Les Grosses Têtes: INVITÉ - Philippe Risoli sort ses mémoires

RTL RTL 9/29/23 - Episode Page - 15m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

– À notre invité du jour, nous apporte un livre où il se raconte,

où il raconte surtout sa famille, son quelque sorte ses mémoires.

C'est un très joli titre, ça s'appelle « Dites bien à mon fils que je l'aime ».

C'est la phrase que son père a prononcé, pas devant lui d'ailleurs,

à l'infirmière qui lui répétera un peu plus tard.

Cet animateur en question, c'est quelqu'un que vous connaissez bien,

si je vous dis le millionnaire, le juste prix ou succès fou.

– Ah, on cherche plus qui c'est maintenant, on cherche plus qui c'est.

– Je l'ai née, ça a changé !

– Alors avant, tu dis de la vie, si t'avais le malheur de donner une question,

genre « Est-ce qu'il a chanté, j'ai perdu 25 kilos ? »

L'autre, il devenait fou, mais maintenant, l'invité mystère, on dit qui c'est.

– C'est fini, c'est plus l'invité mystère.

– Il n'y a plus d'invité mystère, ça fait un moment déjà.

Je vous demande d'accueillir Philippe Risony !

– C'est aux éditions de l'archipel que Philippe Risony publie.

Dites bien à mon fils que je l'aide.

– Bonjour. – Qu'est-ce que vous dites ?

– Je me disais peut-être que comme personne va trouver qui c'est,

on me donne à moi son nom pour qu'il ne se repère trop humilier si personne le trouve.

– On en va trouver Philippe Risony, suffit que je dise.

Effectivement, le millionnaire, le juste prix.

– Et c'est qui l'autre ? Il y a deux invités mystères.

– Elle est folle. C'est Marc Antoine, qui est entré.

– C'était un invité mystère.

– Pour l'instant, vous faites comme s'il n'était pas là.

Pour l'instant, on s'intéresse à Philippe Risony.

– Cela dit, je peux dire quand même que la dernière fois vous m'avez invité,

la seule personne commune c'était Christine qui était là.

Vous aviez dit le juste prix, le millionnaire, elle m'a jamais trouvé.

– Il y a longtemps qu'elle ne regarde plus la télévision.

Vous savez, peut-être que j'aurais dû dire Star Quiz,

la première émission que vous avez animée sur Canal.

– C'est autre chose, mais ce n'est pas le vrai titre.

– C'est quoi le vrai titre, appelez-nous ?

– Cuitace les bananas.

– Ah oui, moi j'aimais bien.

C'est génial, c'est trop drôle.

– On va y venir, pas tout en même temps,

parce qu'on apprend des tas de choses dans ce livre qui n'est pas totalement

centré sur votre vie médiatique, Philippe Risony.

C'est plutôt votre famille, vous nous parlez de votre enfance,

de votre famille, évidemment que parfois il y a des anecdotes

qui concernent ce métier, particulièrement la radio d'ailleurs,

parce que vous avez commencé par la radio.

J'ignorais même que vous aviez été non pas assistant,

mais on va dire, voie de secours pour José Artur sur France Inter.

– Oui, et si je peux citer la radio,

parce que je vais vous faire ce que je faisais,

donc j'ai été payé 100 francs brut,

parce que souvent on vous dit, mais tu gagnes combien,

tu gagnes 100 francs brut à l'époque, c'est-à-dire 15 euros.

Je me déplaçais en voiture, il était 22 heures,

j'arrivais donc dans cette station de radio,

j'arrivais et je disais, vous écoutez France Inter,

il est très précisément 22 heures le journal

Philippe Habitboul, bonsoir Philippe.

Lui, il commençait, faisait son journal,

je faisais merci Philippe.

Tout de suite, le pop club avec José Artur,

bonsoir José, qui ne me répondait jamais.

– C'est tout ce que tu faisais ?

– Non, non mais parce que 15 balles c'est bien payé.

Attends, attends, il fallait que je reste,

je reste deux heures en permanence,

au cas où il y avait une rupture de faisceau,

tu croises les doigts, tu dis, il va y en avoir une,

il va y en avoir une, et puis il n'y en a jamais eu,

donc j'ai fait ça pendant six mois.

Et alors le hasard de la vie a fait que l'année suivante,

quand je suis devenu vraiment pré-animateur,

présentateur, j'ai présenté toute une soirée,

la soirée de Noël, avec en duo, avec José Artur.

– Quand même, avec José Artur.

