Coran de Ton coeur: #J8 - Ramadan' Naissance : L'art du débat

Zaynab D. Zaynab D. 4/3/23 - Episode Page - 35m - PDF Transcript

Bienvenue dans Ramadan naissance, la série du podcast Coran de ton coeur qui t'accompagne avec douceur pendant les jours bénis de Ramadan.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran.

Chaque jour de ce mois béni, du lundi au vendredi, prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches.

Ramadan naissance, parce que chaque Ramadan est censé être de renaissance et chaque Ramadan est censé être de station d'essence.

Et il s'occupe de mon coeur et il ne s'occupe pas d'un garçon, donc je l'ai envoyé à l'Aharon.

Et ils ont des mains, donc j'ai peur qu'ils me tuent.

Il s'occupe de mon coeur et il ne s'occupe pas d'un garçon, donc j'ai peur qu'ils me tuent.

Et il s'occupe de mon coeur et il ne s'occupe pas d'un garçon, donc j'ai peur qu'ils me tuent.

12. Encore un an.

13. Il a dit, n'est-ce pas que votre Dieu soit un homme et que vous n'avez pas de vie d'une année?

14. Vous l'avez fait, et vous êtes des confiants.

15. Il a dit, que je l'ai fait, et que je suis d'une bonne farce.

16. Vous l'avez fait, et vous l'avez fait, et que vous n'avez pas de vie d'une année?

17. Et cette est la pire que vous avez faite pour moi, que vous n'avez pas de vie d'un homme et de l'Israël.

Il a dit à Pharaoh qu'il n'y a pas de Dieu dans le monde.

Il a dit à l'homme de l'Etat et de l'Ordre et de tout ce qui est entre eux, si vous n'étiez pas d'accord.

Il a dit à l'homme de l'Ordre que vous n'alliez pas entendre.

Il a dit à l'homme de vous et à l'homme de vos parents, les anciens.

Il a dit à l'homme de vous qui a été envoyé à vous à l'inconstitue.

Il a dit à l'homme de l'Ordre et de l'Ordre et de tout ce qui est entre eux, si vous n'étiez pas d'accord.

Il a dit à l'homme de l'Ordre que vous n'alliez pas entendre.

Il a dit à l'homme de l'Ordre que vous n'alliez pas entendre.

Il a dit à l'homme de l'Ordre que vous n'alliez pas entendre.

Il a fitted-il un saveau etong, par le poids dans duhabel.

C'est avec lui que le tet professionnel a été arrêté.

Il a dit à l'homme de l'Etat et de l'Ordre que c'est un solved.

J'ai envie d'en sortir de votre pays avec sa chambre,

mais qu'est-ce que vous demandez?

Et lorsque ton Seigneur appelle à Moussa,

« Rends-toi auprès du peuple injuste,

peuple de Phyraune, le craindre n'est-il pas? »

Il dit « Seigneur, je crains qu'il ne me traite de menteur,

que ma poitrine ne se resserre,

et que ma langue ne soit pas déliée, envoie donc Haroun.

Ils ont un crime à me reprocher, et je crains qu'il ne me tue.

Mais Allah lui dit « Jamais!

Allez tous les deux avec nos miracles,

nous resterons avec vous et nous écouterons.

Rendez-vous donc tous les deux auprès de Phyraune,

puis dites nous sommes le messager du Seigneur de l'univers,

pour que tu renvoies les enfants d'Israïle avec nous.

Phyraune dit, nous t'avons-nous pas élevé chez nous, tout petit,

et n'as-tu pas demeuré parmi nous des années durant de ta vie,

et puis tu as commis le méfait que tu as commis

en dépit de toute te reconnaissance?

Je l'ai fait, dit Moussa,

alors que j'étais encore parmi ceux qui s'égare.

Je me suis donc enfuie de vous quand j'ai eu peur de vous,

puis mon Seigneur m'a donné la sagesse

et m'a désigné parmi les messagers.

Et est-ce là un bienfait de ta part

que tu me rappelles avec reproche,

alors que tu as asservi en esclavage les enfants d'Israïle?

Il dit, Phyraune,

et qu'est-ce que le Seigneur de l'univers?

Il dit, Moussa,

le Seigneur des cieux et de la terre est de ceux qui existent entre eux,

si cellement vous pouviez en être convaincus.

Il dit à ceux qui l'entouraient,

mais n'entendez-vous donc pas?

