Les Grosses Têtes: INVITÉ - Dominique Besnehard publie "Le dictionnaire de ma vie"

RTL RTL 10/12/23 - Episode Page - 12m - PDF Transcript

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

Ah l'invité du jour, on l'aime bien.

D'abord, on est content de savoir qu'il est en bonne santé, qu'il va mieux.

C'est quelqu'un, évidemment, qui a été pendant très longtemps

un des plus célèbres agents du cinéma français, acteur aussi parfois,

mais auteur puisqu'il publie le dictionnaire.

Écoutez, il n'y a pas de question là, Ariel.

Mais c'est bien d'avoir les réponses.

Oui, mais c'est mieux de faire un lancement correct.

Et de ne pas être interrompu par une voix certes gracieuse, Ariel.

Mais qui connaît tellement de choses.

Mais effectivement, nous recevons Dominique Besseneard pour le dictionnaire de ma vie.

Cette aux éditions Kero, c'est une collection qu'on connaît bien

et dans ce dictionnaire, à chaque lettre, c'est l'occasion pour la personne invité

de revenir sur quelques moments de sa vie, mais aussi parfois sur ses goûts,

sur ses choix, sur ses opinions.

C'est le cas à travers le dictionnaire de ma vie signé Dominique Besseneard.

Bonjour Dominique.

Bonjour, merci d'avoir invité.

Et c'est vrai qu'on est content d'abord de savoir qui vous a débié.

Et d'ailleurs, vous revenez sur ce moment où on s'était inquiété pour vous.

C'est à la lettre S, S comme sommeil.

Et entre parenthèses, vous avez mis éternel.

Parce qu'effectivement, vous avez failli, à un moment donné, partir.

Et dans cette rubrique sommeil éternel, vous précisez que si vous deviez choisir l'endroit

où vous seriez entouré, enterrer pour entourer.

Et entourer.

Et entourer aussi, d'ailleurs, parce que vous aimeriez que votre frère soit au même endroit que vous.

C'est à Oulgat.

Oui, on est frère Jumeau et on n'est pas toujours...

On a très bon rapport, mais on n'est pas des vrais Jumeaux, on ne se voit pas forcément.

On a des frères, des frères de théâtre.

Oui, que vous connaissez, parce que notre ami Vincent, il a tout à fait un parcours au théâtre subventionné.

Et donc voilà...

Subventionné, ça veut dire avec nos impôts.

Et alors, ben voilà, donc on va être ensemble, voilà.

Et oui, vous avez dit, j'aimerais bien être à Oulgat, pas avec, on va dire, le reste de votre famille.

Parce que c'est à Vire où repose votre maman et une partie des membres de votre famille.

Et vous dites, personne viendra me voir à Vire,

tandis qu'à Oulgat, peut-être qu'il y aura un peu plus de monde pour venir.

Mais votre frère vous aurait dit,

« Ah non, non, non, moi je veux pas être avec toi, tu vas me faire chier même après ma mort ».

Oui, en tout cas, moi je veux être dans la terre, je ne veux absolument pas être incinéreux.

Je ne sais pas, le jour, il faudra se relever.

C'est plus facile d'être dans la terre et d'avoir un squelette.

Vous racontez donc aussi, et ça c'est à une autre lettre de votre livre,

le moment où vous étiez dans, je ne sais pas si on peut dire à un van,

mais en tout cas une voiture collective avec Francis Suster et quelques autres camarades,

et vous avez eu cet attaque.

Oui, et Francis Suster a eu une très bonne réaction.

J'ai été aller au concours des Miss dans le jury, je ne vois pas pourquoi j'ai été aller là-bas.

Et on a beaucoup insisté, il n'y a pas de candidat.

Non, on a beaucoup insisté, puis j'avais un copain qui rêvait d'aller,

donc je voulais lui faire plaisir, et au retour il y avait des grèves,

donc on n'a pas pris le train, peut-être que c'est mieux qu'on ait vu un van.

Et donc j'étais à côté d'une miss, mais pas la miss récente.

Une ancienne miss.

Oui, on fait revenir pour leur donner encore l'impression qu'elles sont des Miss.

Et elle était à côté de moi, elle était très sympathique,

mais elle ne m'a pas parlé qu'elle s'occupait, elle vivait à Cancale,

donc elle m'a parlé d'huitres, d'huitres, d'huitres.

Elle m'a un peu... Bon, je me suis un peu endormi.

Et à un moment donné, Suster a vu que là, je n'en ai plus, je partais complètement,

donc il y a eu une très bonne réaction.

On m'a mis sur la place de la Catalogne.

Et là, c'est là où je dis, il faut connaître les premiers gestes, parce que personne ne le savait.

Et en plus, c'est de chanceux, vous dites, un jeune blac.

