Les Grosses Têtes: LE COUP DE FIL DU JOUR - Le collège où le vélo est roi

RTL RTL 10/9/23 - Episode Page - 7m - PDF Transcript

Une question pour Edwige Marcio, qui habite d'Hirinon dans le Finisterre, question qui va nous permettre dans un instant de discuter avec la principale.

Attention, un peu de silence dans les rangs. On va avoir la principale d'un collège, un collège de Gironde, un Saint-Jean-di-Lac très précisément.

Et si on va parler de ce collège avec sa principale, c'est tout simplement parce que dans ce collège, 85% des élèves ont un point commun que font 85% des élèves de ce collège.

Porte la baillard ?

Non, pas pour pas.

Ah c'est quelque chose qu'ils font, ils ont donc entre 11 et 14 ans.

Oui, un collège quoi, voyez.

Oui, mais ils font quelque chose.

Oui, tous les jours, 85% des élèves de ce collège. Alors un sport, j'ai obligé de vous répondre non, mais quand même...

Il faut du Taishi.

Non, non.

De la méditation.

Est-ce que c'est l'école, le collège qui les oblige, ou est-ce que c'est de leur plein gré ?

Alors c'est de leur plein gré, j'imagine, mais c'est vrai que c'est un collège qui incite à ça, et 85% des élèves suivent cette incitation.

Cataichisme.

On demandera d'ailleurs à la principale si c'est obligatoire ou pas, mais je ne crois pas.

La méditation.

Cataichisme.

De la méditation transcendentale.

Méditation, donc.

Ça rapporte avec les animaux.

T'en faites, t'en entends.

Avec les animaux, non, il y avait eu une page entière.

De l'Origami.

Non, dans le Parisien la semaine dernière.

Je l'informatique.

Et c'est 8 élèves sur 10 qui pratiquent.

Il faut une matière, c'est une matière particulière.

Ce n'est pas une matière.

Du coloriage.

Asport.

Tout vous dire, ça se passe pas vraiment dans le collège, même si le collège s'y prête.

Ils vont cueillir le, ils vont chasser les, comment on appelle ça, les truffes.

Ils vont chasser les truffes.

J'ai une idée !

Vous avez expulsé de combien de collèges, alors ?

Laurent, est-ce que c'est une activité sexuelle ?

Non, pas du tout.

Non, moi j'ai une idée, Laurent.

Et je crois qu'elle n'est pas mauvaise.

Ils construisent ou ils l'ont vissée.

Ils restent.

Ou alors ils le restent.

Non, non, non.

Ils peignent.

Ou alors ils décorent.

Non, non, non.

Est-ce qu'ils nettoient quelque chose ?

Ils ne nettoient rien.

Ils chantent.

Ils ne chantent pas non plus.

Ils peuvent chanter mais ça n'a aucun rapport.

Ils font les scouts, ils font les scouts.

Non, non, non, non, non.

Ils sont esclaves dans des ateliers.

Mais non, mais non, mais non.

Ils font des ponts.

Ils font des ponts.

Est-ce que c'est une bonne action ?

Les élèves du collège là-bas à Saint-Jean-Diaque doivent se marrer en vous écoutant.

Vous m'avez déjà posé la question.

Je vous ai répondu.

Ce n'est pas un sport.

Mais on peut considérer en tout cas...

... qu'une activité physique.

C'est physique.

Ça se passe en Corée.

Ils courent autour du collège avant de rentrer.

Alors ils ne courent pas autour du collège.

Ils dansent.

Elles défilent.

C'est des mannequins.

Avant de rentrer.

Mais ils font une...

Alors ils font...

Ah !

Ils rampent.

On se rapproche encore.

Ils font un cramaval.

Ils font un cramaval.

Ils font un clauspied.

Non, non, non, non.

Ils rampent.

Ils font trois fois autour du collège.

Ils marchent sur les mains.

Alors c'est avant, effectivement.

Ça va faire.

Et avant, effectivement, il ne marche pas sur les mains, non.

– Il se lave ! – Non ! C'est plus bête et plus simple que ça, vous voyez.

– Est-ce que c'est tout de l'enaction ? – Il vient dans vélo.