Il dit, Moussa,

votre Seigneur est le Seigneur de vos plus anciens ancêtres.

Il dit, Phyraune,

vraiment, votre messager qui vous a été envoyé est un fou.

Il dit, Moussa,

le Seigneur du levant et du couchant est de ceux qui est entre les deux,

si cellement vous compreniez.

Il dit,

si tu adoptes une autre divinité que moi,

je te mettrai parmi les prisonniers.

Il dit, Moussa,

et même si je t'apportais une preuve évidente,

il dit, Phyraune,

apporte-la si tu es du nombre des véridiques.

Il jeta donc son bâton et le voilà devenu un serpent manifeste,

et il tira sa main de sa poche,

et voilà qu'elle était blanche et insolente

à ceux qui les regardaient.

Phyraune dit au notable autour de lui,

voilà en vérité un magicien savant,

il veut par sa magie vous expulser de votre terre.

Que me conseillez-vous?

Surat Ash-Shu'ara verset 10 à 35.

Tu viens d'écouter un débat des plus merveilleux

entre Moussa Ar-Ni Is-Salaam et Phyraune.

Si je pouvais, je te ferai écouter tous les passages du Quran

où il y a un débat entre Moussa Ar-Ni Is-Salaam et Phyraune,

parce que si tu veux apprendre comment débattre,

comment discuter, comment argumenter,

c'est l'endroit où il faut être.

Les conversations entre Moussa et Phyraune dans le Quran

sont des pépites vivantes.

Notre histoire d'aujourd'hui et nos leçons d'aujourd'hui

vont donc se concentrer sur tous ces conseils

que Moussa Ar-Ni Is-Salaam nous donne à travers sa rhétorique

et sa manière de s'adresser à Phyraune.

Mais avant d'aller parler à Phyraune,

je t'ai laissé un petit passage où Moussa Ar-Ni Is-Salaam,

lorsqu'Allah S.A., lui donne cette mission

d'aller directement vers Phyraune,

pas vers ses ministres, pas vers ses envoyés,

directement vers le roi, en fait, le chef d'État,

qui a plein de choses à lui reprocher,

d'aller directement vers lui pour parler.

On a un Moussa Ar-Ni Is-Salaam, un quai.

Un quai, d'abord, parce qu'il a peur qu'on le traite de menteur.

Il a peur qu'on mente au sujet d'Allah

au moment où il va parler d'Allah.

Et ça, il dit clairement à Allah que ça,

ça risque de le mettre hors de lui.

Donc il a peur de la colère.

Et s'il entre dans une colère,

il perdrait le contrôle, il perdrait ses mots

et il bégahirait.

Et il dit, en plus, j'ai tué quelqu'un.

C'est pour ça que j'ai fui la ville.

Après tant d'années, quand je reviendrai,

je vais tout simplement raviver ça,

cette arrêt de mort.

Et dès que je franchis le pas du pays, du palais,

on risque de m'appliquer la sentence

qu'on aurait dû m'appliquer jadis

et me tuer tout simplement.

Et Allah S.A., dans sa grande heure,

chaque fois qu'il parle à Moussa,

si tu regardes bien dans le Quran,

il n'est toujours en train de le rassurer.

Il n'est toujours en train de le calmer.

Si tu veux voir une démonstration de gérer ces émotions,

de contrôler ces émotions,

de ne pas les terres mais d'apprendre à jongler avec elles,

eh bien là, il faut que tu étudies

et il faut que tu te concentres sur les discussions

entre Allah S.A. et Moussa A.A.

Parce qu'il y a de très grandes leçons,

de maîtrise de soi qui sont enseignées par Allah

à Moussa A.A.

Et que répond Allah?

Pas de panique,

faut pas s'inquiéter.

Déjà, vous êtes deux messagers.

J'envoie Haroun avec toi, d'accord?

Et pour montrer à quel point

il faut être unis à quel point Moussa A.A. n'a rien à craindre,

quand il parle de Moussa A.A.

qui sont envoyés,

il emploie, si tu regardes le mot en arabe, Rassoul, le messager,

alors qu'ils sont deux.

Allah S.A. dit, allez voir Firaouh et dites-lui,

nous sommes le messager,

comme pour dire qu'on est unis en fait,

on dit la même chose,

on n'est qu'une personne en réalité,

lorsqu'il s'agit de parler d'Allah.

Donc Allah lui dit, déjà, vous êtes deux.

