Les Grosses Têtes: LE COUP DE FIL DU JOUR - Pauline Carton incarnée à la Scala Paris

RTL RTL 10/30/23 - Episode Page - 10m - PDF Transcript

Tous les soirs dans RTL Bonsoir. Retrouvez Marc-Antoine Le Bré dans Le Bré.

King News.

Tu n'as pas rêvé, c'est bien moi. Je ne crois que du boss.

Vous réviserez l'Allemand avec Jürgen, un camping-carriste allemand avec Bob Short

avec la quête chaussette. Non pas lui, je n'étudie en lui, c'est Alex Vizoré

qu'en vacances. On invite tendance à confondre le style de l'Allemand et du belge.

Alors, petite astuce pour les différenciers. L'Allemand a des étoiles sur son maillot.

Le Bré, King News.

Avec Marc-Antoine Le Bré, c'est juste après le journal de 18h sur RTL.

Dans un instant, on va avoir une actrice formidable.

Il y a une nombre mollyère, 4 je crois, elle nous précisera si c'est bien le nombre exact.

Mais je crois que c'est 4 mollyères. Christine Murillo qui joue actuellement à la Scala de Paris

et elle joue un spectacle étonnant puisque c'est un spectacle consacré.

Les plus jeunes ne connaissent pas forcément le nom de cette comédienne consacrée à Pauline

Carton, ça s'appelle Pauline et Carton.

Alors, pour les plus jeunes qui nous écoutent, c'est-à-dire que Pauline Carton était une grande actrice de théâtre

et de cinéma, très amis avec Sacha Guitry, qui jouait toujours les rôles.

Tiens, on parlait de Carmen pour le coup de concierge, de gardienne, de femme de ménage, de soubrette.

Avec son petit chignon.

Voilà, elle avait une voix un peu à l'Harlaty, d'ailleurs, un peu goyeuse, Pauline Carton.

Et elle a écrit 2 livres qui ont servi, d'ailleurs, je crois, à l'adaptation

de l'écriture de ce spectacle qui se joue à la Scala,

où on aura Christine Murillo au téléphone dans un instant.

Mais d'abord, une question sur Pauline Carton,

puisque Pauline Carton, à un moment donné, avait pensé se faire tatouer autour du coup

la phrase « tant pis pour vous » pour quelle raison ?

Euh, c'est pendant la guerre.

Aucun rapport avec la guerre.

Aucun rapport avec la guerre.

Est-ce que c'est un rapport avec le fait qu'elle était beaucoup refusée en casting, par exemple ?

Non, non, non.

Elle a beaucoup tourné Pauline Carton.

C'est une phrase d'un de ses personnages mythiques ?

Non, non, non.

Rapport avec le cinéma ?

Non, c'est pour un engagement ?

Un engagement, en quelque sorte.

Et ça l'amusait de se dire « tiens, je devrais me faire tatouer autour du coup,

tant pis pour vous » pour une raison bien précise.

Elle est tombée amoureuse, et puis…

Non, non, non, non.

Est-ce qu'elle mettait un collier ?

Non plus.

Parce qu'avant, tant pis pour vous, il n'y a pas le début d'une autre phrase ?

Non, non, non.

Parce qu'on a essayé de la censurer, et elle…

Non plus, non, non, non.

Au contraire, on essaye de la calibrer.

Il faut savoir qu'elle n'était pas très, très… comment dire ?

Joli.

Oui, elle n'était pas très jolie.

Elle était un peu ingrate.

Voilà, on va dire ça.

On a essayé de la guillotiner ?

Non.

C'est assez rare.

C'est assez rare.

Dans le monde du cinéma, c'est assez rare.

Non, mais effectivement, on peut pas dire que c'était une jeune première, vous voyez

Pauline Carton.

Oui, c'est ça.

Elle faisait vieille très jeune.

Je m'assume comme je suis, et tant pis pour vous.

Alors, non, mais effectivement, il y a un rapport avec son physique.

Oui.

Je t'aime moi non plus un peu.

Non, non, non.

Oui, en quelque sorte, mais pour une raison bien précise.

Le petit chignon, le petit chignon.

