Les Grosses Têtes: INVITÉ - Popeck présente son nouveau spectacle

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

Ah, notre invité du jour, on l'adore, évidemment, c'est le doyen du One Man Show et des humoristes

aujourd'hui. C'est quelqu'un, évidemment, qu'on reconnaît tout de suite si je vous

dis on n'est pas des sauvages, ou si je vous parle des calçons moltenés, il a joué des

spectacles qui s'appelaient « Je râle » pour vous, ou encore, il y en a encore en

réserve, ou bien même, c'est la dernière fois, où j'irai jusqu'au bout, et même

ces derniers spectacles s'appelaient même pas mort. La preuve, c'est qu'ils jouent

encore, mais cette fois, son spectacle s'appelle « Fini de rire, on ferme ». Je vous demande

d'accueillir Popek, Popek qui joue au théâtre de Passip, tous les dimanches, à 17h, jusqu'au

31 décembre. Fini de rire, on ferme, ce sera à 17h tous les dimanches, voilà, où vous

travaillez le dimanche, contrairement à d'autres qui s'arrêtent ce jour-là, tous les dimanches,

à 17h dans le 16ème arrondissement, dans un très joli théâtre qui est né il y a peu

de temps, d'ailleurs le théâtre de Passip, là, un ou deux ans seulement, et vous jouerez

à 17h, se rendez-vous donc dominical avec votre public, c'est une sorte d'envoi, quand

même pas à Dieu, Monsieur Popek.

Oui, d'abord, je suis très heureux d'être de retour parmi vous, merci de votre fidélité,

fini de rire parce que je m'arrête, définitivement, il y a un moment donné où il faut s'y retirer

en pleine gloire, plutôt que d'aller rester en pleine merde.

Mais pas si je que ça, Monsieur, regardez, Hugo Frey vient de se marier.

J'admire Hugo Frey, moi je n'ai pas osé quitter ma femme, je suis mariée en 1969 et nous

sommes toujours ensemble avec cette saleté.

Mais quand vous dites que vous arrêtez, vous pouvez faire du cinéma aussi, parce que je comprends

que la scène soit fatigeante.

Vous savez, le cinéma, j'ai leur faisé plus d'une fois, j'ai fait des beaux films,

j'ai fait des navets et chaque fois que j'ai fait un navet, c'est parce que j'admirais Michel

Galarru, que je comparais à de Funès.

Et quand j'étais dans un film avec lui, je lui ai demandé, mon cher ami, si j'ai accepté de faire

ce film, c'est hanteux ce film, c'est parce que vous y étiez, parce que je vous admire.

C'est un navet ce film et il m'a répondu avec sa voix qu'on connaît bien.

Bon cher Popek, le navet, c'est ce qui alimente la soupe.

Alors, j'imagine que vous parlez de films comme T'es folle ou quoi, ou ne prends pas les poulets

pour des pigeons, voilà.

Vous êtes obligés de rappeler tout le navet.

Mais, mais, mais, quand même, il n'y a pas que ça dans votre filmographie, Monsieur Popek.

Il y a les aventures de Rabbi Jacob, évidemment, avec de Funès.

Je pense à Cousin Cousine, ça, c'est quand même un beau film.

Cousin Cousine, ou même d'ailleurs, c'est un film qu'on aime revoir et revoir,

c'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.

C'est plutôt rigolo ce film quand même.

Et puis quand même, le pianiste de Roman Polanski.

Vous savez, quand tu vas téléphoner, je lui ai dit que j'attendais un coup de téléphone de Dieu

et il m'a dit, ben alors, je vais vous rappeler.

Je veux dire que c'est vrai.

Vous avez d'ailleurs aussi prêté votre voix et ça, c'est tout récent

au film autobiographique de Spielberg, ce fableman.

C'était la surprise que la production m'est choisie

et c'est vrai que dans l'acteur qui joue, qui a l'habitude de jouer ça,

je me suis mis là-dedans, j'ai pensé que c'était moi qui parlait.

J'ai été choisi par la production.

C'est le principe du doublage et vous l'avez fait très, très bien.

Mais ce qui compte, c'est votre actualité, c'est de jouer vos grands sketchs

parce qu'on les aime et j'imagine que vous jouez les grands classiques

sur scène au théâtre de Passi chaque dimanche à 17h.

On va retrouver, j'imagine, la scène chez Maxims, Popekin Versailles,

May Taylor, Isnotritch, Vocalson Moltenet.

Ce qui est formidable avec Rikki, c'est qu'il fait ma promo.

C'est même mieux qu'un attaché de presse.

Et le Bois de Boulogne, on est tout près du Bois de Boulogne.

Il y aura le Bois de Boulogne ?