– 85% des élèves viennent en vélo.

Bonne réponse, Gérard Junion.

– Applaudissements –

Madame Lefuma, bonjour. Est-ce que c'est obligatoire pour qu'il y en ait autant qui le fassent ?

– Bonjour. Non, je n'ai absolument pas obligatoire.

J'ai une pratique au niveau de la commune de Saint-Gambiac.

Tous les élèves, quasiment tous les élèves prennent leur vélo pour venir entre les...

– Est-ce que c'est valonné ? – Du tout, c'est là.

Ils ont entre 2 et 3 km à faire par jour.

– Et l'hiver aussi, en plein hiver aussi ?

– Ah non, l'hiver, ils ont 11 ans, ils sont dans voiture.

– Oui, ils ressemblent, ils pleuvent, ils ventent, ils sont équipés et ils viennent.

– Mais il faut dire que le parcours a été quand même aménagé, exprès pour ça, n'est-ce pas ?

– Oui, pareil qu'ils ont interdit les voitures.

– Il y a la construction du collège.

– Mais il y a des pistes cyclables.

– Là voilà, la piste cyclable a été construite en même temps que le collège.

Et il y a des serres, le collège, de part et d'autres de la ville, en fait.

Les élèves peuvent venir.

– En moyenne, il parcourt 3 km quotidiennement.

3 km quotidiennement, ça veut dire un kilomètre-cinq à l'année, un kilomètre-cinq autour.

– Trois l'année et trois retours.

– Ah, trois l'année et trois retours.

– Donc c'est une erreur.

– En moyenne, en moyenne.

– Est-ce que ce sont des vélos assistants s'électriques ?

– Pas du tout.

Ils font tous très sportifs.

Ils viennent que ce soit des filles, des garçons, que ce soit des plus jeunes, des plus vieux.

Ils viennent tous vraiment.

– Enfin, les plus vieux, ils ont 14 ans, pardon.

– Oui, mais entre les filles.

– Est-ce que les professionnels viennent en vélos ?

– Non, mais ce qui est bien, c'est qu'avant, évidemment, on leur apprend un peu quand même à...

– À pédaler.

– En tout cas, à être un bon cycliste.

Parce que c'est vrai qu'il y a comme un permis vélo en quelque sorte.

C'est bien ça, madame la principale ?

– Tout à fait.

À l'école primaire, ils font préparer pour venir au collège à vélo.

Ils font des cycles vélo pour être autonome sur un vélo.

Et la police municipale les prépare au code de la route.

– Moi, je trouve que c'est une bonne chose.

– Oui, mais c'est pas possible à Paris.

– Comment ça, c'est pas possible à Paris ?

– Moi, je suis à...

– Excusez-moi, si vous ne voulez pas perdre votre enfant dès l'âge de 11 ans,

non, vous ne pouvez pas le mettre sur un vélo pour aller au collège.

– C'est pas faux, totalement.

– Ah, mais c'est pas faux du tout.

– C'est plus sécure du côté de Saint-Jandillac, alors madame la principale.

– Oui, tout à fait.

– Vous que je connais pas la ville.

– Oui.

– Très vert, c'est surtout que la piste cyclable est conçue pour qu'il soit en toute sécurité.

– Ils viennent comment, les profs ? Est-ce qu'ils viennent à bicyclette aussi ?

– Non, les profs, ils n'habitent pas sur la commune, donc...

– Ils ont le permis, les profs.

– Ils prennent leurs voitures.

– Ah, bon !

– Et As avait raison de poser la question, la baïa ne les gêne pas trop.

– Oui.

– Non, mais les vélos sont voilés parfois.

– Merci madame la principale, c'est une très belle initiative.

C'est bien, ça fait faire du sport aux élèves, 8 élèves sur 10,

dans votre collège, à Saint-Jandillac, Collège de l'Estet,

font du vélo pour venir à l'école.

Bravo madame, belle initiative, on vous applaudit.

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Sandra Lefumat, proviseure d'un collège en Gironde, à Saint-Jean d'Illac, est au téléphone des Grosses Têtes ce 9 octobre. Dans son établissement, 85 % des élèves ont un point commun : se rendre au collège à vélo.













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