Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Jack Thayer, 17 ans, rescapé du Titanic - Le récit

Europe 1 Europe 1 10/22/23 - 24m - PDF Transcript

Renew, avec Renew, les véhicules électriques sont enfin disponibles en occasion.

Renault Zoéitech 100% électrique d'occasion, 3 ans 30 000 km, à partir de 5 € par jour, soit 149 € par mois.

Renew, véhicule d'occasion électrique hybride, essence ou diesel, reconditionnée et certifiée.

Zoélife 52 kWh, LLD 49 mois 40 000 km, premier loyer de 1984 € après déduction prime gouvernementale, voir service-public.fr, offre à particulier jusqu'au 18 novembre si accordiac, voir fr.renew.auto.

Pour les trajets courts, privilégiez la marche de le vélo.

On de l'âtre raconte, Christopher Delat.

Je vous raconte le naufrage du Titanic, à travers le témoignage d'un jeune rescapé américain de 17 ans, qui s'appelle John Taylor.

Témoignage que je tire du livre Rescapé du Titanic, édité par Hamsey en 1998.

John Taylor, qui n'est pas parvenu à monter à bord d'un canot de sauvetage, et qui a fini par sauter à l'eau, juste avant que le navire ne sombre.

La réalisation est de celles-ci lignes le brasent.

Le 10 avril 1912, nous sommes quatre à embarquer sur le Titanic pour s'attraverser inaugural.

Mon père, John Barlon Taylor, second vice-président des chemins de fer de Pennsylvania, ma mère, Marianne Longstreet Morris Taylor, sa femme de chambre, Margaret Fleming, et donc moi-même, John Taylor.

Nous voyagons tous les quatre en première classe, ce que j'ai ressenti en montant sur le bateau. Un immense sentiment de sécurité.

Un remorqueur nous tire jusqu'à l'étroi chenal du port de Southampton. Et maintenant, ça y est, le Titanic est autonome.

Il prend un virage à triboire, et pour ça, il utilise son hélice de bâbord. Et là, se produit un incident de mauvaise augure, mais ça ne le saura que trop tard.

L'hélice provoque un gros remous. Un bateau à vapeur américain, le Saint-Paul, qui est amarré à un autre patbeau, se met à tanguer, à tanguer, à tanguer, et soudain, ses amars se rompent.

Et le Saint-Paul se met à dériver, droit sur le Titanic, et à bonne vitesse. Il va nous heurter. Il est à 10 mètres, 5 mètres, 3 mètres, 2 mètres, et là, ouf, des remorqueurs parviennent à le détourner.

Nous faisons étape à Cherbourg, en France, puis à Queenstone, près de Cork, en Irlande. Et le mardi 11 avril, à 1h30 du matin, nous nous lançons dans la traversée de l'Atlantique.

Le temps est splendide. La statue de la liberté nous attend.

J'occupe une cabine de luxe, juste à côté de celle de mes parents, sur le poncé, côté Babor. J'ai 17 ans. Évidemment, je parcours le bateau de long en large.

Le dimanche 14 avril, 4e jour de mer. Dès l'horreur, la journée s'annonce magnifique. Je passe la matinée et une partie de l'après-midi à flaner d'un pont à l'autre avec mes parents.

On croise l'armateur du Titanic, John Bruce Ismay.

Monsieur et madame Thayer, quel plaisir. Alors, comment se passe le voyage ?

Parfaitement bien, Monsieur Ismay. On n'en peut pas rêver mieux. À tout à l'heure.

Nous passons aussi un moment avec Charles Hayes, le président des chemins de fer canadien.

Et puis, en fin d'après-midi, je me souviens, nous croisons à nouveau sur le pont, Monsieur Ismay.

Ah, mes amis !

Nous allons bientôt croiser la glace. Je viens de recevoir un câble. Nous croisons la glace, je pense, ce soir, vers 9h.

Rien à normal, hein. Rassurez-vous. À ce moment-là, le temps se met à fraîchir, assez nettement.

Et nous rejoignons nos cabines pour nous habiller pour le dîner.

Au dîner, mes parents sont invités à une autre table. Et donc je dîne seul, à la nôtre.

