Les Grosses Têtes: INVITÉ - Clovis Cornillac à l'affiche du film "Monsieur le Maire"

Tous les soirs dans RTL Bonsoir. Retrouvez Marc-Antoine Le Bré dans Le Bré.

King News.

Tu n'as pas rêvé, c'est bien moi. Je ne crois que du boss.

Vous réviserez l'Allemand avec Jürgen, un camping-carriste allemand avec Bob Short

avec la quête chaussette. Non pas lui, je n'étudie en lui, c'est Alex Vizoré

qu'en vacances. On invite tendance à confondre le style de l'Allemand et du belge.

Alors, petite astuce pour les différenciers. L'Allemand a des étoiles sur son maillot.

Le Bré, avec Marc-Antoine Le Bré, c'est juste après le journal de 18h sur RTL.

RTL, c'est l'heure de l'invité du jour.

L'invité du jour, c'est un acteur, un réalisateur aussi.

Mais là, ce n'est pas lui qui a réalisé le film qui sort demain.

Mercredi, un film qui s'appelle Monsieur le Maire.

Et Monsieur le Maire, c'est Clovis Korniak, qu'on reçoit.

Un film réalisé par Karine Blanc et Michel Tavarez.

Le maire d'un petit village.

Un petit village de montagne.

Bonjour Monsieur le Maire.

Bonjour.

J'ai l'impression d'être Pierre Bonte quand je dis ça.

Pour les plus anciens auditeurs qui se souviennent de cette rubrique radiophonique

qui s'appelait Bonjour Monsieur le Maire.

Bienvenue Clovis Korniak, vous êtes effectivement maire d'un petit village de montagne.

Un maire qui, comme beaucoup de petits villages, a des soucis avec, on va dire,

la désertification, le problème parfois des écoles

qui n'ont plus assez d'écoliers,

ou même des logements qui ne trouvent pas preneurs.

Oui, le début du film, c'est ça.

Il est face à tous ces problèmes-là, cumulés.

Donc, c'est pas mal.

C'est un bon début.

Et il va rencontrer une jeune femme qui vient,

qui est jouée pareil à Idara,

qui est une chanteuse de contrits avec ses deux maumes.

Qui rame, on peut dire qu'elle rame dans la vie.

Voilà, et du coup, en fait, il a créé des logements

qui, dans une ancienne gendarmerie, ils cherchent des locataires.

Il veut pas que ce soit des touristes,

il veut des gens qui s'installent réellement dans le village.

Mais effectivement, quand ils regardent le dossier,

pour lui, un intermittent du spectacle et quelqu'un qui est ORSA,

c'est très angoissant pour un maire de village en montagne

qui ne connaît absolument pas...

Le fait qu'elle soit noire, aussi, on peut le dire ?

Je crois pas, je pense qu'en fait...

Je suis posé la question quand même.

Oui, mais je crois pas, en fait, il est pas tellement là-dedans.

C'est juste cette femme qui arrive avec un chapeau de coboy,

et deux maumes, et qui est ORSA,

et ça crée plus une angoisse de l'inconnu,

qu'un racisme latent, ou d'un truc comme ça.

Il n'y a pas tellement ce sujet-là sur le film, il n'est pas...

Même si c'est la sole noire du village, quasiment ?

Ah oui, alors en revanche,

de se faire accepter, de rentrer dans un village en haute Savoie,

quand t'es noire et que t'arrives avec tes deux maumes,

on peut dire que les mères...

Enfin, pas les mères, pas le maire.

Les mamans de l'école sont un petit peu, on va dire, désagréables au départ.

Et d'ailleurs, lui-même, le maire n'est pas si sympathique que ça au début.

Il va évoluer tout le long du film que j'ai vu,

qui m'a mis l'air maloïs à la fin, je dois dire,

ce film-là, il est en s'attrait réussi,

parce que c'est vrai que c'est pas une comédie,

c'est vraiment un film social,

ou parfois on peut sourire, mais quand même,

c'est avant tout un joli film.

On appelle ça un feel good movie, c'est ça ?

Il semblerait, et alors le truc qui est étonnant,

parce que ça ne vous a pas fait marrer, ne me surprend pas.

Mais étrangement, moi, j'ai présenté le film,

là, dans plein de communes et dans plein de villes,

on fait ça souvent avant la sortie d'un film,

on fait une tournée en France, et en fait, les gens se marrent.

Et ce qui est très étonnant, c'est aussi qu'ils viennent en famille,

avec les gamins, quand tu parles avec les gamins après,

c'est un film qui les marque, c'est-à-dire, ils sont très réceptifs au film.

Alors je disais que le maire n'était pas si sympathique que ça,

parce qu'il a quand même deux buts.

Il y a un, effectivement, à voir des jeunes enfants

dans l'école pour pas que l'école fère,

mais voilà pourquoi il va finir par accepter cette famille,

mais tout en sachant qu'aussi,

que l'endroit où cette famille va loger,

va peut-être être vendu,

ce qui fait que la famille va rester là normalement,

de façon provisoire.

Bon, on va pas en dire plus.

Non, on va pas en dire plus.

Mais il y a une petite arnaque sous-jacente,

qui est un peu dégueulasse, mais voilà.

Vous avez tourné dans quel village ?

Un village qui s'appelle Cordon,

et on a gardé le nom dans le film,

qui est vraiment en face du Mont Blanc,

au-dessus de Combleau, au-dessus de Salange,

pour ceux qui connaissent.

Oui, moi j'y suis allée en classe verte à l'âge de 11 ans,

par Cordon.

