Coran de Ton coeur: #J17 - Ramadan' Naissance : Savoir reculer pour mieux sauter

Zaynab D. Zaynab D. 4/14/23 - Episode Page - 18m - PDF Transcript

Bienvenue dans Ramadan naissance, la série du podcast Coran de ton coeur qui t'accompagne avec douceur pendant les jours bénis de Ramadan.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran.

Chaque jour de ce mois béni, du lundi au vendredi, prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Parce que chaque Ramadan est censé être ta Renaissance et chaque Ramadan est censé être ta station d'essence.

C'est notre Dieu, Dieu de l'Etat et de l'Ordre. Nous l'avons dit et d'autre part il y a un divin. Nous l'avons dit et d'autre part il y a un divin.

C'est assez de gens, nous en avons extrem dunes qui n'avaient pas besoin d'une收看 de réelle, si ils ne s'allais pasítuloxer une Roxane.

Qui selected d'une Impfnise, c'est alors le dudin quiLab disguise qui une encuentre au corps de Dieu.

Et si tu leur Посies tout et quelses plainants ressemblent qui n'aient plus à Dieu,

O congregation, proteinz-vous à l'iantly resting et Crewer la Mercy,

Unes-vous à l'ally restant d'לק et qui automaticement picks不 le �en.

Nous serons en cliffs nationwide

Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur robe, et nous leur avons accordé les plus

grands moyens de se diriger vers la bonne voie.

Nous avons fortifié leur cœur lorsqu'il s'est élevé pour dire « Notre robe est

le robe des cieux et de la terre, jamais nous n'avocrons de divinités en dehors de

Lui, sans quoi nous transgresserions dans nos paroles.

Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités.

Que n'apporte-t-il sur elle une preuve évidente?

Quel pire injuste donc que celui qui invente un mensonge contre Allah, et quand vous vous

serez séparés d'eux, et de ce qu'ils adorent en dehors d'Allah, réfugez-vous donc dans

la caverne.

Votre robe répondra à sa l'Ahmah sur vous, et disposera pour vous un adoucissement à

votre sort.

S'auras-t-elle qu'âf, aïe à treize, à seize.

Pour l'épisode d'aujourd'hui, s'attend bien que nous soyons vendredis, puisque le

récit, l'histoire dont on va parler aujourd'hui, n'est autre que celle des jeunes de la caverne,

qui donc donne le nom à cette surat-el-kaf, recommandée par notre professeur Allah al-Husselem,

de lire chaque vendredi.

La lumière qui va être mise sur l'histoire de ces jeunes de la caverne aujourd'hui,

ce sera précisément leur courage face à la fuite.

Oui, ils ont fui.

Dis-toi, pour te mettre dans le contexte, que ce sont des jeunes qui avaient, certes,

du pouvoir.

C'étaient des personnes de notoriété, des fils de notables, des gens respectables,

et lorsqu'ils ont décidé de proclamer haut et fort leur foi en Allah, ils l'ont fait

devant toute la cour, à un rassemblement officiel.

Ils ont fait leur plaidoyer ce jour-là devant plein de personnes influentes, d'où le

danger qu'a ressenti le roi et les autres de sa cour, parce que si ces personnes notables

embrassent l'islam, eh bien qu'est-ce que ça va donner? C'est un peu aujourd'hui

comme si vous aviez par exemple la famille proche d'un roi, non musulman, ou bien des

personnes haut placées, des ministres qui se réunissent, et à vous devant une assemblée

de plein de personnes, je sais pas, à l'Assemblée nationale, ou une parade, ou quelque chose

en tout cas de très solennelle, et disent ouvertement, bah nous en fait on ne croit

pas en telle religion, on croit en Allah, eh bien pense à l'effet que ça fera sur

la foule, sur le reste du pays, si un tel que beaucoup respecte, aiment et admire suit

une voix, eh bien nous on devrait peut-être faire pareil, donc peur que les gens se convertissent.