Ensuite, vous partez avec mes miracles,

les miracles que Allah S.A. donne à Moussa A.A.

et tous les signes qu'il va lui donner,

et on connaît aussi les neuf plaies d'Égypte,

donc il part avec des miracles d'Allah S.A.

Donc déjà, deux raisons de ne pas s'inquiéter,

et en plus,

et deux surcrois, et la chose la plus importante,

il dit, je suis avec vous et j'écoute attentivement.

C'est tellement beau,

Allah S.A. lui dit, le premier auditoire de ce débat,

bah ce sera moi,

et ça, ça nous donne un petit peu une leçon à nous-mêmes,

si Allah dit qu'il écoute,

ça veut dire quoi en fait?

Que nous, on a intérêt d'écouter aussi,

donc écoutons attentivement.

Et Allah leur dit exactement qu'est-ce qu'il doit dire,

il dit, allez voir Firaoum et dites-lui,

et juste après, il y a directement la réponse de Firaoum,

comme pour nous signifier,

que Allah S.A. a parlé pour Moussa A.S. et Haroun A.S.

Et qu'est-ce qu'on apprend de ce débat?

Le sujet principal avec lequel Moussa A.S. et son frère viennent,

ces deux informations importantes,

que Allah S.A. leur insuffle de dire,

c'est qu'ils sont le messager d'Europe Bala'Alamine,

donc de traduit entre guillemets par le Seigneur de l'Univers,

donc Arobbe, tu connais la définition maintenant,

Arobbe Bala'Alamine,

et la deuxième information,

donc la première information,

c'est l'information de l'unicité d'Allah,

que c'est lui le maître incontesté des univers

et non Firaoum qui se déclarait comme étant cette personne,

et deuxième information,

il faut libérer le peuple d'Israïd,

donc deux informations importantes,

et donc Moussa A.S. pendant tout le débat

va s'accrocher à ces deux informations-là,

et Firaoum, qu'est-ce qu'il dit en tout premier,

donc on lui ramène ces deux informations,

nous sommes les messagers d'Allah,

et nous venons pour que les enfants d'Israïd soient libérés.

Firaoum devrait répondre à ça en s'attant à ce qu'il dise,

bah non, c'est moi, le robbe, la Bala'Alamine déjà,

et de deux, bah je ne les libérerai pas, ce sont mes esclaves,

mais il dit quelque chose qui n'a absolument rien à voir,

il regarde Moussa A.S. et lui dit,

on ne t'a pas élevé chez nous toi,

depuis que tu étais bébé là, depuis que tu étais tout petit,

là on a presque envie de dire,

en parlant à Moussa A.S. d'une époque

où il n'était pas maître de ses actions,

donc un enfant, il essaie de l'humilier devant tout le monde,

et en plus il faut se dire qu'il y a tout le monde,

c'est la course, c'est le palais, il y a les ministres,

il y a les servants, il y a les dignitaires,

il y a toutes les personnes importantes sont là.

Il fiel vraiment de qu'il essaie de le ridiculiser,

genre on t'a connu quand t'étais bébé,

et il dit, et quelque part il se gonfle un petit peu,

bah on t'a élevé,

il t'a resté des années auprès de nous,

t'es devenu un prince,

t'as tout appris chez nous,

et autre chose, il y a quelque chose que t'as fait,

la chose que t'as fait, hein,

et du coup qui t'as,

qui t'as fait rentrer parmi des cafères,

parce qu'en plus il l'appelle cafère,

qu'est-ce que t'as à dire de ça?

Et même là il nomme pas cette chose,

comme pour dire à Moussa,

je sais ce que t'as fait,

toi et moi on sait ce que t'as fait, t'as tué un homme.

Donc déjà on t'a élevé chez nous,

depuis que t'étais bébé,

t'as grandi dans ce palais,

t'as tué quelqu'un,

et tu parles,

et Moussa, alaihi salam, ne se laisse pas déstabiliser.

Il a fait exactement le contraire que beaucoup font comme erreur,

c'est se justifier,

c'est dire, bah non, bah je me suis trompée,

voilà, oui d'accord, tu m'as bien,

c'est vrai, tu m'as élevée, etc,

mais c'est pas une raison,

et puis commencer à justifier,

pourquoi est-ce que,

malgré qu'il a élevé,

malgré qu'il lui a fait des faveurs,

etc, c'est compliqué quand on se justifie

de repartir vers son argument de base.

