Les Grosses Têtes: INVITÉ - François Cluzet à l'affiche de "Un métier sérieux"

RTL RTL 9/12/23 - Episode Page - 9m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

Notre invité du jour est à l'affiche d'un film qui sort aujourd'hui et un métier sérieux.

Il en a un métier sérieux parce que c'est sérieux que d'être acteur.

Surtout quand on a la filmographie qu'il a aujourd'hui, on est très fiers

d'accueillir celui qui avait obtenu un César il y a quelques années pour ne le dit à personne

à l'affiche d'un métier sérieux entre autres avec Vincent Lacoste et Louise Bourguin.

Je vous demande d'accueillir François Cluset avec nous.

– Bienvenue François Cluset. – Bonjour à tous.

– Vous êtes à l'affiche de ce nouveau film, je vais dire d'un réalisateur fétiche.

Bah oui, il n'y a pas que Guillaume Canet dans votre vie.

Il y a aussi Thomas Lillity parce que c'est vrai que vous aviez déjà eu un succès avec lui.

– Oui, je suis très heureux de travailler avec lui.

Et vous savez quand un métier en scène vous rappelle,

il y a une preuve évidente d'amitié ou de confiance.

Donc vous avez fait un médecin de campagne et puis là maintenant ce métier est sérieux.

– Alors c'était déjà un métier sérieux un médecin de campagne.

Mais ce métier sérieux là, cette fois c'est dans l'éducation nationale.

D'ailleurs, le réalisateur Thomas Lillity avait un peu traité des deux sujets au même temps

quand il avait fait ce film, là vous n'y étiez pas,

mais ce film sur les études de médecine pour le coup.

– Tout à fait. – C'est peut-être comme ça,

il a eu l'idée au fond de s'intéresser à l'éducation nationale.

– Pile dedans puisque c'est son père quand il lui a dit, il a dit à son père,

je veux faire du cinéma, il lui a dit oui, mais enfin non, tu devrais faire un métier sérieux.

– Exactement. – Voilà, donc ça vient de exactement.

– Un métier sérieux, c'est le nouveau film de Thomas Lillity

qui lui aussi en tant que réalisateur, une filmographie incroyable

parce qu'à chaque fois ce sont des films qui marchent très très fort, très très bien.

Et c'est vrai que vous en médecine de campagne, ça avait été un carton.

Sauf que là vous n'êtes pas seul à l'affiche.

C'est vrai que vous êtes plusieurs à partager ce métier sérieux

d'états de preuves dont le plus jeune, c'est lequel le plus jeune ?

– C'est pas moi en tout cas.

Mais d'ailleurs c'est donc que vous dites ça parce que c'est ça qui était intéressant d'abord

parce que moi j'admire ces acteurs, je ne suis pas le seul, Vincent Lacoste,

William Labguil, Louis Bourguin et puis Adèle Exarchopoulos.

Mais le plus jeune d'entre jeunes sauraient le dire.

Mais moi je suis en tout cas le doyen et je pourrais être largement leur père,

leur grand-père, voir leur arrière grand-mère.

– C'est où, c'est Lacoste ou c'est Labguil alors ?

– Alors Lacoste a 30 ans, alors c'est peut-être Labguil.

– Il s'est les deux plus jeunes.

– En tout cas c'était formidable de se confronter.

C'est pas vraiment ça parce qu'on joue un groupe, on joue une équipe,

mais de voir, cette année je fais 50 ans de début du cours Simon jusqu'à maintenant,

et de voir des jeunes comme ça que j'admirais, la façon dont ils jouent,

ben à vrai dire ils jouent pas, ils vivent les situations.

William, il connaît ça, on joue pas, on vit les situations, c'est pour ça qu'on est acteur d'ailleurs.

– Et d'ailleurs le réalisateur dit à votre propos,

avant cruiser je n'avais jamais rencontré d'acteurs qui avaient autant de plaisir à jouer avec ses partenaires.

C'est fou comme il est dans le partage, c'est ce qui vous caractérise ?

– Je sais pas mais en tout cas ce que je sais c'est qu'un bon acteur c'est un bon partenaire,

et tous les acteurs vous diront la même chose, c'est pourquoi ?

Parce qu'il faut penser film plutôt que de penser à soi et à son propre rôle.

Si vous pensez film, vous faites en sorte que votre partenaire soit le meilleur du monde.

Et si tous les partenaires pensent, ben évidemment c'est un avantage pour le film.

Alors des films sur l'éducation nationale, sur le métier de prof, sur les classes,

on va dire parfois spécialisés, il y en a eu et pas qu'un peu.

Sauf que là et la raison, le réalisateur il dit, j'ai choisi un collège ordinaire, normal.

– Oui, il le dit comme 95, 97% des collèges, c'est-à-dire pas ceux qui restent dans des collèges à problème,

et Dieu sait qu'on en voit.

Et là dans ce collège, il y a quelque chose qui m'a passionné dans le scénario,

c'est le fait qu'on voit les profs face aux élèves, bon on a tous été élèves.

Et puis ensuite on voit ses profs dans la salle des profs.

Alors ça moi j'ai toujours été intrigué quand j'étais gosse de me dire qu'est-ce qui se passe dans cette salle des profs.

