Coran de Ton coeur: #J10 - Ramadan' Naissance : Quand l’obscurité révèle la lumière

Bienvenue dans Ramadan naissance, la série du podcast Coran de ton coeur qui t'accompagne avec douceur pendant les jours bénis de Ramadan.

Je suis Zeyneb, enseignante et éternelle étudiante du Coran.

Chaque jour de ce mois béni, du lundi au vendredi, prépare-toi à voyager à travers les histoires de ton Coran à la recherche de belles leçons de vie pour toi et tes proches Ramadan naissance.

Parce que chaque Ramadan est censé être ta Renaissance et chaque Ramadan est censé être ta station d'essence.

Et d'un noune, Yunus, quand il partit,

il pensait que nous n'allions pas l'éprouver, puis il fit dans les ténèbres l'appel que voici, pas de dignité à part toi, pureté à toi, j'ai vraiment été du nombre des injustes, alors nous l'exossame et nous le sauvons de son angoisse et c'est ainsi que nous sauvons les croyants.

Surat al-Ambiyah, ayat 87 et 88. L'histoire d'aujourd'hui c'est celle de notre prophète Yunus al-Islam, qui se retrouve dans le ventre d'une baleine, tu connais sûrement l'histoire, après avoir quitté son peuple, être parti, après avoir essayé et essayé et essayé plusieurs fois d'appeler à Allah un peuple qui est refusé.

Yunus al-Islam est parti, les a laissé et a pris un bateau pour s'en aller.

Yunus al-Islam a donc en quelque sorte fui une partie de la mission qu'Allah a lui donné par impodites, par ce qu'il était mauvais, au contraire c'était un prophète, un prophète aimé d'Allah, mais lui a préféré s'en aller plutôt que de rester avec un peuple qui ne voulait pas croire en Allah.

Donc il est parti avant qu'Allah ne lui donne la permission, c'est la raison pour laquelle Allah a ordonné à cette baleine de la vallée.

Yunus al-Islam se trouve donc dans une totale obscurité, dans l'obscurité du ventre de la baleine, qui est elle-même dans l'obscurité de l'océan, et c'est au plus bas qu'il a pu retrouver Allah, Subh'Hanahu wa Ta'ala.

Parfois, Allah t'emmène au plus bas, comme dans les profondeurs d'un océan, pour que tu retrouves Allah Subh'Hanahu wa Ta'ala dans ton cœur, et pour que tu puisses aussi te retrouver toi-même de ce fait.

C'est dans ces profondeurs-là que parfois tu peux faire ce travail, parce que au plus profond, au plus bas, comme au plus profond d'un océan, il n'y a pas de réseau, il n'y a pas d'interférence, il n'y a pas la possibilité de joindre quelqu'un, il n'y a de possibilité de ne joindre qu'Allah, Subh'Hanahu wa Ta'ala.

Donc tu n'as d'autre choix dans ce genre de situation que de t'observer toi-même, observer ton intérieur, te sonder et sonder ton âme.

Le fait que Younous Ar-Déhissalam se retrouve au plus bas de l'obscurité nous rappelle le même calme que l'eau qui entoure un bébé qui est dans le ventre de sa mère.

Comme tu sais, un enfant qui est dans le ventre de sa mère se retrouve dans plusieurs obscurités.

Il y a une ayah d'ailleurs, du rôle n qui parle de ça, quand l'aspect de la part de la création sur création qu'il a fait, les couches avec lesquelles il a créé l'être humain, la peau, les eaux, les muscles.

Et bien il parle d'un être humain qui évolue, fit, vreul ou matine, salat, dans trois obscurités.

Donc la première obscurité c'est le ventre, donc la toute la cavité abdominal.

Ensuite il est dans l'utérus, qui est à l'intérieur du ventre de la mère, puis il baigne dans un liquide amniotique, donc une poche contenant le liquide amniotique.

Donc ces trois couches, trois obscurités, donc il est vraiment complètement dans l'obscurité.

Et bien Younous Ar-Déhissalam en se retrouvant dans le ventre de cette baleine, quelque part s'est retrouvé pour la deuxième fois de sa vie dans un milieu similaire à sa vie inutero quand sa mère l'a porté.

Et qu'est-ce qui se passe pour un bébé quand il est dans le ventre de sa mère?

Eh bien c'est à ce moment-là que Allah s'entend apprend soin de lui le plus, il le nourrit, il fait de sorte qu'il puisse se reposer.

Le bébé découvre son espace, il nage, il fait des pirouettes.

Il est au plus proche d'Allah s'entend, alors qu'il est enveloppé dans plusieurs couches d'obscurité.

Et pourtant, cet enfant manque de rien, il n'est protégé des dangers extérieurs, il n'a pas à se soucier de son oxygène, il n'est plus proche d'Allah que quiconque ne peut l'être à ce moment-là.

