Les Grosses Têtes: INVITÉ - Louise Bourgouin à l'affiche de plusieurs films

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

L'invité du jour, elle est d'ailleurs à la une du Figaro aujourd'hui,

au firmament du cinéma français.

Elle est à la fiche d'ailleurs de plusieurs films en cette rentrée cinématographique.

Il y en a un qui sort aujourd'hui, aujourd'hui mercredi,

et ça s'appelle Antisquat, le nouveau film de Nicolas Sillolge.

Je vous demande d'accueillir tout de suite Louise Bourgoin.

Ce sera aussi à la fiche d'un autre film de 13 septembre prochain.

Un métier sérieux, ce sera le prochain nouveau film de Thomas Lilty,

mais on va y aller dans l'ordre, parce que c'est vrai que vous avez une actualité chargée pour cette rentrée.

Ça ne doit pas être facile d'ailleurs, d'avoir à une semaine d'écart, 2 films qui sortent Louise Bourgoin.

Au contraire, parce qu'en fait, ils se soutiennent mutuellement, ils sont très différents tous les deux,

mais ça me permet de parler au plus grand nombre d'Antisquat,

qui est un beaucoup plus petit film, un film plus fragile, et qui parle du mal logement,

et d'un nouveau phénomène en France qui vient d'arriver depuis le mois de juillet.

C'est autorisé par la loi.

Maintenant, on peut, en tant que propriétaire, louer de grandes parcelles d'immeuble à des loyers extrêmement faibles,

mais en échange, les gens qui y sont ne sont pas des locataires,

ce sont des résidents qui sont là pour empêcher que l'immeuble soit squatté.

Donc ça donne lieu à des règles très restrictives, et c'est la toile de fond de ce thriller sociopolitique.

J'avais raison d'expliquer ça, d'aider les parts, parce que c'est vrai que c'est ça l'objet du film.

Évidemment après, il y a votre histoire à vous, l'histoire de votre personnage,

cette femme qui, pour nourrir au fond sa famille, va être engagée par cette entreprise incroyable.

Je savais pas que ça existait.

Non, alors...

C'est grâce à votre film, mais elle va réexpliquer, Louise, parce que c'est vrai qu'elle a expliqué un peu vite,

c'est vrai que quand on ne connaît pas cette loi, on a du mal à la comprendre.

C'est une loi qui date déjà d'un moment, c'est en 2009, l'article 29 de la loi Élan à l'époque.

Alors ouais, depuis 2018 en fait, c'est à titre expérimental, et là ça a été validé,

donc maintenant ça va être très démocratisé, c'est déjà très très installé en Angleterre et Hollande,

et aujourd'hui en France, c'est ce que je disais, donc on peut, en tant que propriétaire,

louer son immeuble, par exemple, quand on est un riche propriétaire,

à des gens qui sont dans des situations précaires, donc on peut louer 100 m2 pour 200 euros,

mais en échange, c'est pour éviter que l'immeuble soit squatté, donc ces gens qui y sont,

en fait, n'ont pas le droit de faire de fête, pas le droit d'avoir d'animaux, pas le droit d'avoir d'enfants,

pas le droit de s'absenter plus de deux jours sans autorisation, etc.

Ils doivent entretenir les partis communes.

C'est déguert, c'est déguert, c'est déguert.

Paye moins cher évidemment.

Paye moins cher, mais enfin, les règles sont très très douteuses.

Ils peuvent être virés quand...

Ils peuvent être virés en une semaine, et pendant la trêve hivernale aussi.

En fait, c'est des squateurs officiels pour empêcher qu'il y ait des squateurs officieux.

Oui, exactement, c'est bien résumé.

Mais s'il essaie comme ça.

Mais s'il décide de pas partir, après la semaine, il reprenne le statut de squateur,

il pourrait embaucher quelqu'un d'autre.

Il y en a un peu question dans le film justement, parce que ça va vraiment tourner au vinaigre.

Parce que vous-même, vous devez quitter votre appartement.

Moi-même, je suis dans une situation de précaire comme beaucoup de femmes aujourd'hui en France,

qui vivent seuls avec leurs enfants.

Pourtant, t'as pas mal tourné d'un moment.

La fille qui fait aucune différence entre son personnage réel.

En fait, on est très soutenus par la Fondation AB Pierre, qui nous dit bien à quel point

il y a un appauvrissement de la société aujourd'hui.

Et il y a 15 millions de personnes qui sont en situation de fragilité par rapport à leur logement.

C'est très difficile avec l'inflation pour tout le monde.

Ça va aller de pied en pire, et c'est important que le film mette ça un peu en lumière.

Alors vous avez vu que vous partagez avec Camille Cotin, la une du Figaro aujourd'hui.

Louise Bourgoin, Camille Cotin l'a déluré et la typique.

Alors qui est la délurée ?

Ah moi, c'est moi, c'est moi !

Oui mais je suis très très fière parce que j'aime énormément Camille Cotin.

Issue de la télévision, les deux quadrats sont aujourd'hui des vedettes à la fiche

de plusieurs films de la rentrée.

