Coran de Ton coeur: #J14 - Ramadan' Naissance : La voix intérieure de ton enfant, c’est toi

Zaynab D. Zaynab D. 4/11/23 - Episode Page - 26m - PDF Transcript

Bienvenue dans Ramadan naissance, la série du podcast Coran de ton coeur qui t'accompagne avec douceur pendant les jours bénis de Ramadan.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran.

Chaque jour de ce mois béni, du lundi au vendredi, prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Parce que chaque Ramadan est censé être ta Renaissance et chaque Ramadan est censé être ta station d'essence.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran, enseignante et éternelle étudiante du Coran, enseignante et éternelle étudiante du Coran, enseignante et éternelle étudiante du Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran, enseignante et éternelle étudiante du Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Aujourd'hui, j'aimerais qu'on prenne un angle de vue plus global sur la relation entre Yusuf Aleyhi Salam et son père et l'impact que ça a eu dans sa vie.

T'es-tu déjà posé la question à savoir comment Yusuf Aleyhi Salam a fait pour traverser toutes les épreuves qu'il a traversées sans sa famille?

Si tu observes de plus près, tu remarqueras que Yusuf Aleyhi Salam n'a vécu finalement que peu de temps auprès de ses parents, de sa famille.

On sait qu'il a quitté son père, qu'il a été jeté dans ce puits alors qu'il était encore un enfant.

Il a retrouvé son père que des années plus tard, avec un père devenu très vieux, un père entre temps qui a dû connaître la cécité, avec tout ce que Yusuf Aleyhi Salam a traversé, on sait que le temps a passé ne serait-ce que le fait qu'il est grandi jusqu'à être un jeune adulte dans la maison de l'Aziz,

le fait qu'il soit suffisamment grand, beau pour attirer l'attention de femmes plus âgées que lui, le temps qu'il a passé en prison, un peu moins de 9 ans, mais c'est un certain temps,

le temps qu'il a passé après la sortie de prison avec la réalisation du rêve du roi, donc cette année, puis cette année qui est en suivi, puis une année où l'abondance revient, donc cette année d'abondance, cette année de famine, ensuite une année où tout se rétablit,

sans compter le temps que ses frères arrivent, puis les vaiviens entre ces frères qui partent, qui reviennent, tantôt ils ramènent leur dernier frère, Benjamin sur demande de Yusuf, tantôt ils retournent sans lui et ils reviennent,

et après ce n'est que à la fin qu'il revoit son père et toute sa famille qui s'établisse en Egypte là où Yusuf Aleyhi Salam vit et établit, ça fait quand même un certain nombre d'années.

Tout ce temps, tout ce temps Yusuf Aleyhi Salam a vécu sans un seul membre de sa famille et pourtant on a un Yusuf qui a fait un sans faute, il a eu un parcours parfait du point de vue spirituel, du point de vue religieux, du point de vue comportementel, on n'a rien ne lui reproché.

Et pourtant il n'avait personne pour le conseiller, je veux vraiment que tu conscientises ça. Yusuf Aleyhi Salam est arrivé dans un pays de non-musulmans, c'était des idolatres, une autre culture, une autre religion, d'autres habitudes, des personnes complètement différentes de ce qu'il a l'habitude.

Il vient d'une famille de bergers, d'agriculteurs, il arrive dans un endroit où il y a des édifices, il y a des divinités, il y a un roi. Dans son quotidien, sachant que c'est un enfant, après un ado, après un jeune adulte, il n'avait personne pour lui dire de faire ses prières.

Il n'avait personne pour lui dire de ne pas faire ceci ou de ne pas faire cela. Il n'avait personne pour le conseiller sur sa religion, sur ses actions, quand il en a eu besoin.

Il n'avait personne pour lui rappeler constamment Allah Subhanahu wa Ta'ala, personne pour lui rappeler régulièrement de faire attention aux ruses de Shaitan, personne pour le valoriser, pour l'encourager lorsqu'il accomplit certaines tâches, ou pour le motiver et lui rajouter du courage quand les épreuves se multiplient dans ce puits, puis lorsqu'il a été vendu, puis dans la maison en tant que servant,

avant d'avoir des responsabilités dans la maison d'Adrazziz, puis avec cette femme qui lui tourne autour, puis devant toutes ces femmes de nos tables qui lui font les yeux doux, puis devant ces politiciens qui lui ont injustement jeté un prison sachant son innocence juste pour faire taire les scandales,

puis en prison où il a dû rester des années, puis après devant la cour du roi pour confronter le roi et lui expliquer l'interprétation du rêve et la solution.

