Les Grosses Têtes: INVITÉ - Stéphane De Groodt à l'affiche de sa 1ère pièce de théâtre, "Un léger doute"

RTL RTL 10/13/23 - Episode Page - 10m - PDF Transcript

Oui, vous avez bien entendu, pour une fois il ne s'agit pas d'une pub, pour une bagnole

ou une assurance, mais d'un conseil, pour un bien culturel de première qualité.

Le chat et les 40 bougies, nouvel album du chat, 64 pages de gag hilarant.

Vous voulez un exemple ? L'alcool ne résout rien, cela dit, le lait, l'eau gazeuse ou

le jus d'orange non plus, et il y en a des centaines comme ça, le chat et les 40 bougies

aux éditions Casterman.

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

L'invité du jour, vous le connaissez bien, évidemment, vous l'avez vu forcément au

cinéma, à une époque aussi à la télévision, où il a...

Des grossches téléphones !

Qui a un téléphone qui sonne ? Qui a un téléphone qui sonne ?

Non mais je l'avais touché à son tour, hein, ici, ça tombe bien parce qu'il a joué dans

un film où le personnage principal était le téléphone, et c'est un des grands succès...

Bien, alors c'était d'actualité...

Ça s'appelait le jeu, un film de Fred Kavaillet, c'est où tout le monde, avec son téléphone

portable, avait évidemment quelques difficultés, c'est un jeu terrible, ne jouez jamais à

ça, à échanger les messages qui sont sur les téléphones portables.

Vous l'avez vu à la fiche de ce film, le jeu, il y a eu aussi tout nos souris, chacun

chez soi récemment, champagne, mais vous l'avez vu aussi à la télévision, car il

brille avec des textes où il s'émaniez les mots, mais il va surtout être à la fiche

du théâtre de la Renaissance, là, avec une pièce qui...

C'est la première pièce qui l'écrit et qui l'interprète, la pièce s'appelle

Un Léger Dout, je vous demande d'accueillir Stéphane de Grotte !

Un Léger Dout, au théâtre de la Renaissance, avec aussi Eric Alemos Minot, Bérangère

McNeese et Constance Dollet, c'est la fiche d'un Léger Dout qui se joue à la Renaissance,

la première pièce de Stéphane de Grotte, bienvenue Stéphane !

Merci, merci beaucoup, bonjour à tous !

Une mise en scène de Jeremy Liebman, je n'ai pas vu la pièce encore, et pour cause,

on me dit que c'est une pièce quand même qui parle du métier et du jeu d'acteurs,

est-ce que les acteurs jouent leur propre personnage ou est-ce qu'ils jouent d'autres

personnages ?

C'est une bonne question, Laurent, car je rentre sur scène et je suis Stéphane de

Grotte.

Ah bah oui, j'étais sûr.

Et pour moi, la pièce est terminée, et pour moi, il n'y a plus personne dans la salle,

alors que Constance Dollet, qui joue ma femme, pour elle, la pièce continue, et elle comprend

pas du tout pourquoi je viens chercher mes cigarettes et que je m'apprête à partir.

Donc elle est totalement terrorisée à l'idée que les 600 personnes supposées dans la salle

se rendent compte de quelque chose, et en fait, c'est cette dualité entre est-ce que

les gens sont là, est-ce que les gens sont pas là ? Moi, je joue le fait qu'ils ne

soient pas là.

J'ai doutes.

Et alors, Ériciel Moslino là-dedans, qu'est-ce qu'il fait ?

Alors, c'est le couple d'amis qui arrivent, et moi, je pense qu'ils sont du même côté

que moi, qui pensent la même chose, qu'il n'y a personne dans la salle, et en fait,

pas du tout quand ils arrivent, ils continuent à jouer la pièce.

Ah !

Et donc, je suis là à me demander ce qui se passe.

On prend pas grand-chose.

C'est normal.

C'est compliqué.

C'est compliqué.

Il y a un côté guitri, là-dedans.

Non, mais c'est compliqué.

Il y a un côté guitri, mais il y a surtout...

C'est Rondello, guitri.

C'est le théâtre, en fait.

C'est le théâtre dans le théâtre.

Voilà.

Et c'est le théâtre dans le théâtre.

Vous n'avez bien fait de pas confier le rôle de la chantal, elle sera encore en train

de relire la pièce.

