Les Grosses Têtes: INVITÉ - Régis Laspales à l'affiche de la pièce "Piège pour un homme seul"

RTL RTL 8/30/23 - Episode Page - 9m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

L'invité du jour, vous le connaissez bien, il va être à la fiche du théâtre de la Michaudière avec Michel Faux et Katerina Murino.

Tout prochainement, la pièce s'appelle Piège pour un homme seul et l'homme seul que nous recevons, même si lui, c'est plutôt le flic dans la pièce, si j'ai bien compris.

C'est Régis Laspalaise que je vous demande d'accueillir à la Michaudière.

À partir du 14 septembre, une comédie policière signée Robert Thomas jouait par notre ami Michel Faux qui lui est le mari Katerina Murino.

C'est la femme, femme qui, dans un premier temps, disparaît, réapparaît si j'ai bien compris, et l'inspecteur, l'enquêteur, le commissaire, donnez-moi votre grade précis, Régis Laspalaise, bonjour.

Bonjour, inspecteur de la sûreté.

A l'époque, on est dans les années 60, on disait inspecteur de la sûreté.

Vous avez déjà été inspecteur ?

Ah, dans le film de Ozon, dans Mon Crime, oui.

Ah voilà, donc déjà...

Mais déjà là, ça s'appelait aussi inspecteur de sûreté.

Ah oui, de plus en plus, ça, vous avez des rôles titres, je vous ai vu maire dans un film aussi, il n'y a pas si longtemps.

Ah oui.

Ah oui, monsieur le maire.

Peut-être que je ferais un président de la République.

Alors c'est une comédie, mais à la fois une comédie policière, parce qu'il y a une intrigue.

Il paraît qu'il faut surtout... ça tombe bien, on n'a pas vu encore, ça démarre le 14 septembre, mais...

Parvélez la fin.

Mais il est conseillé, voilà, pour tous les spectateurs qui iront voir cette pièce,

de ne surtout jamais raconter la fin à ses amis, si jamais vous la conseillez.

C'est bien ça ?

Alors qu'on la connaît, c'est le docteur, là, ça sert à rien.

Donc ce monsieur, à un certain âge, il a épousé une femme très riche,

il l'a emmené en voyage de Nos à Venise, il a loué un chalet, bombé, et elle est partie.

Elle l'a quittée, il n'a plus aucune nouvelle, il appelle la police.

Il est très, très inquiet, très stressé, il veut vraiment savoir ce qu'elle est devenue,

et je suis chargé de la retrouver, mais bon, il ne se passe pas grand-chose.

Moi j'essaie de le rassurer, je lui dis, vous inquiétez pas, c'est une fugue, et puis...

Elle a revenu.

Je lui dis, il lui doit y avoir en France, alors maintenant ça a dû changer.

Je lui dis au moins 10 000 maris quittés par leurs femmes, par an,

et en général, elles reviennent dans 99% des cas.

Alors j'essaie de le rassurer, et puis je lui dis de toute façon,

vous vous êtes mariés en juin, elle vous quitte en septembre,

trois mois, c'est une goutte d'eau dans toute une existence.

C'est drôle, mais effectivement c'est une comédie policière.

Robert Thomas, il faut l'expliquer, c'est aussi l'auteur de la fameuse pièce

qui est devenu un très célèbre grâce à François Auzon,

justement, la fameuse pièce huit femmes, dans laquelle il y avait un casting d'actrices

absolument incroyables, énorme succès, huit femmes,

mais je crois que Piège pour un homme seul,

c'est une pièce qu'il a écrite avant huit femmes,

et cette pièce, les droits avaient même été, à un moment donné,

achetés par Alfred Hitchcock pour l'adapter pour les États-Unis.

Et là où cet auteur français, Robert Thomas est très très fort,

c'est qu'il avait réussi à vendre les droits aux États-Unis,

alors que lui, c'était inspiré d'une histoire existante aux États-Unis.

En fait, les Américains ont racheté un truc qu'ils avaient inventé eux.

C'est pas souvent que ça nous arrive, les Français, comme ça.

– Ah mais quand vous dites inspiré d'un fait d'hiver, donc…

– Non, non, non, non, du nôtre œuvre.

– Un carrément une œuvre d'un roman ou d'une autre pièce américaine.

– Ah oui, c'est conflé.

– Donc il est quand même balèze, Robert Thomas,

mais l'essentiel, c'est que ce soit réussi et drôle,

et c'est le cas de Piège pour un homme seul,

que vous allez donc créer dans cette nouvelle version avec Michel Faux et Katerina Murino.

Il y a d'autres acteurs d'ailleurs.

– Oui, il y a Sissi du Parc qui est vraiment formidable, Denis d'Arcangelo aussi.

– Gardez le secret des cinq dernières minutes, on se croirait presque…

– Oui, oui, oui, parce qu'on ne retrouve pas sa femme,

mais il y a quand même elle revient assez vite.

– Ah voilà.

– Sauf que c'est pas la bonne.

– Alors évidemment, lui il dit c'est ben non, mais c'est pas ma femme.

– Et elle, elle dit ben fin, arrête, tu es encore une crise de mémoire,

tu perds la tête, mon chéri, mais c'est pas elle.

Et moi, on n'arrive pas à prouver que c'est pas elle.

– Vous êtes devenu un habitué de Michel Faux, en tout cas, un registre de la Spanaise.