Allah s'entend apprend de lui le plus, il voulait le reconnecter à son propre cœur, il voulait le reconnecter à lui-même, Allah s'entend apprend de lui le plus,

pour lui rappeler pourquoi est-ce qu'il fait les choses, pour lui rappeler pour qui est-ce qu'il fait les choses, pour lui rappeler que ce n'est pas lui qui détient la guidée d'un peuple.

C'est Allah s'entend qu'il peut tout faire.

D'ailleurs, on le sait de l'assirat du professeur As-Salaam que après être sorti du ventre de la baleine et avoir plus tard rejoint son peuple,

il a trouvé un peuple qui ne croyait pas et ensuite il a trouvé le même peuple qui tous était devenu croyants sans que son effort n'y soit pour rien.

Donc, pour être parti, sans Qala al-Supantala ne lui permet pour avoir abandonné, entre guillemets, sans Qala al-Supantala ne lui donne la valle, Allah s'entend apprend de lui le plus, pour le reconnecter au plus haut, Allah s'entend apprend de lui le plus haut.

Et c'est cet état de Tawakul, le fait de t'en remettre à Allah, de t'abandonner complètement à lui.

C'est ça Qala al-Supantala veut que tu expérimentes quand tu te trouves au plus bas et on a tous un moment donné dans notre vie où on se sent vraiment mais vraiment au plus bas, on se sent comme dans le ventre d'une baleine.

Et quand je dis au plus bas et dans le ventre d'une baleine, c'est-à-dire on n'a pas l'impression d'être juste dans une obscurité, dans des ténèbres et il suffit de gratter un petit peu ou d'enlever cette couverture pour que ça passe.

On a l'impression de soulever une couche et on est toujours dans l'obscurité, encore une couche et on est toujours en l'obscurité et on a l'impression que c'est interminable.

Et bien, quand tu te trouves dans cette phase-là, c'est un indicateur, Qala al-Supantala voulait que tu te reconnectes à quelque chose d'essentiel, voulait que tu te reconnectes très très très fort à lui et pour ça il a fallu qu'il t'emmène bien en bas parce que tu as dévié de ton chemin vers le paradis, tu as dévié de cette route qui t'a tracé.

Donc pour te recadrer, pour recalibrer les choses, pour te recentrer sur ton objectif de retour vers le paradis en adorant Qala al-Supantala, et bien parfois il te fait descendre plus bas pour te redonner cette essence et te reconnecter au plus haut.

Et cette réforme Qala al-Supantala veut que tu expérimentes cette remise en question, et bien c'est une chose qui est quasi impossible quand, entre guillemets, tout va bien parce que même quand tout va bien, attention, quand tout va bien, et bien tu as quand même grand monde besoin dans là, mais tu ne le sens pas puisque tout va bien et on s'habitue au tout va bien et on finit par penser que c'est l'état normal des choses.

On pense aussi que c'est un dû.

Au pire, on pense que c'est grâce à nous-mêmes que ça va bien parce qu'on s'est fatigué, on a travaillé, on a fait des efforts, on a réussi, donc c'est de travail.

Alors parfois, encore une fois, Qala te fait descendre très bas pour te faire remonter plus haut avec un regard nouveau sur ton cœur, sur toi-même, sur Qala sur ton trajet. Et quand tu ressors de tout ça, tu ressors plus fort et là, si en tout cas tu as très bien compris la leçon, et bien ton chemin vers le paradis te semble tellement plus clair.

Tu franchis des étapes, tu grilles des étapes parce que justement, tu as dû descendre bien bas.

Et Yunus Aleyhi Salam, est-ce qu'on en parle de cette magnifique invocation qu'il a fait?

Et il a surtout admis que, par son acte d'abandonner une mission avant qu'Allah s'ouffre à Nathala ne l'autorise, il a été injuste.

Il a d'abord été injuste envers lui-même, il a été ensuite injuste envers un peuple parce que, bien qu'il ne croyait pas, qui lui dit qu'il n'allait pas finir par croire, qui lui dit que la donne n'allait pas se renverser?

Donc Allah s'ouffre à Nathala pour lui enseigner ça, pour le mettre face à l'injustice qu'il a commis, sachant qu'Allah s'ouffre à Nathala, comme on le sait, c'est interdit l'injustice.

Donc il ne le tolère chez personne.

Et ce qui est beau dans l'invocation de Yunus Aleyhi Salam, c'est qu'il ne se justifie pas, il admet, il reconnaît les choses.

Et il place tout son espoir en Allah s'ouffre à Nathala. On a l'impression que c'est l'histoire de notre papa Adam, Aleyhi Salam, qui se reproduit, où il se trompe et tout de suite il admet, et lui-même aussi la même chose.

