Les Grosses Têtes: LE LIVRE DU JOUR - "Broadway Vitas" de Florian Gazan

Find the brand's inspiration and great value you need to own your style at Macy's VIP

sale.

Going on now.

Use your coupon or Macy's card and take an extra 30% off fall trends and updates.

Plus 15% off go to beauty, skincare and fragrances.

Plus shop specials and find great deals on top brands at Macy's VIP sale.

Savings off regular sale and clearance prices.

Exclusions apply.

RTL.

Le livre du jour.

Le livre du jour je ne vous donne pas son titre puisque c'est justement le personnage

dont on retrouve le nom dans le titre que je vais vous demander d'identifier.

En revanche je peux vous donner l'auteur puisqu'on va l'avoir au téléphone dans

un instant et c'est quelqu'un qu'on connaît tous très très bien.

Mais c'est son jour puisque c'est aujourd'hui que son livre sort, c'est Florian Gazan.

Florian Gazan vient d'écrire un nouveau livre consacré à un tennisman célèbre lequel?

Vitas Gerulitis.

Vitas Gerulitis.

Vitas Gerulitis, excellente réponse de Caroline Diamant.

Vous saviez?

Il vous l'a déjà envoyé?

Non, il me l'a pas envoyé mais je m'intéresse à ce que fait mon camarade Florian.

Bonjour Florian Gazan, c'est un tennisman américain contrairement peut-être

parce que son nom a un peu indiqué.

Il n'est pas grec.

D'origine Lituanienne c'est ça?

Oui exactement, né à New York mais ses parents avaient émigré de Lituanie

aux États-Unis chassés par les Russes et les Nazis.

On a eu la double dose.

Et c'est vrai qu'il s'appelait Vittotas, Vitas Kevin Gerulitis.

Il est né à Brooklyn en fait, dans le quartier de Brooklyn.

Il est mort en 1994.

Le livre s'ouvre, livre qui s'appelle Brodois Vitas.

Le livre s'ouvre par une scène dans un ascenseur.

Une scène dans un ascenseur où on comprend qu'en fait il y a à la fois Gerulitis et Bjorn Borg.

C'est bien ça?

Exactement, parce qu'ils étaient devenus les meilleurs amis du monde.

Et en fait c'est une scène qui a vraiment exité.

Un jour ils sont dans un ascenseur, dans un hôtel.

Après un tournoi, il y a un type qui rentre dans l'ascenseur

et qui se jette sur le Gerulitis et lui dit Monsieur Borg, Monsieur Borg,

est-ce que je peux avoir un autographe?

Et Borg ne comprend pas pourquoi l'autre demande à Gerulitis, c'est pas lui.

Et Gerulitis joue le jeu et lui signe un autographe et signe Borg

et Borg lui dit, mais pourquoi tu lui as paniqué qu'il n'était pas toi?

Et sinon je n'y peux rien si je ne se ressemble plus à Borg que toi.

C'est génial.

Il était très drôle ce Vitas Gerulitis.

Est-ce que ça a été un grand tennisman?

Le mieux qu'il ait fait c'est quoi numéro 3 mondial?

Ce qui est déjà pas mal, vous me direz.

Ouais, il a été numéro 3 mondial.

Il a gagné un tournoi du Grand Chlem, l'Open d'Australie en 1977.

Et il a eu le malheur d'être là au moment où il y avait Connors,

Mackenro et Borg, comme les joueurs récents se sont tapés fédéraire Nadelle et Djokovic.

D'ailleurs dans votre livre, c'est évidemment une biographie de Gerulitis,

mais en creux, il y a aussi celle de Borg quelque part.

Oui, ben oui, ils étaient très très liés,

parce qu'en fait Borg a été le cauchemar de Gerulitis

et son meilleur ami, puisqu'il n'a jamais battu de toute sa carrière.

Il l'a uniquement battu à l'entraînement, mais ça ne comptait pas.

Et en fait, ils ont eu une relation d'émittir assez dingue,

parce qu'en 1977, il y a une demi-final à Wimbledon,

un match mythique en 5-7, Gerulitis doit gagner,

il rêve de gagner Wimbledon, Borg le bat finalement,

il est démoralisé Gerulitis et le lendemain matin,

il va à Wimbledon et il propose à Borg de s'entraîner avec lui,

de le préparer pour la finale contre Connors,

c'est vraiment hallucinant.

Et là, il devient ami et les meilleurs amis du monde.

Vitas Gerulitis, c'est un choix curieux, pourquoi lui ?

Parce que, au-delà du personnage fantasy,

ça a été un grand jet setter,

c'est quelqu'un qui a été ami avec Borg, Connors, Macanros,

qui était déjà incroyable, parce qu'il se détestait les trois,

mais lui, il était ami avec les trois.

Et puis, il avait une vie nocturne, dingue,

il s'appelle Broadway Vitas, parce que c'était le roi de Manhattan,

il connaissait toutes les voix de Parker, le fameux Studio 54,

il était ami avec Warhol, avec Mick Heger,

Freddy Mercury, Stallone,

c'était un jet setter,

mais à côté de ça, un tennisman de très haut niveau.

Oui, il y a une scène avec Andy Warhol,

assez drôle d'ailleurs,

je ne sais pas si c'est votre imagination

ou si le dialogue est réel.

