Coran de Ton coeur: #J9 - Ramadan' Naissance : Ces retrouvailles tant attendues

Bienvenue dans Ramadan naissance, la série du podcast Coran de ton coeur qui t'accompagne avec douceur pendant les jours bénis de Ramadan.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran.

Chaque jour de ce mois béni, du lundi au vendredi, prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Parce que chaque Ramadan est censé être ta renaissance et chaque Ramadan est censé être ta station d'essence.

Bismillahirrahmanirrahim.

Nous avons certes accordé El-Kawthar l'abondance, accomplie la salate pour ton robe et sacrifie. Celui qui te est, qui te déteste, sera certes lui qui sera son prospérité.

Surat El-Kawthar, aujourd'hui nous allons parler d'une histoire qui concerne Rasulullah sallallahu alaihi wa sallam et une histoire qui te concerne aussi peut-être beaucoup.

Surat El-Kawthar a été révélé à la mec dans des circonstances plutôt tristes.

Rasulullah sallallahu alaihi wa sallam venait de perdre un garçon, encore un autre de ses garçons.

Tous ces garçons sont décédés en bas âge et là, il y en a un qui venait de décéder et cela a suscité de la moquerie de la part de dignitaire du Quraish dont son oncle, Abu-Lahab,

ces personnes se sont données à cœur joie en se moquant du prophète sallallahu alaihi wa sallam en disant qu'il venait de perdre tous ces garçons en fait, que ça y est, vous inquiétez pas, le message de l'islam ne perdura pas vu que Mohammed n'a pas d'héritier.

Ces gens-là, sans aucun doute, n'avaient pas compris le principe de la prophétie car la prophétie n'est pas quelque chose qui s'érite de père en fils, même s'il y a eu des prophètes qui étaient prophètes de père en fils,

il y a également eu des prophètes qui ont eu des fils mécréants ou des fils qui n'ont pas été prophètes.

Et bien sûr nous savons qu'ils ont eu tort de penser que le message de l'islam allait s'arrêter parce que Rasulallah a perdu son bien-aimé petit garçon.

Le compagnon Amr rapporte que Rasulallah sallallahu alaihi wa sallam, au moment où il a perdu son petit garçon Ibrahim qui avait environ 18 mois,

il dit, lorsqu'Ibrahim mourut, Rasulallah sallallahu alaihi wa sallam a dit, Ibrahim est mon fils et il est mort alors qu'il t'était encore.

Il a deux nourrisses qui terminent son allaitement au paradis.

Rasulallah est triste, il est en deuil, mais il a plein d'espoir parce que plutôt que s'apitoyer sur son sort,

il a préféré penser au bon traitement accordé à son fils au même moment au paradis.

Ce message d'espoir vient appuyer la dernière ayah de Surat al-Ka'uthar quand Rasulallah sallallahu alaihi inna shahni akha rou'al abtar.

Donc celui qui te est et qui te déteste, c'est lui qui va être abtar.

Que veut dire abtar? Eh bien c'est un terme que les Arabes utilisaient pour dire quelqu'un qui n'a pas de fils.

Parce qu'on considérait que c'était le fils qui perdurait l'héritage, qui perdurait le nom, qui perdurait la prospérité.

Donc lorsqu'un homme n'avait pas de fils ou bien avait perdu un fils, eh bien on disait qu'il était abtar.

Abtar c'est comme un animal dont on a coupé la queue.

Et une personne avait insulté le prophète sallallahu alaihi sallam. Chaque fois que le prophète sallallahu alaihi sallam était présent quelque part ou dans un assemblée où qu'il voulait le nommer,

il disait voilà l'abtar qui arrive. Donc il appelait le prophète sallallahu alaihi sallam comme ça.

Il faut savoir que c'était très humiliant, c'est très insultant en fait.

Et Rasulallah a forcément sa la triste et Allah sallallahu alaihi sallallahu alaihi qui aime tellement son prophète.

Lui dit, celui là là, cet idiot en gros, c'est lui qui est abtar.

Donc c'est lui qui est abtar veut aussi dire quelqu'un qui est oublié, quelqu'un qui n'a ni descendance ni prospérité et qui est oublié de l'histoire.

Eh bien Allah a exaucé le vœu du prophète sallallahu alaihi sallam.

Parce qu'aujourd'hui bien les mécréants comme lui bah on ne parle pas d'eux.

Les seuls moments où on parle d'eux c'est pour les bêtises qu'ils ont fait.

Alors que Rasulallah à côté Allah lui a donné le kaotha, il lui a donné l'abondance.

Il lui a donné une grande communauté, qu'il sera fier de voir défilé derrière lui le jour du jugement.