Et j'en suis au café, quand un homme, la trentaine, m'aborde.

Bonjour. Vous êtes seul ? Moi aussi, je voyais seul.

Je peux m'asseoir ? Je me présente. Mais il t'en langue.

Je suis l'office du juge Charles Lang de Springfield, dans le Massachussette.

Et on parle pendant une heure environ tous les deux.

Revoyons-nous à l'occasion. D'accord, avec plaisir ?

Et après, je vais me chercher un manteau, et je sors faire quelques pas sur le pont.

Il fait beaucoup plus froid que tout à l'heure.

C'est une nuit sans lune, avec...

Il fait beaucoup plus froid que tout à l'heure.

C'est une nuit sans lune, avec un ciel limpide, piquetée d'étoiles qui brille comme des diamants.

Une petite brume flotte sur la mer.

Je n'ai jamais vu, et je ne verrai jamais plus la mer, plus paisible que cette nuit-là.

Je rejoins ma cabine vers 11h, et je passe voir mes parents à côté.

Papa, maman, je me couche.

Bonne nuit.

Bonne nuit, mon chéri.

Bonne nuit, mon grand.

Dans ma cabine, je passe mon pyjama,

j'entreouvre le hublot pour prendre un peu d'air frais.

La brise est légère.

Je tombe de sommet.

Je tombe de sommet.

Jusque-là, les nuits précédentes, j'ai très bien dormi.

Je remonte ma montre.

Elle indique minuit moins le quart.

Et là, je veux me glisser dans mes bras,

et je vacille,

un choc très léger.

Et ensuite, l'impression que le bateau est dévié par bas bord,

écarté par quelque chose.

Et d'un coup, les machines s'arrêtent.

C'est déroutant,

ce calme,

ce silence.

Et là, j'entends des gens qui courent dans les couloirs

et des voix étouffées.

À un moment, les machines se remettent en route,

mais pas comme d'habitude,

sans les mêmes vibrations.

Et puis elles s'arrêtent à nouveau.

Je ne suis pas du tout inquiet, hein.

Plutôt excité, en vérité.

J'en file un par-dessus, sur mon pyjama,

et dépends tout.

Papa ?

Maman, je vais voir sur le pont ce qui se passe.

Écoutez, garçon, j'arrive.

Je vous rejoins.

J'arrive sur le pont.

Il fait un froid glacial.

Je fais quelques pages,

regarde par-dessus bord,

à l'avant, rien.

Rien à signaler, rien qui ressemble à un iceberg.

Si,

si des formes sur le pont inférieur,

j'apprendrais plus tard que c'était des morceaux de glace.

Mon père arrive à son tour,

et d'autres, comme nous, qui veulent savoir

ce qui s'est passé.

Et là, on croise un membre de l'équipage.

On vient de l'heurter un iceberg.

Il est tout prêt, normalement, vous devriez le voir.

Il est par là.

Mais avec les lumières sur le pont,

on ne voit rien.

Et pourtant, la nuit est claire, hein.

Mais on ne le voit pas.

Un quart d'heure plus tard,

le Titanic se met à pencher à bas bord,

tout en s'inclinant vers l'avant.

Mais personne,

personne ne pense que la situation est sérieuse.

Le Titanic est insubmercible.

Il est minuit passé.

Avec mon père, on quitte le pont,

et on regagne la cursive et le salon.

Autour de nous,

les gens ne savent pas quoi penser.

Et là, on croit de l'armateur ismé,

et de l'armateur,

et de l'armateur,

et là, on croit de l'armateur ismé,

et de l'un des officiers, M. Andrews.

C'est lui qui lâche le morceau.

Si vous volez mon avis,

le bateau ne va pas tenir plus d'une heure.

Et moi,

je suis toujours en pyjama,

sous mon par-dessus.

S'il vous plaît,

s'il vous plaît,

merci.

S'il vous plaît que tout le monde

aille s'habiller et revête un gilet de sauvetage.

Vous en trouverez dans vos cabines.

Quand on arrive à nos cabines,

ma mère et sa femme de chambre sont déjà habillées.