Ça c'est pour la partie médiatique,

je vais revenir dans un instant d'ailleurs,

à la partie familiale, mais restons justement

sur les émissions, parce qu'il y a autre chose alors que

j'ignorais, parce que c'est vrai que le millionnaire

ça on sait, le juste prix. – Mais c'est l'intérêt de ce livre.

– Le juste prix, on sait, intervile, on sait,

succès fou, on sait, assistant de CIM,

j'en parle parce qu'il a été

une grosse tête énorme ici,

ça, j'ignorais, assistant de CIM.

– Mais si personne ne le savait, c'est-à-dire

qu'en fait TF1 avait lancé une émission d'été,

moi je cherchais un moyen de me faux filer

pour essayer de rentrer à la télé,

et donc il y avait cette émission

qui s'appelait Cocktail Maison,

et donc le présentateur,

c'était CIM qui recevait ses amis,

alors ses amis, quand ils recevaient des amis

des grosses têtes comme Gérard Juniot et comme d'autres,

bah ça marchait bien, ça fonctionnait bien,

mais quand on attaquait Millen Farmeur,

quand on attaquait, pas des gens

qui démarraient à l'époque un Marc Lavoine,

etc., là il était un peu perdu quand même,

CIM. Et donc c'est comme ça que

d'assistant de production, je suis devenu

vraiment l'assistant à titrer de CIM,

de CIM quoi, voilà.

Je reviens à la partie familiale,

c'est assez mouvant d'ailleurs,

parce que vous racontez évidemment la disparition

de votre papa, votre maman était déjà

partie bien avant, ça aussi vous l'évoquait,

mais c'est un peu plus tard, le livre commence effectivement

par l'histoire de cette phrase

et du titre, dites bien à mon fils que je l'aime,

parce que votre papa préfère que vous ne soyez pas

là quand il va partir.

C'est terrible parce qu'il me dit,

mon père a décidé à 93 ans,

mais il était en pleine forme, sauf que

il a eu un cancer de la plèvre qui est

dû à l'amiante et c'est épouvantable

parce que la plèvre comprime le poumon

et on ne peut plus respirer quoi. Et donc

vraiment sur la fin il me donnait sans arrêt

pourquoi il ne me laisse pas partir, je veux partir,

ce qui me permet de poser la question

d'ailleurs de la fin de vie dans ce livre

et le dernier jour,

enfin l'avant dernier jour, je me suis

approché de lui et il m'a dit, cette phrase

terrible, va-t-en, je ne veux pas que tu me vois mourir.

Et le lendemain, l'infirmière

m'a appelé en me disant, votre père

est parti, apaisé selon elle

et sa dernière phrase

a été, dites bien mon fils

que je l'aime, ce qu'on ne s'était jamais

dit de son vivant.

Comme souvent chez les teseux, bien que les ritales

normalement ne sont pas des teseux

parce qu'il faut quand même le rappeler,

votre papa était italien, et on vous

traiterait de ritales parfois.

Moi, je lui droite tout

à risolir, à violir, panzanis, butonis,

tout ce qu'on peut

imaginer à l'école

mais ça, ça m'a jamais vraiment

affecté, parce que moi où j'étais, c'est

ce que je raconte, c'était une sorte

de Paris le 18e, parce que je suis un vrai

parisien. La zone, vous dites c'était la zone.

Parce que ça s'appelait la zone,

maintenant c'est devenu l'hôpital Bichat

mais à cette époque-là, il n'avait pas

encore le périphérique et c'était la zone, et nous on

allait jouer, on allait fumer

des P4, on allait... Vous dites même, je suis né

entre deux portes. Oui, la porte de clignée

en cours et la porte de Saint-Trois.

Et justement, restons dans ce quartier

parce que c'est ça aussi, c'est un truc

incroyable. D'abord, j'ignorais que vous aviez

une passion, c'est la photographie, un peu comme

Nico Sanyagas aujourd'hui, mais

ce jour-là, vous n'aviez pas votre

appareil photo avec vous, en tout cas votre

matériel n'était pas très ouamé.

Vous n'aviez pas sur vous, mais vous assistez

vous assistez, on va dire

à cette scène incroyable

de Messrine

tuer, flinguer par les flics dans sa voiture

avec sa fiancée à côté

à l'époque. C'est-à-dire que

j'avais loué une petite chambre de bonne

près de la faculté d'Assas où je faisais mes études

et je prends le métro au déion

pour descendre à porte de clignée en cours

et au moment où je monte les escaliers pour sortir

porte de clignée en cours, là où mes parents habitaient

et là où étaient mes appareils photo,

ça se met à pétarrader de partout

une scène absolument incroyable.

