Les Grosses Têtes: INVITÉE - Mazarine Pingeot présente son nouveau livre

RTL RTL 9/18/23 - Episode Page - 10m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

L'invité du jour, il est philosophe, professeur, romancière, sénariste.

Ah, Valérie Benaïme.

Elle a écrit des livres comme Bouchkusu, Seterre ou encore et la peur continue.

Son tout nouveau livre s'appelle, c'est assez énigmatique comme titre,

mais on va en s'en voir plus dans un instant,

son tout nouveau livre s'appelle le Salaud de Massage.

C'est édité chez Mial et Barot.

Je vous demande d'accueillir Mazarin Pinjo.

Oh oui !

Le Salaud de Massage, c'est le nouveau roman étonnant signé Mazarin Pinjo.

L'histoire d'une femme qui fréquente clandestinement.

Je dis bien clandestinement parce qu'elle n'a rien dit à son mari.

Elle fréquente un salon de massage très régulièrement.

Elle a même pris un abonnement, sauf qu'il va se passer quelque chose.

Je ne sais pas jusqu'où on peut raconter le contenu du livre.

Bonjour, Mazarin Pinjo.

Bonjour.

Mais c'est vrai que c'est une idée marrante au départ, cette idée du salon de massage.

C'est parce que vous vous faites masser régulièrement vous-même ?

Ça m'arrive.

Ça vous arrive et vous aimez ça ?

J'adore, surtout dans ce genre de petit salon de massage taille de quartiers un peu bloqués.

Avec les finitions, c'est faux.

Alors moi, je n'ai pas encore essayé ça, mais vous pourrez me raconter.

Le salon de massage, c'est ça, c'est effectivement quelqu'un qui va tout près de chez elle en plus.

Oui, c'est un salon de massage de quartier.

Elle y va vraiment parce qu'elle ne sait pas quoi trouver d'autre pour trouver une petite porte de sortie un certain d'ennui dans sa vie.

Et elle culpabilise même, dit aller, peut-être même culpabiliser par rapport au masseuse qui pourrait être exploité ?

Oui, elle culpabilise d'abord parce que ça coûte de l'argent.

C'est une sorte de luxe, elle ne gagne pas énormément d'argent avec son copain.

C'est une des plans supplémentaires, elle le lui cache en plus.

Après, elle se dit que ses masseuses sont peut-être effectivement des clandestines.

En tout cas, elles ne sont pas soumises au droit du travail.

Elle se pose plein de questions, elle se prend beaucoup la tête, mais elle y va quand même.

Et sauf qu'un jour, en y allant, la boutique, le salon de massage va être fermé.

Et là, malheureusement, c'est la fin de cette petite parenthèse.

C'est le début du livre.

C'est aussi le début du livre.

Je ne vous ai pas tout raconté, c'est ce qui se passe après.

Évidemment, jusqu'où on peut aller pour raconter ce qui se passe après ?

C'est difficile, j'ai un peu de mal à en parler.

Parce qu'effectivement, très rapidement, j'évente pas mal de choses.

Mais comme les...

Voilà, fin de meurre, voilà.

C'est une enquête sur les masseuses disparues ?

Voilà, c'est ça, oui.

Pas du tout.

Non, mais il y a une sorte d'enquête quand même.

Il y a une enquête, il y a des victimes.

Ça, c'est vrai, on peut dire ça.

On va essayer de ne pas trop en dire.

Parce que c'est bien de laisser au lecteur le soin de découvrir

pour quelle raison le salon est fermé,

mais en touristique, il va y avoir, on va dire,

un collectif de victimes.

Et que ça, c'est l'autre sujet du livre.

C'est que votre héroïne, elle va se demander

si au fond, elle est vraiment victime ou pas.

Et d'ailleurs, elle, elle pense qu'elle n'est pas tout à fait victime.

En fait, elle est partagée.

Parce qu'à la fois, elle voit pourquoi les autres portent plainte

et elle comprend très bien.

Enfin, elle est même plutôt en accord intellectuellement.

Mais subjectivement, elle n'arrive pas du tout à ressentir

ni de colère, ni à se sentir laiser.

Donc, c'est un petit peu sur la distanciation entre eux.

Penser quelque chose et ressentir quelque chose.

Donc, elle ne se ressent pas victime,

même si elle comprend qu'elle puisse l'être.

Elle adorait le massage Tai.

Et puis, tout à coup, quelqu'un a pressé trop fort.

Voilà, c'est ça.

Allez, vous n'avez pas le livre.

N'essayez pas de savoir ce qui s'est passé.

Mais non, mais ça m'intrigue beaucoup.

J'ai envie de lire. Moi, j'adore les massages.

Mais c'est le but de cette conversation,

c'est de vous donner envie de lire, s'entreprendir.

Parce que si on raconte tout du livre, évidemment,

ça n'a plus d'intérêt.

Mais c'est une sorte de roman policier.

Ah non.

C'est pas un roman policier,

même si ça joue un tout petit peu avec les codes.

En fait, ça joue avec pas mal de codes.

Mais c'est pas non plus un roman policier.

C'est également un roman d'amour.

C'est un roman initiatique.

Ça va bouleverser sa vie.

J'ai presque envie de dire, au fond,

tant mieux qu'il lui arrive ça.

C'était pas par hasard qu'elle allait clandestinement

dans ce salon de massage.

C'est aussi parce qu'elle avait besoin d'autres choses.

Exactement.

Et tant mieux qu'il arrive ça,

parce que ça va déclencher de fil en aiguille

toute une série d'événements très importants.

Et notamment une grande histoire d'amour

très passionnelle.

Parce que c'est autographique.

Exactement.