Donc Moussa alaihi salam ne s'est pas justifié,

il a répondu à la question de Fidraoun directement,

sans se précipiter, sans béguer,

en disant juste la vérité.

Il lui répond, oui je l'ai fait,

effectivement,

et là aussi, il fait comme Fidraoun,

il ne dit pas, je l'ai tué,

Fidraoun n'a pas employé,

le crime qui a été commis,

Moussa alaihi salam m'a fait pareil,

il faut se rappeler qu'il y a plusieurs personnes qui assistent,

donc Moussa alaihi salam ne va pas se mouiller tout seul,

ne va pas se tirer une balle dans les jambes,

alors que Fidraoun ne l'a pas accusé directement

d'un crime en particulier,

donc il dit oui, je l'ai fait,

je vois très bien de quoi tu parles,

oui je l'ai fait,

mais quand je l'ai fait,

je n'étais pas celui que j'étais aujourd'hui,

je me suis trompée,

il ne nie pas l'effet, effectivement,

donc là du coup,

il tue complètement l'argument de Fidraoun,

il lui montre que si tu cherchais à m'attaquer avec ça,

avec ta phrase hors sujet déjà,

ça ne marche pas,

et là il le ressentre doucement,

doucement le sujet vers le sujet de départ,

qu'il y a un robe,

donc il est le messager,

et qu'il y a un peuple à libérer de la servitude,

donc qu'est-ce qu'il dit ensuite?

Il dit, et à la suite de ça,

de ce que j'ai fait, je me suis enfui,

parce que j'avais peur de vous,

donc là aussi il dit les choses,

il fait face à ces émotions,

la peur, effectivement,

à ce moment-là, j'ai eu peur,

je suis partie,

oui,

oui, j'ai tué un homme,

oui, je suis partie,

oui, j'avais peur,

mais entre-temps,

Allah m'a donné la sagesse,

et il a fait de moi son messager,

dès lors que

il a fait de moi ça,

eh bien,

là c'est une manière de dire,

il n'a même pas eu besoin de le dire,

bah là si je suis devant vous,

c'est que j'ai plus peur de vous,

parce que Fidraoun et Moussa

se connaissent bien,

Fidraoun sait que Moussa n'aime pas parler en public,

il sait que Moussa a bégeye,

il sait que Moussa peut,

s'il s'énerve,

et en plus la force physique qu'il a,

il peut s'emporter,

toujours pour,

dans la bonne cause, bien sûr,

parce qu'il combat l'injustice,

qu'il déteste au plus profond de lui-même,

donc,

Fidraoun,

c'est tout ça,

sauf que là ça ne marche pas,

parce qu'il a un Moussa qui parle,

calmement,

il a un Moussa qui,

qui ne sort pas de ses gonds,

et qui ne se laisse pas

déstabiliser par les arguments,

et là si tu as remarqué,

Moussa, alaihi salam,

est reparti vers un de ses sujets,

un de ses deux focus,

il a dit,

Allah m'a fait de moi un messager,

donc il a nommé Allah,

il est revenu sur son sujet de base,

il a nommé Allah,

et il a nommé,

donc, ce qu'il est un messager,

donc là déjà il marque un point,

et après,

il en revient sur le deuxième argument de Fidraoun,

donc il utilise le premier argument de Fidraoun

pour revenir sur son premier argument à lui,

et il utilise le deuxième argument de Fidraoun

pour revenir sur son deuxième argument à lui,

donc le deuxième argument de Fidraoun,

c'était que,

enfin il fait même l'inverse en fait,

il les échange en fait,

le deuxième argument de Fidraoun,

c'est le premier argument de Moussa,

donc qu'est-ce qu'il dit ensuite,

il lui dit,

et puis du coup,

est-ce que c'est un bien fait de ta part,

c'est-à-dire le fait de m'avoir élevé,

c'est ça que tu es en train de me,

de remettre sur le tapis,

de me reprocher quelque part,

quelque part Moussa,

les salams en plus,

ils parlent de niham,

donc là, il l'admet,

donc il fait preuve de générosité,

de reconnaissance,

alors que Fidraoun l'a accusé de ne pas être reconnaissant,

il lui dit en gros,

merci, c'est bien,

tu m'as élevé,

c'était une bonne chose,

tu m'as accueilli dans ton palais,

c'est bien,

mais genre,

tu utilises ça pour justifier toi à côté

le fait que tu as servi tout un peu à l'esclavage,

genre, c'est pas deux poids de mesure là,

le fait que tu m'es élevé

ne compense pas tous les autres crimes que tu as fait,

donc là encore,

il a réussi à ramener,

dans le débat,

la servitude

et le peuple de Bano Isra'il,

qui est en esclavage,

donc Moussa al-Isra'lam est partie de Fidraoun,

qui lui reprochait d'avoir,

tu es quelqu'un

pour revenir sur le sujet,

d'accord, j'ai tué quelqu'un,

mais entre-temps,

je me suis enfui

et je suis devenue un messager,

le messager d'un rap,

donc là il revient sur son sujet,

et ensuite, qu'est-ce qu'il dit?