Non, et c'est pas pour rien que ça s'appelle, effectivement, un léger doute chantal.

Non, et en plus là-dedans, donc il y a l'idée de la perception, est-ce que les gens sont

là où ils ne sont pas là ?

Et puis, pour finir, j'accepte de jouer 10 minutes la pièce, et ma première réplique,

c'est que j'annonce en fait à ma femme que je suis mort.

Et donc là, elle comprend encore moins ce que je suis en train de faire, parce qu'on

comprendra plus tard dans la pièce que ce que j'explique, en fait, c'est que mon

personnage est mort et que c'est la raison pour laquelle je considère qu'il n'y

avait plus de personnes dans le public.

C'est pour ça que mon personnage n'était plus vu par personne et donc que j'étais

mort aux yeux du public.

Bon, ça va tous.

Il faut venir voir la pièce.

Oui, parce qu'il faut venir voir la pièce, parce que si vous ne venez pas, il n'y aura

vraiment personne dans le public, pour le coup.

Non, non, ce sera effectivement un succès de l'année, j'en suis sûr.

À la Renaissance, la première comédie signée Stéphane de Gaute, vous avez écrit des

chroniques pour la télévision, vous avez écrit des livres.

Mais une pièce de théâtre, c'est la première fois.

Mais avant, vous en ayez d'autres dans les tiroirs qui n'ont pas été joués.

Non, il y en a d'autres dans les tiroirs que je vais essayer de monter plus tard,

mais vous savez ce que c'est, Laurent, le bonheur que c'est que d'écrire une pièce

de théâtre.

Tout d'un coup, vous avez des comédiens qui viennent servir votre texte.

Alors, c'est assez compliqué pour moi parce que je suis spectateur de ce qui se passe

sur scène.

Je suis le comédien.

Alors, en même temps, j'écoute et je regarde ce qu'ils font.

En même temps, je dois jouer.

Et comme je dois jouer deux personnages, en l'occurrence, Stéphane, moi, ma pomme.

Oui, Stéphane, c'est déjà assez compliqué comme ça.

C'est déjà compliqué.

Heureusement, il y a Jérémy Liebman, le metteur en scène qui intervient dans tout ça.

Oui.

Lui, il existe vraiment.

Il existe vraiment.

Et alors, vous le savez aussi, Laurent, le bonheur de voir la qualité des comédiens

qui subissent votre texte.

Ah oui, oui.

Et c'est vrai que là, Eric Helmostino, Constance Dollet et Bérangère McNeese,

que vous ne connaissez pas encore très bien.

Mais après la pièce, je pense que vous allez vraiment comprendre pourquoi elle est de l'aventure.

Mais c'est un cadeau de voir des gens qui s'en parlent de votre écriture

et qui l'emmènent ailleurs et plus loin et plus fort.

Vous avez réussi à tenir parce que l'idée est très bonne, l'idée est déparmée.

Souvent, l'écueil dans ce genre d'idées, c'est que ça se délite au bout d'un moment.

Vous avez réussi à tenir sur la longueur cette idée de les tirer jusqu'à la fin ?

Oui, parce qu'il se passe plein de choses au fur et à mesure.

Il y a une journaliste qui a vu un filage tout à l'heure et qui m'a dit,

c'est assez rare de voir des pièces qui démarrent à un certain niveau

et qui n'arrêtent pas de monter et qui se terminent tout en haut.

Comment ça se termine ?

Tout en haut.

Il a une triple actualité, Stéphane de Grotte.

Il y a le théâtre, donc cette pièce, un léger doute à la Renaissance.

Il y a aussi un documentaire qui va être diffusé là-dessus,

Canal Plus, une création pilotée.

Et c'est le mot par vous-même, Stéphane de Grotte, pilotée.

Parce que ça concerne justement la course automobile.

On sait que c'est une de vos premières passions,

que vous avez été pilote de course.

C'est pas si bon.

Ah bah oui, là, il a commencé à aborder en 15 ans.

C'est un bassistex, ça le fait.

Viens, Christine.

C'est classe.

À un seul coup, vous le voyez différemment, j'aime bien.

Ça s'appelle de la piste aux étoiles.

C'est un 52 minutes pour Canal Plus.

Qu'est-ce qu'on voit dans ce documentaire ?

Alors, moi, à l'époque, j'ai roulé pendant 15 ans.

