Les Grosses Têtes: LE LIVRE DU JOUR - "Faire famille - Une philosophie des liens", de Sophie Galabru

RTL RTL 10/10/23 - Episode Page - 8m - PDF Transcript

On peut penser qu'on n'a pas d'autre choix que de payer notre carburant toujours plus cher.

Ou on peut choisir d'acier à duster écoge, avec motorisation, bicarburation et sans GPL,

le carburant le moins cher du marché.

D'acier à duster, à partir de 9 euros par jour et 4 ans d'entretien inclus,

est à découvrir pendant les jours essentiels du 12 au 16 octobre.

Offre à particulier valable pour duster essentiel écoge sans or options,

à l'al d 49 mois au 50 000 km, si à Cordiac.

Conditions sur dacia.fr et prix tiré carburant.gov.fr au 30 août 2023.

Pensez à covoiturer.

Le livre du jour s'appelle « Faire famille, une philosophie des liens ».

C'est une philosophie qui écrit ce livre pour mieux comprendre les liens familiaux

et mieux les vivre, séché à la rie édition.

Je dois avouer aussi que le nom de cet écrivain qu'on va avoir au téléphone

dans un instant m'a forcément interpellé.

Elle en parle d'ailleurs, elle parle de son grand-père dans son livre.

Elle s'appelle Sophie Galabru.

Et Sophie Galabru est bien la petite fille de Michel Galabru,

qui fut une célèbre grosse tête.

Non, non, mais justement, ce qui est intéressant, c'est qu'il est fou.

Et on en parlera évidemment avec Sophie Galabru.

C'est que la petite fille de Louis de Funès est philosophe, elle aussi, Julia de Funès.

Donc on leur demandera, on demandera à Sophie Galabru si évidemment

elle a rencontré Julia de Funès.

Mais parlons du livre « Faire famille ».

Puisqu'avant de nez, ça n'est peut-être pas un hasard d'ailleurs Sophie Galabru,

se sert beaucoup de films et du cinéma pour expliquer ce qu'est la famille

et les différents moments familiaux qu'on peut vivre, les difficultés parfois.

Et elle évoque la rupture familiale, qui est encore un tabou social.

Et elle dit, elle écrit Sophie Galabru,

« La fiction 11 parfois représentait cette rupture familiale.

Je ne vous donne pas le titre du film qu'il faut retrouver.

C'est ça ma question pour Christine Comé qui habite Vognioré dans le Rhône.

Serez-vous retrouvés ce film décrit par Sophie Galabru ? »

Film dans lequel on assiste à une rupture provisoire et néanmoins radicale

d'un fils avec ses parents.

Porté par son amour pour une étudiante italienne, issu d'un milieu très modeste,

lui héritier d'une éminente lignée de riches américains,

refuse d'adhérer au valeur de son père,

comme à son injonction à quitter sa fiancée parce qu'elle est trop pauvre.

Il ne recontactera à son père que poussé par l'extrême nécessité,

celle d'obtenir de l'argent pour assurer les soins intensifs

et hospitaliers de son épouse avant sa mort.

Les retrouvailles au décès de Jennifer, c'est le nom de l'épouse,

ne réuniront pas pour autant les deux hommes.

Le fils étant à la fois mortri par ce deuil,

comme par les regrets d'avoir eu un père si lointain.

Un film italien ?

Un film italien, non.

Un américain.

Un américain, oui.

Très vieux.

Très vieux, oui quand même.

Love Story, non.

Love Story, bonne réponse, Isabelle Mergo.

La connaissez pas, c'est mon métier.

Et oui, on a oublié ce film, très beau film Love Story.

Très bon film.

Oh, c'était bien Love Story.

Oh, j'ai détesté, c'est l'art moyen.

Il y en avait, il s'est tout montré.

Oh ouais, oh, je pense que...

Il y en avait tellement, il y avait tellement.

Ça débordait, ça.

J'avais l'alarme à l'œil, moi, alors.

Ça se gargarit, c'est bon ça.

Ah, moi, j'ai un bon souvenir de ça.

Je pleurerais devant Love Story.

Alors, parlons-en, ouvrons un débat.

Sophie Galabru, ça vous a émue, ce film Love Story.

Bonjour.

Bonjour.

Oui, évidemment, moi, j'ai pleuré comme une...

Moi, pareil.

Et c'est vrai que la rupture entre un fils et son père peut émouvoir,

mais pas seulement, c'est surtout la maladie de l'épouse,

évidemment, qui nous rendait triste dans ce film.

Et c'est vrai que vous utilisez pas mal de films pour, on va dire,

appuyer vos exemples, vos théories et votre philosophie, Sophie Galabru.