Il dit que si Allah ne le sauve pas, alors il sera du nombre des perdants. Yunus Aleyhi Salam, son héritier, son descendant, applique la même formule. Et quelle invocation, quelle formule, macha Allah?

Puisque la réponse d'Allah a été immédiate, la ayah d'après Nolodi, fastajabna al-Aroh. Tu vois cette petite particule, fa, et pas wa, si Allah s'ouffre à Nathala avait dit, westajabna al-Aroh, le sens aurait été complètement différent.

Et ensuite on l'a exaucé. Sauf qu'en disant fastajabna, le fa est immédiat, ça veut dire et alors c'est une conséquence immédiate, c'est-à-dire que le délai a été très court. C'est comme un bouton car Nathala attendait que tu enclenches par la reconnaissance que tu portes à Nathala, la reconnaissance de sa grandeur.

Donc Allah dit, nous lui avons répondu. Nous l'avons sauvé, nous l'avons exaucé, nous l'avons sauvé de cette angoisse dans laquelle il était. Et c'est ainsi que nous sauvons les croyants. Et nous, nous nous revendiquons, en tout cas, nous voulons être parmi les croyants.

Donc si on se trouve dans la situation où Yonus a al-Islam s'est trouvé au plus bas, quand on a l'impression que tout va mal, on connaît ça. Et à un moment donné, on a l'impression qu'il n'y a rien qui va. Et bien, c'est justement que tout va bien en fait.

C'est justement que Nathala s'a immergé bien, bien, bien, bien au fond de l'eau pour que tu te rendes compte, que tu te reconnectes à toi-même, que tu t'isoles de tout. Parce qu'on a vraiment l'impression d'être isolé pendant ce temps. Il n'y a rien qui nous fait du bien quand c'est comme ça.

Pas nos plats préférés, pas des paroles de certaines personnes. Il n'y a rien qui nous fait du bien. Rien. Hormis le souvenir d'Allah. Hormis le fait de se dire ya Allah. Je me suis trompée. J'ai été injuste. Alors, me voici.

Et Allah swt ne pourra faire autrement, ne fera autrement que de faire remonter beaucoup plus haut que tu ne l'étais antérieurement. La leçon que je veux que tu emportes avec toi en ce jour béni de Ramadan, c'est tout simplement cette invocation de Yunus al-Islam.

La ilaha illa anta subhanaka innikuntumina valimin. Et à ce sujet, le prophète sallallahu alaihi wa sallam a fait un commentaire. Et quand rassoulallah commente une ayah, on ouvre grands oiseaux et on applique.

Rassoulallah sallallahu alaihi wa sallam a dit d'après Sa'ad ibn Abi Waqas, radiallahu anhu, il a dit, sallallahu alaihi wa sallam, l'invocation de Dhunun, c'est-à-dire l'homme à la balaine, donc Yunus al-Islam, quand il invoca son rabbe depuis le ventre de la balaine à savoir la ilaha illa anta subhanaka innikuntumina valimin,

il n'est pas un serviteur invocant par cette invocation sans qu'il ne soit exaucé.

Là, j'ai envie de dire, c'est à ne pas rater, je l'ai déjà dit plusieurs fois par le passé, quand on tombe sur une invocation dans le kolhain prononcé par un prophète de surcroît, c'est une pépite, c'est une pépite, c'est une pépite, on la saisit, on la saisit, on la saisit.

C'est-à-dire, c'est interdit, c'est un crime de passer à côté et de ne pas la noter, la mémoriser, la répéter, il faut s'est à mémoriser.

Encore plus, quand c'est une aya, donc une invocation dans le kolhain prononcé par un prophète et qu'en plus, sallallahu alaihi wa sallam,

rassoullallah sallallahu alaihi wa sallam, nous, fait un commentaire dessus en 10 ans, donc c'est Allah qui lui a insufflé ça, il dit qu'il n'y a personne qui invoque Allah avec cette formule-là, la formule de Yunus alaihi sallam, sans qu'il ne soit exaucé.

Donc déjà, même si nous ne le disais pas, on devrait, en fait, il y a des warnings qui devraient s'allumer dans notre tête quand on entend une invocation dans le kolhain.

Il vient comme pour qu'on ne loupe pas cette occasion, rassoullallah sallallahu alaihi wa sallam, insiste dessus en 10 ans.

Il faut invoquer, il faut invoquer parce que, et là, on se trouve pendant la madame, le Mo'aouh, Allah sallallahu alaihi wa sallam, ne nous refuse rien.

Nous sommes dans les jours de la madame, on est dans les 10 jours, donc du milieu, on est dans le deuxième tiers, et ces 10 jours-là sont les jours du pardon.

Les 10 premiers jours, c'était la Rahmada Allah.

