Les Grosses Têtes: LE COUP DE FIL DU JOUR - La Maison Empereur à l'honneur

– J'étais en train de dire donc que Marseille était à l'honneur évidemment avec le rugby.

– Il y a de mes filles filles là. – Avec le pape, avec le football, il y a effectivement

quelques problèmes à l'OM en ce moment. Il y a une autre institution marseillaise qui avait

le droit à une page entière le week-end dernier dans le Figaro et on va avoir la directrice

de cette institution au téléphone dans un instant. Elle a dû entendre toutes vos bêtises et je lui

demande pardon par avance. – C'est le Savon de Marseille ? – Non, pas le Savon. – Ah le Pastis ?

– On va peut-être le laisser poser la navette. – La plus ancienne se trouve à Marseille et même

les Parisiens envient cette institution. C'était le gros titre du Figaro le week-end dernier,

mais de quoi s'agit-il ? – Ça concerne la gastronomie. – La gastronomie ? Non. – Plus belle la vie ?

– Plus belle la vie, non. Alors c'est dans le quartier de Noy, à Marseille, si vous connaissiez Marseille.

– C'est pas la maison en preuves ? – C'est quoi la maison ? – La Caïry est magnifique. – La plus grande

Caïry, la plus vieille, bravo Gérard Junio. – J'adore. – Et j'ai Mme Laurence Renault-Empereur au téléphone.

Bonjour. – Bonjour, bonjour, quel entrée en matière. – Vive l'Empereur ! Et vous devez être fiers

que Gérard Junio connaisse votre institution tout de même. – Oui, effectivement. Je l'ai croisé,

je l'ai déjà croisé dans le magasin. – Très désacréable. – C'est la plus ancienne qu'un Caïry de France,

la maison empereur. – En indépendant, oui. – En indépendant. Et le Figaro vous a effectivement

consacré un papier incroyable, une page entière, la maison empereur, l'institution que même les

parisiens envient dans le quartier de Noy, des foules de touristes, des visiteurs qui cherchent

– Alors des moules à panisse, des goupillons à radiateurs, c'est l'exemple donné par le Figaro,

ça m'a évidemment intéressé, interlequé, amusé, vous faites les savons, les couteaux,

la drogrie, les luminaires, on trouve des jouets aussi dans la Caïry. – Ah oui, des vieux jouets géniaux.

– C'est vrai ? – Oui. – Et il y a une chambre maintenant ? – C'est-à-dire une chambre d'autre.

– Ah, donc ça alors. – Vous vous faites tous les raterliers. – Depuis quand y'a une chambre d'autre

dans la Caïry ? – Non mais l'appartement c'est un petit clin d'œil, mais c'est pas ce qui fait

l'identité, la signature d'empereur. – Vous avez un site internet, on peut commander si on est…

– Avec plaisir, bien sûr, Empereur.fr, tout simplement. – Non mais c'est bien parce que…

– J'ai un junior, il est plutôt négociateur de prix quand vous l'avez dans votre magasin ou pas ?

– Il bricole, il bricole. – Non mais y'a un coup, c'est génial ça. – Il y a même un livre.

– Merci monsieur. – Il y a même un livre sur la maison Empereur

qui a été publié 258 pages consacré aux huit générations de la maison Empereur.

Vous êtes la dernière génération alors ? – Non, non, non, non, je suis la septième génération

et mon fils vient de rentrer à mes côtés. – Ah c'est le dernier empereur ?

– Drogrie, coutellerie, quinquairie, savonnerie, luminaire, jouée… – Oh là là, génial.

– Et alors la… – Humigène !

– L'article disait aussi qu'il y avait une apparition progressive dans la quinquairie

de vêtements intemporels comme costume de gardien, pantalon des compagnons du devoir

et bracelet arnaisien et parfum même du citron de menton ou autres objets

ou autres particularités de la région. C'est bien ça ?

– Oui, oui, oui, notre ADN et notre fil conducteur, c'est les manufactures historiques.

Voilà, donc on travaille avec plus de 250 manufactures historiques.

C'est notre mission, voilà, de les mettre en avant tous les trésors français

et on va chercher maintenant au-delà de se savoir faire français

avec les manufactures historiques étrangères.

– Voilà, on est là pour quinquairie, droguiste de proximité,

là pour satisfaire les marseillais, parce qu'il n'y a pas que des touristes.

Dieu merci, il y a beaucoup, beaucoup de marseillais.

– Eh ben oui ! – Donc on se termine à leur dire.

– Touriste comme Junio, c'est pas un peu un nom.

– Junio, on est un peu plus chez nous, hein Junio.

– Radein ! – Junio, qu'est-ce qu'il y a ?

– C'était toujours un négocié, ça l'auparat. – Touriste !

– Il demande de se parler de tout ce qu'il vous prend au cinéma.

– Vous n'aimez pas les touristes, vous n'aimez pas les touristes.

– Enfin, si le pape s'arrêtait aujourd'hui à la quinquairie-maison-empereur, ça vous ferait…

– J'aime les touristes, non, mais je vous en prie.

Non, non, j'aime tout le monde, c'est une grande fierté

d'avoir la possibilité de satisfaire tout le monde.

Non, non, mais nous avons également des marseillais.

– Oui, oui, oui. – Voilà, on n'a pas basculé complètement

dans le magasin.

Nous sommes le troisième établissement, le publicité de Marseille,

après la bonne mer et le musèm, voilà.

Le troisième lieu.

– Voilà, pourquoi le pape pourrait venir vous voir en tant qu'institution aujourd'hui ou demain ?

– Il a peut-être des vis achetées pour… – Ou des clous qui paraissent qui bruit comme…

– Des sous-papes, des sous-papes, des sous-papes.

– Il pourrait dormir. – Vous n'avez pas de soupe.

– Vous n'avez pas de soupe. – Vous n'avez pas de soupe, elle.

– C'est pas un garage.

– En tout cas, c'était bien mérité cette page qui vous était consacrée.

Une institution marseillais qui fait parler que même les parisiens en vie,

c'était le titre que vous avez consacré Pauline Castellani

dans le Figaro le week-end dernier, et puisque Marseille était à l'honneur,

ces jours-ci, il est énorme, elle, qu'on parle de la maison en preuves.

Merci, madame.

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– Éric Dupont a été resté pour votre crédit.

– Oui. Alors, vous avez parlé de 250 000 euros de dégâts dans le tribunal.

Au début, j'ai eu peur, je me suis dit merde, il lui a enrayé sa montre,

ça va nous, c'est pas vrai, il a tout vendu, il n'a plus rien,

cet homme n'a plus rien, cet homme est aux aboies.

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