Coran de Ton coeur: #J2 - Ramadan' Naissance : Créer son bonheur dans le malheur

Zaynab D. Zaynab D. 3/24/23 - Episode Page - 12m - PDF Transcript

Bienvenue dans Ramadan naissance, la série du podcast Coran de ton coeur qui t'accompagne avec douceur pendant les jours bénis de Ramadan.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran.

Chaque jour de ce mois béni, du lundi au vendredi, prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches.

Ramadan naissance, parce que chaque Ramadan est censé être de renaissance et chaque Ramadan est censé être de station d'essence.

Et la femme de Firdaun, Farah, on dit, cet enfant réjouira mon œil et le tient, ne le tuer pas, il pourrait nous être utile, ou le prendrons-nous pour enfant et il ne pressentait rien.

Sollat el Qassas, heya neuf, asya, cette femme, elle est merveilleuse, noble d'une ligne et noble de roi, elle est digne, elle est humble, elle est aimante, l'Egypte tout entière l'aimait et la respectait pour ses grandes qualités.

La plus grande épreuve de sa vie, pourtant, a été son mariage, et on ne peut que le qualifier de mariage toxique, partager sa vie avec le plus grand tyran de la terre, Firdaun, Farah.

Cet individu a tué et réduit en esclavage tout un peuple, les descendants de Yusuf alaihi salam, qui a pourtant sauvé l'Egypte de la disette et de la famine des siècles auparavant.

Il a maltraité un peuple, Firdaun a tué des garçons au berceau, il a laissé en vie les femmes pour abuser d'elle, pire, il s'est auto-déclaré en rebouk-moul-al de ses mots, en disant, je suis le plus grand seigneur pour vous.

Alors qu'il n'avait rien des critères d'un rabbe, rappelle-toi, un rabbe a de l'autorité, il protège, il prend soin, il élève, Firdaun n'avait rien de tous ses critères, et qui sait ce qu'il pouvait infliger à sa femme comme incivilité, comme mauvais traitement, bien que nous savons qu'il l'aimait, elle qui était sinable?

Peut-on éprouver autre chose que de la tristesse et de la compassion pour notre Asya, radhi allahu anha, d'avoir eu à vivre sous le même toit que cette personne?

En Firdaun, il n'y avait que de la noirceur, mais il n'y avait qu'une seule bonne chose dans sa maison, il y avait une lumière dans son foyer, et c'était Asya, radhi allahu anha.

Mais elle, elle, qu'est-ce qu'elle avait? Quelle lumière allait pouvoir lui réchauffer le cœur? Et bien tu sais, chez Allah, tout n'est équilibre, rien n'est déséquilibré.

Alors si il lui était impossible de trouver l'équilibre dans son mariage, alors que le mariage est censé établir l'équilibre dans une maison, Allah s'est fait un devoir de lui offrir cet équilibre autrement.

C'est alors qu'un jour, elle a perçu un panier floté au-dessus de l'eau d'une île, alors qu'elle se promenait tout près de son palais.

Elle ouvre le panier, et elle y trouve un petit bébé, qui venait de naître sûrement il y a quelques instants.

Elle le prend, elle le saisit, elle l'étreint, elle lui donne un nom, Moussa, parce qu'il a été sauvé des eaux d'une île, et à l'instant même, elle décide dans son cœur d'en faire son bébé.

Mais il fallait bien convaincre ce fameux feed-own, ce grand tyran. Comment est-ce qu'elle allait faire pour le conserver? Eh bien, elle est passée par les sentiments.

Peut-être une once d'émotions, une once de sentiments qui devaient y avoir en son époux pour qu'elle réussisse à le convaincre.

Et elle lui dit, il réjouira mon œil, et il le tient. Regarde cette honneur de phrase. Elle aurait pu dire, il réjouira notre œil, ou il réjouira notre cœur, mais elle ne s'inclut pas avec lui.

Par ces tourneux de phrase en disant mon œil et le tient, elle se sépare de feed-own. Si, physiquement, c'est son épouse, émotionnellement, elle n'est pas avec lui. Émotionnellement, elle est séparée de lui.

Elle sépare son bonheur, qu'elle s'apprête à vivre à travers Musa al-Islam de son mari. Il sera une réjouissance pour moi, et également pour toi. Pourquoi est-ce qu'elle a dit ça?

Elle a perçu que Musa al-Islam avait une lumière en lui, avait une sorte de quietude à chaque fois qu'on le regarde. Elle a bien vu qu'il était spécial, mais surtout, elle l'a aimé dès qu'elle l'a vu.

Elle a réussi, par diverses procédés, à convaincre son époux, de le garder. Et bien que plus tard, feed-own a été prévenu qu'il se pourrait que ce soit un des fils de ce peuple banon Isra'il qui aurait survécu, sûrement.

Et bien, Allah subhanahu wa ta'ala a fait que feed-own s'est attaché lui-même aussi à Musa al-Islam et ne l'a pas tué. Il ne savait pas qu'il laissait grandir dans son palais celui qui allait le renverser des années plus tard.

