Les Grosses Têtes: INVITÉE - Anne Roumanoff présente son dernier spectacle "L'expérience de la vie"

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

Notre invité du jour multiplie les scènes parisiennes,

puisque je vois dans son agenda s'afficher l'Apollo Théâtre,

l'European, Bobino, et ça va jusqu'au 26 décembre à l'Olympia.

Son nouveau spectacle s'appelle L'Expérience de la Vie.

Elle vient de nous voir de temps en temps.

Mais là, ce soir, c'est notre invité du jour.

Je vous demande d'accueillir Anne Roumanoff.

Anne Roumanoff, qui sera le 26 décembre à l'Olympia,

29 et 30 octobre à l'European en novembre à Bobino.

Et c'est cette semaine l'Apollo Théâtre.

Bienvenue, Anne Roumanoff, qui s'installe, qui connaît tout le monde ici.

Chantal Latsou, y compris.

Vous voyez qui c'est, chantal.

Bien sûr.

Voilà, connais trop.

Vous vous connaissez depuis la classe avec...

On a même dormi dans le même lit.

C'est pas vrai.

Avec Chantal Latsou.

Oui.

En Angleterre, on n'était pas...

En Angleterre.

Mais pourquoi vous avez couché dans le même lit en Angleterre ?

Parce que je sais pas, on était copines.

On était partis en voyage.

Non, en fait, j'ai une amie qui habite l'Ondres,

qui est une maison tout en hauteur, comme souvent à Londres.

Et on était partis comme ça toutes les deux.

On était pas en une comédie musicale.

Pour voir l'ambiance un petit peu de l'Angleterre, des théâtres, etc.

Et donc, on a dormi dans une petite chambre en haut, dans le grenier.

Et il faut dire que moi, je me lève très tôt.

Donc, je suis descendue depuis 9 heures, 10 heures.

Je n'ouvris pas à Romanov descendre.

Et en fait, le chien, un gros labrador, un peu comme le vôtre,

était devant la porte.

Et on n'avait pas les portables à l'époque.

Et elle était coincée par le chien, elle avait très peur.

Il y a chaque fois qu'elle ouvrait la porte, ça faisait...

Ils ronrent du chien.

L'expérience de la vie, ben voilà, c'est résumé.

C'est ce qu'on vient de raconter, l'expérience de la vie.

C'est dans le spectacle.

Peut-être vous m'avez vu des expériences homosexuelles.

Non, pas du tout.

Jamais, il est peut-être temps.

Ah non, ça ne me dit pas.

Non, non.

Non, j'aime bien...

Enfin, braque.

Ok, ça c'est une révélation, en tout cas, un scoop pour RTL.

L'expérience de la vie, qu'en maturité, rime avec curiosité,

j'adore lire les dossiers de presse des artistes.

Parce que je dois dire qu'à chaque fois, il y a un effort.

C'est qu'il faut trouver toujours des choses à dire.

Au bout de...

Je ne sais combien de spectacles, Anne.

Vous en êtes à combien de One Man Show ?

Je ne sais pas.

Je fais des dérivés, mais je ne sais pas 14-15.

14-15, One Man Show.

Et dans ces cas-là, c'est joli de lire le dossier de presse.

Parce que je ne sais pas qui écrit à chaque fois un dossier.

Je pense que c'est moi-là.

Mais là, c'est...

On ressort du spectacle, le cœur joyeux.

C'est moi qui ai écrit ça.

Tu n'aurais jamais dû dire ça, Anne.

Ce n'est pas possible.

Tu aurais dû prendre des vacances ?

On ressort du spectacle, le cœur joyeux.

Car Anne Romanoff, et c'est la une de ses spécificités,

parvient à observer ses contemporains,

non pas pour les juger, mais pour essayer de les comprendre.

Oh, c'est beau.

L'humour d'Anne Romanoff ne divise pas.

Il réunit !

Ah !

Mais c'est beau !

Alors voilà.

Est-ce qu'il y a des thèmes nouveaux quand même ?

Anne, dans ce spectacle, il paraît que vous parlez d'un réducteur de queue.

Non, non, mais je parle des...

Vous savez, ces nouveaux métiers, à la poste, ils ont mis des...

Ah, à la poste ! La queue, à la poste !

Non, ça n'a rien à voir avec la chirurgie esthétique.

Ils doivent envoyer des dédures à la queue, c'est de la grandir.

Non, non, mais oui, je parle de ce nouveau métier.

Vous savez, il y a des gens à la poste, maintenant, qui viennent dans la queue

et ils vous disent pourquoi vous êtes là.

Dans le but de réduire la durée de la queue.

Ah oui !

Et alors, ça se passe comment ?