Je vais sur scène, et tant pis pour vous.

Non, non, non.

C'est plus précis de ça, parce qu'elle a fait maquillage.

Parce qu'elle a fait quelque chose que peu de gens ont fait, mais…

Elle a fait la chirurgie esthétique.

Non, non, non.

Est-ce que l'endroit où c'est tatoué, c'est important pour la répétition ?

Elle l'a pas fait, elle l'a pas fait.

Dans son cou, elle l'a pas fait.

Elle l'a pas fait.

Elle voulait.

C'était comme une blague, évidemment.

Elle avait imaginé dire, tiens, je vais me faire tatouer autour du coup, tant pis pour vous.

Et pour une raison bien précise.

Pour les hommes ?

Non, pas pour les hommes.

Pour les hommes.

Pour l'étranglement.

Non, non, non, non.

Ça n'arrête pas avec quelque chose qu'on lui proposait de faire.

Pas qu'on lui proposait, mais qu'elle avait décidé de faire.

Est-ce qu'elle a fait quelque chose qui a choqué la population ?

Non, c'était pas choquant.

C'était en rapport avec son physique.

Elle a arrêté quelque chose.

Indirectement.

Non.

Ce qu'elle a décidé de faire n'a pas de rapport avec son physique.

Mais en revanche, le fait qu'elle ait imaginé de se faire tatouer autour du coup tant pis pour vous,

ça, effectivement, c'était de l'auto-dérision par rapport à son physique.

Par rapport à Mitu.

Mitu.

Non.

Mais c'est un rapport avec le coup.

Pourquoi s'éteint-on le droit là-bas ?

Ah ben, vous comprendrez quand vous aurez l'arrêt pour Monsieur Cléonel.

Les gens qui veulent pas l'embrasser ?

Pardon ?

Les gens qui veulent pas l'embrasser ?

Non plus, non.

Elle a refugé.

Elle a refugé.

Elle pratiquait pas la félation.

Non, pas la félation.

En fausse !

Est-ce que c'est un rapport avec le parfum, l'odeur ?

Du tout.

Est-ce que c'est quelqu'un qui l'aurait offert un collier, un allemand,

l'aurait offert un collier ?

Un allemand.

Ah non.

Alors, on va donner...

On va donner 300 euros et c'est tant mieux.

Pour Mme Morin qui habite Brest, ce sera le premier échec à terre.

Mais c'est rapport au réalisateur qui voulait pas l'engager.

Qu'est-ce que vous dites ?

C'est rapport au réalisateur qui voulait pas la prendre.

C'est con, c'est après le gong.

Ah ça, de toute façon.

C'est trop tard.

C'est trop tard.

Est-ce que quelqu'un a une idée dans la salle ?

Oui.

2, 3.

2, 3.

Bonjour Monsieur, comment vous appelez-vous ?

Bonjour Laurent.

Selon vous, Laurent, quelle est la bonne réponse ?

Elle a donné son corps à la science.

Bonne réponse.

Bravo.

Ah ça, c'est génial.

Bonjour Christine Murillo.

Bonjour les grosses têtes.

Bonjour, bonjour.

Bonjour.

J'imagine que vous...

À force, c'est tout à fait la réponse.

Mais oui, vous le saviez, vous, j'imagine.

Est-ce que vous en parlez sur scène ?

Bien sûr.

Et elle dit, je peux pas dire que je ferais un beau cadeau aux étudiants.

J'ai même pensé à me faire tatouer autour du coup tant pis pour vous.

C'est génial.

Mais effectivement, Pauline Carton avait donné son corps à la science.

Elle est morte à 89 ans.

Pardon d'avoir dit que ça n'était pas forcément un prix de beauté.

Mais c'est vrai qu'elle avait un gros piff.

Il faut dire, Pauline Carton peut dire ça.

En fait, si on regarde bien les photos de Pauline Carton,

elle aimait bien dire qu'elle était moche.

Mais en fait, elle n'était pas si moche que ça.

Quand on voit les photos d'elle, quand elle était jeune,

puis ça l'arrangait bien de pas avoir à se maquiller,

à pas s'agguiller.