Ence que c'estine.

Et je me suis arrêté juste avant la formule 1.

Et c'était dans les années 95.

Et puis il y a 2 ans, Marc Alpine me propose de faire 2-3 courses

en coupe Alpine.

Et puis après 3 mois, il me dit, voilà, qu'est-ce que tu as envie de faire d'autre ?

Et pour rire, je dis, ben, j'aimerais bien rouler dans une formule 1.

Et je pense que si je m'entraîne, je ne serai pas ridicule.

Et la personne responsable de la communication me dit,

mais c'est possible, si tu nous amènes un média,

on peut envisager la chose.

Donc j'ai appelé le directeur de Canal Plus, le boss, Maxime Sada.

Je lui dis, voilà, est-ce que ça t'intéresse en documentaire

sur ma vie d'avant, ma vie d'aujourd'hui ?

Et la cerise sur le gâteau, enfin, le gâteau sur la cerise,

ce serait de rouler dans la formule 1 d'Estebanocon,

là, la F1 d'aujourd'hui,

et de la morale de l'histoire serait qu'il n'y a pas d'âge

pour réaliser le reste de sa vie.

Et il m'a dit, OK, bon, bon, on y va pour un documentaire.

Et quand j'ai rappelé Alpine, ils m'ont dit,

ben, dans les 6 mois, on te fait rouler dans la F1 d'Estebanocon.

Et vous l'avez fait ?

Et je l'ai fait.

Mais lors d'une course ?

Non, non, j'ai eu...

Il a gagné dimanche dernier.

Mais vous avez roulé vite ?

Non, ça ne va pas si vite que ça.

La conduite n'a rien à voir.

Alors, c'est à dire que j'étais à la NASA.

J'étais dans une fusée.

Tous les éléments, tous les paramètres défilent toute concurrence.

C'est-à-dire qu'on n'imagine pas une seconde

qu'une voiture puisse freiner aussi fort,

aussi vite en un an, si peu de temps.

L'accélération, tout est extraordinaire.

Et j'ai eu une chance vraiment inouïe de pouvoir essayer cette voiture.

Et donc le documentaire retrace tous les entraînements et puis la cerise.

Vous verrez ça le 22 octobre, en deuxième partie de soirée sur Canal Plus.

Et quand on n'est pas abonnés...

Et bon, ça bonne.

Mais tu viens chez moi.

C'est le principe.

Tu viens chez moi, il a dit.

On se fait gaffe.

Vous êtes fou, vous.

Vous, vous êtes fou, alors.

Ah mais attendez, en fait, tu l'as reconnu, c'est Crécyne, moi, vous.

Et puis alors, sur France 5, on vous voit depuis la rentrée

chez Anélisabeth Lemoine,

aux côtés d'un autre acteur, aux côtés de Gilles Gaston Dreyfus.

J'ai pas vu ça non plus encore.

Alors, c'est quoi ?

Alors, c'est un peu veniesque.

C'est à la base Gilles Gaston Dreyfus, qui est un auteur et un comédien et un ami.

Quand on se voyait de temps en temps au théâtre, avant et après la troisième mi-temps,

on avait tendance à improviser beaucoup sur les sujets divers et variés de la vie.

Et ça partait vraiment très, très loin.

Il y a un jour, je me suis dit, on va enregistrer ce qu'on raconte.

Et donc des discussions d'un quart d'heure,

je suis rentré chez moi, je les ai montés en deux minutes.

Et donc en deux minutes, une discussion d'un quart d'heure, ça devient assez singulier.

C'est assez particulier.

Mais on garde le meilleur, c'est comme en cuisine.

Quand on fait une réduction, c'est le fonds de sauce.

Ça s'appelle les radoteurs, c'est ça ?

Voilà, c'est ça, c'est exactement ça.

Et puis, à partir de, ça a démarré avant-hier.

Les radoteurs sur France 5, vers 19 heures chez Anne, Elisabeth, Le Moine,

vous restez avec nous pour cette triple actualité, Stéphane Negrote,

d'autant qu'on va accueillir Marc-Antoine Lebré pour terminer ses grosses têtes.

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Stéphane De Groodt était l'invité d'honneur des Grosses Têtes ce 13 octobre. Il est au théâtre de la Renaissance depuis le 29 septembre dernier pour sa première pièce, dont il est l'auteur, "Un léger doute".



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