Puis après, quand il retrouve enfin ses frères, garder cette carrure, garder cette prestance et mener à bien son plan, le plan qu'Allah Subhanahu wa Ta'ala lui a insufflé pour pouvoir retrouver ses parents,

tout ça, ça demande beaucoup, beaucoup d'énergie, beaucoup de force, beaucoup de sécurité émotionnelle. Yusuf Alayhi Salam n'a pas eu régulièrement, par quelqu'un du moins, de sa famille, qui lui réinject régulièrement de l'affection, de l'encouragement, de la valorisation.

Il n'a pas eu ça. Nous savons bien sûr qu'Allah Subhanahu wa Ta'ala ne l'a abandonné à aucun moment. Il était avec lui dans tous les instants.

Mais en tant qu'être humain, il n'avait personne avec lui. Pourquoi est-ce que j'étais partagée ces deux ayahs-là au début de l'épisode?

C'est parce que ces ayahs sont très importantes. Avant que Yusuf Alayhi Salam ne quitte son père et ne soit jeté de l'insuppuit,

eh bien dans Surat Yusuf, la seule conversation que nous avons entre Yusuf Alayhi Salam et son père, eh bien c'est celle-ci. D'abord, elle lui raconte le rêve qu'il a fait, puis il y a Rouba Alayhi Salam qui lui répond, ce qu'il lui a répondu.

Il a commencé par le mettre en garde, par lui dire « Fais attention, ne parle pas de ce rêve à tes frères, parce qu'on ne sait pas ce qu'il pourrait faire.

Et Shaitan est très doué pour se mettre à Zizani entre les gens ». Cette parole, on ne fait pas attention, mais elle a beaucoup aidé Yusuf Alayhi Salam dans son cheminement,

dans son âge adulte, dans son évolution, son épanouissement. Cette phrase ne lui a pas seulement appris à ne pas dire à ses frères à propos de ce rêve, mais plus largement.

Ne dis pas aux gens, ne confie pas aux autres les choses intimes de ta vie, les choses aussi importantes si ces personnes-là, en tout cas, ne sont pas dignes de confiance.

En gros, choisie à qui tu parles, tu ne sais pas à qui, à quoi, dans le cœur. Ça ne veut pas dire de ne rien dire, mais quelque chose d'aussi grandiose,

qui est censé, finalement, driver ta vie. Ça va être un élément important de ta vie, ce rêve, et capital, en fait, dans ta vie.

Ça trace ton destin. Tu ne peux pas confier ça à n'importe qui. Donc, si il l'a mis en garde de le dire à ses propres frères,

Yusuf Alayhi Salam, en grandissant, même si il est loin de son père, il comprend qu'en Égypte, il ne pourra le raconter à personne.

Que à Allah soigne ça. D'ailleurs, tu n'as aucun passage dans Surat-Yusuf où tu l'entends parler de ce rêve.

Il en a parlé au début à son père, et on en entend parler que à la fin, et là, c'est encore lui qui parle en premier à son père en disant,

« Papa, c'est l'interprétation du rêve que j'ai fait quand j'étais petit. Regarde, Allah l'a réalisé, et il nous a réunis jusqu'à la fin du passage.

Donc Yusuf Alayhi Salam déjà apprend que tout n'est pas bon à raconter, qu'il faut se préserver. Ça permet de rester aussi focus et concentré.

La deuxième chose que Yahrub Alayhi Salam fait, donc il commence par le danger. Attention, attention, attention.

N'en parle pas à n'importe qui. Gardes ça pour toi. Gardes ça entre nous. Gardes ça avec Allah.

Et ensuite, ensuite, ce qui se passe, c'est juste merveilleux. Là, il y a un déferlement de paroles valorisantes

que Yahrub Alayhi Salam adresse et offre à son fils Yusuf Alayhi Salam en lui disant,

« Qadla Sopranathala l'a choisi. Qadla Sopranathala va lui enseigner une science des plus grandiose.