Oui, c'est vrai, c'est parce que, bon, j'ai une culture cinéphile,

et puis je trouve que c'est plus parlant pour le lecteur,

effectivement, d'utiliser des ressorts dans la pop-culture, dans les films.

Vous utilisez aussi le film de Closedy, L'Èle ou la cuisse,

pour raconter cette histoire d'un fils qui ne veut pas reprendre le travail de son père.

C'est Louis de Funès, évidemment, qui est critique gastronomique et colluche,

le fils qui veut absolument pas être critique gastronomique comme son père.

Louis, votre clou, c'est le début du film, on le voit, c'est assez génial, cette scène.

C'est marrant d'illustrer votre livre philosophique de ces exemples-là.

Oui, mais parce qu'il y a de la philosophie un peu partout,

et il y en a dans les films, il y en a dans le théâtre.

C'est pour ça qu'effectivement, je dis que le théâtre et la sagesse de Michel,

mon grand-père, n'était pas si éloigné de la philosophie.

Je pense qu'il y a des liens à faire.

Enfin, moi, je l'en ai retrouvé en écrivant cible.

Puisque vous évoquez votre grand-père, Michel Galabru,

vous m'avez peut-être entendu évoqué la petite fille de Louis de Funès.

Vous connaissez Julia de Funès ?

Et non, je ne mets jamais en compte. Je n'ai jamais beaucoup.

Alors, je veux faire la rencontre. Vous me promettez...

Alors, là, écoutez, sur BFMTV, bientôt.

C'est un pâteur, il est bon.

Non, mais là, franchement, je veux organiser cette rencontre.

C'est génial. La petite fille de Michel Galabru qui est philosophe,

qui rencontre la petite fille de Louis de Funès, philosophe.

Je t'ai persuadé que vous étiez rencontrés déjà.

Mais non, absolument pas, mais c'est vrai que c'est très curieux.

Oui, on va le faire.

Je reviens au livre tout de même, faire famille à mon donné.

Vous évoquez justement la différence entre faire linier plutôt que de faire foyer.

Est-ce que vous pouvez expliquer ce que cela veut dire ?

Oui, j'essaie de dire que, historiquement, jusqu'au la période du XIXe,

environ la période romantique,

on avait tendance à plutôt vouloir faire linier,

c'est-à-dire car des enfants pour transmettre un patrimoine,

un nom à une descendance.

À partir du XXe siècle, elle est même le XIXe,

ce n'est pas tellement créé une ligne,

c'est plutôt créer un foyer, c'est-à-dire un cercle,

où les sentiments ont plus de place.

Après, cela ne veut pas dire qu'aujourd'hui,

des gens ne cherchent pas à faire linier,

ils n'ont pas la passion de l'héritage et de la transmission.

Mais le critère numéro 1, ce n'est pas d'abord celui-là,

c'est d'avoir un foyer, c'est-à-dire une forme de refuge

et de partage d'intimité.

C'est en tout cas notre critère à notre époque.

Vous parlez, vous évoquez aussi tout en citant d'ailleurs François Sagan,

les familles du hasard,

parce que la famille, c'est pas forcément la famille avec les liens du sang ?

C'est la question que je me pose, en tout cas nous,

on a encore quand même aujourd'hui une fixation sur le sang,

le sang comme un support de la famille,

de la ressemblance du partage.

Or, ça ne suffit pas, il ne suffit pas d'avoir un partage,

un lien génétique pour se sentir,

d'avoir des liens familiales avec les gens.

Faire famille avec des tiers,

c'est le film de Claude Berry,

je vous aime, Catherine Donov que vous évoquez,

les films de Xavier Dolan,

les relations entre évidemment une mère et son fils,

qui peuvent être différentes en fonction des films de Dolan,

qui sont souvent excellents sur ce sujet.

Voilà, toute la pop culture, quelque part que vous évoquez aussi

à travers ce livre philosophique,

mais on va dire populaire à la portée de tous,

ça s'appelle faire famille,

une philosophie des liens,

c'est chez Alarie Édition,

on était ravis de faire connaissance avec la petite fille de Michel Galabru.

Merci Sophie Galabru.

Merci à vous, merci beaucoup.

Nous saviez vous,

les grosses têtes vous offrent chaque jour des contenus inédits

accessibles uniquement en podcast.

Tous les jours, Laurent Ruequiez,

son équipe vous plonge dans les coulisses de l'émission

grâce à des podcasts exclusifs.

L'intégralité des grosses têtes et ses bonus,

c'est sur l'appli RTL.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Découvrez le livre du jour des Grosses Têtes.











Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.