Donc ils avaient du pouvoir, de nom en tout cas, de famille et d'héritage, et pourtant,

eh bien au moment où ils ont proclamé ça, ils se sont mis dans une position de haute

vulnérabilité, ils se sont retrouvés finalement en fuyant sans rien, ils n'avaient rien, ils

n'avaient plus de pouvoir, c'est pire encore parce que comme ils sont connus, bah ils sont

recherchés, et n'importe qui qui les croise, c'est encore plus compliqué de se cacher

parce que ce n'est pas, ce ne sont pas des habitants lambdas du pays, ils sont connus,

donc fuir c'est très compliqué, se cacher c'est compliqué, donc pas de soutien non

plus parce qu'ils sont des personnes wantées, tout le monde les cherche, ils sont partis

dans la précipitation, sans richesse, ils n'ont pas emporté une valise avec tout

leur or dedans, ils sont partis sans famille, ils sont partis alors qu'ils n'avaient nulle

part ou fuir, donc ce n'est pas comme s'ils quittaient leur maison pour rejoindre une maison

à chalet ou une deuxième résidence, et la preuve, ils n'avaient tellement rien que

lorsque à Los Prentales, ils réveillent après 300 ans de sommeil profond, et bien ils

ont faim, ils ont faim, et c'est la preuve qu'ils n'avaient vraiment rien amené avec

eux, de toute façon en 300 ans ça aura quand même péril, mais ils avaient faim, et qu'est-ce

qu'ils avaient, ils ont du tout un peu se fouiller les poches entre eux, chacun fouille

sa poche, et c'est une personne qui dit, tiens voilà un peu d'argent, va nous acheter

à manger, fait bien attention, soit vigilant, donc quand on voit cette situation on pourrait

se dire, indépendamment du fait que ce sont les jeunes de la caverne, que ce sont des

personnes tabaraka de la, des sainte personne, des personnes dignes, des personnes qu'a

la supranata à la m, et des personnes qu'on respecte, si on prend ce fait et qu'on le

met de côté, ce qu'on voit ce sont des gens qui fuient en fait, on voit des gens qui

fuient, et pourtant à la supranata à la insistent en fait sur leur courage, dans tous les mots

qu'il emploie il nous appelle à ça, en nous expliquant que c'était déjà des jeunes,

et c'est pas évident quand on a cet âge-là de prendre position devant tout le monde,

devant ses pères, devant ses parents, devant le pays quoi, devant le roi, pour dire quelque

chose qui ils savent très bien fera l'effet d'une bombe, donc il faut beaucoup de courage

pour faire ça, il en faut encore plus quand on est jeune, sachant qu'à cet âge-là

c'est l'âge du divertissement, c'est l'âge de plaire, c'est l'âge de, on se cherche

un peu dans la vie, c'est l'âge où on est un petit peu en train de tester tout

et rien, et eux en fait à cet âge-là ils sont forts, et ils prennent position, et

à la supranata à la dit en parlant de fuite, quand ils parlent de leur fuite, ils parlent

pas vraiment de fuite, ils dit, nous leur avons accordé les plus grands moyens de se

diriger dans la bonne voie, donc ça c'est par rapport à leur foi, il aura vraiment

ouvert la voie vers la foi, et il aura en même temps ouvert de cette même façon la

voie vers cette caverne, pourquoi cette caverne, donc déjà le simple fait qu'ils y aillent

que ça leur était insufflé, c'est la preuve qu'Allah supranata-là ne les a pas laissés,

à partir du moment où ils ont embrassé la foi, où ils ont proclamé ça ouvertement,

où ils se sont mis dans une position de vulnérabilité de grand danger, et bien là la supranata-là,

il a pris la relève en fait, tout simplement, et qu'est-ce qu'il dit, il dit, nous avons

fortifié leur cœur, nous avons solidifié le cœur, alors il aura donné ce courage,

si ils ont pu parler comme ça, c'est parce qu'Allah leur a donné, et si Allah leur

a donné, c'est parce qu'ils se sont confiés à Allah, et qu'ils ont tout remis à Allah

supranata-là, donc ils ont eu ce courage de parler, puis de battre en retraite, et quand