C'est traduit par l'interprétation des rêves, mais c'est plus que ça. On parle de ta'uilul ahadith, l'interprétation.

De tout ce qui se raconte ahadith, c'est pas seulement des rêves. Il y a les rêves dedans, il y a les conversations,

il y a l'intelligence émotionnelle, l'analyse des comportements. En gros, Yusuf Alayhi Salam va apprendre

de son labre directement la science de l'être humain et on sait qu'il aura plein d'occasion de cultiver ça

et d'apprendre, mais d'apprendre vraiment de manière divine, mais avec des situations d'avis de tous les jours.

Lorsque il traverse le désert jusqu'en Égypte dans cette caravane de gens qui l'ont vendu,

enfin qui l'ont acheté plutôt, de ses frères, et bien juste sur le temps de trajet, il apprend des choses.

Il apprend en comment est-ce qu'il vende? Des esclaves ou pas? Sur le marché des esclaves, quand il est acheté ensuite,

puis il est ramené chez lui par Al-Aziz, il apprend énormément de choses. Dans la maison d'Al-Aziz même, il apprend tellement de choses.

Al-Aziz est un politicien, c'est le conseiller du roi, donc il reçoit des gens chez lui, il reçoit des ministres,

ils ont des réunions, ils ont des... voilà tout ce qui se fait quoi.

Et pendant ce temps, Yusuf Al-Esalem, pendant qu'il sert à manger, à boire, qu'il fait des tâches, qu'il fait de l'intendance ou autre,

il les voit parler entre eux, il a appris qu'ils étaient corrompus, il a appris le monde de la politique et que c'est pas le monde le plus propre sur terre.

Il comprend les combines, il comprend les magouilles, tout ça il l'a appris. Pareil, il est dans une maison où il y a d'autres personnes qui vivent,

il y a d'autres servants, la femme d'Al-Aziz, il comprend aussi qu'une femme lorsqu'elle est délaissée par son époux, lorsqu'elle n'a pas d'occupation,

lorsque son réservoir affectif n'est pas rempli correctement, lorsqu'elle se sent pas valorisée. Et bien ça fait des dégâts.

Il comprend aussi quand les femmes sont éperdument amoureuses ou bien sont complètement éprises de quelqu'un,

qu'est-ce que ça donne lorsque ce n'est pas dirigé vers Allah? Il en a été victime et cible.

En prison, il a appris tout au long de son parcours. Il l'a rajouté, chaque fois, une pierre aux connaissances de l'humain qu'Allah soit Internet lui a donnée.

Et tout ça, Yacoub al-Salem le lui annonce. Il lui annonce comme s'il lui annonçait, c'est ça qui est beau,

c'est comme s'il lui annonçait quelque chose de grandiose, une réussite. Et il parle de ça comme de quelque chose qui est déjà accompli.

Donc il en parle comme à la fin pour le féliciter que toutes ces choses soient arrivées. Mais il le dit en avance,

à un enfant qui est encore à côté de lui, mais qui est en face de le quitter dans pas si longtemps que ça.

Donc Yacoub al-Salem le félicite et lui explique qu'il a un avenir grandiose qui se dessine devant lui,

non seulement il est choisi par Allah, donc Yacoub al-Salem dit,

Oqad al-Iqayyed j'étabique, alors Bouqa Allah t'a choisi. Et juste le terme Yed j'étabique, c'est un dérivé,

un synonyme de choisir, mais ce n'est pas choisir seulement en fait, c'est choisir quelqu'un sur une compétence,

un qualificatif. Donc la compétence de Yusuf al-Salem, ça va être de pouvoir interpréter toutes sortes de discours,

toutes sortes de conversations, l'humain, dans sa complexité, dans sa globalité. Donc c'est énorme.

Et ce qui est beau aussi, c'est qu'il inscrit Yusuf al-Salem aussi dans cette lignée de personnes nobles.