Il y aura beaucoup de choses nouvelles.

À quand même.

Vous savez, moi j'ai écrit ce que je ressens.

Et cette fois, c'est je dis des vérités,

mais qui font rire les autres.

Je suis quelqu'un qui a toujours fait la gueule depuis le début.

On m'a dit tu ne frappes pas une carrière en en gueulant les gens

et en faisant la gueule.

Et c'est justement en faisant la gueule que j'ai fait une carrière.

Avec votre chapeau melon, vos moustaches, votre accent inimitable,

enfin inimitable sauf qu'en Marc-Antoine Lebré.

Et d'ailleurs, Marc-Antoine Lebré nous a rejoint.

Et puisque vous êtes le doyen de l'humour,

Jean-Marie Bigard voulait vous dire quelque chose.

Salut tout le monde.

Évidemment, mon Lolo.

Vous savez, les copains, moi je respecte énormément Paupec.

Le gars, ça fait 45 ans qu'il fait rire les Français.

Je respecte et je respecte d'autant plus qu'il fait rire les Français sans un grand mot.

Sans une blague de pute.

Pas une couille qui dépasse de la braguette.

Pas un tire sur mon doigt.

Non, Gregg, pour ça.

Mon Paupec, je tire ton chapeau.

Il s'en fout.

Mais moi, je suis content.

Merci Jean-Marie.

Marc-Antoine Lebré va prendre un risque, mesdames et messieurs,

puisque voici Olivier de Kersoson.

Qu'est-ce que tu veux que je te dise sur Paupec ?

Paupec, c'est la grande classe.

Chapeau melon et humour de lourd.

Il a le chapeau melon de John Steed,

la moustache de Magnum.

Il est aussi là pour nous faire marrer, il a le corps de Sim.

Michel Drucker.

Paupec, formidable.

Évidemment, on est de la même génération,

avec le père, du père, du père, du père de Paupec.

Pour vous dire, Paupec, je l'ai invité à vivement dimanche,

quand ça s'appelait encore vivement samedi.

Dieu n'avait pas encore inventé le dimanche.

Magnifique.

Putain, ça m'arrive rarement, mais là je suis en colère le long.

C'est Philippe Etchemeste que je reconnais.

Oh, t'as vu le titre du spectacle de Paupec ?

On ferme.

Non mais oh, ça va pas la tête, la Paupec ?

Quand la bouffe est bonne, on ferme pas, putain de Dieu, là.

C'est exactement ce que j'expliquais ce matin,

calmement à mon stagiaire.

Et après, je lui ai donné un moyen,

un émo technique pour bien dresser la table,

en lui plantant une fourchette dans l'œil gauche

et un couteau dans l'œil droit, là.

Il se trompera plus le couillon, là.

Donc, Paupec, oh là !

Je disais, t'as pas le droit de fermer ton resto, mon gars.

La scène, c'est comme la cuisine de l'amour,

des sourires et des larmes, putain.

Merci, monsieur.

Surtout si t'es un stagiaire qui chia le premier couvert dans les yeux.

Je sais pas si ça s'entend, mais je suis en colère.

Oui, je vois.

Nagui est avec nous.

Bonjour, Nagui.

Bonjour, bonjour, bonjour, bonjour.

Paupec a lui seul, c'est 87 ans

et 60 ans de carrière

et 45 ans de scène

et 14 pièces

et 15 one man shows

et une vingtaine de films.

Et comment il doit être blindé le vieux ?

Paupec a fait sa première apparition au cinéma

en 1939, à l'âge de 3 ans,

dans la charrette fantôme

qui n'est pas un épisode de Star Wars

avant que le vaisseau spatial ne soit inventé.

Mais un film de juin du vivier

qui a aussi réalisé les dons cameaux.

Donc, en commençant petit avec un grand normal

que Paupec soit devenu un grand parmi les plus grands.

Voilà. Tchao, tchao, tchao.

Très bien, Nagui. Merci.

On retrouvera maintenant 3 000 œuvres après 18 heures.

Et Paupec, vous restez avec nous pour la valise, Paupec.

Les grosses têtes vous proposent une chaîne premium.

Si vous êtes fan des grosses têtes,

cette chaîne premium est faite pour vous.

Chaque jour, retrouvez le replay de l'émission

en intégralité et sans aucune coupure.

C'est aussi des archives de l'émission depuis 1977.

Les meilleures histoires drôles, les moments cultes,

mais aussi des contenus inédits et exclusifs

produits par les grosses têtes

uniquement accessibles aux abonnés.

C'est à retrouver dès maintenant

pour 1,99€ par mois

sur Apple Podcast.

Tous les ingrédients des grosses têtes sont là.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.