Quelle est la part de fiction dans ce que vous écrivez à Florian ?

Tout est vrai, ça se fait passer.

Gerulitis a posé pour Andy Warhol

qui a écrit une collection de tableaux

sur des stars du sport.

Moi, j'ai juste imaginé les échanges et les dialogues,

mais toutes les anecdotes,

toutes les histoires d'enlive sont vraies.

Parce qu'avant d'enai, Gerulitis dit

« À vaincre sans péril, au triomphe sans gloire.

»

Et Warhol lui dit « Tu connais le site de Corneille ?

»

L'autre répond pas personnellement, c'est qui ?

Alors il lui dit « A personnage de tragédie française

du XVIIe siècle.

Et de là vient ta citation.

»

Et là, Gerulitis répond

« J'ai dû lire ça dans Time or Newsweek.

C'est l'avantage de passer des heures

à attendre les avions,

là, il regarde, c'est la bibliothèque du cancre.

»

Ça, c'est de vous.

Oui, ça, c'est de moi.

Bon, quand même.

Et il y a une phrase qu'il aurait vraiment prononcé,

celle-là, elle m'a bien fait rire.

C'est une phrase qu'il aurait prononcé après sa victoire

sur Jimmy Connors.

Vous la connaissez, Florian.

C'est en demi-finale des Masters de tennis.

On est en 1979.

Et il a déjà perdu 16 fois consécutivement

contre Connors.

Et enfin, il gagne contre Jimmy Connors.

Et vous savez ce qu'il dit ce jour-là, alors Florian ?

Oui, il dit que ça sert de l'ossoin à tout le monde.

Personne ne bat Vettas Gerulitis 17 fois d'affilée.

C'est génial, quand même.

Il avait beaucoup d'humour.

Mais c'est écrit comme un roman.

C'est écrit à la première personne.

Ah oui.

Vous vous êtes mis dans la peau de Vettas Gerulitis.

Et ce qui est étonnant, c'est sa faim aussi,

parce qu'il meurt très jeune.

À 40 ans.

À 40 ans.

Et moi qui ne connaissais pas sa faim,

j'ai vérifié sur Wikipédia,

parce que dans votre livre, j'ai eu un doute.

Je me suis demandé telle que vous l'avez écrit.

Je me suis demandé si c'était un suicide ou pas.

Vous, est-ce que vous avez fait exprès de cette ambiguïté ?

Non, non, c'est pas un suicide.

C'est une mort, ce qu'on appelle vraiment une mort à la con.

C'est-à-dire qu'il revenait d'un tournoi.

Il avait une soirée caritative pour sa fondation.

Il va chez un pote milliardaire qui lui prête sa villa.

Il s'installe dans le poolhouse de la piscine.

Il prend un sandwich, il s'endort, il se repose.

Et là, il y a malheureusement un joint de la piscine qui fuyait.

Et il est mort intoxiqué au monoxyde de carbone.

Pour un truc qui coûtait 1,50$, il est mort.

1,44$ dans le livre, Florian.

Ouais, ça a augmenté depuis.

Enfin, cela dit, le truc pourrait coûter 100$,

ça ne se changeait pas, la mort n'aurait pas été moins con.

Il ne s'est jamais réveillé, effectivement, empoisonnement au moins.

Oui, mais ça va parce que tu souffres pas.

C'est ce qu'il dit.

Au moins, je n'ai pas souffert.

Ah, il a dit ça !

Non, c'est ce que Florian lui fait dire évidemment.

Et peut-être que Florian lui parle avec une voyante, peut-être, non ?

Non, le spiritisme, j'ai arrêté en 6e.

Ah, d'accord !

Tu as bien tort !

Un joueur qui s'est drogué aussi, il faut le dire.

Il ne buvait pas.

Il a rosé toute la terre entière en champagne,

il payait pour tout le monde.

Il y a une année où il a été 3e plus grosse dépense

d'American Express Monde, pour vous dire.

C'est Pierre Denichaud, en fait.

Il a des enfants !

Je pense qu'il a croisé Pedro chez Castel,

parce que quand il venait à Roland-Garros,

il était tout le temps pourré là-bas.

Ah oui, d'occupation !

Eh oui, il prenait le Guine Michelin,

et il faisait une liste de tournées des restaurants étoilés

quand il venait en France.

Il aimait évidemment les femmes,

et il disait, j'aime les Italiens et leurs formes généreuses,

les Suédoises et leurs fausses timidités,

les Brésiliennes, les Espagnols, les Américaines aussi.

Sans elles, je n'aurais pas appris à séduire les autres,

mais j'adore les Françaises.

Elles savent dire non avec élégance,

et oui avec classe.

Ça, c'est vous qui parlez,

ou c'est vraiment le tennis man ?

Ça, c'est moi, mais ça a un peu de vécu quand même.

Elles t'ont quand même plus souvent dit non.

C'est pour ça.

Ça s'appelle Broadway Vita.

Ça sort aujourd'hui, c'était bien normal quand même,

qu'on consacre quelques minutes

aux livres de Florian Gazan,

publiés aux Cherches Midis.

C'était notre livre du jour.

Vous aimez les grosses têtes ?

Découvrez dès maintenant les contenus inédits

aux bonus des grosses têtes

accessible uniquement sur l'appli RTL.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.