Il lui explique en fait dans quoi tout ça s'inscrit, ça s'inscrit dans un héritage en remontant vers son grand-père,

Ibrahim al-Salem, donc il a forcément entendu des histoires de son grand-père, de ses grands-pères d'ailleurs,

parce qu'on parle de Yahr-Ub, dont le père est Ishaq, donc déjà le grand-père de Yusuf al-Salem,

puis son arrière grand-père Ibrahim al-Salem. Donc c'est noble, c'est magnifique, enseignant un enfant

qui voit déjà ses grands-parents comme des modèles, des héros, et bien t'entendre son propre père qui est aussi un modèle pour soi,

dire, eh bien écoute, tu viens te rajouter toi-même à tous ces modèles, tu vas t'inscrire dans cette lignée et tu vas être leur fierté.

Mais c'est trop beau, moi je vais être la fierté de ces grandes personnes, et ça ça motive, ça motive un enfant.

Donc Yusuf al-Salem est émotionnellement rempli, il est encouragé, il est valorisé, et pas par n'importe qui, par son père.

C'est pas comme si c'était quelqu'un, une personne lambda qui lui a dit, c'est pas n'importe qui qui lui a raconté ça, c'est son père.

Une parole aussi très importante, Yusuf al-Salem est très stratégique dans sa manière de parler, très sage aussi, un père exemplaire,

un père qui est au fait et qui connaît très très bien la psychologie humaine, il termine en lui disant,

mais avec tout ça, je dois t'informer que ton Robbe, ton Seigneur est omniscient et sage, il n'a Robbaka al-Immun Hakim, et c'est une phrase qui va être souvent répétée dans Surat Yusuf à des passages clés, à des étapes précises.

Donc il n'a Robbaka al-Immun Hakim, donc ton Seigneur est al-Immun, il est au courant de tout, c'est-à-dire que tout ce que tu vas devoir traverser pour atteindre ce niveau,

il y en aura des choses, il y aura des embûches, il y aura des épreuves.

Un avenir aussi grandiose, il ne peut pas en fait, ne pas aller avec de grandes épreuves, la première va être d'être séparé déjà de son père.

Et ça, un enfant qui l'entend, il peut se dire, oh là, moi ça va, je t'ai besoin avant, j'avais pas de problème,

je préfère ne pas avoir de problème plutôt qu'avoir d'accord un grand avenir, c'est bien beau, mais si c'est pour avoir mal, être blessé et tout ça, c'est compliqué.

Parce que ça, ça ne donne pas spécialement envie quand on dit, il va t'arriver plein de galères, mais à la fin tu vas être...

C'est pas facile à entendre pour un enfant.

Donc tout de suite, il t'empère en disant Hakim, donc ton Seigneur est al-Immun, c'est lui qui sait tout ce qui va se passer, moi je sais pas, mais je sais que tu auras des problèmes,

à un moment donné. Mais Rob, ton Rob aussi, il est Hakim, et Hakim, c'est traduit par sages, donc à la sagesse Hekma.

C'est précisément la capacité à savoir prendre des bonnes décisions, donc Allah prendra toujours les bonnes décisions à ton sujet,

il ne t'abandonnera pas, il te suivra tout le temps, il sera toujours toujours toujours toujours avec toi.

Et ça, ça rassure un enfant. Ça rassure encore plus, c'est comme si indirectement, il lui disait aussi, je ne serais peut-être pas toujours à tes côtés.

Mais tant que tu as un Allah avec toi, c'est bon, ça ira.

C'est pas beaucoup de mots, c'est pas un long passage, c'est pas une longue discussion,

et c'est la seule qu'on a entre Yusuf al-Islam et son père avant qu'il ne se quitte pour de nombreuses années.

Et quand il se retrouve à la fin, c'est pour dire, bienvenue, arrivé, regarde, c'est le rêve qui a été réalisé.

Et pendant tout le reste du temps, Yahuv et Yusuf al-Islam n'ont pas eu d'interaction, ils ne se sont pas vus, ils ne se sont pas parlés,

ils étaient complètement séparés l'un de l'autre.

Ça, ça m'amène à la leçon d'aujourd'hui, qu'il faut vraiment que tu réalises à travers cette histoire

que Yusuf al-Islam, s'il a pu tenir aussi longtemps, s'il a pu évoluer comme il a évolué, s'il a pu devenir sage comme ça,

s'il a pu évoluer dans cette vie sans devenir déprimé, sans devenir faux, sans perdre la tête avec tout ce qu'il a traversé.