Allah supranata-là parle de cette fuite, refuge vers la caverne, il dit, de cette façon

votre âme répandera sa rahma sur vous, donc la fuite est associée au courage, la fuite

est associée à la rahma d'Allah ici, la fuite est associée à l'assistance d'Allah

et à la fortification du cœur et de la foi, et si tu regardes cette histoire, ce récit

qui est le premier récit dans Surat Al-Qaf, il y en a quatre, le dernier récit en symétrie,

donc qui parle de Dhulqarnayn, on aura l'occasion d'en parler dans nos hors-série, les trésors

d'Al-Qaf qu'on fait un vendredi chaque mois, et bien la dernière histoire, celle de Dhulqarnayn,

dont Allah supranata-là parle comme quelqu'un d'en influent, à qui il a donné du pouvoir,

et qui lui sillonne la terre à la recherche de peuples qu'il peut aider, de gens qui

peut secourir, il va combattre le mal, il va faire régner le bien, lui par contre, il

va directement vers les gens, il n'est pas dans la fuite, c'est le contraire, donc

lui il a du pouvoir et il l'utilise, eux avaient du pouvoir mais ils ont du fuir, si

tu regardes ces deux histoires, il y a beaucoup de choses en fait qui agissent en symétrie

et qui entre guillemets s'opposent mais dans le bon sens du terme, et ça nous apprend

en fait que quand on a la possibilité d'agir, on a le pouvoir d'agir, on a d'autres choix

normalement que d'agir, mais lorsqu'on est dénué de possibilités, battre en retraite

parfois est nécessaire, donc ce que je veux que tu comprennes comme le son aujourd'hui,

c'est que parfois Allah S.A. va nous tester en réduisant nos moyens, en réduisant nos

possibilités, dis-toi que quand ta vie est en danger, pas seulement ta vie, genre ton

souffle, ta vie quoi, pas seulement ta vie mais ton bien-être, ton intégrité, ton

travail, ta famille, tout ce qui est attrait à toi en fait, quand tu es en danger, encore

plus quand tes croyances sont en danger, eh bien ce n'est pas mal et au contraire

c'est un devoir de battre en retraite.

Quand on a les ressources, quand tu as les ressources, eh bien là tu dois faire ton maximum

et utiliser ce qu'Allah S.A. donnait, regarde le cas des jeunes de la caverne, ils ont

fui et pourtant aujourd'hui, ils sont nos héros, ils ont fui, ils avaient tout, c'est

ça qui est impressionnant, c'est qu'ils avaient tout en fait, ils avaient la notoriété,

ils avaient le pouvoir, ils avaient la richesse, ils avaient la lignée, ils avaient vraiment

tout, c'était des untouchables, mais en croyant à Allah, en prenant position, ils se sont

mis de l'autre côté en fait, ils sont devenus vulnérables et leur pouvoir en fait finalement

s'est retourné contre eux et donc là ils n'avaient plus de ressources et quand on

a plus de ressources, ce que j'essaye de te faire comprendre, ce qu'Allah S.A. nous

explique, c'est que le but du jeu c'est pas de rester et de se suicider sur place en

fait, le but c'est pas de se laisser consumer, si il y a une porte de sortie on la prend,

pourquoi est-ce qu'il y a des issues de secours dans les bâtiments, pourquoi est-ce

qu'on nous donne la possibilité en fait d'évacuer, de fuir en cas de danger, parce

qu'il ne nous est pas attendu quand un incendie arrive ou un temps péril de rester debout

et de réciter la charada sans chercher une voie, s'il y a une issue, tu la prends,

eh bien c'est exactement pareil, il y a une issue, on bat en retraite, puis on revient

plus tard, donc parfois la solution est de fuir, parfois la solution c'est d'utiliser

ton pouvoir pour faire régner la vérité, on va prendre par exemple le cas de Muhammad

si tu regardes dans son cheminement, dans sa vie, dans l'islam, il a dû battre en retraite,

il l'a fait en allant en Abyssinie, il l'a fait en allant à Taif, il l'a fait en allant

à Medin, il l'a fait aussi à la bataille de Uhud lorsque ça a commencé à devenir

compliqué, mais lorsque il a puiser ses forces en battant en retraite, lorsqu'il a eu le

pouvoir, il l'a utilisé pour faire régner la vérité, Fatru Maka, la bataille de Bat,

dès qu'il a pu, il l'a utilisé ça, est-ce qu'aujourd'hui on peut regarder rassurant

là et dire mais tu as fui, s'il n'avait pas fui, toi et moi ne serions pas en train

de discuter de qu'on est à nous aujourd'hui, donc battre en retraite c'est important,

c'est nécessaire, à certains moments, mais lorsque le pouvoir est là, lorsqu'on a l'autorité,

lorsqu'on a des ressources, lorsque notre vie n'est pas en danger, alors là on ne

peut pas faire autrement que d'assumer et de prendre nos responsabilités et de faire

régner la vérité.