Les gens se couche par terre, on

lève un petit peu la tête, on

comprend qu'il y a un camion et qu'il y a des...

Mais nous, on ne savait pas ce que c'était, évidemment.

Alors après, il n'y avait pas, évidemment,

les portables, il n'y avait pas tout ça.

Mais on a pu s'approcher

très près de la voiture, parce qu'on ne comprenait pas

ce qui se passait avant que tu avants qu'il y ait des cordons

de police et que

les différents radios arrivent sur place, quoi.

Des photos vous en avez faites après et particulièrement

vous avez photographié vos parents

plus récemment, évidemment,

la dernière photo vous montrez

de votre papa qui vous donne

finalement indirectement le titre de ce livre

sont vos mémoires publiées

chez l'archipel.

C'est la première partie parce que

au départ, je pensais m'arrêter là.

Il y a des vacances en Bretagne où j'ai bien compris

qu'il y aurait une suite.

Parce qu'il n'y a pas les grandes années TF1

là-dedans. Il n'y a pas TF1, il n'y a pas RTL.

Il n'y a pas RTL ?

J'ai été sur RTL un petit moment à la matinale.

Il y a la première fois que vous êtes contacté

par Raymond Castan, qui était directeur

des programmes, mais finalement ça ne se fera pas.

Oui, parce que j'étais

sur une autre radio

en province, c'était avant l'arrivée des

programmes. Je reçois Raymond Castan

qui était le patron

des RTL à l'époque et

qui m'aide à sortir un bouquin.

J'en intervue, je me dis que je n'ai jamais été

interviewé comme ça, c'est formidable. Je vous veux

sur RTL, vous imaginez ?

Je dis ça à un jeune qui démarre.

Qu'est-ce que je fais moi ? Je démissionne

et je reviens à Paris.

Mais là, vous arrivez un peu trop tôt

ou un peu trop tard.

Je n'avais plus trop quoi faire, trop quoi dire.

Je me suis retrouvé un petit peu embêté,

j'ai vu une voyante.

Vous souvenez de Marthe Mercadier,

la comédienne.

C'était un peu devenu presque son photographe

officiel à Marthe Mercadier. Exactement.

Elle m'emmenait avec elle, RTL,

dans les autres saisons radio et donc Marthe

adorait les voyantes et un jour

je la compagne et elle me pousse

dans ce truc-là. Après, j'ai réalisé

après, mais elle me dit, je vois RTL

en lettres d'or. Sauf qu'après, je suis rendu compte

qu'elle avait sa radio qui était branchée

sur RTL.

Elle voyait son transistor.

Elle voyait son transistor, sûrement.

Dites bien à mon fils que je l'aime

sans les mémoires de Philippe Risoli.

Vous serez sûrement dans la deuxième, d'ailleurs.

Pourquoi que ce que j'ai fait moi ?

Je me souviens, une des premières fois

où je suis venu, c'était aux enfants de la télé,

j'ai à peine ouvert la bouche.

La première réflexion que vous avez fait,

vous m'avez fait à quelle voie, à cette voie.

Je ne sais pas si vous connaissez Marc-Antoine Lebré,

Monsieur Philippe Risoli.

Mais j'imagine.

Comme vous connaissez tous vos collègues,

ce n'est pas tout à fait Marc-Antoine Lebré

qui vous rejoint maintenant.

C'est Cyril Anouna, mesdames et messieurs.

Salut mes petites beauté.

J'adore.

Quand j'étais jeune, je vous le dis,

j'étais dans le public juste pris.

Et tu m'as monté sur le plateau.

On a bien récolé, sans mettre aucun féculant

dans notre slip.

J'adore, c'est magnifique.

Un autre truc dont je me rappelle,

c'est ton lancer de micro.

Je m'en rappelle bien.

Sans fritin, c'est pas un as.

Je m'en rappelle bien parce que le jour

où je suis venu, je l'ai pris dans la gueule.

C'est magnifique ça.

Il était vraiment dans le public Anouna.

Il était vraiment dans le public.

Si vous tapez mon nom et le sien,

vous allez voir la séquence, c'est sur internet.

Je l'avais remarqué.

Parce que j'avais envie de faire un peu le show

dans cette émission.

Il était avec un ami à lui, je les ai fait descendre.

Il n'a pas été candidat.

On s'est bien amusé.

Mais à cette époque, on ne pouvait pas imaginer

quand même la carrière.

