Les Grosses Têtes: INVITÉ - François Vincentelli dans la peau de Dominique de Villepin

RTL RTL 10/2/23 - Episode Page - 7m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

L'invité du jour, tiens, on aurait pu effectivement penser que lui aussi avait un nom italien, mais il est belge.

On l'aime beaucoup aussi bien la télévision, au théâtre, au cinéma, on le peut le voir actuellement.

Enfin on va le voir à partir de mercredi dans le film Bernadette puisqu'il joue Dominique de Vilpain dans le film consacré à Bernadette Chirac.

Mais c'est surtout sur scène que vous pourrez l'applaudir au théâtre de l'œuvre, tout bientôt dans l'effet miroir.

Je vous demande d'accueillir François Vincent Telli.

Voilà un nom italien.

Il jouait Caroline Angla, Dérick Logérias, Jeanne Harren, l'effet miroir.

L'effet miroir, c'est une pièce de Leonor Confino mis en scène par Julien Boisselier.

Bonjour François Vincent Telli.

Bonjour, merci de me recevoir.

Je vous en prie, c'est vrai que vous êtes Dominique de Vilpain au cinéma à partir de mercredi.

Il n'est pas les mêmes coiffures d'ailleurs dans le film.

Non, pas complètement, mais enfin je me suis inspiré un peu de son port de tête et de son élégance.

Quand on joue un personnage qui existe déjà, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé ou pas.

Non, non, non.

C'est la première fois, on regarde des tas de vidéos.

Oui, oui, oui, je me suis vraiment inspiré de lui, mais j'ai fait aucune imitation d'ailleurs dans le film,

ni Bernadette, ni Jacques Chirac ne sont imitées.

Michel Viermos, il fait un Jacques Chirac qu'on n'a pas l'habitude de voir, pas du tout dans l'imitation.

Et c'est pareil pour De Vilpain, j'ai regardé beaucoup d'interviews, j'ai vu un peu sa façon de parler.

Il va jusqu'au bout des mots, il est voilà.

Mais c'est ça qui est très réussi dans le film, c'est que c'est une comédie, je l'ai vue.

Et je dois dire vraiment, j'ai adoré ça, c'est qu'en fait, personne ne cherche vraiment à ressembler

et en même temps, on marche à fond du début à la fin.

Tous les personnages, il y a un vertus dans le rôle de David Douillet.

Mais c'est bien de s'être éloigné des imitations parce que c'est insupportable, ça va Marc-Antoine ?

Marc-Antoine Dobret est arrivé, une patiente avant de vous poser quelques questions,

chère François Vincent Télu, mais parlons de l'effet miroir puisque là, il s'agit...

Il s'agit un peu de théâtre dans le théâtre au fond, en tout cas, d'écriture puisque si j'ai bien compris,

je n'ai pas encore vu la pièce, mais vous jouez un auteur dans cette pièce.

Je jouais un auteur à succès, il écrit des grands romans de l'été, il a écrit La Chambre des amants,

son éditeur veut qu'il écrive La Chambre des amants 2, sa femme voudrait bien aussi parce que ça rapporte beaucoup d'argent,

mais lui, il s'autodégoute d'écrire sous ces trucs et il écrit un petit compte poétique et aquatique

et tout le monde se reconnaît finalement qui dans une sirène, dans un ursin, dans une sèche...

C'est ça l'effet miroir.

Et c'est l'effet miroir.

Et c'est vrai que ça arrive souvent quand on voit un film, quand on voit une pièce de théâtre,

c'est encore pire évidemment si on connaît l'auteur parce qu'on se dit, ah tiens, il s'est inspiré de moi pour écrire sa pièce

ou son film, oh ça il m'a piqué, mais ça c'est mon histoire.

C'est ça l'effet miroir.

C'est ça, c'est exactement ça et ça se termine comme un feston aquatique, c'est-à-dire que tout le monde découvre des choses

sur tout le monde en fait.

C'est-à-dire qu'il y a un dîner, il faut expliquer sur scène, ça ils sont à table ?

Oui, on est à table et donc tout le monde s'est reconnu dans un personnage et je découvre,

puisque je joue cet auteur, que les gens ont une histoire que je ne connaissais pas,

qu'il y a été révélé parce que j'ai écrit avec innocence, puisque c'est un petit compte poétique.

