Les Grosses Têtes: LE COUP DE FIL DU JOUR - JO 2024 à Paris : le designer de la torche Olympique au téléphone

RTL RTL 9/29/23 - Episode Page - 8m - PDF Transcript

— Et au téléphone, on va avoir dans un instant Mathieu Lehanor.

Mathieu Lehanor, si vous ne le connaissez pas, c'est un de nos meilleurs designers chez nous en France.

Et Mathieu Lehanor, on lui a demandé, il a gagné le concours d'ailleurs,

parce qu'il y a eu un appel d'offre, il a gagné le droit de faire la fameuse torche olympique,

pas seulement d'ailleurs la torche olympique.

— Ah, c'est lui ? — Il faut une vasque aussi, et il a fait, je crois, les deux.

On va l'avoir au téléphone, dans un instant, il va nous raconter tout ça,

mais d'abord une question, justement, à propos de la flamme olympique,

à l'attention de monsieur Dumangin, qui habitait Xidoï en Dordogne en 92.

C'était des J.O.s chez nous en France aussi, mais c'était évidemment les Jeux olympiques d'hiver à Albertville.

Et le 8 février 1992... — Il a neigé.

— Pau... — Ah !

— Qui avait le flambeau olympique dans sa main droite,

et a donc effectivement allumé la vasque des J.O.s ? — Ah, je l'ai.

— Allez-y. — Michel Platini.

— Comment vous savez ça ? — Bah, je suis comme un son amie de sport.

J'étais tout petit et tout, mais c'était d'ailleurs...

Ça, il fait débat, comme c'était pas un mec de l'Olympie, mais un mec du foot de l'Olympique.

— Et surtout pas un mec des J.O.s d'hiver. — C'est ça. C'est pour ça que ça avait su en prix.

— Mais donc c'était Michel Platini. — Et c'était bien Michel Platini.

Bonne réponse de Yoann Riou.

Bonjour, Mathieu Loaneur.

— Bonjour. — Est-ce que vous auriez su répondre à cette question ?

— Eh ben, même pas. — Ah ben, voyez.

Est-ce qu'on est obligé d'étudier toutes les flammes olympiques précédentes

avant de dessiner celle qui va servir aux 11 000 porteurs de flammes

parce que je crois qu'ils seront 11 000 en 2024 ? C'est bien ça, 11 000 ?

— Ouais, c'est ça. Mais non, il faut surtout pas trop se plonger dans l'histoire des torches

parce qu'il faut arriver sur un sujet de façon assez vierge.

Donc j'avais une vague connaissance, mais en gros, comme tout le monde,

mais pas beaucoup plus précis que ça.

— Alors, la vôtre, d'abord, elle pèse combien, tiens, la flamme olympique ?

— Elle pèse 1,5 kg. — 1,5 kg.

Et elle fait combien ? Un peu près de centimètres ?

— Elle fait 70 cm de haut. — 70 cm.

Il y a des normes ? Vous avez été obligés de suivre un cahier des charges ?

Alors il n'y a pas de normes, mais c'est vrai que ça faisait partie dans la phase concours

des seuls éléments un peu contraignants du cahier des charges.

C'est qu'il fallait effectivement être en hauteur, en gros, en tour de 60, 70 cm.

Parce qu'en fait, il faut que la torche soit assez visible du public.

Et puis aussi, très concrètement, il ne fallait pas que la flamme

enflamme les cheveux du relayeur ou de la relayeur.

— Ah oui, ça ! — Ah, parce qu'il y a une vraie flamme !

— Mais oui, je pensais pas. — Mais non, mais je pensais que c'était une fausse...

— Ah non, non, non, c'est vraiment vrai. — Ah non, c'est une vraie flamme.

— Aujourd'hui, elle est où ? — En fait, le truc, c'est qu'on imagine toujours

qu'il y a une seule torche, que l'ensemble des relayeurs, en fait, le nombre de relayeurs,

en gros, il est aussi entre 8 000 et 12 000 relayeurs en fonction des éditions.

Et on imagine toujours qu'ils vont tous se transmettre la même torche,

— Ah bah oui ? — ...de même objet.

— Ah oui ? — Et non ? — Et en fait, non.

— Ça, alors ? — Eh ben non.

— Moi, j'imagine rien. — Il a fallu faire plusieurs torches, alors.

— En fait, il va y avoir autour de 2000 torches produites.

— Ah oui, donc c'est rentable !

— Donc en fait, le principe, c'est que vous avez un relayeur qui court,

qui fait 200, 300 mètres, en gros, et évidemment la torche est allumée,

donc la flamme est en haut, et au terme de cette petite course, il arrive,

et il y a un second relayeur qui l'attend,

et donc il va allumer la torche de l'autre relayeur, qui ensuite, lui, continue son parcours.

Donc en fait, c'est la flamme, c'est la flamme qu'on se transmet,

mais on ne se transmet pas la torche comme on se transmettrait un témoin sur un rolet.

— Et qu'est-ce qu'on fait des vieilles torches ?

— On les donne dans un colantin ? — Oui, mais...

— C'est le candidat de colantin qui l'a récupéré.

— Non, mais c'est vrai, c'est qu'elles sont où les torches précédentes ?