La prospérité et l'abondance c'est sa communauté qui l'aura.

Donc sa communauté on va s'en rappeler.

Cet homme en particulier parce qu'il y a un homme en particulier qui disait ce mot abtar.

Et bien c'est lui qui est oublié de l'histoire.

Aujourd'hui personne mais personne parle de lui, il est mort oublié.

Et subhanallah c'est impressionnant, pourtant j'ai plutôt une bonne mémoire pour les noms d'accompagnons,

pour l'histoire, quand je vois quelqu'un dans ma vie etc.

J'ai tendance à me rappeler quand même des détails.

Et bien là il n'y a rien à faire.

Le nom de cet homme qui insulte Rasulallah abtar, il m'est impossible de me rappeler de son nom à chaque fois.

Pourtant je sais, je lis la syrah, je vois son nom écrit.

Je vais lire, je vais voir le nom sur le coup.

Mais même pas cinq minutes après si on me demande quel était le nom de cet homme,

je suis incapable d'y répondre.

Bah là tu vois, je te parle et je suis incapable de te dire comment il s'appelle, j'oublie, j'arrive pas.

C'est impressionnant. Alors j'ai lu son nom plusieurs fois.

Donc c'est dire que la promesse d'Allah que c'est lui qui va être oublié, ça fonctionne plutôt bien.

Récemment j'ai posé la question en ligne à plusieurs personnes en leur demandant au paradis

qui sont les personnes que tu voudras retrouver en premier.

Et là j'ai eu plein de réponses, il y en a qui ont dit mes parents, d'autres qui ont dit mes enfants,

d'autres qui ont dit mon époux, mon épouse, d'autres qui ont dit Rasulallah, d'autres qui ont dit Allah directement.

Bon j'avais demandé la personne, mais il y a eu plusieurs réponses.

Et la réponse qui revenait systématiquement c'était les enfants.

Quand on en avait c'était toujours, il y avait toujours les enfants.

Et on m'a posé la question, et toi.

Et j'ai dit que je réservais ma réponse pour cet épisode.

Alors moi, la première personne que je voudrais voir au paradis, si j'y vais,

c'est Rasulallah sallallahu alayhi sallam, Muhammad.

Et là j'ai envie de dire, c'est un vœu qui va être exaucé pour tout le monde parce que

le jugement ne va pas commencer, tant que Rasulallah ne demandera pas de le commencer.

Tout le monde va s'impatienter, tout le monde va être fatigué, aura chaud,

il y en a qui baignent dans leur propre sueur, tellement que ce sera un jour éprouvant.

C'est l'euvre du jugement, c'est tous les êtres qui ont peuplé la terre.

Déjà là maintenant on est des milliards, il faut imaginer des milliards multipliés

par tout le nombre d'années où la terre a existé.

C'est tous ces gens qui se rassemblent, c'est tous ces gens qui sont impatients que ça commence,

qui vont aller voir chaque prophète et chaque prophète va dire aller voir l'autre, aller voir l'autre,

jusqu'à ce qu'on arrive à Rasulallah et c'est lui qui va répondre, ah oui, elle est pour moi,

elle est pour moi et c'est lui qui demandera la Sprintala de commencer le jugement.

Donc nous verrons Rasulallah et si nous allons au paradis, c'est avec lui qu'on va y aller,

c'est lui qui va nous escorter, donc à Rasulallah en premier.

Et ensuite, parce que je suis une mère et que mes enfants sont finalement les seuls êtres

qui ont partagé le même corps que moi pendant près de neuf mois, donc ce n'est pas rien,

c'est une connexion qui est inexplicable, eh bien parce que je suis une mère,

bah ce sont mes enfants que j'aimerais voir en premier.

Mais même avant de les voir eux, eh bien il y a quelqu'un de spécial que je souhaiterais aller voir

avant même de voir mes enfants.

Donc là, ça veut dire que cette personne doit vraiment être très importante

pour que je veuille aller la voir elle avant d'aller retrouver mes enfants.

Et cette personne, c'est notre père et profète, Ibrahim alaihi salam.

Pourquoi Ibrahim alaihi salam?

Tout simplement parce que depuis des années, il garde pour moi un enfant que je n'ai jamais eu le plaisir d'avoir à mes côtés.

Un enfant qu'Allah aimait tellement qu'il l'a récupéré avant que cet enfant ait eu le temps de commettre un quelconque acte dans ce monde ici-bas.

Et il a appris cet enfant et il l'a confié à Ibrahim alaihi salam, le meilleur garde d'enfants en vrai.