J'enfile à l'âte

un costume trois pièces de tweed vert,

une survesse de mohère, et puis je remets

mon manteau, j'attache mon gilet

de sauvetage constitué de gros morceaux de liège,

et par-dessus, je mets un imperméable.

Et tous ensemble,

on court vers le salon du pont A,

où il y a déjà beaucoup de monde.

Et là, je croise mon nouvel ami,

Milton Long, avec qui j'ai dîné.

Oh John,

est-ce que je peux me joindre à vous ?

Et l'orchestre qui continue

de jouer, alors que personne

ne l'écoute.

On se retrouve tous sur le pont A.

À ce moment-là, ma mère

aperçoit les feux dans le bateau au large,

à bas bord.

Ah, je l'ai vu, Jean, j'en suis sûr.

Elle n'est pas la seule,

mais moi, je n'ai rien vu.

C'était les feux de tête de main du Californian,

un bateau vapeur américain.

Il ne peut pas ne pas avoir vu

les fusées de détresse que lançaient le Titanic.

Il ne peut pas ne pas avoir

entendu le code sécu dé

qu'il diffusait en morce.

Mais le capitaine

n'a pas appliqué la plus vieille loi

de la mer, porté secours.

Il aurait pu sauver

1500 vies humaines.

Sur le pont A,

l'équipage se met à retirer

les bâches des chaloupes. Dans le cal,

ils ont l'air de savoir ce qu'ils ont à faire.

Il est maintenant une heure moins le cas.

Le bruit autour est infernal.

Les fusées de détresse,

la vapeur qui sort des soupapes de sécurité,

les gens qui crient,

la tension qui monte.

Au lieu de rester sur le pont,

on décide d'aller sur la cursive,

où il fait plus chaud.

Toutes les femmes,

à bas bord.

Les femmes, à bas bord. Allez-y.

Bon ?

On dit en revoir à ma mère, au sommet,

de l'escalier du pont A.

Et on la voit partir vers bas bord

avec sa femme de chambre.

Et avec mon père, on va à Tribord.

Et on attend des ordres

qui ne viennent pas.

Il y a là, 4 canaux de sauvetage.

Mais les hommes de l'équipage

n'ont pas commencé à les descendre.

On dirait qu'ils attendent des ordes.

Et il y a de plus en plus de monde.

Les passagers de 2e et de 3e classe

viennent d'arriver sur le pont.

John, venez avec moi.

On va aller voir si votre mère a trouvé

un canot de sauvetage.

Pour ça, il faut passer par le couloir.

Et là, on tombe sur le maître d'hôtel

de notre salle mangée.

Est-ce que vous avez vu ma femme ?

Je viens de la voir.

Elle est encore sur le pont.

Il y a un problème avec les canaux de bas bord.

Comme le bateau penche,

il penche eux aussi.

Il est impossible de les atteindre.

Tout le monde descend vers le pont inférieur,

hein ?

On montrait dans les canaux là-bas.

On descend vers le pont inférieur tous ensemble

avec ma mère et sa femme de chambre.

Et quand on arrive dans le salon du Pombé,

au moment de passer la porte,

des gens se glissent entre nous.

Et mon père et ma mère sont emportés par la foule.

Et longuez-moi,

on n'arrive pas à les rattraper.

Je n'ai jamais plus revu mon père.

Jamais.

Il est maintenant 1h25 du matin.

L'avant du bateau s'est beaucoup enfoncé.

Et l'eau recouvre maintenant toute la proue.

Le Titanic ne gide plus à bas bord,

mais légèrement à tribord.

L'équipage a commencé

à embarquer des passagers dans les canaux

et à les descendre.

Des chaloupes de 60 personnes environ,

mais les officiers hésitent à les remplir.

Elles sont à 15 mètres de l'eau.

Ils ont peur que les cordages se rompent.

Le premier canot descend

avec 12 personnes seulement à bord.

Et les suivants, avec pas plus de 40 personnes.

Et bientôt, on les voit,

à 500 mètres de nous qui flottent.

Sur le pont,

les gens sont assez calmes.