Et puis ensuite on voit ses mêmes profs chez eux, dans leur vie, dans leur intimité,

quels sont leurs façons de vivre, quels problèmes ils ont.

Donc ces trois situations de suite donnent un peu le film.

– On souhaite évidemment un carton au réalisateur et à vous aussi François Cluset avec ce métier sérieux.

– Je regarde les cartons que vous avez fait ces dernières décennies, on peut dire.

Cinq décennies au fond puisque vous dites vous-même 50 ans depuis les cours Simon,

que ce soit les petits mouchoirs, que ce soit évidemment, à chaque fois on vous en parle.

Intouchable, ne le dit à personne.

On peut même parler de films comme l'adversaire de Nicole Garcia, les films de Chabrol.

Mais aussi, au tout début avec l'été mortrier, la carrière n'a pas été mortrière pour vous en tout cas.

– Non, j'ai eu beaucoup de chance et l'enfonance métier,

mais quand même vous vérifieriez que ça a mis longtemps à avoir du succès.

Puisque j'ai fait 50 films d'auteur avec des rôles principaux,

puis ensuite j'ai eu la chance de Guillaume Canet, ne le dire à personne.

Comme quoi, il faut persévérer, puis les choses.

Vous savez, le talent c'est l'envie comme disait Jacques Brel.

– Alors vous êtes plusieurs à partager la fiche de ce film qui sera aujourd'hui un métier sérieux.

Mais même ici, au grand stade, vous allez devoir partager la fiche avec un autre François Cluset.

– Mais merde, oh putain !

Ah ouais, c'est toi, François, tu vois, enfin c'est moi, quoi putain !

Non mais c'est curieux, on m'a pas invité le même jour que Bigard.

Non mais c'est dommage, hein, l'émission serait partie en combat de MMA.

Ah bah là, la prochaine question de Laurent dans l'émission, ça aurait été...

– Quel est le numéro d'Issamu ?

– Le 15, putain !

– Deux François Cluset !

– Salut ! Bah pardon, Lézi.

– Non mais voyez, monsieur Cluset, vous souffrez d'un deuxième Cluset,

mais moi je souffre d'un deuxième Rue-Quiet.

Et Bigard est là, quand même, aujourd'hui.

– Ben ouais, qu'est-ce qu'il en tient, tu vois ? Je suis là !

Non mais je rigole, mon François, est-ce qu'il serait pas temps qu'on fasse la paix ?

– J'ai bien dit la paix, et pas le paix !

Tiens, je fais des efforts, moi j'y putain !

– Salut François, c'est Fabrice Lucchini, voilà, je crois que tous tes amis sont là.

– Écoute, Jean-Marie, il n'y a pas de guerre, donc c'est la paix de tout le temps dès que tu le veux, et moi aussi.

– C'est formidable, on va y dire à Jean-Marie.

Dommage que Bigard n'entende pas.

– Est-ce que tu aimes Chantal Latso ?

– Parce que nous, on vous la refile !

– Chantal, qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que vous faites là ?

– Moi, je ne sais pas, vous voyez ? Moi, je l'adore François, d'ailleurs, je ferai bien la suite d'un touchable avec toi.

Et croyez-moi qu'avec les petites mains, Gilles de Tata Chantal, tu resteras pas longtemps en touchant !

– Vincent Cassel est là aussi.

– Ouais, salut, c'est moi, ouais.

Ben, incroyable, énormément de films, des récompenses, des films d'auteur, beaucoup de charismes, et...

Ben, de temps en temps, quelques coups de gueule qui font parler dans les médias, mais bon, hey, je ne suis pas parfait, hein.

Qu'est-ce que ça me fait plaisir de le voir ?

Ça, c'est ce que François Cluzet est en train de penser dans sa tête.

– Ouais, je me kiffe, ouais.

– Monsieur, pardon, on va aller y travailler là, mais François Hollande...

– Ah, mais vous vous mettez à chaque frère.

– Oui, tout à fait.

– Vous aussi !

– C'est ce qu'on appelle un running gag, bonjour.

Bonjour François, c'est François Hollande.

Ça fait plaisir de rencontrer un François qui a tout réussi.

T'as vu Valérie, ça existe.

Ils sont con, les Français, ils auraient dû voter pour toi, François.

– Un métier sérieux sera aujourd'hui 13 à septembre dans les bonnes salles de cinéma, comme on dit dans ces cas-là.

Une occasion supplémentaire de voir François Cluzet au côté de Louis Bourgouin,

qu'on avait d'ailleurs ici la semaine dernière pour un autre film.

– Et sans Jean-Marie Bigas !

– Mais aussi Bouli...

Il faut le citer quand même Bouli Laners, parce que c'est quand même un acteur formidable lui aussi,

Adalèque Sarkopoulos et Vincent Lacoste.

Vous restez avec nous, c'est à vous qu'on va confier la valise RTL,

sans si c'est un métier sérieux.

Croyez-moi François Cluzet !

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François Cluzet est l'invité d'honneur des Grosses Têtes ce 12 septembre, à l'occasion de la sortie de son nouveau film "Un métier sérieux", dans les salles le 13 septembre prochain.







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