D'accord, oui, tu m'as élevé,

merci, merci bien,

mais du coup toi à côté,

bah t'as servi un peuple en fait donc,

t'as peut-être fait une bonne chose dans ta vie,

mais t'as fait plein d'ignominies en fait à côté

qui ne peuvent pas être compensées par ça,

donc il revient sur le sujet de l'esclavage.

Et Fidraoun, du coup,

ces deux cartouches sont tombées,

donc ces deux hors-sujets

ont été terrassés par Moussa al-Isra'lam,

qui ne s'est encore une fois pas justifié,

il a juste recentré le débat,

il a répondu à ce qu'on lui a demandé

et il est vite revenu vers le sujet de base

avec en plus les arguments de l'autre.

Là c'est un coup de maître,

et après tu vas avoir un enchaînement de

hola, hola, hola, hola,

il dit, il dit, il dit, il dit,

et à chaque fois bien sûr ça s'alterne,

inverser ces moussa,

inverser ces fidraounes,

inverser ces moussa,

inverser ces fidraounes.

Et l'enchaînement est vraiment impressionnant.

Tu verras que si tu coupes toutes les phrases de Fidraoun,

eh bien tu vois que les phrases de Moussa qui restent sont logiques,

c'est comme si c'était une phrase en fait qui continue.

Si tu prends les paroles de Fidraoun,

donc Fidraoun il commence par

quand il voit qu'il a perdu son débat,

il se ridiculise et attention,

pendant ce temps il y a tout l'auditoire qui écoute.

Il y a tout le palais de Fidraoun,

toute sa cour là,

qui est en train d'assister

à leur roi injuste,

qui n'aime peut-être même pas forcément,

parce qu'il a été un grand tyran pour Banu Israïle,

mais il a aussi été un tyran pour son propre peuple,

à commencer par son épouse.

Donc eux ils doivent être un peu perturbés

déjà de voir quelqu'un qui vient du désert,

et qui réussit à contrecarrer leur roi

comme ça et de dire « Ouh là là, c'est chaud ».

Donc eux ils assistent à ça,

donc Fidraoun il essaie tout de suite de reprendre un peu la main,

il dit « Ok, et c'est qui? »

Le Seigneur de l'univers, là il revient.

Donc là il montre encore une fois

qu'il commence déjà à perdre le débat,

parce que de lui-même,

il repart vers ce que Moussa al-Israim a dit,

et il demande « Et c'est qui? »

Alors Boulah al-Amin dit « Moussa al-Israim » qui dit

« Ah, tu veux savoir, je vais te répondre là aussi.

Cette tombe bien, c'était mon sujet de base ».

Et Moussa al-Israim qui commence à répondre.

Et là il répond « C'est le Seigneur des cieux de la terre

et de ceux qui existent entre eux ».

Et après il dit « Si seulement vous pouviez être convaincu ».

Donc regarde là aussi comment

il ne répond pas seulement à Fidraoun,

il répond au pluriel.

Donc il s'adresse à toute l'auditoire,

à toute l'assemblée,

et plus seulement à Fidraoun.

Donc là c'est une autre technique très intelligente

dans le débat que Moussa al-Israim emploie.

C'est le fait d'inclure tout le monde

et de gagner le cœur du public.

Donc il en s'adresse seulement à Fidraoun,

s'ils étaient en train de débattre tous les deux

parce que Fidraoun lui parle qu'avec Moussa.

Il cherche à ridiculiser Moussa.

Alors que Moussa al-Israim,

son message est clair, son but est clair.

Il n'a pas besoin de s'éparpiller,

il n'a pas besoin de s'emporter,

il parle calmement.

Et il sait tellement de quoi il parle

qu'il fait bénéficier toute l'assemblée.

C'est quelqu'un qui est à l'aise, qui peut faire ça.

