Les Grosses Têtes: INVITÉS - Fabcaro et Didier Conrad dernier Asterix BD

RTL RTL 10/26/23 - Episode Page - 8m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

Roselyne Bachelot vient de dire, j'espère qu'ils nous ont apporté un album d'Astérix.

C'est parce qu'elle est un peu juste en ce moment et c'est un peu cher comme dit.

Oui, parce qu'on reçoit à ceux à qui on doit le nouvel album d'Astérix.

Fab Caro.

Lyrice Blanc, accueillant le scénariste Fab Caro et le dessinateur Didier Courade.

Astérix, Lyrice Blanc, le héros de Gossigny et Uderzo, sort son nouvel album aujourd'hui.

Et c'est vrai Didier Courade que vous n'en êtes pas à votre premier Astérix.

Ça fait combien déjà ?

Le sixième.

Le sixième album d'Astérix en tant que dessinateur.

Et ça n'était pas simple de reprendre évidemment le dessin d'Uderzo.

Quand tu as Fab Caro, c'est votre première fois.

C'est le premier.

Oui, je suis le petit nouveau dans l'histoire.

Le petit nouveau.

C'est vous qui avez décidé de vous attaquer, j'ai envie de dire, à la société d'aujourd'hui.

Parce que ce qui se passe dans ce village gaulois dans le nouvel album Lyrice Blanc,

c'est bien à peu près ce qu'on vit nous en ce moment.

Oui, c'était un petit peu la tradition de Gossigny et Uderzo,

déjà qui prenait un terme d'actualité pour l'intégrer dans le village.

Donc là voilà, on baigne pas mal dans cette histoire de pensée positive,

de développement personnel, tout ça.

C'est ça, il n'y a pas une semaine sans que sort un nouveau livre de développement personnel

qu'on retrouve d'ailleurs régulièrement dans les meilleures ventes.

Ça veut dire que ça plaît manifestement, non seulement au français,

mais c'est vrai partout dans le monde.

Donc on peut s'en moquer.

Et c'est vrai que voilà, on peut se moquer effectivement de ses livres,

de ses conseils de développement personnel.

Alors, j'allais dire, le méchant, il n'est pas vraiment méchant en fait.

C'est pas un méchant comme les autres, votre méchant, cette fois-là.

Oui, c'est un méchant un petit peu atypique, c'est pas un vrai méchant monolithique.

Il est un petit peu double, il est très séduisant, très charismatique.

C'est un beau parleur.

Il me ressemble parfaitement.

A dit, le prochain rôle, c'est moi.

C'est vrai que ça, c'est vous-même aspiré de Dominique de Villepin ?

Ah non, ça, c'est plus pour le côté graphique.

C'est fausse.

C'est pour le dessin, on a dit que c'était un mélange de BHL et de Villepin,

mais pas vraiment en fait, je trouve.

Non, pas vraiment, ça servit d'inspiration au départ, mais...

En revanche, il y a deux caricatures dans le livre.

Il y a Jean Rochefort qui joue au théâtre à la fin, et il me semble,

parce que je savais qu'il était dans un album,

donc j'ai cherché où il était Vincent Lacoste,

il me semble que c'est le Loire de Trottinette.

Ah, il y a des Trottinettes, évidemment.

Ah oui, Astérix et Obélix fondent la Trottinette.

Il y a un Nidalgo, quelque part, on va.

Non, mais il y a des embouteillages à lutesse.

Il y a des références dans les embouteillages.

Il y a des embouteillages à lutesse.

J'ai même envie de vous demander, Fabrice Caro,

si c'est plus facile d'écrire le nouveau scénar d'Asterix,

que d'écrire le scénario d'un film comme dans votre dernier roman chez Gallimard,

parce que j'ai élu ça et ça m'a beaucoup fait marrer,

parce que vous racontez l'histoire d'un scénariste

qui a un super projet, un film noir et blanc,

avec Louis Garrel et Mélanie Thierry, si même moi, à Rebonne.

Et puis au fur et à mesure des discussions avec le producteur,

bon, je lui dis, franchement, à la place de Louis Garrel,

qui est d'ailleurs l'acteur, j'ai oublié.

Cadmérade.

Cadmérade, ce serait mieux.

Et puis à la place de Mélanie Thierry, Christian Clavier,

ce qui est encore plus surprenant.

C'est un concept.

Même le titre du film qui, au départ, doit s'appeler...

Les servitudes silencieuses.

Elle va finalement s'appeler...

De l'eau dans le gaz.

Oui, ça déflèche un petit peu.

Ah oui.

C'est tellement comme ça.

C'est tellement comme ça.

Là, c'est la vraie vie.

Et donc, je me dis que si c'est aussi compliqué

avec la famille Uderzo que dans votre roman...

Non, non, non.

Ça a été beaucoup plus simple.

Heureusement, oui.

Revenons à Astérix.

Et en fond, quelque part, elle rêve.

Elle aussi de Paris.

Bonne mine, elle veut monter à l'Utesse.

Elle a un frère.

Ça, on le savait d'un précédent album.

Un frère qui vit là-bas.

Puis surtout, elle est un peu amoureuse, quand même.

Si elle quitte à brurer un cours six,

c'est un peu parce qu'elle est sous le charme

de cet escroc qui est débarqué dans le village.

Pour une fois que quelqu'un s'intéresse à elle,

elle a une sorte de coup de foudre.

Et puis, ça lui fait remettre en question

pas mal de choses sur sa vie.

Alors, il y a aussi beaucoup de chansons dans l'album.

