Les Grosses Têtes: LE COUP DE FIL DU JOUR - Le fiasco des hymnes de la Coupe du monde de rugby

RTL RTL 9/25/23 - Episode Page - 6m - PDF Transcript

Si vous avez lu à Libération aujourd'hui, vous avez forcément lu ce papier, cette tribune, même signé Franck Krakzik, j'espère que je n'écorche pas son nom, on va l'avoir au téléphone dans un instant, il est compositeur, pianiste, professeur au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, et heureusement qu'il est intervenu d'ailleurs dans Libé aujourd'hui sur une page entière, parce qu'on sait le fin mot d'une affaire dont on a beaucoup parlé la semaine dernière, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a eu un peu de temps, il y a

il se défend et il a bien raison Franck Krakzik, et d'ailleurs, il ne se défend pas seulement

lui, il défend d'autres personnes, mais qui défend-t-il sur les quatre colonnes paru dans

Libé aujourd'hui ? C'est le fiasco des corales qui interprétaient

les hymnes nationaux. Évidemment Gérard Junio, décoriste, avait la bonne réponse, bravo

Gérard ! Bonjour Monsieur Krakzik. Ah bonjour.

Et oui, vous faites bien quand même de nous raconter le fin mot de cette histoire, parce

qu'on n'a pas toujours vraiment compris ce qu'il s'était passé le soir du premier

match, parce qu'en fait, c'est ce soir-là que ça a commencé, le soir de France,

Nouvelle-Vélande, avec ses enfants qui chantaient, et Pierre, on a dit qu'ils chantaient en

canon. Vous d'ailleurs, dans ce papier de Libé ce matin, vous dites, mais non, ils

chantaient pas du tout en canon, les enfants. Ils chantaient mal alors ! Alors, mais non,

arrêtez d'attaquer les enfants justement, Monsieur Krakzik, prend leur défense ce matin.

Qu'est-ce qui s'est joué là ? C'est compliqué à comprendre même pour moi et même pour

vous d'ailleurs. Il y a beaucoup d'hymnes nationaux, il fallait qu'ils s'apprennent beaucoup

de hymnes. Oui, ils avaient appris... 20 hymnes plus 25 langues, puisque l'Afrique du Sud a 5 langues.

Ah oui, c'est-à-dire que les enfants avaient appris tous les hymnes de toutes les équipes ?

Si on résume, 7000 personnes ont appris pendant un an et demi des 25 langues,

donc les 20 hymnes, avec la promesse qu'ils allaient chanter et avoir les moyens de les

défendre sur le terrain et on les a fait... Bah ils ont. Ils sont rentrissés de quoi ?

Oui, et surtout le 1er soir, ils n'étaient pas suffisamment bien placés pour que les

publics les voient et comprennent que les enfants étaient en train de chanter. C'est bien que,

après, il y a un décalage entre les tribunes et les enfants, c'est ça ?

Ah non, mais c'est pas bien placé, c'est qu'ils étaient surtout bien cassés. Ça,

ça t'a réussi. Mais c'est à ce jour de réussite, d'ailleurs, parce qu'en fait, aucune préparation

que ce n'est non, sonneau, rien n'a été anticipé. Je ne sais pas, c'est comme si vous envoyiez

pidiards au Sable de France avec une enceinte portative. C'est fini.

Donc, ce que vous dites, c'est que les enfants n'y étaient pour rien, ni vous, d'ailleurs,

que tout ça a été mal organisé, en fait. Mais je n'aurais adoré que si j'y avais

quelque chose. C'est-à-dire que si jamais c'était moi qui était fautif d'une transcription,

mais le problème, c'est que c'est que les enfants ont entendu l'inverse, ils ont envoyé

leurs résultats et de travail et d'enregistrement aux 20 fédérations qui les ont tous adoubés.

Jusqu'au point où, d'ailleurs, vous parlez de la Nouvelle-Zélande, mais pas que la Nouvelle-Zélande.

L'Afrique du Sud, la Géorgie, l'Écosse ont dit, mais on préfère de loin cette version,

à tout autre qu'on vient d'entendre. Mais vous écrivez dans Libération aujourd'hui que tout ça

a été supprimé, finalement, et que notre pays a raté une occasion de se dire à lui-même et à dire

au monde que sa jeunesse pouvait transmettre un message d'harmonie et de bienveillance.

Ok, on est des stars, on va voir les joueurs, c'est nos héros, c'est tout ce travail qu'on a fait

et ils se prennent contre national comme résultat. C'est pas exactement la manière d'emporager le travail

et des valeurs sportives, c'est pas non plus la manière d'emporager le champ, finalement.

7000 jeunes à qui on a dit « rentrez chez vous ».

On va les prendre à vos skits, papa.

Mais c'est vrai que c'est triste pour les enfants qui avaient répété travailler depuis des semaines

et des mois. Est-ce que vous avez vu les choristes, le film avec Gérard Junio ?

Bien sûr. D'ailleurs, une partie des enfants se sont très très marqués par ce film

et une grande partie se décide à aller plus loin ou en tout cas à franchir le pas du champ aussi grâce à ce film.

Et bien voilà, le fautif, c'est Gérard Junio !

Salaud ! Du coup, tu vas ouvrir Junio, tu vas les accueillir chez toi.

C'est Barbe Rouge, et Barbe Rouge, c'est la faute du Père Noël.

En tout cas, merci à vous pour votre intérêt, parce que je pense que vous êtes écoutés, pour eux, c'est important.

Et croyez-moi, le plus du houru pour moi, c'était de les raccompagner.

Béchi Magme, ça pour le coup, c'est vrai que c'est terrible.

7000 enfants qui depuis des semaines et des mois répètent tous les îmes de tous les pays

et qu'on renvoie chez eux parce que ça a été mal organisé le dernier soir.

Alors, il faut leur donner une deuxième chance au J.O. 2024.

Ah ben voilà !

Je ne suis pas sûr qu'ils soient partants maintenant.

Ils seront plus vieux, ils n'en auront plus envie, mais on va en tout cas punir Gérard Junio,

parce que le grand fautif au départ de tout ça, c'est sûr, c'est lui !

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Franck Krawzyck est intervenu ce 25 septembre dans les colonnes du journal "Libération" pour défendre les chorales de hymnes de la Coupe du monde de rugby 2023. Les Grosses Têtes ont voulu en savoir plus sur ce fiasco...

Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.