Elle aimait bien avoir l'air nature.

Mais comparé à d'autres, elle n'était pas si moche que ça.

Mais ce que j'ignorais, c'est qu'elle était si cultivée.

C'était un peu, paraît-il, Sacha Guitry disait,

c'était sa bibliothèque ambulante.

C'est vrai ?

Oui, très cultivée, très très cultivée.

Elle a été comme une castille pour Guitry en plus.

Elle avait une bibliothèque, paraît-il, de 4000 livres.

Elle habitait un hôtel pendant toute sa vie, pratiquement.

C'était vraiment une tête.

Et à côté de ça, elle ne jouait que des gignoles,

des concierges, des femmes de ménage,

qui avaient l'air toujours un petit peu bébête.

Mais elle, c'était une tête.

C'est d'autant plus amusant, évidemment, qu'elle vivait à l'hôtel,

comme vous venez de nous le dire,

que si elle vivait à l'hôtel, c'est parce qu'elle n'aimait pas faire le ménage.

Or, elle jouait des rôles, souvent de bonniche, de concierge,

de femmes de ménage.

Elle ne cherchait à jouer que ça.

Et son plaisir, elle n'aimait que les petits rôles.

Et on dit même que, quand elle avait fini de jouer sur scène,

ses petits machins, elle allait vite dans la salle

pour profiter de la suite.

Ce qu'elle aimait, c'était le théâtre, la poussière du théâtre.

Il paraît qu'elle disait, je veux bien faire le ménage,

mais à condition que ce soit devant les caméras.

En présence d'un caméraman seulement.

Comment vous avez eu l'idée de faire un spectacle

autour de Pauline Carton,

qui effectivement a été très drôle, très cultivé,

mais surtout très drôle.

Elle est à mourir de rire.

Ces livres sont à mourir de rire.

Et si on a la flemme de lire ces deux livres,

on peut venir me voir.

Christine Murillo, c'est à la scala.

C'est ça qu'il faut dire à nos auditeurs.

C'est à la scala, à la piscola de Paris.

C'est seulement le samedi et le dimanche.

Le spectacle dure neuf heures.

Même pas une heure.

Non, non, une heure.

Voilà, une heure.

Ce qu'il faut dire, c'est que vous avez eu quatre mois hier,

j'ai dit quatre.

Est-ce que je me suis trompé ou pas, Christine?

Vous ne vous êtes pas trompé.

Vous m'en avez même remis vous-même.

Sans souviens plus.

Merci.

Mais comme je n'en ai pas remis quatre.

Je crois bien pour dire à ma fille que je pars en voyage.

Effectivement, la pièce de Denise Chalem.

Et puis, il y avait eu la moette avant.

Ils avaient eu un pour le rôle de Dorine,

dans Tartuffe.

Et plus récemment, un mollière pour la mouche

que vous allez reprendre bientôt.

Mais vous avez tout de Pauline Carton.

Et tout de moi, c'est merveilleux.

Parce que vous le méritez.

La mouche au mois de février au bout du Nord.

Mais ça a été un carton, cette pièce, la mouche,

qui va reprendre mise en scène adaptée

par Valérie Losser et Christian Eck.

Et on n'a pas dit que Pauline Carton

est celle qui a créé cette chanson aussi,

qui fut reprise bien des années plus tard

par Marie Laforêt.

Mais Pauline Carton l'avait créée,

interprétée et chantée,

cette fameuse chanson, écoutez.

Ah, sous les palais-tuviers,

j'en veux bien l'essayer.

Ah, bien, je voulais pas.

Je veux bien, je voulais pas.

Je te souviens de ce pas.

Ah, suive-moi, veux-tu.

Je te souviens pas, pépé,

sous les palais-tuviers.

Viens, mon sourcilier.

Sous les palais-tuviers, c'était un tube

chanté à l'époque par Pauline Carton.

Pauline et Carton, c'est à la Scala.

Bravo et merci, Christian Murillo.

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Christine Murillo était au téléphone des Grosses Têtes ce 30 octobre. Elle incarne actuellement à la Scala Paris Pauline Carton, actrice fantaisiste et mythique.

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