Une nouvelle image de la femme française.

La quadra délurée, ça me corre trop bien.

Quadrat, quadrat, quadrat.

Et oui.

Ah mais vous me flattez.

Non, non, non.

Vous savez pas que je suis en survêtement comme Christine.

Oui mais euh...

Qu'est-ce que tu fais, Christine ?

Ah mais oui.

Moi aussi j'ai une crampeuse.

Oh mais dis donc.

J'aime bien que vous me connaissiez.

J'ai regardé l'émission.

Alors c'est vrai quand il squat, c'est bien que vous parliez de ce film.

D'abord parce qu'il sort.

Effectivement aujourd'hui, si septembre dans les salles de cinéma,

vous êtes un peu plus seul pour porter ce film et la promotion du film.

Parce que la fiche, le casting est un peu plus vaste pour un métier sérieux.

On retrouve Vincent Lacoste, François Cluset, Adèle Exarcopoulos,

William Lebguil.

Alors c'est vrai qu'en plus Lacoste et Lebguil se sont déshabitués de Thomas Lilty.

Vous aussi d'ailleurs.

Oui d'ailleurs.

Je suis dans la série Hippocrates sur Canal Plus.

Hippocrates, ça avait été un film déjà au départ avec Lacoste.

Et il y a eu ensuite la série, combien de saisons il y a eu ?

Alors là on est en train de tourner la troisième saison.

Et ça sortira en mai 2024.

Bon, mais là on oublie effectivement le secteur médical,

le hospitalier Thomas Lilty signe, ça tombe bien en cette rentrée scolaire,

un film sur le milieu justement des écoles.

Vous êtes enseignante dans ce film ?

Oui, j'aurais dû l'aide.

J'ai raté mon examen pour être professeur d'art plastique.

J'ai échoué et j'ai un grand respect pour les profs.

Mes parents étaient profs, ils avaient rêvé que je le sois.

Et autour de moi, il y a beaucoup de profs.

Donc c'était important pour moi de défendre au mieux cette profession.

C'est aussi une profession qui n'est pas assez reconnue, pas assez soutenue,

il manque de moyens, les classes sont surchargées.

On n'est pas sur le deuxième film là ?

On a changé le film ?

Du coup, lequel faut aller voir ?

Si on doit choisir le quain ?

Les deux, ils sont extrêmement différents.

Il y a un thriller politique all-temps vraiment,

une femme qui est prise en éto dans tout ce qui lui arrive,

qui doit choisir entre sa morale et sa survie finalement.

Et puis ensuite il y a un film chorale avec plein de profs très différents

qui se passe dans un collège et c'est très chronique.

Alors c'est la vie au quotidien des profs.

On est vraiment immédiatement avec eux.

Et ils dorment dans un squat.

Et j'ai une autre question.

Un squat c'est aujourd'hui, vous avez une semaine pour y aller.

Et puis mercredi, parce que mercredi prochain,

vous pourrez aller voir le deuxième un métier sérieux.

Mais chaque chose en son temps, licencié d'une agence immobilière,

Inès, c'est vous, est prise à l'essai par Antisquat,

une société qui loge des résidents dans des bureaux vides

pour éviter que des SDF ne s'y installent,

sans droit ni titre.

Il paie un loyer de 200 euros par mois

pour empêcher plus pauvre que d'avoir un toit.

Je trouve ça un bon pitch, un bon résumé.

Comme ça on aura bien compris le principe du film.

Allez voir Antisquat qui sort aujourd'hui.

Et dans une semaine, un métier sérieux.

Le nouveau film de Thomas Lilti,

qui en plus est un réalisateur qui à chaque fois a de nombreux succès

avec ses films.

Il avait fait, on s'en souvient, un médecin de campagne avec Cluset.

Il a une vraie famille d'ailleurs.

Il emploie les acteurs qu'il aime.

Il y avait eu première année aussi,

ça se passait dans le milieu scolaire.

Et effectivement, on se souvient d'hypocrates

qui a été à la fois un long métrage et ensuite une série.

Je voudrais dire un mot sur le fait que au mois d'octobre,

sortir un livre où là, c'est justement votre période au beaux-arts

qui va être mise en avant.

Parce que vous dessinez aussi Louis Bourgoin.

Bien, vous dessinez bien.

Que de l'herotique ?

Là, c'est une encyclopédie de poésie herotique que vous illustrez.

Voilà. Maman Coquine.

Quadra délurée.

C'est trop bien.

En fait, c'est une anthologie qui existait dans les années 70,

pardon, de Marcel B. Alu.

Et elle a été enrichie par des textes de femmes,

de Poétesse, Catherine Pozzi, Joyce Mansour, Grisédie d'Israël, etc.

Et j'ai eu la chance, voilà, de faire un petit Kamasutra pour vous.

J'avais une question. Est-ce qu'on est obligé de lire les poésies ?

Pas du tout.

Voilà, des dessins un peu herotiques, très herotiques même,

signé Louis Bourgoin.

Bon alors, c'est disponible à la portée de toutes les bourses.

Poésie herotique, 32 euros en librairie début octobre.