Pour beaucoup moins que ça, il y en a qui auraient complètement des périls, à commencer par le fond du puits,

à commencer par la prison, l'esclavage, vivre dans une maison où il y en a une qui te rôde autour,

elle asise qui te donne des missions à faire, il y a énormément de situations

où Yusuf al-Islam aurait pu rentrer dans une dépression, il aurait pu tout laisser tomber, il aurait pu se dire à quoi bon,

se laisser sombrer, juste le fait d'être loin de ta famille pendant autant d'années alors que tu les aimes d'amour

et que tu n'as connu que eux, mais Yusuf al-Islam on ne sent à aucun moment cette difficulté émotionnelle

et si ça avait été le cas, là nous l'aurait fait sentir, c'est la preuve que les paroles que Yahu al-Islam a adressé à son fils

on suffit à le faire tenir longtemps, c'était très important, ça montre l'impact des mous sur un enfant.

J'ai presque envie de dire, et c'est le titre de l'épisode, la voix intérieure de ton enfant, jusqu'à ce qu'ils grandissent,

même en étant adulte, c'est toi. Si tu regardes bien, toi-même ton exemple, il y a beaucoup de choses que tu vas te dire dans ta tête,

des règles de vie ou des pensées que tu vas avoir, ce ne sont pas les tiennes.

C'est la voix de ton père et de ta mère qui résonne dans ta tête, des enseignements qui t'ont donné,

des habitudes qui t'ont donné, que tu te réappliques et que tu te redis en boucle en fait.

La voix intérieure de ton enfant, c'est toi. Donc c'est vraiment important, la bienveillance et la bonne parole qu'on adresse à ses enfants.

Ça ne veut pas dire tout le temps les caresser dans le sens du poil,

Yahu al-Islam il commence par un warning directement, tu ne parles pas à tes frères.

Et par extension, tu ne racontes pas ça à tout le monde, par extension là où tu iras, je ne te dis rien.

Non, parle pas, parce que Shaitan si déjà entre ses frères et toi il est capable de ça, alors avec d'autres personnes,

et là il est atterri en Égypte, donc on sait que c'est vraiment des personnes à qui il ne faut pas parler, c'est des idolatres déjà pour commencer.

Vous n'avez pas du tout, ni la même aridat, ni la même spiritualité, la même religion, la même culture, les mêmes habitudes,

la même mentalité, le même état d'esprit, il n'y a rien qui est en commun avec vous.

Donc ne leur parle pas. Donc Yahu al-Islam il commence par des paroles déjà qui font voilà,

ça fait un peu froid dans le dos, en gros on ne dit je ne parle pas.

On ne peut pas dire que ce soit entre guillemets des paroles d'affirmation ou valorisantes,

et pourtant si, il lui a fait un grand cadeau en lui disant ça.

Donc Yahu al-Islam, les paroles en fait qu'il faut adresser aux enfants les bonnes paroles,

les paroles valorisantes, les paroles qui aident, sont capitales, un enfant grandit avec ça.

L'adulte qu'on est aujourd'hui, c'est les conséquences de ce qu'on a eu.

Ça veut pas dire que c'est irréparable ou irréversible,

mais c'est quand même plus long à corriger si ça n'a pas été bien fait,

que si on avait eu l'affection, la valorisation qu'on aurait dû avoir étant enfant.

Et ça me fait penser à une parable qu'Allah s'print à la fait,

c'est un exemple qu'il donne dans le colain dans Surat Ibrahim,

quand il assimile la bonne parole, on en a déjà parlé dans un épisode,

quand il assimile la bonne parole à un bon arbre, un bel arbre.

Il dit dans Surat Ibrahim, il y a 24 à 27,

n'as-tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre,

dont la racine est ferme et dont la ramure s'élance dans le ciel?

Il donne à toute instance ses fruits, et par la grâce de son labre.

Allah proposé par abol à l'intention des gens afin qu'il s'exhorte,

et après il parle de la mauvaise parole,

et une mauvaise parole est pareille à un mauvais arbre,

déraciné de la surface de la terre et qui n'a point de stabilité.

Allah a fermi et croyant par une parole ferme,

dans la vie présente et dans l'autre-là,

tandis qu'il égare les injustes, et Allah fait ce qu'il veut.

Ce passage, il aurait pu être aussi une aya de début d'épisode,

pour dire à quel point la parole est importante.