Il y a un hadith du professeur al-salam qui dit, les enfants des musulmans sont sur une montagne au paradis.

Ibrahim alaihi salam et Sarah, son épouse, s'occupe de jusqu'à ce qu'ils les rendent à leurs parents le jour de la résurrection.

C'est un hadith authentique et authentifié par cher Albanie.

Et bien, je me dis qu'avant de voir mes enfants, mes trois enfants, que j'ai actuellement,

et bien, j'aurais mon troisième enfant, dans cet ordre-là, à récupérer celui qui s'en est retourné à son créateur avant que je ne fasse sa connaissance.

J'aurais cet troisième enfant à aller chercher et cet enfant-là a confié pour moi au meilleur Ibrahim alaihi salam.

Et honnêtement, quelle mère finit sa journée de travail, puis rentre chez elle, prie, mange, se brosse les dents et va dormir sans aller chercher son enfant chez la nounou.

Personne ne fait ça. Et bien là, ce sera exactement pareil. Avant de retrouver qui que ce soit au paradis, avant de m'asseoir au paradis, de profiter de quoi que ce soit,

il me faudra aller faire un arrêt chez notre père Ibrahim pour récupérer mon enfant et pouvoir le remercier en personne, lui et son épouse, de s'être si bien occupé de cet enfant à ma place.

Mais tu vois, voilà une raison supplémentaire. Si tu as toi aussi perdu un enfant, que ce soit inutéro, que ce soit morné, que ce soit un enfant en bas âge,

comme la salonda, un nourrisson ou un enfant un peu plus grand mais qui reste encore enfant, et bien ça te fait une raison supplémentaire de ne rien lâcher de tes efforts ici-bas.

Quelqu'un qui a un enfant qui l'a devancé au paradis, parce que c'est littéralement ça, un enfant qui attend ses parents pour profiter du paradis,

et bien quelqu'un comme ça ne peut pas être aptal, ne peut pas être sans prospérité, ne peut pas être oublié, ne peut pas être sans espoir.

Et de surcroît, cette personne ne peut pas faire autre chose qu'adorer Allah subhanahu wa ta'ala, faire son maximum pour reverer dans le bien dans ce monde.

Et pour te donner encore plus d'espoir, il y a un beau hadith, d'après Mu'ad ibn Jabal, alors des Allah wa'anhu, compagnon du prophète,

qui dit que le prophète Salaam a dit, par celui qui tient mon âme entre ses mains, il ne fait aucun doute que le fétus morné fera entrer sa mère au paradis par le cordon embélical si elle l'accepte.

C'est-à-dire, en commentaire, il explique que c'est si elle patiente dans cette épreuve en espérant la récompense divine.

Donc c'est très important d'accepter le choix qu'Allah subhanahu wa ta'ala a fait, parce qu'Allah a décidé ça, et c'est forcément qu'il y a un bien derrière.

En fait, Allah ne m'a pas repris, ne t'a pas repris, un être cher dans ce monde pour te faire de la peine.

Au contraire, il voulait peut-être tellement assurer ta place au paradis qu'il a envoyé ce petit être, t'attendre là-bas.

Et il a fait de sorte que ce petit être garde cette fitra, cette nature innée que tous les enfants ont, c'est celle de chercher à tout prix la présence de ses parents.

Un enfant tout petit, il n'est pas à l'aise d'aller quelque part, de profiter, de jouer, etc., sans ses parents, il a besoin de ses parents.

Et bien Allah subhanahu wa ta'ala a créé cette attache, il l'a laissée intacte, et il vous a séparé au niveau temps, au niveau espace, mais il ne vous a pas séparé sur le lien.

Donc ce lien-là ne va faire que se retrouver, se renforcer un jour, et c'est pour ça qu'Allah subhanahu wa ta'ala peut-être te l'a repris.

Et aujourd'hui, si on te redonnait le choix, si tu faisais un retour vers le passé, et qu'on te redonnait le choix, on te donnait le choix.

Garder cet enfant auprès de toi, sans savoir finalement comment il va grandir, quelle personne il va devenir, quelle sera son sort à la fin, ou le laisser Ibrahim al-Assalam.

Le meilleur garde d'enfant, dans la meilleur garderie qu'on puisse imaginer le paradis, et le retrouver là-bas au paradis, qui t'attend à la porte, à la porte du paradis, en refusant d'y re-rentrer sans toi.

Tu choisis quoi?

