Les Grosses Têtes: LE LIVRE DU JOUR - "Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien (et pas un enfant)" d'Hélène Gateau

RTL RTL 9/22/23 - Episode Page - 10m - PDF Transcript

RTL, le livre du jour.

– Le livre du jour est signé, Helene Gâteau, que vous connaissez peut-être,

parce que cette vétérinaire, pendant longtemps, a participé à de nombreuses émissions de télévision,

que ce soit avec Laurent Boyer ou Vincent Perrault, par exemple,

mais à ses propres émissions, vous l'avez entendu aussi régulièrement sur RTL,

et elle publie un livre qui fait beaucoup parler.

– Ah oui, c'est génial. – C'est ce titre incroyable,

et pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien et pas un enfant,

un éclairage inédit sur la place d'un animal dans une vie, c'est chez Albin Michel.

On va avoir Helene Gâteau au téléphone dans un instant,

et va tout nous raconter sur son enfant, qui est donc un enfant qu'elle a appelé colonel,

puisque c'est son chien.

Le livre est préfacé, le livre d'Helene Gâteau, par quelqu'un qui s'amuse, évidemment, de cette comparaison.

– C'est des lignes. – Non.

Pourquoi celui qui préface s'amuse de cette comparaison ?

– C'est parce que lui-même a été promené par sa maman avec un harnais, avec une laisse.

Ça me rappelle d'ailleurs moi aussi. – Moi aussi.

– J'ai souvent raconté ça, mais moi aussi, j'ai eu une laisse.

– Avant d'avoir un enfant, j'étais choqué,

mais quand je vois comment il court partout, parfois, ça peut être marqué.

– Et celui qui préface le livre d'Helene Gâteau raconte, effectivement,

qu'on l'a fut bladé un harnais pour retenir sa chute.

Pendant deux ans, ma mère me ta enlaisse à la promenade.

– Mais il a voyé ou pas ?

– Alors, qui est celui... – Après, ça donne le goût du fouet aussi.

– Est-ce que c'est un écrivain ? – Un autre très grand écrivain

qui préface le livre d'Helene Gâteau.

– Est-ce que c'est un écrivain qui est déjà venu aux grosses têtes ?

– Qui est déjà venu aux grosses têtes ? Non, il pourrait.

J'en serais ravi. C'est quelqu'un qu'on aime bien, qui est écrit de best-seller régulièrement.

– Il a au moins la soixante-tête. – Il est vieux ?

– Ah, il est né en 70, 12, 19, 172.

– Ah, il était encore tenu en l'est. – Il n'est pas Maxime Chatham ?

– Du teurtre, non ? – Du teurtre, non.

– Est-ce qu'il écrit des romans policiers ?

– C'est une question, je ne l'ai pas dit, pour Mr Rico, Nicolas Rico,

qui habite la Madeleine Rue. – Ah, Marlévie, c'est un homme.

– J'ai une copine, enfin, quelqu'un qui me dit « J'ai couché avec un de mes clients ».

Je ne sais pas, grave, ça arrive souvent quand on est dans la santé.

Elle dit « Oui, mais moi, je suis vétérinaire ».

– Ah ben, ça va plaire, hein, Helene Gâteau ?

– Alors, attendez, est-ce qu'il écrit plutôt des romans policiers, ce monsieur ?

– Des romans policiers, non, non, non, non. Il publie régulièrement,

il a beaucoup de succès, il est écrit dans la presse aussi, et...

– Il vit en France, Besson. – Et on connaît Bussi ?

– Bussi, non. – Il vit en France.

– Éric Besson, non. Il vit en France, oui.

– Il n'y a pas. – Même si voyage...

– Éric Besson, c'est l'ancien ministre.

– Ouais, ouais, c'est Philippe Besson. – Même si voyage...

– Patrick Besson, mais Éric Besson, c'est un ministre.

– C'est ni Éric, ni Luc, ni Patrick Besson.

– En fait, c'est pas à Besson, Bussi. – C'est pas à Besson.

– Et il voyage beaucoup, cet homme-là. – Oui, oui, oui, oui.