J'en vois, avec une bouteille de gin gordon

à la main, il la vide d'autres.

Les derniers canaux

sont chargés à bord.

Et là, les gens commencent à se bousculer.

C'est devenu chacun pour soi.

Et je vois, monsieur Ismé, l'armateur,

monter de force à bord.

Deux styloirs du restaurant

tentent alors de sauter dans un bateau

à partir du pont.

Le commissaire de bord leur tire carrément dessus.

Ils ne les touchent pas.

Mais les deux sont éjectés du canot.

Avec longue on s'interroge.

Qu'est-ce qu'on fait ?

Écoute, le bateau est en train

de plonger vers l'avant.

Moi j'ai peur que si on prend une chaloupe,

on ait aucune chance d'atteindre l'eau.

De toute façon,

ils viennent de mettre le dernier canot à l'eau.

Qu'est-ce qu'on fait ?

On devrait se jeter à l'eau.

C'est notre seule chance.

On descend par les cordages qui penchent.

Et après on n'a jusqu'au canot.

Non, gentlemen.

Pas ça.

L'eau est glacée,

moins 2 degrés au moins.

On ne survivrait pas.

On reste jusqu'à 2 heures du matin

à parler.

Et je ne m'en sors pas à longue.

Et vous, oui.

Vous pourrez dire à mon père combien je l'aime.

Mais au fond de moi,

je me dis qu'on a

une chance.

Une chance.

Il faut nous tenir à l'écart de cette foule.

Évitez l'effet de susion

que produira le navire

quand il sombrera.

Il est maintenant

près de 2 heures moins le cas.

Et le Titanic continue de s'enfoncer vers l'avant

de plus en plus vite.

L'eau a atteint la passerelle du commandant.

Elle la recouvre d'une bonne vingtaine de mètres.

Et la masse des gens

a reculé vers la poupe émergée.

Une masse humaine est bêtée.

Sans espoir,

le rugissement de la vapeur s'arrête d'un coup.

Et on entend,

comme un grondement sourd,

qui monte des entrailles du Titanic.

Il s'enfonce,

l'eau se précipite vers nous.

À ce moment-là, avec l'onde,

on est à la hauteur de la deuxième cheminée.

Notre idée est de se jeter à l'eau

quand le bateau coulera.

On se jettera au dernier moment,

quand on sera à quelques mètres de l'eau.

Et c'est maintenant

bonne chance, l'onde.

Bonne chance, John.

J'enlève mon manteau.

Il y a déjà grimpé sur le bassin gage.

Et il se laisse descendre le long d'un cordage.

Je m'assois sur la rambarde, face au large.

Je suis à 3 ou 4 mètres de l'eau.

Et je saute.

Je souhaite le plus loin possible.

Longue à mon avis, il a dû être aspiré vers l'intérieur.

Je ne l'ai jamais revu.

Alors que moi,

j'attends l'extérieur de l'Antonnoir

formé par le tourbillon.

Le froid est horrible.

Je m'enfonce très loin

dans l'eau glacée, très loin.

Je remonte à la surface.

Mes poumons sont en feu.

Mais je n'ai pas bu la tasse.

Et je me mets à nager le plus loin possible.

Je suis à 40 mètres du Titanic.

Je nage, je nage.

Et je vois le paquebot dans une sorte de halo.

Et soudain,

on dirait qu'il se coupe en deux,

en son milieu.

La deuxième cheminée se soulève

dans un nuage d'étincelles

sept, huit, neuf mètres de moi.

Les remous qu'elles provoquent

m'entraînent à nouveau vers le fond.

Je me débate.

Je remonte les bras au-dessus de ma tête

pour me protéger de tout ce qui pourrait me blesser.

Et là, sous mes doigts,

je sens quelque chose de tout.

Une ferme d'arrondis.

Un bateau.

Le fond de liège

d'un bateau pliable retourné.

Et là, je vois quatre ou cinq hommes

qui tentent de grimper sur cette coque.

J'essaye de me lancer hors de l'eau.

Mais je suis à bout de force.

S'il vous plaît !

S'il vous plaît, quelqu'un peut me donner la main ?

Quelqu'un me tend la main.

