Les Grosses Têtes: LE LIVRE DU JOUR - "Le Chien des étoiles" de Dimitri Rouchon-Borie

RTL RTL 10/25/23 - Episode Page - 6m - PDF Transcript

RTL, le livre du jour.

Le livre du jour est signé... Qu'est-ce qu'il y a, M.Berléant ?

Vous nous posez des questions sur le livre du jour qu'on n'a pas lu.

Alors...

Mais c'est pour ça, c'est pour ça qu'il faut...

Il y a à chaque fois qu'on est dans la merde.

M.Berléant, vous allez adorer d'ailleurs ce livre.

C'est un très joli livre qui s'appelle « Le Chien des étoiles ».

C'est signé d'un auteur qui s'appelle Dimitri Ruchembori,

qu'on va avoir au téléphone dans un instant.

Vous le connaissez ?

C'est un formidable journaliste de télégrammes.

Exactement.

Je n'ai pas connu, mais rédaction de Saint-Briu,

je crois qu'il a eu plein de prix,

et c'est un formidable enquêteur également.

Mais il est trop fort, c'est insupportable.

Il n'a que des bonnes députés.

Je crois qu'il est passé également à la presse d'armor à Pimpol.

Écoutez, vous lui, là, on est d'accord que...

Il a wikipédia, normalement dit,

ou est-ce que France, télégramme,

moi, ça y est, j'ai la bonne haute-roie, non ?

Il a déjà fait un énorme succès

avec un livre précédent qui s'appelait « Des Monds de la Colline au loup ».

Et là, le nouveau livre s'appelle « Le Chien des Étoiles ».

Justement, tiens, je vais vous demander comment s'appelle ce chien dans...

Rires

Comment ça s'appelle ce chien ?

Ratatin !

Mais non pas ratatin !

Tu rends ton plan !

Non, non, non, non, pas Milou !

Les étoiles !

Des étoiles !

Il n'y a pas d'indice supplémentaire, juste...

Absolument, je vais vous donner un indice.

Ah, ça, c'est gentil.

Bravo, Valérie.

Non, pas d'Arvador.

À m'en donner, effectivement, le personnage principal

présente son chien à un autre personnage qui s'appelle Henrique.

Henrique va flatter le chien et demande « Tu as donné un nom ? »

Oui, il s'appelle...

Iglesias !

Non, attendez !

Mais non !

Ben !

Henrique, c'est le nom de l'autre personnage.

Et il donne le nom du chien,

et l'autre personnage répond

« J'espère que ce n'est pas un communiste cuban, cette bête-là. »

Chez !

Guévarra !

Chez !

Non, mais voyez-je...

Qu'est-ce qu'il y a ?

Alors Chez, Guévarra, Ravon...

Castro ?

Castro, non, on est tout prêts, vous voyez ?

Vous avez compris l'indice.

La vanne, la vanne ?

La vanne, non, non, la vanne.

Cigar !

On va dire comment on s'appelle entre communistes, je vous...

Camarad !

Camarad !

Bonne réponse !

De Roman Noduik !

Bonjour Dimitri, Ruchem Bori.

Bonjour, François.

C'est vrai que le chien s'appelle Camarad.

C'est une réplique qui m'a beaucoup amusé, cette réplique.

Tu lui as donné un nom ?

Oui, il s'appelle Camarad.

J'espère que ce n'est pas un communiste cubain, cette bête-là.

Coach, ce chien ne fait pas de manifestation ni de grève.

C'est juste mon camarade.

C'est d'ailleurs les pages, moi, que j'ai préférées dans votre livre,

je dois dire, peut-être parce que j'ai un chien, moi-même,

mais les pages entre ce chien et son maître,

Gio, c'est le personnage principal de votre livre.

C'est un moment d'ailleurs où il est plutôt seul,

parce qu'au départ, c'est une histoire de trois personnages

qui partent dans une sorte de, on peut dire, roadtrip

par le train en voyageant tous les trois ensemble.

Est-ce que vous pouvez d'ailleurs nous décrire les trois personnages ?

Gio, c'est le personnage principal,

mais il y a deux enfants avec lui.

Oui, Gio, c'est un géant qu'a vingt ans

et qui se remet difficilement d'une blessure au crâne

et qui fuit dans un train de marchandise avec Dolores,

une adolescente qui est un peu trop jolie

pour ne pas subir la prédation des hommes.

Et Papillon, qui est un peu un enfant sauvage,

il est complètement muet et il a son propre langage des signes,

ce qui fait que personne, sauf Gio, le comprend.

Et c'est leur histoire à tous les trois.

Et ce qui s'appelle Papillon,

grâce aux signes qu'il fait avec ses mains,

pour désigner effectivement ce nom, Papillon.

Yon Riyu, dis-vous connaître parce que c'est vrai

que vous êtes journaliste ou vous étiez,

peut-être que vous n'avez plus de poste dans la presse régionale,

mais c'est vrai que c'est vos débuts.

D'ailleurs, je crois, dans les chroniques judiciaires

de la presse régionale, c'est ça ?

C'est ça. J'ai fait ça pendant une dizaine d'années, un peu plus,

de raconter un peu l'ordinaire de la violence

dans les pages du Telegram et des hebdomadaires avant.

Donc voilà, j'ai un peu fait une poste

parce que c'était intense émotionnellement de le faire pendant autant d'années.

Mais je remercie M. Riyu de se souvenir de moi.

C'était au tribunal de Saint-Marié, je crois, non ?

Oui, vous étiez accusé.

Votre livre n'est pas facile à résumer.

Je le dis d'autant plus que je l'ai lu du début à la fin

et puis j'ai lu les critiques.

Ça m'a amusé de lire les critiques après parce que je me suis dit,

bon, ben voilà, il n'y a pas que moi.

J'ai bien compris que les journalistes...

Ou alors, ils n'avaient pas lu le livre,

mais ils avaient parfois du mal à résumer l'histoire du livre.

On parle plus au fond de votre style, de vos dialogues

que de l'histoire elle-même. Vous êtes d'accord avec ça ?

Oui, parce que je crois que je m'intéresse moins à l'histoire.

Enfin, ce n'est pas... Je ne suis pas un scénariste.

Et je pense que ce que me rapporte aussi les lecteurs,

c'est presque plus une expérience de lecture un peu sensorielle.

C'est beaucoup d'images, c'est beaucoup de sensations

et ce n'est pas l'histoire qu'on retient à la fin.

C'est l'affection qu'on a pour les personnages et qui reste un peu.

Et d'ailleurs, vous avez parlé de blessures au départ.

Vous n'avez pas précisé à nos auditeurs de quel blessure il s'agissait.

Il commence effectivement le début du livre.

Il commence avec un pencement sur le crâne.

Qu'est-ce qui lui est arrivé à Dio ?

Oui, il a pris un coup de tournevis dans le crâne, dans une bagarre.

Et ça lui a permis, comme il le dit lui-même,

d'aller à l'hôpital et de développer sa rêverie.

Il a un objectif dans la vidéo, c'est de voler dans les étoiles.

Et d'où le titre, c'est très très joli,

Le Chien des étoiles, on conseille ce joli livre.

Vous avez déjà de nombreux lecteurs,

grâce au succès du démon de la Collineau Lou.

D'ailleurs, il y a une allusion à cette Collineau Lou,

à la fin du livre, ça s'appelle Le Chien des étoiles.

C'est signé Dimitri Ruchan-Baurier

et c'était le livre du jour. Merci, monsieur.

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