— Alors, les torches précédentes, elles sont dans différents musées.

— Elles sont musées des torches ?

— Elles sont souvent offertes pour les principaux sponsors.

Elles sont parfois dans les collectivités, les villes, les départements qui ont accueilli le relais.

Donc voilà, elles sont jamais pendues au public.

— Et quand il y a eu l'appel d'offre, vous aviez combien de candidats concurrents, Mathieu Lehanor ?

— On était, je crois, une petite dizaine.

— Bon, vous avez déjà gagné plein de grand prix, grand prix de la création

de la ville de Paris. — Ah ouais, tu parles.

— Bah oui, oui. — Bah oui, donc il est...

— Il est exposé aux arts décoratifs à Paris, au Museum of Modern Art de New York,

au Museum of Modern Art de San Francisco.

Vous êtes bien français, Mathieu Lehanor.

— Je vous le confirme, ouais. — Alors on est fiers, voilà.

Qui va porter la flamme ? Ça, vous ne pouvez pas nous le dire.

Le dernier, évidemment, à allumer la vasque. Vous le savez, Rio ?

— Non, non, parce que justement, j'avais une autre question, mais qui est très importante aussi.

Parce que cette année, pour la première fois, la série Baudu du Arthur ne sera pas dans un stade,

mais sur la scène, et on sait exactement où ça va.

— Parce que là, j'ai en train de négocier avec mes potes qu'on dépéniche.

— Et en plus, vous avez les bouquinis, c'est avec vous. — Voilà !

— Les bouquinis, et non, mais attends, 2700 balles, la place de la cérémonie d'ouverture sur les kebabs.

Ça, j'en ai rien à foutre, c'est pas mon pognon.

— Désolé, Mathieu Lehanor, mais... — Non, je vous en prie.

— Christine, bravo. — Vous le voulez, vous la verrez pas sur la scène.

— Au temps que vous le sachiez, vous risquez d'être déçus.

— Christine, bravo, dans une forme olympique.

— Non, ils veulent simplement nous interdire de rentrer chez nous.

Mais où s'est écrit quelque part qu'on n'a pas le droit de rentrer chez soi ?

— Mais t'habites sur la scène ? — Ben oui, j'habite sur la scène.

Moi, t'interrompes, c'est qui qui m'a dit ça ?

— C'est moi, mais t'habites pas. — Il était la police, quoi.

— Enfin, t'habites encore sur le début de l'émission.

— Je prends plus rien.

— On a surnommé la torche aussi, hein. Vous savez le plus ce qui est là.

— Ça, la torche, elle connaît. — En tout cas, elle est très belle.

— Elle est très, très souvent torchée. — Elle est très belle, votre torche, Mathieu Lehanor.

Parce que je... — Merci beaucoup.

— Et là, donc, aujourd'hui... Alors, on va dire, une des torches,

puisque vous avez effectivement, vous avez eu la gentillesse de nous révéler,

qu'il y en avait 2000, mais il n'y en a pas une plus importante que les autres.

La dernière, par exemple, celle qui va arriver à Paris et qui allumera, effectivement,

la... Et qui allumera la vinsque finale.

Ça part toujours de l'Empie. Ça, ça ne change pas, évidemment.

— Alors voilà, ça, c'est assez beau, c'est que ça part toujours de l'Empie qui est en Grèce.

Et en fait, ce que j'ai découvert aussi, c'est que la première torche, en fait,

elle est allumée à partir des rayons du soleil.

— Et oui, ça, ça se fait effectivement de manière traditionnelle,

avec des danseuses qui représentent les déesses de l'époque et de l'Antiquité, c'est bien ça.

— Ouais, c'est ça. — Et c'est le soleil.

Alors, je sais pas comment on allume exactement avec le soleil.

— Mais c'est quoi ce qu'elle m'a dit ? — En fait, vous avez une sorte de petit miroir parabolique.

C'est une sorte de... — Et un briquet, et un briquet.

— Et qui concentre les rayons du soleil et qui allume la première torche.

Donc, en fait, tout le soleil est bien du soleil.

— Écoutez, en tout cas, on est très fiers, très heureux que les J.O.s aient lieu chez nous en 2024.

— Nous aussi, oui. — On ira l'avoir en Olympie, votre flamme.

— Non, votre torche.

— Mais Christine, écoutez, vous n'aurez qu'à être en...

— Mais oui, va encore à ce moment-là. — Vous n'aurez qu'à être encore à ce moment-là.

— C'est ça, non.

— Tu vas louer ta péniche, comme ça.

— Tu vas louer ta péniche, non, je ne loupe pas ma péniche.

J'invite des amis sur ma péniche, et j'ai appris que...

— Oui, vous êtes invité, mon ami Laurent. — Merde.

— Ah, mais alors, on n'arrive jamais seul.

En tout cas, on est très, très heureux que vous ayez accepté notre conversation au téléphone,

Mathieu Le Hanner, et bravo.

Elle est très jolie, cette torche pour les J.O.s 2024.

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Mathieu Lehanneur était au téléphone avec les Grosses Têtes ce 29 septembre. Designer français, il a gagné le droit de réaliser la torche ainsi que la vasque Olympique pour les JO 2024 à Paris.

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