– Et il est connu pour ses voyages. – Ah, oui.

– Marc Lévis, parce qu'il raconte de temps en temps, effectivement, ses voyages.

– Sylvain Tesson. – Comment ?

– Sylvain Tesson. – Sylvain Tesson, bonne réponse de Philippe Caudel.

C'est Sylvain Tesson. Bonjour, Helene Gâteau.

– Bonjour, Laurent, et bonjour à toute l'équipe des grottettes.

– Bonjour, Helene.

– C'est vrai que ça y fait quand même d'avoir une préface signée Sylvain Tesson.

– Ah, c'est plutôt chic, et j'avoue que quand il a accepté de l'écrire pour moi,

c'était un cadeau inestimable.

– Et pourquoi vous lui avez demandé à lui alors ?

– Je vais demander à lui parce que j'ai eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises.

Je suis en total admiration sur les valeurs qu'il véhicule, sur le fait que, pour moi,

c'est le plus grand écrivain contemporain que nous ayons aujourd'hui,

et parce que je savais également…

– Je m'en vais, moi. Je m'en vais, là.

– Après, si vous pouvez ajouter, après Philippe Caudel.

– Après Philippe Caudel, je ne mets plus le mot.

Parce que je savais qu'il ne voulait pas d'enfants qui s'étaient déjà exprimés sur le sujet.

Donc je me suis dit qu'il peut avoir un regard, une prise de hauteur par rapport à mon sujet mathématique,

de ne pas vouloir d'enfants et puis de vivre une forme de parentalité avec un animal.

Je trouvais que son éclairage était persuadier qu'il pourrait être extrêmement intéressant et pertinent,

et je ne me suis pas trompé.

– Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien et pas un enfant chez Albin Michel ?

C'est un livre qui fait parler parce que certains sont choqués, évidemment, par ce titre et l'âne-gâteau.

– Oui, alors ça fait parler à double titre, à la fois mon titre est effectivement un peu provocateur.

Et puis, finalement, c'est deux choses qui se superposent et que je traite dans mon livre.

C'est aujourd'hui, on peut être une femme et c'est pas nous ir autrement que dans la maternité.

Même si c'est encore difficile à admettre, je le vois par rapport à tous les commentaires,

les témoignages de femmes que je reçois et qui me disent merci de prendre le sujet sur cette parole-là.

Et puis, le deuxième sujet que je traite, c'est effectivement ça, c'est l'amour qu'on peut avoir pour un animal.

C'est très ciprotité aussi, c'est-à-dire que ça ne va pas que dans un sens.

Je sais, les études scientifiques le trouvent que mon chien, même, aussi, je suis son être d'attachement.

Et bien, ce sont ces deux tendances-là que l'on voit beaucoup aujourd'hui dans notre société,

parce qu'on a besoin d'avoir cet amour de l'animal qui nous fait la grâce de tout jugement.

C'est un amour qui est précieux et inédit et je pense que ça parle à beaucoup de monde aujourd'hui.

Donc, c'est vrai que ça fait pas mal parler et je suis contente de prendre la parole sur ce sujet-là.

Et pourquoi vous l'avez appelé, colonel, votre fils alors ?

Ah, il y a une histoire que je raconte dans le livre, mais en gros, c'était une série Netflix que je regardais

dans laquelle un chien s'appelait President, et donc moi, je me suis dit « tiens, c'est sympa, President »,

mais en français « Président », ça sent un peu moins bien.

Donc, j'ai cherché un titre et il s'appelle « Colonel ».

Et c'est un bordeur terrier, c'est ça ?

Comment ?

Un bordeur terrier ?

C'est un bordeur terrier, c'est ça.

Et en plus, il a des petites moustaches, donc on me dit souvent qu'il a...

que son nom vivait bien parce que ça lui donne une tête de colonel, ce qu'on dit « lookup ».

Pourquoi ?

Ça peut exister qu'avec un chien, un amour comme ça.

Est-ce qu'avec un chat, ce serait pareil ?

Oui.

Ah, je vais pas sous-estimer l'amour que les gens peuvent avoir avec leur chat.