Quelqu'un qui est tendu, qui cherche ses mots,

qui se perd dans ses paroles,

qui commence à faire venir l'ego dans ses paroles,

qui se justifie, qui se sent attaqué

parce qu'on lui a lancé une pic personnelle

comme Fidraoun a fait.

Et bien il n'a pas assez de ressources,

il n'a pas assez d'énergie pour penser

à tout ce qu'il y a autour de lui.

Il se concentre que sur son interlocuteur

et il exclut les autres.

Et le public tend vers celui qu'il inclut.

Le public, lorsqu'il sent que le débat est entre deux personnes

et qu'on ne le mentionne pas, on ne le calcule pas,

eh bien on perd un peu l'auditoire.

Alors que si on inclut le public,

le membre du débat qui va inclure le plus le public

va gagner le public.

Et Monsar al-Salam le maîtrise parfaitement.

Donc il répond là, c'est comme s'il dit

je vous fais une faveur, je vous réponds à tous.

Et donc prenons seulement que les phrases de Monsar al-Salam.

Donc Monsar al-Salam dit,

donc le Seigneur des suèdes de la terre

et de ceux qui se trouvent entre eux,

si seulement vous étiez convaincus.

Et ensuite il dit,

votre Seigneur est le Seigneur de vos plus anciens ancêtres.

Et ensuite il continue,

le Seigneur du levant et du couchant

est de ce qui est entre les deux si seulement vous compreniez.

Donc Monsar al-Salam, si on prend juste ses répliques à lui,

sans celles de Philaun,

ça se fait une suite logique en fait.

On a l'impression que c'est une phrase qui coule de source

qui parle que d'Allah.

Donc là il décrit Allah

avec des faits qui touchent tout le monde en fait.

Il parle du levant, du couchant,

il parle de leurs ancêtres,

à ces personnes-là.

Et il parle des cieux, de la terre,

de ce qui se trouve entre les deux,

donc les êtres humains, la faune, la flore.

Donc il parle que de choses auxquelles les gens peuvent se référer.

Donc il touche les coeurs.

Philaun lui, quand on prend ses répliques à lui tout seul,

elle n'ont ni queue ni tête

parce qu'il commence par dire OK, c'est qui ton robe?

C'est qui Robboula al-Amin?

Dans la phrase d'après, il dit

Vraiment votre messager qui vous a été envoyé est un fou.

Donc là aussi, il se ment à lui-même

parce que pour la première fois,

il parle de Moussa al-Salam en parlant de messager.

Donc lui-même, sans se rendre compte,

il se trahit parce que dans son inconscient,

il dit lui-même que Moussa est le messager d'Allah.

Donc là aussi Moussa al-Salam marque un point.

Philaun se contredit et reprend le même vocabulaire que son adversaire.

Et après il dit,

là il commence un peu assez nervé,

il dit si tu adoptes une autre divinité que moi,

je te mettrai parmi les prisonniers.

Donc là, Philaun a perdu le débat.

Quand la personne en fait commence à menacer,

à faire du chantage, à employer la force,

c'est qu'elle a perdu.

Quand les mots ne suffisent plus,

quand les arguments ne suffisent plus

et qu'on en vient entre guillemets aux mains ou menaces,

eh bien c'est la preuve que le débat est terminé.

Donc Moussa al-Salam a parti en ce moment-là,

il sait que c'est gagné,

il a gagné le débat,

il a gagné le cœur de l'auditoire,

il a fait passer son message,

il a ridiculisé Philaun par ses propres attaques.

Et Moussa, malgré la menace, encore une fois,

une autre leçon, ne se laisse pas intimider.

Il ne prend pas peur, d'accord?

Il n'a pas peur de la prison.

Quelqu'un qui a vécu dans le désert autant de temps,

qui s'est débrouillé, qui s'est enfui et qui revient,

il n'a pas peur de la prison.

Donc Moussa al-Salam continue calmement en disant,

après qu'il le menace de l'emmener en prison,

il lui dit,

« Et si je te montre une preuve? »

Donc c'est comme si, en quelque sorte,

il lui disait,

« Allez, calme-toi, on va pas en venir jusque-là,

laisse-moi au moins t'expliquer.

» Et Fjallhoun, il n'a plus d'argument.

Donc en fait, il est dans la réception de l'information.

Il n'a plus de quoi donner.

Donc maintenant, il prend tout ce qu'on lui donne.

Donc Moussa lui propose, lui il dispose.