Et je me retrouve sur le fond retourné

de ce bateau

accroupi

et en vie.

Face au Titanic, qui est à quoi ?

20 mètres.

...

Le pont regardait légèrement vers notre radeau.

Et je voyais,

les gens agglutinés à l'arrière.

Ils devaient être près de 1500

à s'accrocher par grappes

qui finissaient par tomber

au fur et à mesure que les 80 mètres

formant l'arrière du bateau

se levaient dans le ciel.

À ce point,

j'allais faire une pause

et rester suspendu comme cela

pendant un temps qui me parut durer plusieurs minutes.

Pivotant peu à peu sur son axe,

il se détourna de nous

comme s'il voulait cacher

à nos regards le pont

et le monstrueux spectacle

qui s'y déroule.

Nous, on a un naviron

mais on est de plus en plus

entraîné par cette masse pivotante.

Je lève les yeux.

On est sous les trois énormes hélices.

Et là, dans un frac,

le bateau en s'enfonce

dans l'eau et disparaît.

Je ne me souviens pas du tout

de ce que nous avons pu dire,

crier ou raconter

de fou sur notre coque retourné.

Mais je me rappelle

le soupir qui s'exhala de nos poitrines

quand le bateau

eut disparu.

Une minute s'écoule

dans un silence de mort.

Oh secours !

Oh secours !

Je vous en prie !

Oh secours !

Je les entends crier comme ça

pendant 20-30 minutes

et puis plus rien.

Et aucun des canaux

à demi rempli qui sont là,

je les entends crier comme ça

pendant 20-30 minutes

et puis plus rien.

Aucun des canaux à demi rempli qui sont là,

je les vois,

n'essayent de s'approcher pour leur porter secours.

Aucun.

Ils ont entendu l'écrit.

Ils n'ont pas bougé.

Comment on peut expliquer ça ?

Nous,

on aide un maximum de gens

à se hisser sur notre coque retourné.

On est 28 maintenant.

Je suis à genoux et derrière moi,

on s'envole et on chante des quantiques

et on recite des prières.

Avec nous,

sur la coque retournée,

il y a Harold Bride,

l'un des opérateurs radio du Titanic.

Je sais que j'ai réussi

à avoir plusieurs bateaux tout à l'heure.

Et notamment le carbathien,

c'est un bateau à vapeur.

Je lui ai donné notre position.

Il va arriver.

Patience, il va arriver.

Il devrait être là vers quatre heures

et on devrait voir ses lumières.

Il avait raison.

Un peu avant quatre heures,

on aperçoit à l'horizon

les feux de tête de ma du carbathien.

Et on lui fait une ovation.

Mais on dirait qu'il fait du surplace.

Et puis quand le jour se lève,

on le voit s'approcher

des canaux de sauvetage

et hisser les rescapés à bord.

Et nous, pendant ce temps-là,

on s'enfonce vers six heures et demie.

Quelqu'un sur la coque trouve un sifflet.

Ça y est.

Ça y est, les autres canaux nous ont vus.

Et deux canaux à moitié remplis de femmes

s'approchent à coups d'aviron.

C'est long.

Le premier canot finit par embarquer la moitié d'entre nous.

Et le second charge le reste du groupe.

À ce moment-là,

le soleil perce à l'horizon.

Et je comprends que

je vivrai encore.

...

Quand je me huisis à bord du Carpathia

vers six heures et demie,

la première personne que je vois

en haut de l'échelle,

c'est ma mère.

Où est votre père, John ?

L'est parvu, maman.

...

Ils m'ont servi du café

à rosée de brandy.

Je n'avais jamais bu d'alcool.

J'ai eu l'impression d'avaler des braises

et achever par l'alcool.

J'ai dormi jusqu'à midi.

...

J'ai tiré ce récit du livre

d'escaper du Titanic

édité par Ramsey.

Des centaines d'histoires disponibles

sur vos plateformes d'écoute

et sur europe.fr

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Jack Thayer fait partie des 700 rescapés de la catastrophe du Titanic survenue le 15 avril 1912. Un témoignage fort du haut de ses 17 ans à l’époque.