Mais justement, quelqu'un qui fait partie

de l'équipe de Cyril Anouna aujourd'hui,

c'est Bernard Montiel.

Les amis, chers amis.

Bonjour.

C'est Bernard Montiel.

Alias le bronz écolo.

Car je bronze qu'avec des strings en papier.

On est dans les stars des années 90.

Bernard Montiel et Philippe Risoli.

Videogag et Géopardy.

Une famille en or, elle est juste prie.

Je n'attends je n'y vais pas.

Star skier, même si à force, je ressemble de plus en plus.

A Hugui, les bons tuyaux.

Laetitia, c'est Laetitia Lidl?

Oui, bonjour.

C'est le plus beau jour de ma vie,

après celui où j'ai reçu le résultat

de la biopsie de mon Johnny.

Je vous adore, Monsieur Risoli.

Quand j'étais enfant, je n'ai raté

aucune des vos émissions,

surtout le millionnaire.

Et à ce propos,

avez-vous gardé

par hasard les coordonnées

de ceux qui ont remporté le million?

Ce n'est pas pour moi, c'est pour une amie

de Saint-Barth, c'est les bataires

qui doivent payer sa taxe foncière.

Salut tout le monde, c'est Cyril Lignac.

Oh, Cyril Lignac.

Il avait Philippe Risotto.

Il n'avait pas fait ça.

Vous connaissiez Philippe Risoli,

j'imagine Cyril Lignac.

Je préfère Risotto parce qu'il est un peu gonflé.

Je préférais alors chez Monsieur Risoli.

Voilà, c'est tout.

On n'a pas bien enchaîné, Laura,

mais on va se caler.

Vous n'avez pas chanté « Cuitace les bananas »

ou alors ? Non, merci.

« Cuitace les bananas »

C'est fait.

D'ailleurs, cette chanson « Cuitace les bananas »

dans le livre, vous dites ce que vous vouliez à l'époque

parce que ce n'était pas seulement cette chanson,

c'était tout un album.

C'est un album façon chédide, vous disiez.

C'est très marrant parce que là,

j'ai l'interview et j'ai

la maquette que j'ai proposée

qui a été entendue par Philippe Châtel

et je dis parce qu'on s'est foutu un peu de moi

en me disant que c'est pas du tout chédide

ce que t'as fait.

Donc, ce sont les aléas quand on ne domine pas un truc,

c'est-à-dire que moi je suis rentré en studio

au paillet des congrès.

Il y avait les meilleurs musiciens français

qui m'accompagnaient et on m'a dit

que tu nous laisses faire et voilà.

Le résultat n'a pas été tout à fait

sur cette chanson-là.

C'est pas ce que je souhaitais faire

mais il faut écouter l'album et l'album est pas mal

et après j'ai fait un autre album.

Mathieu Chédid est là pour vous en parler.

Bonjour Philippe.

Bonjour à toute la bande.

Même à Ryu.

Vous voyez, ça me bat droit au coeur

que vous définissez vos chansons

comme proches du style de mon père.

J'ai beau chercher mais j'ai aucun souvenir

de mon père disant que ces chansons

étaient proches du style de Philippe Bruyne.

On applaudit Marc-Antoine Lebré

qu'on retrouve dans quelques minutes.

Dans le RQL, bonsoir.

C'est vrai

que Philippe Rizoli

publiera sûrement la suite parce que ça s'arrête

avant les grands succès à TF1,

le millionnaire et j'imagine qu'il y a des tas de choses

à raconter, succès fou aussi.

Il évoquait Patrick Croix qui n'est plus de ce monde

mais c'est parti.

C'est présentateur animateur en smoking.

Il y avait quelque chose de classe.

J'adorais ça.

J'ai des très grands souvenirs de cette époque succès fou.

Le trio était

on s'entendait parfaitement.

On était vraiment potes dans la vie.

On s'entendait très bien.

On avait une passion commune pour la musique.

Il y avait un deuxième aspect de l'émission.

On essayait d'illustrer les chansons

dont on tournait des scennettes.

C'était vraiment du show comme on aimait.

Des bons souvenirs

aussi des moins bons évidemment

parfois d'où ce titre.

Dites bien mon fils que je l'aime.

C'est chez l'Archipel.

Les mémoires de Philippe Risoli c'est en Librairie.

Merci d'être venus nous voir au Grosse Tête.

Tout le monde a plaisir. Merci à vous de m'avoir accueilli.

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Philippe Risoli est l'invité du jour des Grosses Têtes. Il sort un livre, "Dites bien à mon fils que je l'aime", dans lequel il se raconte avec sa famille,

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