Et ben, en fait, je raconte que moi, le mec, il me fait sortir de la queue,

il m'amène à une machine et là, il fallait que je tape l'étiquette moyenne,

donc je mets une demi-heure, je galère,

et après, je dis qu'est-ce que je fais ?

Il me dit, vous retournez dans la queue !

Ah oui, ça, c'est bien observé.

Vous parlez des caisses automatiques, des supermarchés,

des livres de développement personnel, ça vous en lisez beaucoup ?

Ah ben, j'en lis énormément, ça marche pas, mais j'en lis.

Et donc, je fais une fille qui a lu tous les livres et qui essaie toutes les méthodes.

Et tu parles des voyantes aussi, que tu rencontres ?

Non.

Ah, tu devrais.

Parce que ça marche pas non plus.

Si, ça marche !

Ah non.

Quoi ?

Tu y es ?

Oui ?

Mais oui ?

À chaque fois, il y en a une qui te dit un truc.

Eh ben là, on m'a dit que je rencontrais le grand amour là,

cette année, il me reste deux mois.

Et tu n'avais pas dit l'énergie ?

Non, il l'avait dit bientôt.

C'est ça dont tu devrais parler, Al, je te jure.

Un grand amour, là-bas, dans les deux mois.

Bonsoir.

Vous connaissez Romain Dauduic ?

On a pas dit un petit amour.

On n'a pas dit un grand adet, on a dit un homme, un vrai, on n'a pas dit...

Super, ça fait plaisir.

Je vais retourner à la caisse automatique, moi, je vais.

Mais quand même, vous n'y mettez pas les coups-gards, Monsieur Dauduic.

Moi, je suis ouvert à la vie, vous savez, Laurent.

Il faut jamais dire non.

Ah, de profitez-en, 25 ans.

Ah non, ça m'intéresse pas du tout, j'aime bien l'homme.

Mais après, maintenant, on peut descendre.

On se le prend-t-elle pour mal, après, les gars ?

J'aime bien.

Tu peux, hein.

Changer de voix, déjà.

Ouais, il va commencer par ça.

Je vais aller voir un réducteur de queue, ensuite, comme ça, on va gagner un peu d'espace.

Un réducteur de voix, aussi.

On ressort du spectacle, évidemment, en ayant beaucoup rigue,

comme à chaque spectacle d'un Romanov,

il serait voulu faire le choix de faire différentes salles, Anne,

puisque ça démarre là par l'Apollo Théâtre, Bobino ensuite,

non, l'Européen, même entre temps,

Bobino en novembre, l'Olympia en décembre, c'est amusant,

comme ça, de faire une sorte de tournée intramurose.

Oui, j'ai beaucoup de dates en province entre les deux, donc c'est...

Oui, ça, c'est pas beaucoup.

C'est que c'est assez...

Elle a des gants de boxe sur la fiche.

Elle est plus en rouge ?

Ah non, il y a longtemps.

Les gants sont rouges.

Les gants sont rouges, c'est un rappel du passé, les gants de boxe.

C'est ça.

Mais la tournée, je ne peux pas donner toutes les dates,

parce qu'il y a deux pages.

C'est-à-dire qu'un an, c'était votre mari qui vous produisait.

Je me disais, c'est normal, il vaut se faire du pognon.

Mais, maintenant...

C'est elle qui veut s'en faire.

C'est quoi, toute cette tournée ?

Mais c'est pas possible, vous n'agrêtez pas.

Oui, mais après, je ne fais pas autre chose en dehors.

Elle a que ça à faire.

Ça vous regarde, tu l'as dit, boss ?

Tu t'autoproduis.

Il faut que je montre, le public ne va pas me croire.

Regardez, regardez, voilà.

Ça, c'est deux pages différentes de dates de tournée d'Anne Romanoff.

Oui, mais les gens l'aiment.

Dans les semaines qui viennent,

il faut dire qu'effectivement, elle est remplie.

Elle cartonne depuis combien de temps maintenant, Anne ?

J'ai commencé en 87, ça fait 37 ans.

On a rondi à 40.

Non, ben non.

T'as déjà fait des trentaines carrières, il n'y a pas longtemps.

Moi, fais le chat.

Baron Roné ailleurs.

Moi aussi, j'essaie de faire le chat.

Ah oui, vas-y.

Écoutez, on a franchement...

Elles sont aussi nules toutes les deux.

Vous n'avez qu'à pas que les écoucher ensemble.

Quand il y a des vrais chats, ils viennent vers moi.

Quand je fais le chat, toujours.

Tu as tiré les chats, on s'en brûle.

Essayez d'attirer un homme, déjà.

Je suis ce que je peux.

Est-ce que vous allez voir Anne Romanoff quand elle joue chantale ?

Si, je viens de voir Anne Romanoff.

Non, ça fait au moins 20 ans que tu n'es pas venu.