C'est pour ça qu'Allah subhanahu wa ta'ala a dit à la fin de la ayah, wa hum la yashurun, et il ne pressentait rien, c'est-à-dire feed-own et ses gardes.

Cette grande dame Asya nous a fait cadeau d'une merveilleuse leçon. Elle a su transformer un malheur, parce qu'on ne peut pas le qualifier d'autre terme, à sa place beaucoup aurait sombré dans une grande dépression quand on se dit que son propre époux et celui qui tyrannise son pays tue des personnes, abuse d'autres personnes et réduit en esclavage, elle ne cautionnait pas du tout ça.

Et pourtant elle devait vivre avec lui, qui sait comment étaient ses journées, qui sait comment étaient ses nuits, à sa place beaucoup aurait sombré dans une profonde dépression. Certaines n'auraient même pas pu imaginer et continuer de vivre dans ses conditions.

Asya, dans sa peine, lorsque le cadeau d'Allah, la joie, la facilité d'Allah est arrivée, elle la saisit, elle la saisit tout de suite. Elle ne sait pas laisser emporter par cette tristesse, par cette dépression, pas assez en tout cas pour laisser passer cette opportunité.

Elle a su créer du bonheur dans son malheur et nous connaissons la suite de l'histoire. Moussa Aleyhi Salam a bénéficié de deux mamans, celles qui l'a enfanté, qui l'a alaité, qui l'a aimé et s'est occupé de lui, et celles qui l'a accueillie dans son palais, sous le même toit que celui qui allait être son ennemi plus tard.

Sous son toit, elle a fait de Moussa Aleyhi Salam un prince. Elle l'a éduquée avec tous les codes de la haute société, tout en suivant la religion de Moussa Aleyhi Salam, qu'elle ne savait pourtant pas être cette religion.

Cette religion, elle savait en tout cas qu'il y avait un seul robe. Elle n'était pas idolâtre. Elle croyait secrètement en Allah, en se cachant de son époux, qui le lui a fait payer plus tard lorsqu'il a su qu'elle croyait en Allah, en la torturant, jusqu'à la mort.

Quand la mort s'est approchée sous la torture, et voici qu'elle se mettait à sourire, parce qu'elle avait aperçu par la vision qu'Allah se prenait ou à tard à la lui a donnée, il lui a montré sa maison au paradis, juste après une invocation qu'elle a fait.

« Ya Allah, construis-moi une maison au paradis. Elle n'a pas demandé de château. Elle n'a pas demandé de palais. Elle n'a pas demandé de richesse. Elle lui a juste demandé une maison, une vraie maison.

Elle qui ne manquait de rien, elle était la première dame du pays, la plus riche avec l'homme, le plus riche, celui qui, à cette époque-là, était la plus grande puissance de toute la terre.

Il ne lui manquait rien, et pourtant, elle ne se sentait pas chez elle, et pourtant, elle a demandé à Allah, une simple maison, auprès de lui, dans son paradis. Et Allah, dans sa grandeur, sa gentillesse, sa Rahma, le lui a montré.

Il lui a fait une visite virtuelle, visuelle, rapide de sa maison pour l'aider à tenir ces derniers instants de torture qu'elle a pu traverser avec le sourire, sachant qu'elle allait enfin retrouver une vraie maison, une maison paisible au paradis.

La leçon que j'aimerais que tu emportes avec toi aujourd'hui, en ce deuxième jour de Ramadan, c'est de cultiver cette bonne habitude.

La bonne habitude, de faire que, lorsqu'une difficulté arrive et s'installe, et si elle dure longtemps, si elle commence à s'éterniser, eh bien, soit attentif au signal d'Allah S.A.W., soit prêt à saisir la joie et la facilité quand elle arrive, parce qu'elle va arriver, très certainement.

Rappelle-toi toujours notre Mère Asya, R.A.W., l'une des quatre meilleures femmes de l'univers, élue par Allah lui-même.

Dans la difficulté la plus sombre et la plus profonde, elle avait le choix entre rester dans la dépression ou donner de l'amour à un être pur et innocent.

Elle a choisi la deuxième option, elle a choisi notre Moussa A.W., alors Allah lui a bâti sa maison au paradis et lui a fait l'honneur de l'admirer avant de quitter ce monde, apprend à créer ton bonheur dans le malheur, car avec la difficulté, vient toujours une facilité.

Je te dis à lundi prochain pour notre troisième épisode de Ramadan naissance.

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 Bienvenue dans Ramadan’ Naissance, la série du Podcast Coran de ton Coeur, qui t’accompagnera avec douceur pendant les jours bénis de Ramadhan.   

On se retrouve du lundi au vendredi.

Prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches. 


Aujourd'hui, c'est la grande Assya, mère adoptive de notre Prophète Moussa (as) qui a une leçon de vie à nous offrir 😌

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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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