L'effet miroir au théâtre de l'œuvre avec Caroline Anglade, Eric Logérias, notre camarade Grostet Logérias,

qui est sur scène, profitez-en, Jeanne Arène et vous, François Vincent Télic, on voit beaucoup au théâtre,

un peu plus encore au cinéma que Frère, dans ce coup on vous voit pas mal.

Oui, ça dépend, c'est par vague.

Même si Philippin c'est un rôle éphémère et rapide.

Oui, mais c'est rare qu'on me propose des déros le si beau que celui-là, c'est pour ça aussi.

Oui, oui, c'est comme ça.

Ce sera mercredi dans Bernadette.

On parlait Dominique de Villepin, le voici.

Eh bien oui, c'est bien moi Dominique de Villepin, ancien ministre des Affaires étrangères,

ancien ministre de l'intérieur, ancien Premier ministre et surtout actuel chômeur.

Merci de jouer mon rôle, François, avec tant de justesse mais surtout tant de beauté.

Niveau casting, pas dégueu.

D'ailleurs, dans le film, il y a aussi Sophie Marceau qui joue Pénélope Fillon,

du coup, elle n'est pas venue un seul jour de tournage,

mais elle a quand même touché son cachet.

Monsieur Juppé, là, bonjour Monsieur Juppé.

Oui, bonjour Laurent.

Effectivement, j'aurais pu apparaître dans Bernadette, au côté de Vincent,

mais je dois vous avouer que j'aurais surtout pu remplacer Vincent dans la série Hard.

Ah ben, vous avez lu mon dernier bouquin, mais mémoire.

Non.

Moi, c'était paroi la poutre qu'on m'appelait, mais Alain Brachemar.

Et même Juppilingus.

Le plus long ma de Porte de Bordeaux.

J'ai mis mon bulletin dans bien plus de fentes qu'il y a de gens qui ont mis de bulletin

dans la fente pour moi au présidentiel.

Il n'a pas cette réputation, Monsieur Juppé.

C'est que je l'ai gris dans mes livres.

En revanche, je crois que la poutre, c'est vraiment vous.

Oui, c'est moi.

Et ça, on vous appelle souvent comme ça dans la rue.

Oui, ça dépend, oui.

Et c'est grâce à cette série qui a eu trop de succès,

parce que vous pensiez peut-être pas que ça allait en avoir autant ?

Ah non, je ne m'en doutais pas.

Surtout quand maintenant je mets des maillots de bain

et que je mets sur la plage, les gens me regardent et font

« Ah oui, donc c'est une légende ! »

C'est vrai que ils auraient tous trouvé un nom comme la main.

Roy Lapout, c'était marreur.

C'est sur tout, c'est étonnant.

C'est le directeur de Casting qui s'est dit

« Tiens, pour 2 villes peintes, on va prendre Roy Lapout. »

Laurent Delahous, c'est avec nous.

Monsieur Delahous, bonsoir Laurent.

Bonsoir à tous.

Et...

Surtout, bonsoir...

A toute.

Auditrice d'RTL, vous venez de gagner au change

avec un Laurent Delahous contre un Laurent Ruquier.

C'est un peu indiné la tour d'argent,

au contre un menu best-off.

Aujourd'hui, dans un jour, un destin,

nous allons aborder le fabuleux destin de François Vincent Téli,

un acteur avec un destin incroyable,

celui d'avoir la chance de me rencontrer aujourd'hui.

On peut apprécier Marc-Antoine Lebré.

Bravo.

Ça vous est déjà arrivé.

On vous dit bonjour Monsieur Téli en pensant que Vincent était votre prénom.

Non, mais là, tout le monde m'appelle Vincent.

Aujourd'hui, c'est affreux.

Vincent Téli.

Vous voyez, je pense que je vais écrire sur mon t-shirt

« Je m'appelle François ».

Mais les gens m'appellent Vincent Téli,

donc Vincent, Vincent Téli, Elie, Vincent, François.

Et je disais que vous étiez belge, mais quand même

Vincent Téli savia d'où au départ.

De Corses.

Mes parents sont Corses, mais je suis immigré en Belgique.

Un Corses belge.

François Vincent Téli est à l'affiche de l'effet miroir

au Théâtre de l'œuvre, mis en scène par Julien Boissellier.

C'est la nouvelle pièce signée.

Léonore Confineau, vous restez avec nous pour la Valise RTL.

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Il joue Dominique de Villepin dans le prochain film "Bernadette" qui sort en salle ce mercredi 4 octobre. François Vincentelli était l'invité du jour des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.



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