C'est tout.

Je viens la voir.

Heureusement, Michel Drucker vient vous voir régulièrement.

J'imagine, Michel, puisque vous continuez à travailler avec Michel.

Le voici, Michel Drucker.

Bonjour, Anne.

Excusez-moi, je remets mon coeur à l'endroit.

Anne Romanoff, formidable.

La seule artiste a sorti à mon canapé.

D'ailleurs, une fois, vivement dimanche, je me suis trompé,

je me suis assis sur Anne.

À la classe, non seulement vous avez été avec chantal Latso,

Anne, mais aussi avec Jean-Marie Bigard.

Oui, salut Anne.

Comment ça va, ma paupiète ?

Tu te fais une journée copain d'avant ou quoi ?

On a fait nos premières télé ensemble dans l'émission La classe,

avec chantal Latso.

Eh, on a pété ensemble dans le même lit.

Bon, ça se plaît la classe, mais ça n'était pas toujours.

On patogé quand même dans le sexisme et la misogénie.

Moi, j'ai revu un épisode, même moi, j'étais choqué.

Alors, si un jour, pendant l'émission,

tu vois, j'ai dit un truc qui t'a blessé,

mais je m'excuse du plus profondement slip !

Bernard de la Villardière, je ne sais pas si vous regardez les émissions

sur M6 de Bernard de la Villardière, mais le voici.

Bonsoir, bonsoir et bienvenue dans Enquête non inclusive.

Nous allons plonger dans l'univers impitoyable des femmes humoristes

où se mêlent paillettes et crush-pâtes dans l'escalier de la gloire.

Je suis d'ailleurs en compagnie Dan Romanov,

qui a décidé de témoigner sous couvert de l'anonymat

pour dire tout ce qu'elle pense de Blanche Gardin,

Florence Oresti et Muriel Robin.

Alors, qu'est-ce que vous pensez de vos collègues ?

Votre préféré, c'est laquelle ?

Ah !

Non, mais je les aime, je les respecte.

Non, non, mais vraiment parce que c'est difficile de faire ce métier.

Même j'ai du respect pour tous les gens qui font...

Rire, en général.

Non, mais vraiment parce qu'il faut le faire, il faut y aller.

Enfin, je dis toujours qu'un chanteur qui n'est pas en forme,

bah ok, il a peut-être moins...

Mais nous, on a des rires, on n'a pas de rires, en fait.

Donc, non, je respecte.

Et est-ce que vous diriez, comme Muriel Robin,

que si vous ne faites pas de cinéma,

c'est parce que vous êtes homosexuels, Anne ?

Alors, non.

Elle est pas tôt, je m'attends.

Allez.

En plus, c'est pénétrable, toi.

Je suis pénétrable, mais je ne suis pas tellement pénétrée, à un moment.

Non, mais je pense qu'indépendamment de l'homosexualité ou pas,

je pense que le cinéma a quand même un problème

avec les femmes de plus de 50 ans qui ont une forte personnalité.

C'est vrai.

Dans les téléfilmes, et d'ailleurs, Michel,

on est la preuve, chaque fois qu'elle fait un carton d'audience,

c'est si loin, elle fait des cartons d'audience,

donc les femmes de plus de 50 ans, elles font des cartons d'audience.

Et moi, je veux la gueule !

Non, mais ce que je veux dire, c'est que, voilà, et au cinéma, c'est vrai...

Chantal, elle a eu une carrière tardive au cinéma.

Oui !

C'est vrai ?

Oui, oui, oui.

Et il a fallu attendre que...

Oui, oui.

Que ça vienne...

Oui, d'ailleurs.

Oui, oui, oui, oui.

Chantal, bug.

Oh, c'est vrai !

Non, mais...

Avant, je ne veux pas dire un âge.

Non, mais moi, sérieusement, je trouve ça très bien,

ce qu'a dit Muriel Robin, parce que, d'abord,

c'est ce qu'elle ressent, donc à la raison de le dire,

elle l'exprimait avec force.

Le cinéma français a aussi quand même un problème

avec l'homosexualité, qu'elle soit féminine

ou masculine, c'est une réalité.

Donc, à un moment, c'est bien aussi de dire ce genre de choses

à la télé, et même si on se fout de sa gueule,

c'est pas grave.

Je trouve qu'elle a eu raison de le dire,

surtout qu'elle le ressent,

et on doit dire ce qu'on ressent.

Anne Roumanoff en tournée,

ne ratait pas sur nouveau spectacle,

et à Paris aussi, elle tourne même à Paris.

Vous voyez tellement, elle aime les dates de tournée,

puisqu'elle fait quatre salles différentes

dans la capitale.

Anne Roumanoff reste avec nous

pour la Valise-Hertel dans quelques minutes.

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