Parce qu'à mon donné, on voit qu'il y a brin

un cours six chante du Sardou.

Alors du Sardou de l'époque.

Oui, mais voilà, j'habite en Gaulle.

Et la Gaulle, c'est pas du tout ce qu'on dit.

Ça, c'est évidemment une référence

à la chanson de Sardou.

Mais alors, il y a aussi, je crois que c'est la première fois.

Moi, ça a été peut-être mon moment préféré

dans l'album parce que j'aime bien ce personnage

qui souvent est peu utilisé,

à part peut-être dans un album

où il avait été kidnappé,

si ma mémoire est bonne.

Mais je parle du Bard.

Le Bard Assurance Tourix.

Assurance Tourix.

Et là, comme tout le monde est devenu gentil

dans le village,

il y a un concert, pour la première fois,

un grand concert...

Donné par Assurance Tourix.

Donné par Assurance Tourix.

Ça, c'est une idée géniale.

C'est le moment de bascule.

C'est-à-dire que si les villageois apprécient

ou du moins tolèrent les chansons

d'Assurance Tourix,

c'est que vraiment, ça va plus y foigir.

C'est le moment de bascule de l'album.

Et alors, évidemment,

vous n'avez pas redis des grands succès

de la chanson,

mais de façon goloise.

Glève, lève-toi.

Arrêtez, j'ai chanté.

Besoin d'Orion en vie de 3.

C'est bon, ça.

On s'était dit rendez-vous d'ambisance.

Je vais pas tous les donner,

mais voilà, ça, c'est vraiment un des passages

que je trouve particulièrement réussi

dans l'album,

où on rit beaucoup.

Le nouvel Astérix est dans,

j'allais dire, dans toutes les bonnes librairies,

mais les supermarchés, partout.

C'est quand même une pression,

la sortie d'un album d'Asterix.

Et pour l'un et pour l'autre,

Didier Courat, qui n'a pas beaucoup parlé.

On ne se rend pas vraiment compte, en fait,

en attendant.

Et tout au début de la promotion,

on ne doit rien dire.

Donc, on nous pose des tas de questions

et on va faire semblant de répondre.

Et puis après, maintenant, tout le monde le lit,

tout le monde se fout de ce qu'on dit.

Donc, c'est pas trop comme ça.

Mais alors, vous,

c'est le septième que vous dessinez, c'est ça ?

Non, c'est le sixième.

Le sixième.

Mais je me dis, quand on a ce poids sur les épaules,

en même temps, c'est un peu comme si on avait gagné l'auto.

Parce que vous en vendez énormément.

J'imagine que...

Vous visez combien ?

Personnellement.

Parce que s'il y a beaucoup, beaucoup de ventes,

ça change la vie, quand même.

Ouais, ouais, ouais.

Pour l'instant, ce qu'on me dit,

c'est, bon, écoute,

mon vieute à 64 ans,

qui va prendre ma relève.

Oh, c'est sympa.

C'est super encourageant.

Il y a plein de gens derrière,

j'imagine qu'on réenvie.

C'est pas évident.

C'est pas vraiment parce que c'est un style

qui est assez ancien, en fait.

Ouais.

Et la nouvelle BD, c'est pas ça.

Donc, il faut trouver quelqu'un

d'à peu près bon âge

et qui a à peu près le même genre d'expérience.

C'est pas évident.

Mais vous continuez.

Les personnages, c'est vraiment les mêmes.

C'est à la manière de, exactement.

Ah, c'est les mêmes.

C'est les mêmes.

L'esprit doit rester le même.

Alors, sauf que je suis en train de réaliser ça.

J'avais pas remarqué hier soir,

quand j'ai lu l'album,

et là, je suis en train de réaliser,

vous ne devez pas aimer les chiens, Fab Caro.

Ouais.

Il est absent.

Il n'y a pas eu des filles.

Il est là, mais je veux dire...

C'est que c'est pas bien le dessinier, le dessinateur.

Il est là sans être là.

Non, il débute.

Il débute, il débute.

Je suis sûr que vous préférez les chats.

Je préfère les chats.

Et ben voilà !

Voilà.

Ça, c'est du...

Ah ben oui, parce que d'un seul coup,

je réalise qu'il a d'habitude,

il a un rôle un petit peu plus important.

Il est fixé.

Il est casé, c'est vrai.

Ouais, mais de par réflexe.

Des fois, je bosse par storyboard, comme ça.

Des fois, je l'oubliais.

Et l'éditeur me disait, t'as oublié, il est fixé.

Alors il fallait que je...

Oui, oui, oui.

J'avais tendance à l'oublier.

Bon, voilà.

Il est déjà loup de Valbala.

Assurance Tourics, un bras raccourcix,

bonne mine,

et surtout, évidemment, Astérix et Obélix.

Ils sont assez parables.

C'est vrai qu'au début des albums,

Obélix n'était pas forcément aussi présent qu'à Astérix.

Et puis, il est devenu aussi important

que le petit goloir au fur et à mesure des albums

avec évidemment la potion magique dans laquelle

il est tombé, le chaudron dans lequel il est tombé

quand il était tout petit.

On vous conseille évidemment l'iris blanc

les nouvelles aventures d'Astérix.

Vous restez avec nous pour la Valise RTL.

Sous-titrage ST' 501

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Fabcaro et Didier Conrad étaient les invités du jour de Laurent Ruquier ce 26 octobre, à l'occasion de la sortie ce jeudi en librairie de "L'Iris Blanc", la 40è aventure BD d'Astérix.


Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.