Dans le cas de Younous, il y a quelques jours, qui affuit lui aussi, lui affuit parce qu'il

s'est trouvé devant un peuple qui était entêté, il les a appelés et appelés et

s'était compliqué, il le dénigre, etc, etc, il affuit pas parce qu'il était en

danger, il affuit parce qu'il s'est résigné, il affuit parce que, il s'est dit, ce peuple

est borné et ne comprendra pas, il avait une position d'autorité, il avait les ressources

et pourtant il a choisi de s'en aller, c'est pour ça que Allah Subh'Allah l'a

rattrapé, autrement il l'aurait laissé fuir.

Dans le cas des jeunes de la caverne, Allah Subh'Allah l'a rattrapé, prenons le

cas où il n'aurait pas dit de fuir et qu'il décide quand même de fuir, et bien c'est

du pareil au même, Allah Subh'Allah n'a aucun moment ne le reproche mais pourquoi

vous avez fui, vous auriez dû rester, appeler votre peuple à l'islam, etc, etc, dans

le cas des jeunes de la caverne, il n'était pas des gens envoyés par Allah Subh'Allah

pour proclamer et pour amener leur peuple vers la vérité, ils ont découvert la vérité

et ils ont parlé à voix haute, dans le cas de Yunus al-Islam il est né pour ça, il

est programmé pour ça, donc lorsqu'il a fui sa mission à Allah Subh'Allah ne l'a

pas manqué, il l'a tout de suite attrapé avec cette baleine qui l'a engloutie, et

quand tu regardes bien, aussi bien dans l'histoire de Yunus al-Islam que dans l'histoire des

jeunes de la caverne, il y a toujours un refuge dans une obscurité, là ça va être

par la caverne, ici ça va être le ventre de la baleine, pour Rasulullah ça a été

une grotte quand il était avec Abu Bakr al-Sadir, donc j'avais même oublié de mentionner

ça, quand il s'est refugé dans cette grotte pour se cacher avec son ami intime Abu Bakr

al-Sadir, c'était une fuite, mais est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que c'était

l'âge qui ne devait pas le faire, encore une fois c'est l'accumulation de ces fuites

responsables et nécessaires qui font de nous ce que nous sommes aujourd'hui, dans ta

vie, dans la vie des personnes qui t'entourent de manière générale, cette règle s'étend

dans beaucoup de domaines, parfois pour réussir il faut fuir, je pense au cas par exemple

d'un travail, faire un travail dans lequel on ne se sent pas bien, faire un travail dans

lequel on subit de l'harcèlement, ou il y a un burn out qui est en train de se dessiner,

et bien quitter un travail où on ne se sent pas bien par exemple, malgré le confort, le

statut de salarié, le confort matériel, et bien est-ce que ça vaut la peine de sacrifier

sa santé mentale, physique, émotionnelle, et possiblement notre foi qui peut empatir

les répercussions sur la famille, les dommages collatéraux du fait que nous ne nous sentons

pas bien, est-ce que cela vaut la peine de continuer de rester dans ce travail, est-ce

que fuir n'est pas la solution, fuir d'un destin d'Allah vers un autre destin d'Allah

As-Soufran-Allah, parfois Allah As-Soufran-Allah nous met dans des situations, va nous faire

aller au pied du mur exprès pour qu'on prenne la porte de sortie, pour qu'on aille vers

ce qui nous destime vraiment, pour qu'on aille là où est vraiment notre talent, donc

parfois fuir c'est faire preuve de force.

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 Bienvenue dans Ramadan’ Naissance, la série du PodcastCoran de ton Coeur, qui t’accompagnera avec douceur pendant les jours bénis de Ramadhan.   

On se retrouve du lundi au vendredi.

Prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches. 


Aujourd'hui, ce sont les jeunes d'al Kahf qui nous transmettent, par leur courage, une importante leçon de vie 💚

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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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