Ayant des notions de secourisme, arrivent par hasard,

et là, il va vous prodiguer les premiers soins en vous massant la cage thoracique.

Qu'on n'a jamais retrouvé ce jeune homme, c'est peut-être qu'il écoutait RTL,

parce que lui, il mérite une belle récompense, parce qu'il a une réaction.

Et ensuite, et là, c'est le hasard, après on va arrêter,

et passer des pompiers qui allaient vendre des calendriers.

Et là, mon pote est allé les chercher en venet-venet, et là, après, tout a été facile.

– J'ai beaucoup aimé aussi une passage sur Jeanne Moreau,

parce que vous racontez des anecdotes très amusantes, très personnelles aussi,

parce que vous la connaissiez bien.

On est dans la deuxième moitié de sa carrière à Jeanne Moreau, évidemment.

Vous rappelez qu'elle n'a pas toujours eu un caractère facile, c'était sa réputation,

mais qu'avec vous, ça se passait plutôt bien à deux.

Vous dites toujours, il fallait être à deux, avec elle, pas à trois.

– Ah oui, à trois, il y avait toujours obligatoirement quelqu'un qui allait prendre.

Donc moi, j'allais prendre de petits déjeuners à l'habiter,

j'ai l'esquare du rouge, j'habite à côté, donc j'allais la voir.

Donc, elle était charmante, et franchement, elle m'a vraiment fait monter d'un cran.

C'était toujours sa formule, il faut monter d'un cran.

Et donc, c'est vrai que j'ai eu des rapports formidables avec elle.

En même temps, c'était une charmeuse, en même temps, elle pouvait être autoritaire,

et en même temps, pouvant et touchante.

Et c'est vrai que lorsqu'on dînait à trois avec…

– Avec José D'Aian !

– Avec José D'Aian, là, ça pouvait mal se passer.

Donc voilà, alors que José a tout fait pour elle.

– Il y a un truc qui m'est pas… C'est qu'elle n'aimait pas Catherine de Neuve, dites-vous.

– Non, mais on sentait pas là, elle disait pas, on sentait bien qui elle est,

mais en tout cas Catherine de Neuve, elle n'en parlait pas vraiment.

– C'est terrible !

– Elle aimait des actrices de plutôt de 30 ans, des jeunes…

– Pas ses concurrentes directes, hein.

– Non, elle les a plaies, elle les a plaies, par exemple les Tissa Casta,

donc j'étais l'agent à l'époque, elle l'a plaie parce qu'elle l'avait vu dans ondine,

elle l'avait appelée, on disait « mais tu es une grande… »

Donc une gamine, une jeune comédienne, recevoir un coup de fil de Jeanne Moreau, c'est important quand même.

– À la lettre Z, vous revenez sur votre zosotement, Z comme zosoté,

vous écrivez, il paraît que je suis l'homme qui zosote à l'oreille des stars,

et vous dites que ça vous a plutôt servi ce zosotement,

d'abord, ça n'empêche pas de faire carrière, vous citez Claude Nico, D'Aricol évidemment,

et vous lancez même un appel, ça j'ignorais ça,

vous dites « j'ai tourné dans un film avec Isabelle Mergo,

l'autre grande chouetteuse du cinéma, un film qui s'appelle L'Entourloupe de Gérard Pires,

dans ce film elle est serveuse, vous vous êtes représentant de commerce,

et la scène a été coupée au montage.

– On comprenait rien, mais surtout, ce qui était très drôle, c'est qu'il y avait Dutron,

il y avait Jean-Pierre Marielle et il y avait Gérard Longvin, c'était une comédie,

et à un moment donné, on n'a déjà pas pu tourner la tête,

dès qu'on commençait à parler, il disait « c'est pas possible, vous nous sortez du plateau,

j'aimerais bien voir cette scène. »

– Si quelqu'un retrouve cette scène, vous êtes au courant à un circuit sur les réseaux sociaux,

depuis à peu près maintenant un ou deux ans, une photo où on vous voit tous les deux avec Isabelle Mergo,

vous la connaissez, cette photo ? – Très bien.

– Et oui, on vous voit tous les deux avec Mergo, et on raconte l'histoire qu'Isabelle Mergo

et Dominique Besnea entrent dans un bar, et ils demandent de bière,

alors ils disent « Deux-seize ! » et le patron dit « Pour ça-soit ! »

– Et vous vous souvenez, est-ce que vous vous souvenez, Dominique,

qu'on a fait une émission de télé ensemble ? – Oui, moi, je ne vous l'oublierai jamais.

J'ai été voir Beyrouth, mais je n'ai pas vu vos derniers spectacles.

– On va vous inviter. – Oui, mais on a fait un truc extraordinaire,

avec Michel Thor. – Avec Michel Thor.

– Et c'était, comment s'appelait cette… – Il faut être avec l'opeste, elle n'a pas renté, c'est inattendu.