– Deuxième pièce avec lui après Frick Franck.

– Et vous étiez déjà aussi avec lui dans le film, même si vous n'aviez pas faute,

forcément de scène commune dans le film de François Ouzon.

Piège pour un homme seul au théâtre de la Michaudière,

à partir du 14 septembre, registre.

– Vous connaissez forcément Marc-Antoine Lebré qui nous a rejoint aussi.

Bonjour Marc-Antoine.

– Bonjour.

– Et Marc-Antoine va vous rappeler, si vous l'aviez oublié,

que vous avez commencé avec Fille Bouvard du temps du petit théâtre,

et vous avez sûrement croisé là-bas notre camarade Chantal Latsou.

– Bonjour, bonjour la compagnie.

C'est là ta chantal.

– Qu'est-ce qui vous amène, Chantal ?

– Le taxi, couillon.

– Régis, tu te souviens de moi ?

– Mais oui, Chantal, bien sûr.

– T'as l'air content.

Alors, on s'est connu il y a 40 ans.

C'est nous rajeunis par l'époque.

Ton collier de barbe, c'était même pas une gourmette.

A peine un petit bouc.

Un bouc-teint, c'était au théâtre de Bouvard.

– Question de monsieur Grotretre,

qui se situe juste en face de moi,

qui vient faire sa promo chez le sale type,

qui m'a piqué mon émission.

– Un indice, ce sont prénoms, c'est Régis,

et son nom, c'est Las Palaises.

Régis, Las Palaises, bonne réponse de moi !

– De Philippe Bouvard !

Allez, à bientôt Laurent, et à bientôt Régis.

– Merci, il nous a fait un doigt, Régis, le signal.

– J'ai vu, oui.

– Mais il vous devait beaucoup à Philippe Bouvard quand même.

Le petit théâtre, ça a été quelque chose.

– Oui, c'est lui qui m'a fait connaître du grand public, évidemment.

– Je ne sais pas si vous connaissez François Damien.

– C'est ce que vous avez déjà joué tourner avec François Damien.

– Non, non, mais je l'admire beaucoup.

– Il est là.

– Bonjour, bonjour.

Alors c'est vrai que je n'ai pas l'habitude de faire des compliments,

mais Régis, t'as toujours été mon inspiration.

Cette voix inoubliable, ce petit sourire en coin,

ce regard chaleureux qu'on a tous déjà vu

dans « Faites entrer l'accusé ».

Voilà, je t'adore, c'est dit.

Ça va, cool, cool, hein.

On n'a pas non plus commencé à se rouler des galoches, hein.

– Mais c'est vrai qu'on vous voit plutôt dans le rôle de l'accusé

que dans le rôle du flic généralement, Régis Lasspanès.

– Bah oui, peut-être.

Bah bah… j'y peux rien, hein.

– Vous faites… et j'en sais quelque chose.

– Oui, avec l'…

– Vous avez une gueule de sérielle killer.

– Avec l'endru, bien sûr, c'est un grand souvenir.

– Stéphane Bern, pardon, Franck Ferrand,

mais Stéphane Bern est là lui aussi aujourd'hui.

– Oui, bien le bonjour, Messire Laurent,

de Rukier, de la Galéjadine,

et mes hommages au public des grosses…

Oh non, que vois-je.

– Mon Dieu, le compte de Ferrand.

Mon aide mis jurée.

Maraud, Grudin, Palfrenier, qu'est-ce qu'elle a frônt ?

Qu'as-ce l'entienne Franck de la Férance ?

Nous réglerons cela demain à l'aube,

tels des gentlemen ou des mecs qui rentrent de boîte torché.

– Oh non. – Sur le prix.

– Pardon, mon cher Régis pour cette parenthèse,

et toi, à demain à l'aube, balle-tringue.

– Oh non.

– Régis Lasspanès, je suis désolé de vous dire que vous avez un double.

– Qu'est-ce que c'est que cette mascarade ?

– Vous mevez cloné !

Il m'ont cloné !

Ha ha, ouais !

Ils ont eu des problèmes !

– Ça, c'est une phrase qui vous restera collé à la peau pendant longtemps.

Il y a celle-là, et quoi d'autre ?

De quoi on vous parle quand on vous croise, Régis Lasspanès ?

– On me parle tant mal du film le Paris,

où je faisais un psychopathe qui mettait les habits de sa femme,

et qui fumait, là, le type qui va arrêter de fumer.

– Tu fumes, hein, salope ? – Voilà, ça fait.

– Bah voilà.

– Il s'en souvient mieux que vous, dites-vous.

– Il y a des cons comme le vrai qui me le rappellent.

– On a parlé tout à l'heure de Max Verstappen, ça reste là.

Une de vos passions, la formule 1.

– Oui, c'est vrai, je suis toujours, même si ça change beaucoup.

– Régis Lasspanès est à la fiche d'une pièce mis en scène par Michel Faux,

avec Michel Faux et aussi Catherine Amurino, entre autres,

à partir du 14 septembre au Théâtre de la Michaudière.

Mais Régis et Marc-Antoine restent avec nous pour la Valise Ertelle.

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Invité d'honneur du jour, Régis Laspales est venu présenter aux Grosses Têtes la nouvelle pièce de théâtre dont il est à l'affiche, "Piège pour un homme seul".



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