Non, mais en tout cas, c'est aussi un livre sur le corps.

Vous rencontrez Olivier Mine dans un salon.

Je vous laissais pas faire, Marine.

Je vous respecte pour son père, Jacques Chirac.

Je ne serais pas permis d'embêter Mazarin,

qui est une grande romancière, contrairement à d'autres.

Vous reçois souvent.

Le salon de massage.

C'est le nouveau livre de Mazarin.

Évidemment, il y a des politiques qui sont invitées

en même temps que vous.

Mazarin vous en doutez dans cette émission.

François Hollande, vous voulez vous dire quelques mots ?

Oui.

Je...

Bonjour.

Dites, je vous rappelle personne.

Madame Pingeau.

François, ancien président de la République.

De gauche.

Bon, le dernier, c'est pas vraiment sûr.

Mais le reste, on dirait un peu François Mitterrand, non ?

Enfin, on dirait surtout que j'ai mangé François Mitterrand.

D'ailleurs, moi, si j'avais eu une fille en plus,

je l'aurais sur moi appelé Marquerine.

Aussi, j'aurais pu être au Grosse-Tête, M. Ruquier.

Oui, ça va bien, M. Hollande.

Bonjour, Roselyne. Je t'avais pas vu.

Je vais te faire une confidence.

Je t'aurais bien pris comme ministre.

Mais il y a un truc qui te loche.

Déjà, je suis plus président.

Et puis surtout, tu es bien trop à gauche.

Oui.

Quelqu'un que vous connaissez peut-être,

qui s'appelle Renault, le chanteur Renault

et des retours dans les Grosse-Tête.

Oui, tatatatain. Rassurer nous.

Toujours vivant. Toujours debout.

Salut, Pingeau.

Moi, c'est Renault.

En ce moment, j'aimerais changer.

On m'a dit qu'une Pingeau, ça consomme moins que Renault.

Donc, je voudrais...

Votre avis client.

Apparemment,

il y a peu de réclamation en Pingeau alors que les Renault

ont pas mal de retours.

Toujours debout.

En plus, ce qui a l'air intéressant,

c'est que la Pingeau a moins de kilomètres au compteur

que le Renault.

En tout cas, il y en a un qu'on pas de problème, un Ferrari.

Tintintin.

Merci, M. Renault.

Toujours vivant.

Évidemment, puisque vous avez écrit le salon de massage,

il allait de soi que Patrick Bruel allait intervenir.

Salut.

Salut, Nazarine.

J'ai lu ton livre, le salon de massage.

J'ai appris de plein de choses sur les salons.

Donc, ce que tu veux bien le dédicacer.

Comment vous avez venu l'idée d'ailleurs d'écrire

un livre à partir

de quelqu'un qui fréquente un salon de massage clandestinement ?

Vraiment, parce que vous-même,

vous allez de temps en temps dans ce genre d'endroits ?

Il y a un peu de ça parce que c'est

vraiment un décor assez formidable

pour un roman.

Et puis, c'est arrivé comme ça,

j'avais envie de raconter l'histoire de cette jeune femme.

J'avais un petit peu envie d'aborder

la question des collectifs féminins

et la question des victimes.

Et puis ensuite, de parler

de plein d'autres choses, parce que c'est pas uniquement

là-dessus non plus.

Thierry Bécaro, nous rejoins.

Ah, on est contents de retrouver Thierry Bécaro.

Bonjour tout le monde.

Alors Nazarine, dans le monde,

vous avez signé une tribune revendiquant

un mortel en nuit

sur le nouveau féminisme, et je suis d'accord.

Pour le féminisme, j'y connais rien, mais sur la partie

en nuit mortelle

ça, je revendis qu'à fond.

Ah ben 29 ans de motu,

c'est 32 ans de télématin, l'ennui mortel

j'y ai consacré tout ma vie à ça.

Alors c'est vrai que le féminisme

c'est aussi un sujet que vous abordez

dans ce livre. Vous en mettez d'ailleurs

une petite touche

à mademoiselle Alice

comment s'appelle-t-elle déjà ?

C'est pas méchant, c'est dans

un dialogue.

C'est pas personnel.

Vous êtes plus Elisabeth Badinter

qu'Alice Coffin, manifestement.

Bah non, c'est-à-dire que

je pense que, enfin je suis

à fond mytho, et à fond

les nouveaux, enfin la nouvelle

révolution féministe, mais je trouve que ça

charriait aussi des excès qui sont dommageables, et je vois pas

pourquoi on s'interdirait de les critiquer.

Point. Voilà.

Christophe est innocent.

Nazarine

Pinjo, le salon de massage, c'est le nouveau

roman de Nazarine qui reste avec nous

et alors Nazarine, pour la première

fois vous allez faire quelque chose que vous ne partiez pas

faire un jour dans votre vie. Vous savez quoi ?

Non, j'ai peur. Faire la valise RTL

C'est vous qui avec nous

allez faire la valise RTL.

Ce sera dans un instant après la pub.

RTL Matins

L'œil de Philippe Cavrivière

Éric Dupont a été resté pour votre chronique.

Oui, alors vous avez parlé de

250 000 euros de dégâts dans le tribunal

au début j'ai eu peur, je me suis dit merde

il lui enrayait sa montre, ça va nous

c'est pas vrai, il a tout vendu

il n'a plus rien, cet homme n'a plus rien

cet homme est aux aboies

L'œil de Philippe Cavrivière

c'est chaque matin à 7h55 sur RTL

Cette saison, Philippe Cavrivière

est aussi à 8h30

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Ce 18 septembre, Mazarine Pingeot était l'invitée d'honneur des Grosses Têtes pour présenter son tout dernier livre, "Le salon de massage".


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