Les 10 jours suivants, c'est le pardon.

Et les 10 derniers jours, c'est la période où les musulmans peuvent être sauvés des ténèbres de l'enfer.

Et ça, c'est très important parce qu'on parle énormément du paradis.

On parle énormément du paradis, mais si le paradis existe, c'est parce que l'enfer existe.

Parce que si ce n'est pas au paradis que ça se passe, il n'y a pas d'entre-deux.

C'est forcément en enfer.

Et Allah supra-no-atarla veut tellement que cette option ne soit pas une option pour nous, l'enfer, qu'il nous offre un joker et nous offre une opportunité.

C'est comme la dernière démarque, en fait, pendant les soldes.

C'est la troisième démarque, littéralement.

Et imagine cette troisième démarque, c'est pas moins 50%, c'est pas moins 70% qu'on te fait.

C'est moins 100%.

Et moins 100%, si on te dit que tu es sauvé de l'enfer, bah là t'as eu ton moins 100%, en fait.

Parce qu'il te reste que le paradis comme autre option.

Et nous, nous voulons ça.

Donc profitons de ces jours de Ramadan pour ne pas louper cette occasion.

Et en ce moment, on se trouve dans les 10 jours du pardon.

Donc Allah est vraiment Masha'Allah, il est logique, il est clément.

Donc il commence par la Rahma, d'abord.

Donc l'amour inconditionnel, l'amour rayonnant qui nous porte.

Parce que pour pouvoir pardonner quelqu'un, il faut l'aimer profondément.

Et comme on l'aime profondément, on peut effacer ces erreurs.

Et ensuite, il nous pardonne.

Et s'il nous pardonne et il nous aime, la suite logique, c'est de nous interdire les portes de l'enfer.

Donc profite de ces 10 jours de pardon, encore plus pour multiplier les invocations.

Et l'invocation d'aujourd'hui, elle est pépite, elle est amémorisée.

J'aimerais même que tu me fasses la promesse, que tu te fasses la promesse,

que tu fasses la promesse à Allah de l'apprendre par cœur.

Ou moins celle-là, apprendre là par cœur.

Et quand ça ne va pas, quand tu te sens au plus bas,

tu sens que tu n'as plus d'oxygène, que ça ne va pas,

qu'il y a des épreuves, des fois on est dedans, on a l'impression qu'on s'en sortira jamais.

Et tout le monde l'a ressenti, je l'ai déjà ressenti.

Et bien, il y a cette phrase, cette invocation,

qui lorsque tu la prononces, elle tout ouvrira en fait le cœur automatiquement.

Imagine Younosah Al-Isra'am qui est dans le ventre de la baleine.

Il se dit, mais qui peut penser qu'il peut s'en sortir de là?

Il crie, personne ne lui répondra.

Il appelle, on ne lui répondra pas, il ne peut rien faire.

D'ailleurs, on sait aussi par rapport à l'histoire et aux compagnons,

aux professeurs Al-Isra'am, aux explications, aux taffesiel,

que Younosah Al-Isra'am petit à petit, les acides en fait qui étaient dans l'estomac de la baleine,

donc on commençait à dissoudre ses habits.

Donc il était vraiment dans cette posture fétale,

comme dans le ventre de sa mère, où il était dénué de tout.

Il était dénué de tout.

Donc quelqu'un qui est au plus bas, comme ça,

il n'avait rien, rien, rien.

Il n'y a personne qui peut le sauver de là-bas, aucun être humain en tout cas,

aucun animal, il est dans le ventre d'un animal

qui ne l'a pas digéré parce qu'il n'y a pas de mal.

Il lui a demandé de ne pas lui faire de mal.

Il n'a pas été mordu ou maché par la baleine, il n'a pas été digéré.

Et Allah, même dans le plus bas, il a pris soin de lui.

Donc à ce moment-là, il reste qui?

Il ne reste qu'Allah.

Donc parfois Allah, Sprint Allah va te mettre dans une posture

où ta seule issue c'est Allah.

Pour justement, que tu te rappelles, que sans Allah,

il n'y a rien en fait.

Et quand tout va bien, on ne peut pas en fait sentir ça.

Quand tout va bien, on ne peut pas être humain, il est comme ça.

Donc estime-toi heureuse

heureuse que dans certains moments de ta vie,

Allah soint à la face qu'il soit ta seule option.

Khalla subhanahu wa ta'ala exauce toutes tes invocations,

toutes tes invocations de la communauté.

Des gens qui sont dans le besoin, des gens qui sont au plus bas,

des gens qui sont au primé.

Khalla subhanahu wa ta'ala nous interdisent les portes de l'enfer,

nous pardonnent et nous accordent de sa grande arama.

Amin y rabbel alameen.

Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

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