L'actualité de Louis Bourgoin, c'est d'abord le cinéma, on l'a compris.

Antisquat aujourd'hui et un métier sérieux mercredi prochain.

Mais nous a rejoint aussi notre camarade, Marc-Antoine Lebré.

Et je crois que c'est le président de la République lui-même

qui veut parler à notre invité, Louis Bourgoin.

Mes chers compatriotes, toutes et tous, cels et ceux.

Madame Bourgoin, j'ai eu la chance de pouvoir voir Antisquat,

le film, un particulièrement touché.

En effet, risqué de se faire expulser de son logement

après dix ans au chaud sans rien payer,

je connais bien le sujet puisque ça va m'arriver en 2027.

Fabrice Luciniere.

Louis Bourgoin aussi monumental que les œuvres de Louis Bourgoin,

que tu adores d'ailleurs.

C'est moi qui t'ai découvert le premier,

je t'ai conseillé d'aller passer le casting du film La fille de Monaco.

J'étais entendu chanter comme un hurricane,

comme un hurricane qui passait sur moi.

L'amour a tout emporté à toi, Louis.

Énorme.

Comme un hurricane.

On n'aurait pas dû.

T'étais magnifique.

Magnifique.

Dans l'amour dure trois ans,

mais tout le monde le sait, l'amour dure trois minutes de mon attitude off.

C'est vrai que Fabrice Luciniere a compté

dans votre début de carrière cinématographique.

Énormément, mais c'est mon parent de cinéma,

parce que c'est lui qui a décidé que j'étais actrice bien avant moi d'ailleurs.

En vous voyant sur Canal Plus.

A l'époque, Chantal là-dessous est ici aussi.

Bonjour.

Bonjour la compagnie.

Louis et moi, on est pareil.

Vous voyez, on peut tout jouer.

Les comédies, les drames.

Mais on se marche sur les pieds toutes les deux dans le métier.

Normal, on a le même emploi.

Les filles jeunes, jolies, intelligentes.

Ça te fait marrer, ok ?

D'ailleurs, va falloir te détendre, Louis Boudin.

Antisquad.

Antisquad qui sort le 6 septembre.

Une semaine après, c'est le film Un métier sérieux qui sort aussi.

Et la semaine suivante, c'est quoi le planning ?

C'est quoi cette mamie-quatre ?

Tu vas continuer à me piquer tous mes rôles longtemps, l'opretome ?

Je ne veux pas vous décevoir,

mais vous n'avez pas tout à fait le même emploi.

Mais maintenant, justement, celui aussi

qui a aidé à vous faire connaître la télévision,

pour le coup.

Et ici, c'est Michel Deniseau.

Ouais.

Bonsoir.

Louis, grand journal.

Miss Meteo.

J'ai eu un coup de foudre.

Normal.

Les Miss Meteo, contrairement à leur prévision, elles sont bonnes.

On va plutôt demander à Stéphane de Groutte.

Avec qui vous avez joué aussi ?

Voilà un belge dont on parlait tout à l'heure.

Stéphane de Groutte est avec nous.

L'un dans l'autre, elle ne va confondre avec l'autre dans l'un,

qui est un cousin à moi qui habite le Bourg-en-Bresse.

Et on s'ennuie moins avec l'un dans l'autre,

qu'avec l'autre dans l'un.

Sauf si, évidemment, l'autre regarde l'un dans l'autre

à Bourg-en-Bresse, mais c'est une autre histoire.

Bonsoir.

Excellent.

Quel film magnifique l'un dans l'autre,

à ne pas confondre non plus avec l'un dans l'autre,

dans l'autre, dans l'autre, dans l'autre,

qu'il a été un film, franchement, dégueulasse.

Mais l'un dans l'autre, ce n'est pas le sujet, comme dirait l'autre.

L'autre, pas mon cousin, de Bourg-en-Bresse cette fois.

Bourg-en-Bresse trois fois, Bourg-en-Bresse deux fois, Bourg-en-Bresse une fois.

Pardon, c'était ce qu'on appelle le compteur de Bourg-en-Bresse.

C'était bien, Stéphane de Groutte et au Termin,

avec Ariel Dombal qui voulait intervenir.

Bonjour Laurent et bonjour aux grosses têtes.

Hola Lorenzo y hola los debilos.

Bon, c'était pour dire que j'ai reconnu votre invité.

Elle s'était foutue de ma gueule au grand journal en me parodiant.

Fais attention Louise, si c'est la guerre que tu veux, tu auras la guerre.

Et qui dit guerre, dit que tu vas finir avec Bernard-Henri sur le dos.

C'est vrai que vous étiez manqué d'Ariel.

Oui, elle chantait du rap, mais version Castafior.

Oui, moi aussi, c'est foutu de moi.

Roselyne ?

Oui, donc écoute-moi bien ma petite Louise,

je t'interdit de tourner mon engagement politique en ridicule.

Je m'en charge très bien toute seule, voilà.

Bravo Abbas, quoi de le vrai que vous retrouvez dans un instant, dans le RTL, bonsoir.

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