– Bah là, on était enfermés comme le loft pendant deux jours,

et donc moi, j'arrive et on ne sait pas qui arrive, on ne sait pas quels sont les participants.

Et moi, Michel Thor, j'aime bien Michel Thor, en plus, je trouve ça un carrière populaire,

c'est quelqu'un que j'estime, parce que j'aime bien les gens comme Annie Cordy,

qu'on fait des vraies carrières en première, et qu'on fait des…

Et donc, lui arrive, alors Michel Thor, c'est à peine qui c'est.

– Ah ben moi, je ne connais plus ça, ça faisait deux, trois ans que ça marchait, donc j'étais vraiment…

– Et alors, on n'a pas vu, c'était sympa, c'était… – C'était sympa, et c'était vraiment…

– Et alors, à un moment donné, on devait vanter la qualité de la personne,

donc je commence à parler beaucoup de Michel Thor, en disant « Bah, parce que lui, il ouvrait des yeux,

ça n'avait pas eu qu'il s'était, à peine ». Et à la fin, l'opeste, je le dis, t'en fais un peu trop,

là, on a l'impression que c'est Marilyn Monroe.

– Il y a la lettre C comme critique, mais on ne va pas tout raconter,

c'est très intéressant ce passage sur les critiques, vous revenez sur quelques critiques

qui ont été publiées dans l'IB, entre autres, sur Patrick Devers, critique assez injuste et terrible.

Ça s'appelle « Le dictionnaire de ma vie », c'est chez Kérôme et Dominique Bessner,

vous qui aimez les personnalités, on en a beaucoup qui passent ici, et ici à RTL,

et Julien Courbet avait vraiment envie de vous rencontrer.

Bonjour Julien. – Bonjour, ici Julien Courbet, l'expert honornaque.

Bon, écoutez Dominique, depuis votre arrivée, pour parler de votre livre « Le dictionnaire de ma vie »,

le standard est en effervescence.

– On a un appel d'un certain Claude Le Louche qui nous dit « Le dictionnaire de ma vie »,

c'est le titre de mon livre paru en 2016, un autre appel de Patrice Le Comte,

« Le dictionnaire de ma vie », c'est le titre de mon livre paru en 2017,

Gérard Darmond, mois en 2019, Charlotte du Turquiam en 2020, et Éric du Pont Morétier également.

Alors bon, pour Éric, au lieu de parler livre, apparaître si on parlait de ministre de la justice à comparer.

– Il va être content. – Éric, il a raccroché.

– Mais c'est vrai que c'est une collection, vous êtes le dernier de cette collection.

– J'avais lu celui de Charlotte, parce que c'est une copie de Turquiam.

Et puis j'ai trouvé celui de Du Pont Morétier très bien, et ça m'a montré un autre aspect

de cet homme que je ne connaissais pas tellement.

Et en même temps, voilà, c'est la fâche cachée d'une personnalité.

– « Le dictionnaire de ma vie », c'est Kérot, de Dominique Bessnard,

et évidemment je l'ai dit à la lettre Z, il y a Zosothée, ça tombe bien.

On a un deuxième Bessnard aujourd'hui.

– Ah mais actrice, actrice, actrice, bonjour Dominique.

– Ça va Dominique, je sais que tu as déjà un frère Jumeau,

mais là ça commence à faire beaucoup de triplés.

Ah, le cosmos pour la cave, je ne te raconte pas.

Bon, je ne reste pas toute façon.

Bah, vaut mieux pas nous laisser discuter tous les deux,

sinon on va transformer le plateau en piscine, en lac.

– Raphaël Mesrailles a des questions à vous poser, bonjour Raphaël.

– Alors, ça, oui, alors Dominique Bessnard, bonjour.

– Bonjour.

– 12 euros, 90.

Non, pardon, c'est mon ticket de parking.

Je savais que j'avais noté l'info.

Ah oui, pardon, Dominique Bessnard, bonjour.

Bon ça, j'ai déjà dit, pardon, je vais mettre une petite croix pour enlever ça.

– Ah oui, alors vous avez réalisé ce livre sur votre vie avec Guillaume Evain.

Du coup, ça veut dire que lui, il connaissait des parties de votre vie

que vous ne connaissiez pas, ou comment ça se passe ?

– Heu.

– Bon, de toute façon, moi je vais y aller, parce qu'une partie ne va passer de 12, 90 à 17, 90.

– Et vous pouvez applaudir Marc-Antoine Lebré, c'est lui qui nous a fait des railles.

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Dominique Besnehard est l'invité de Laurent Ruquier et des Grosses Têtes ce 12 octobre. Il publie "Le dictionnaire de ma vie", dans lequel il revient sans langue de bois sur sa carrière, ses secrets de tournage, ses passions...

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