Il y a une plaque, d'ailleurs.

Il y avait...

Non, mais c'est...

De verre, de verre, de verre.

D'un seul coup, vous me faites remonter une partie de mon enfant.

Il y avait encore de la neige.

Non, c'était l'été.

Ça s'appelle Monsieur le Maire,

demain 1er novembre, avec Clovis Corniac,

avec Aïda Ra et, je voudrais citer,

une actrice que j'adore,

qu'on n'a pas vu depuis longtemps, je trouve, au cinéma.

Mais il se trouve qu'en 15 jours,

c'est curieux, je l'ai vu et au théâtre,

dans la pièce de la biche avec Vincent Dodienne,

où elle est formidable.

Elle s'appelle Lauren Scott.

Et on peut dire, même si c'est le 3e rôle du film,

parce qu'elle a un rôle très, très important dans ce film.

Celle qui vous convint de tout, quasiment.

Oui, puis elle a un engagement comme...

D'ailleurs, quand on a montré le film,

on avait fait le film au maire Ruro,

notamment, on était allés au congrès,

montrer le film.

La secrétaire de mairie,

ou le secrétaire de mairie,

c'est extrêmement important.

C'est une place qui est absolument plus que nécessaire.

La secrétaire de mairie, jouée par Lauren Scott,

aux côtés de Clovis Corniac et de Aïda Ra,

c'est Monsieur le Maire qui sort demain sur les écrans.

Et puisqu'évidemment, vous êtes Monsieur le Maire,

voici un autre maire qui voulait vous parler,

c'est Monsieur Clovis Corniac,

c'est Monsieur Jean Lassalle.

Oui, Monsieur Corniac,

j'ai été maire de ma commune de l'Ordio Ischer,

qui compte 134 habitants,

mais comme je vois chaque habitant en double,

et que je vois le double de chaque habitant en double,

multiplié par le degré d'alcool,

j'ai l'impression d'avoir été maire de Tokyo,

vive la République, et qu'en est-il?

Jean Castex est là aussi, c'est normal,

lui aussi originaire d'un petit village d'Occitanie.

Bonjour, bonjour tout le monde, bonjour l'Ortf.

Eh, Monsieur Corniac,

un village entier qui se réunit pour soutenir son maire.

C'est pas paris qu'on verrait ça avec madame Hidalgo.

Eh, oh masette, j'ai pas vu Rosaline,

comment ça va galinette?

Attention, il y a un incident de métro.

Votre attention s'il vous plaît.

Attention, attention,

12 au pendant de l'heure,

t'y sortes, t'y sortes,

pôle trône et saufa.

Il y a longtemps qu'on n'avait pas ré-entendu Jean Castex,

ça fait du bien d'idier des chants.

Oui, bonjour.

Bon, Monsieur Corniac,

je vous aime beaucoup comme acteur.

Le rôle que j'ai préféré avec vous,

c'est dans la comédie de 2007.

Vous savez celle où vous avez investi dans l'Olympique Lyonnais?

C'était une très bonne vanne.

Du coup, est-ce que vous prévoyez une suite

ou vous le devenez actionnaire à l'OM?

C'est vrai, vous êtes toujours investisseur

dans l'Olympique Lyonnais, Clauvis Corniac.

On ne va pas te parler de sujet qui fâche.

Non, mais je suis très très proche de Jean-Michel, toujours.

Ça, c'est mon pote et pour toujours.

Jean-Michel Hollace, et bien le voilà.

Bonjour, Clauvis.

Vous savez, l'Ouel est une grande famille.

L'Ouel, c'est un club dont nous sommes un peu les enfants.

Ils sont malmenés, des enfants battus.

Battus à la maison, battus à l'extérieur.

Des enfants à qui on dit, va dans ta chambre,

t'es privé victoire.

Des enfants que dans la région Lyonnaise,

on considère à juste titre comme moins bien traité

que ceux qui montaient dans le bus des mille louis.

Des enfants qui gardons espoir

d'être un jour adoptés par le Real Madrid.

C'est vraiment la voix de Jean-Michel Hollace.

Pas tout à fait, mais il y a...

Merci beaucoup.

Il faut la voir en tête.

La voix de Jean-Michel Hollace, c'est pas évident de savoir.

Je vous emmerde.

Il y a des chances et plus évident, vous voyez.

Je n'allais pas noter mes voix, non plus.

Moi, je ne note pas vos voies.

Pas de réponse de Marc-Antoine Lovage.

On voulait la vie de Clauvis, quand même.

Il voulait la vie de quelqu'un qui avait la voix de Jean-Michel Hollace.

En s'entêtent-nous la voix de Jean-Michel Hollace.

Pardon, mais on l'a oublié, vous voyez.

Monsieur Lovre.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,

souhaite vous poser une question.

Bonjour, monsieur Cordiac.

J'ai vu votre film qui m'a beaucoup parlé.

J'apprécie.

L'histoire d'un maire qui rend des services

pour loger des femmes célibataires.

En revanche, j'ai beau aimer le passage

où vous cherchez à accueillir des étrangers.

Donc, ma question, elle est simple.

Avez-vous oui ou non un lien avec Karim Benzema?

Ce n'est pas utile de répondre,

vous pouvez applaudir Marc-Antoine Lebré

et Clovis Cormiac.

Reste avec nous, puisque vous allez,

pour la première fois, Clovis,

j'imagine pour la première fois dans votre vie,

vous allez animer la valise RTL

dans quelques minutes.

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