Donc Moussa al-Salam lui propose des signes.

Il dit, « Vas-y, montre-les si tu dis la vérité. »

Et là encore, il essaye un peu de capter son auditoire.

Et d'ailleurs, dans son plaidoyer,

Fjallhoun, à un moment donné, il dit,

« Mais vous n'entendez pas?

Eh mais vous n'avez pas entendu ce qu'il dit? »

Donc les phrases de Fjallhoun sont dénuées d'arguments.

Ce sont que des attaques.

Votre messager est un fou.

Eh mais vous n'entendez pas ce qu'il dit.

Et si tu continues, je vais te mettre en prison.

Donc là, il n'y a aucun argument.

Il n'y a aucune explication.

Il n'y a que des attaques.

Il n'y a que de l'ego.

Il y a de la perte de contrôle.

Et après que Moussa al-Salam lui montrait ses signes,

et donc le bâton qui s'est transformé en serpent,

sa main qui est devenue toute, toute, toute blanche,

lorsqu'il a sort de sa poche blanche et que l'attente,

eh bien là aussi,

il faut se dire que l'auditoire a été déjà impressionné

par ce qu'il entend, impressionné par ce qu'il voit.

Ça fait beaucoup.

Et c'est très beau parce que ça renvoie à ce qu'Allah s'prenante à la dit,

« Je suis avec vous, et j'écoute, d'accord? »

Et dans sur la ta'a, il dit « Je suis avec vous deux, j'écoute, et je regarde. »

Donc c'est très beau, Allah s'prenante à la,

qui écoute et qui regarde,

et qui fait de sorte que les autres écoutent ce qu'il veut, qu'il écoute,

et voient ce qu'Allah veut, qu'il voit.

Parce que Moussa al-Salam est parti avec le message d'Allah,

est parti pour Allah, donc Allah s'prenante à la,

a rempli sa promesse en disant « Je suis avec toi, ne t'inquiète pas. »

« Je parlerai pour toi, je te dirai quoi faire? »

« Je suis derrière toi, I have your back, comme on dirait en anglais. »

« J'assure tes arrières, ne t'inquiète pas. »

Et bien là c'est réussi avec Brio.

Et là on se dit « Ah, c'est Moussa al-Salam qui avait peur d'aller seul,

c'est Moussa al-Salam qui avait peur de beguiller,

c'est Moussa al-Salam qui avait peur des traités de menteurs,

ou peur qu'on le tue,

et bien c'est lui qui gagne le débat avec Brio. »

Et à la fin,

Firaun est tellement mais tellement désemparé que celui qui se déclarait,

Robboula al-Amin,

se tourne vers les notables, donc vers les plus importants des personnes autour,

parce que finalement c'est de eux qui l'intérêt de gagner l'attention,

parce que quand on est roi,

le roi, la personne dont il a le plus peur, finalement c'est l'armée,

c'est ceux en fait qui ont la force,

parce que si eux il les a pas dans sa poche,

ils peuvent se retourner contre lui et il n'est plus personne,

donc du coup ils se tournent vers eux en disant,

« Il c'est un grand magicien, là,

donc là il le traite de magicien maintenant,

c'est un grand magicien,

et c'est un sorcier, c'est un magicien,

et en fait avec sa magie là,

il essaie de vous faire sortir de chez vous en fait,

il essaie de vous faire quitter la vide,

et après il dit, « Et vous, qu'est-ce que vous recommandez? »

Là il a atteint le plus bas du ridicule en fait,

celui qui ne demandait la vie de personne,

qui se déclarera Boulara Dami,

qui dit qu'il est l'autorité, que c'est son peuple, son pays,

là il parle de « Il veut vous chasser de vos terres »

là tout d'un coup ça devient des terres de tout le monde,

et il leur demande conseil,

on n'a jamais vu Philaeron demander conseil à qui que ce soit,

dans tout le Roland,

sauf là,

là il a montré définitivement qu'il a perdu le débat.

Je crois que ce passage était éloquent de lui-même,

d'ailleurs cet épisode est beaucoup plus long que ce que j'avais prévu,

mais du coup on va parler des leçons,

les leçons que je veux que tu emportes avec toi,

pour ce jour de Ramadan,

parce que tu seras amenée,

tout au tout tard, peut-être ça déjà était le cas,

on a tous été confrontés à ça,

à débattre,

à devoir répondre à la polémique,

à débattre avec des personnes,

parfois ignorantes,

des personnes qui veulent nous humilier,

des personnes qui veulent gagner à tout prix,

eh bien il faut connaître les codes du débat,

ce n'est pas pour ne pas perdre,

mais c'est pour ne pas manquer une occasion de faire briller la vérité

d'Allah Soprano Attal,

quelle que soit la situation,

toujours établir la vérité.

