage qui fait aussi

partie d'un rouage et d'une grosse machine, c'est-à-dire que c'est pas le salaud total

sous prétexte qu'il est en Occident, il y a lui aussi, à sa manière, un peu pris au piège

de ce gros mécanisme économique.

– D'ailleurs, il passe son temps sur l'ordinateur, pas seulement pour les fleurs,

on va dire les images pornographiques aussi. – Ah ouais ?

– Bah oui, pourquoi pas. – Pourquoi pas.

Vos trois personnages ne vont jamais se rencontrer, c'est ça évidemment toute l'astuce de votre livre.

Ils travaillent pour la même chose dans le même secteur, sans jamais finalement avoir leur destin

qui s'entrecroise directement. – Oui, l'idée du livre dans sa globalité, c'était de montrer que

en fait différents mondes peuvent se croiser, c'est-à-dire que comme les vendeurs de roses

qu'on voit au terrasse, si vous voulez, ils vont passer devant nous

quand on est en train de boire un verre en terrasse, mais finalement, eux,

n'ont jamais accès à ce monde-là, c'est-à-dire que c'est des mondes qui se frottent,

qui peuvent se cogner parfois, mais qui sont hermétiques les uns aux autres.

Donc j'ai essayé de montrer ça avec ces trois personnages.

– J'espère que je ne vous fais pas injure si je vous dis que abandonner ça m'a un peu fait penser.

Evidemment, ça n'est pas du tout le même sujet, mais quand même, ça m'a fait penser au livre

La Tresse, qui a été un énorme succès, on le sait, un best-seller,

même parce que c'était aussi des destins qui s'entrecroisaient sur un autre sujet

qui étaient les cheveux d'ailleurs, si ma mémoire étonne.

– Le titre est très bien trouvé. – La Tresse, vous en êtes inspiré ?

– Je dois vous avouer que je ne l'ai pas lu, donc non, peut-être que je m'en suis inspiré,

malgré moi, après c'est un mécanisme assez classique en romanais,

ce que je veux dire, de traiter différents personnages de cette manière-là.

– Rose nuit séchée grassée, c'est signé Oscar Coupfaine.

La Rose, vue par trois destins, ça donne envie de réfléchir quand on achète un bouquet.

En tout cas, c'était le livre du jour. Merci, Monsieur Oscar Coupfaine.

– Vous savez, c'est un truc que je vous communique parce que parfois on a envie d'acheter des roses

et de les offrir aux dames autour de la table, et parfois on n'a pas envie.

– Et quand j'ai pas envie, je dis au type qui s'approche, je dis attention, je suis allergique aux roses.

Et le mec fait deux mètres en arrière, il dit excusez-moi, il s'en va.

– Mais c'est toujours avec votre femme ou avec d'autres femmes que vous faites ça ?

– Je crois qu'il vient de se trahir.

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Découvrez "Rose nuit" d'Oscar Coop-Phane, qui est le livre du jour des Grosses Têtes.


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