La seule différence, c'est qu'avec un chien, on peut partager beaucoup plus de choses, je pense qu'avec un chat.

Et qu'avec un poisson, hein, parce que...

Et qu'avec un poisson, là...

L'amour, si vous avez un tamoureuse, c'est un tom, par exemple.

Vous voulez lui faire un câlin ?

Oh, la randonnée, il y en a.

Il y en a beaucoup des sons.

Moi, j'ai bécu avec un tom, ouais.

Et inversement.

Non mais, c'est vrai que tant qu'on ne peut pas le prendre dans les mains, dans les bras, c'est compliqué, c'est tout.

Oui, quand on se passe du contact au chat...

Entre la tortue et le poisson.

Non mais le contact physique, c'est ça.

Mais décha, j'ai vu des gens promener leur chat.

Le contact physique, le contact physique de Morphe, c'est très bien aussi, hein.

Oui, c'est vrai.

Ah, il est fidèle, hein, il reste.

Ça m'est arrivé de voir des gens, de croiser des gens, promener en laisse un chat, c'est rare, mais ça arrive.

Oui, mais ça peut être intéressant pour un chat qui ne vit qu'en intérieur.

C'est dommage de ne pas pouvoir lui permettre de voir aussi un petit peu d'autres horizons.

Donc, il ne s'agit pas de promener en pleine sur l'aéqué à Paris,

mais si vous habitez à la campagne et que vous avez un chat d'intérieur qui va moins risquer sa vie de se faire écraser,

bah pourquoi pas promener en laisse, à condition, bien sûr, de l'inhabituer.

Mais ce que les gens vous reprochent par rapport au titre, en tout cas, quand il y a des gens qui critiquent,

c'est le côté anthropomorphisme, que vous comparez un chien à un enfant, c'est ça un choc suivant ?

Ah oui, mais ne comparez pas !

Non, mais avec le titre, le titre ne compare pas !

Oui, mais c'est ce qu'on peut lui reprocher.

Oui, alors c'est ce qu'on me reproche, mais tout de suite, je désamande sans disant,

attendez, je fais bien la différence, j'ai la tête sur les épaules entre un chien et un enfant.

L'avis d'un chien est bien sûr inférieur à l'avis d'un enfant,

cependant ce que je compare, c'est le lien d'attachement.

Et je m'appuie du scientifique et sociologique qui montre que le lien d'attachement est extrêmement similaire,

et c'est ça que je compare.

C'est votre premier chien ?

Non, c'est pas mon premier chien, j'en ai eu d'autres, mais l'autre, l'autre, j'étais plus jeune aujourd'hui,

comme j'ai 42 ans aujourd'hui, c'est vrai qu'il a une place plus importante de...

Vas-y, de chême un peu plus mûre que quand j'étais étudiant.

Les autres chiens ont grandi, maintenant ils font des études et tout, à part...

Ils ont quitté la maison, ils ont quitté la maison, ils ont pris leur appareil.

Je ne sais pas si vous avez lu une interview de Vincent Dodienne,

que je connais bien évidemment acteur et humoriste Vincent Dodienne,

qui lui non plus n'aime pas beaucoup les enfants,

il ose le dire dans une interview, là, qui vient d'être publiée assez drôle,

et non, non, c'est vrai que je déteste les enfants.

Un chien, c'est moins contraignant et moins cher.

Ah ben ça, c'est sûr.

Moi, je ne dis pas que je déteste les enfants, attention.

Ah ben lui, il le dit, il dit, je suis très mal à l'aise avec les enfants, je suis pédophobe.

Oui, oui, exactement.

Mais vous savez qu'il n'est pas au-delà de vous aujourd'hui,

mais Alex Vizoret qui dit des choses comme ça, aussi, sans quoi.

Aussi, pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien et pas un enfant,

c'est le livre qui fait parler actuellement.

C'est chez Alba Michel, c'est signé Helene Gâteau,

et c'était notre livre du jour.

Il lui enrayait sa montre, ça va nous, c'est pas vrai.

Il a tout vendu, il n'a plus rien, cet homme n'a plus rien.

Cet homme est aux aboies.

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