La leçon numéro 1,

c'est de laisser parler Allah pour toi,

et pour ça, il faut lui faire confiance,

il faut s'en remettre à lui,

rien qu'à lui,

et se tenir à notre message.

En gros, ton plaidoyer ne doit être

pour rien d'autre que pour plaire à Allah.

Ensuite,

il te faudra poser des arguments clairs,

dès le départ,

2 ou 3 maximum,

regarde Moussa alaihi salam,

pour pouvoir rester focus,

et pour pouvoir régulièrement recentrer

le débat vers le sujet principal,

eh bien il ne faut pas qu'il y ait trop d'arguments.

Si tu viens avec 10 arguments,

ça va être 10 arguments

qu'il faudra tenir,

et 10 arguments qu'on va chercher à te faire réfuter,

ça fait beaucoup,

donc 2 ou 3 maximum

pour gagner en clarté.

Ensuite,

il faudra absolument

tout faire pour rester fermement accroché

à ces 2 ou 3 arguments maximum,

quoi qu'il t'en coûte,

et si la personne s'éloigne de ce sujet,

te lance des pics personnels,

comme Firaouna essaie de faire,

ne te laisse pas atteindre.

Fais de sorte de toujours revenir

à ces sujets de départ.

Ensuite,

une autre leçon c'est

de garder ton sang froid,

rester classe et faire plaid

comme Moussa alaihi salam,

qui a finalement respecté,

si tu as regardé,

tous les codes de la bonne communication

qu'on a vu dans un épisode dédié.

Sa parole a été sa dida,

elle a été pertinente,

elle a été mais sourde,

simple à comprendre,

à assimiler,

elle a été laïna,

comme Allah lui a dit,

d'il lui des paroles gentilles,

douces,

Moussa alaihi salam est restée polie,

il est resté correct.

Sa parole a été belira

et locante,

là je pense qu'on n'a pas besoin

de faire de dessin,

elle a été marrofa,

donc il a dit des paroles convenables,

des paroles qui sont reconnues

dans les codes de la

convenance et de la bien-séance,

il a eu une parole

calima,

donc

il a été doux,

correct,

il a été généreux,

Moussa alaihi salam il aurait pu

répondre sèchement,

etc, mais il a été généreux

dans les explications,

généreux dans les informations,

généreux dans la rhétorique.

Et Firaoun, lui il a fait tout le contraire,

il a été impertinent, agressif,

il a fait du hors sujet à plusieurs personnes,

il a été moqueur et la cherchera humilier.

L'autre leçon c'est que

celui qui cherche à humilier son interlocuteur

ne récoltera

que de l'humiliation,

lui-même,

de la part de son auditoire,

tôt ou tard.

Et enfin,

ne t'adresse pas

qu'à ton interlocuteur,

a inclus les autres personnes présentes,

parce que si ces personnes sont là,

c'est qu'elles ont une part

et elles ont un rôle à jouer.

Parce que sinon,

si elles ne servaient à rien,

et bien dans ce cas, il faudrait

s'isoler

avec ton interlocuteur,

et ne parler qu'avec lui.

J'espère que cette conversation

très haute,

très intéressante

entre Moussa al-Issa'alame

et Firaoun,

il y en a plein d'autres

dans ton courain,

t'auras donné

une belle perspective,

toi-même,

lorsque tu seras amené

à discuter

avec une personne qui ne veut pas comprendre,

avec une personne

qui a les traits de l'ignorance,

avec une personne

qui cherche

à te mettre au pied du mur.

Khadla Sophanahutala,

délit ta langue,

raffermis et l'argiste à poitrine,

et te fasse comprendre

de ceux

à qui tu t'adresses.

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 Bienvenue dans Ramadan’ Naissance, la série du Podcast Coran de ton Coeur, qui t’accompagnera avec douceur pendant les jours bénis de Ramadhan.   

On se retrouve du lundi au vendredi.

Prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches. 


Aujourd'hui, c'est notre Prophète Moussa (as) qui ravit notre coeur avec sa maitrise du débat 💚

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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil⁠.⁠

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