Et en plus, quand on parle d'un enfant, c'est très parlant,

parce qu'un enfant, ça se construit et il grandit,

comme un arbre, il a des racines et après il finit par grandir.

Donc une bonne parole, elle est bien enracinée.

Donc Yusuf al-Islam, on sait qu'avec ces paroles valorisantes de son père,

et bien son père lui a créé des racines solides.

Et de ce feuille, Yusuf al-Islam a pu grandir

et on peut pas dire qu'il ne se soit pas élancé.

Donc il s'est bien élancé, Masha'Allah, dans le ciel

et il a donné des fruits grandiose à lui-même,

au pays dans lequel il vit, au pays avoisinant.

On ne peut que dire qu'il a apporté à l'Egypte les meilleures fruits.

Et tout ça, ça vient d'une bonne parole,

de la même façon, une mauvaise parole.

Allah, il parle que des racines quand il parle d'une mauvaise parole.

Il dit que c'est un arbre déraciné de la surface de la Terre,

donc moins d'un tempéri, il tombe et il n'a pas de stabilité.

Il parle même pas des ramures, des branches et il parle pas des fruits.

Comme pour dire, en fait, c'est même pas la peine d'évoquer,

ça ne peut pas donner des fruits, ça peut pas donner de ramures un arbre pareil,

parce qu'il n'a pas une racine solide.

Il y a eu une mauvaise parole dans l'histoire.

Donc une mauvaise parole, ça donne rien de bon.

Yadrub al-Salem s'aurait été complètement différent s'il avait parlé,

d'une manière contraire à Yusuf al-Salem.

Là, on sait que si Yusuf al-Salem n'avait pas le réservoir affectif rempli,

comme Yadrub al-Salem le lui a rempli,

il ferait vraiment pas long feu.

Mais ça a été le contraire qui s'est passé, Masha'Allah.

Et cette parabole, elle est belle parce que ça nous apprend que c'est une manière

de faire, de créer, de construire, de bâtir des adultes debout,

comme des arbres solides.

Et un arbre solide bien enraciné ne peut donner que de belles ramures

et de belles ramures, ça donne de bons fruits.

Et tout ça, ça part d'une parole.

Donc soigne la manière dont tu parles à ton enfant, à tes enfants.

Toujours leur vouloir du bien, toujours penser à l'adulte qu'ils seront demain.

Et peut-être que nous ne serons pas là en fait pour pouvoir leur injecter

des nouvelles paroles et pour pouvoir réparer ce qu'on a mal fait.

Donc agissons comme si nous n'avions pas en fait de possibilités de rectifier.

Agissons comme si nous n'avions pas de deuxième chance.

Il ne faut pas se dire on verra plus tard non ton enfant aujourd'hui

si tu dois le prévenir de quelque chose, fais-le.

Si tu dois l'encourager, fais-le.

Si c'est pas toi qui l'encourage, il va chercher toute sa vie quelqu'un pour l'encourager.

Et ce ne sera peut-être pas la bonne personne.

Rappelle-toi toujours la voix intérieure de ton enfant.

En premier, c'est toi.

Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

 Bienvenue dans Ramadan’ Naissance, la série du PodcastCoran de ton Coeur, qui t’accompagnera avec douceur pendant les jours bénis de Ramadhan.   

On se retrouve du lundi au vendredi.

Prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches. 


Aujourd'hui, on part en immersion dans la relation de Yusuf (as) et de son Père Yaqoub (as) 💚

****************************


Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


****************************



Si tu as apprécié et appris de cet épisode, et que tu souhaites faciliter sa diffusion à plusieurs amoureuses du Coran, n'hésite pas à laisser le nombre d'étoiles de ton choix et un commentaire sur ton application d'écoute préférée inchaALLAH 🤗


****************************



🌟  Me rejoindre sur Instagram : ici

💌  Recevoir la Lettre du Vendredi : ici 

🌟  Faire du Coran ton meilleur Ami pour la vie 🤝 : ici 


***************************


☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil⁠.⁠

Si tu souhaites découvrir les délices d’une merveilleuse relation, avec ton Coran,

Dans le podcast Coran de ton Coeur, on redonne chaque semaine un nouveau souffle à divers pans de ta vie au regard de ton Coran.