Personnellement, pour moi, le choix est vite fait. Pour tenir dans ce cas, pour tenir et ne pas laisser la tristesse occuper mon cœur, quand je pense à cette petite tête qui a cohabité avec moi dans un même corps pendant un certain temps, à temps donné,

et bien plutôt que d'être triste constamment, je préfère nourrir le doux rêve de le retrouver. Je ferme souvent les yeux et j'imagine cet enfant en train de m'attendre et en train de courir me sauter dans les bras quand il me verra,

me tirer par la main pour me faire entrer au paradis avec lui. Je préfère imaginer mes discussions avec Ibrahim al-Assalam quand je viendrai le chercher, qui va me raconter toutes les activités qu'ils ont fait, comme quand on va chercher son enfant chez la nounou,

on a envie de savoir à ce qu'il a bien mangé, à ce qu'il a joué, à quelle heure il a fait la sièce, etc. Et bien là, je vais avoir ce plaisir d'entendre Ibrahim al-Assalam, me dire que

voilà, me raconter les activités qu'il a fait faire aux enfants. On sait, par rapport à une autre version du hadith prophète à Salaam, que Ibrahim al-Assalam les garde et leur fait des cercles d'acises autour du roll-n.

Donc, j'ai envie de savoir qu'est-ce qu'ils se sont dit, parce que leurs cercles de lecture du roll-n et de compréhension du roll-n devaient être 100 fois plus riches que les nôtres, pour le coup, ici bas.

Donc, j'ai envie de... Voilà, qui m'explique comment se sont passés les premiers pas, la croissance, les progrès de mon petit bébé, parce qu'il était bébé quand je l'ai laissé.

J'ai envie de l'écouter, me dire que tout s'est bien passé. Zainab, tout s'est bien passé. Tiens, le voici, il est là. Vous pouvez y aller maintenant.

Et si j'ai le luxe, en fait, de penser à ces beaux souvenirs futurs, c'est parce que Allah, Sra. Al-Adham, a confié cet enfant à un moment donné dans mon ventre, et il me l'a repris avant même qu'il voie le jour.

Et il me l'a repris pour que j'ai un laissé passer dans l'eau de là. Donc, la leçon que je veux que tu emportes avec toi aujourd'hui, en ce jour de Ramadan, c'est de constamment cultiver et nourrir l'espoir de retrouver.

Un jour, les personnes que tu as perdues, et en réalité, tu ne les as pas perdues, tu les as gagnées, mais les personnes qui t'ont quittées ici-bas, de nourrir, en fait, l'objectif de les retrouver au paradis, tout spécialement parmi les êtres qui t'ont quittés, tes enfants, s'il n'y en a.

Et comment est-ce que tu peux espérer les retrouver un jour si tu ne vas pas au paradis? Et comment attendre le paradis si ta route vers le paradis tu ne l'as pas travaillé? Et comment travailler ta route sur le paradis si tu ne vres pas et si tu n'as pas ça en objectif?

Donc, à toi, qui as perdu un enfant, en bas âge, dans ton ventre, eh bien, pense à Rasulallah. Pense à Rasulallah lui-même en train de penser à son fils qui l'aimait tant.

On a des hadises qui nous rapportent qu'il pleurait en enterrant son fils, qu'il était triste, qu'il a dit.. mais en rajoutant derrière, oh Ibrahim, on est triste de ton départ. Mais il préfère penser à ces nourrisses qui vont terminer son allaitement.

Donc même là, il y a cette notion de « il veut le meilleur pour son enfant ».

Il est décédé avant d'avoir terminé sa période d'allaitement.

Celle qui est conseillée dans le Code N, même si bien sûr elle n'est pas obligatoire,

elle est recommandée de deux ans.

Donc c'est un père qui pense à l'allaitement de son enfant au paradis.

Que dire d'une mère, d'un père aujourd'hui, qui projette ça aussi sur son enfant?

Sache que si Allah soit un talent, te l'a repris, c'est parce qu'il te voulait du bien plus tard.

Et si c'était à refaire, crois-moi si tu voyais les résultats que ça te donnera pour le paradis.

Si c'était à refaire, c'est toi-même qui prendrait cet enfant par la main et qui le donnerait à Allah,

et qui dirait à Allah, je te le confie.

Et je le confie à Ibrahim, à son épouse Sarah, dans le meilleur des endroits au paradis.

Moi je redescends un peu sur terre, je bosse, attendez-moi, je vais retrouver ma voix au paradis, moi aussi inshallah, et on se retrouvera.

C'est important.

Et comme on est pendant la madame, le moi de l'espoir rappelle-toi.

Et bien, cultive cet espoir, et qu'Allah te réunisse au paradis avec tout ce que tu aimes.

Spécialement tes enfants, lui qu'aujourd'hui on parle des enfants.

Quelle la Suphane aute à la nous réunisse avec tout ce qu'on aime.

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