Monde Numérique - Actu Technologies: [Interview] Max Cuvellier, GSMA : deuxième édition du salon MWC au Rwanda

Jérôme Colombain Jérôme Colombain 10/17/23 - Episode Page - 20m - PDF Transcript

Il faut reconnaître qu'il y a un retard d'usage, on évalue à 25% le pourcentage de la population

africaine qui utilise l'internet mobile. Si on rapporte à la population adulte, on

est à 42%, mais ça reste des chiffres qui sont bien inférieurs aux chiffres en France,

par exemple.

Bonjour Max Cuvollier. Bonjour.

Vous êtes représentant de l'association GSMA qui est organisatrice du Mobile World

Congress, Mobile World Congress de Barcelone que tout le monde connaît, qui a lieu chaque

année en Espagne. Et puis, on se parle aujourd'hui pour le Mobile World Congress de Kigali qui

a lieu au Rwanda du 17 au 19 octobre. C'est la deuxième édition. À quoi ressemble le

Mobile World Congress de Kigali ?

Alors, le Mobile World Congress de Kigali, c'est vraiment le lieu où on rassemble non

seulement les représentants du secteur privé, qui sont les membres de la GSMA et notre

univers habituel, mais aussi l'ensemble des acteurs du secteur public. Ça peut être

des représentants de gouvernement. Ça peut être des régulateurs, par exemple, des représentants

de banques centrales. Et de manière plus générale, l'écosystème de la tech en Afrique,

à travers les startups que l'on finance directement via les fonds d'innovation de la GSMA, mais

un écosystème beaucoup plus large. Donc, il faut penser à vraiment une version localisée

de Mobile World Congress Barcelone, mais spécifiquement à Kigali et concentrée complètement sur l'Afrique.

On sait que les télécommunications en Afrique sont très développées, mais pas forcément

comme en France. Je crois qu'il y avait des systèmes de paiement par SMS qui existaient

dans beaucoup de pays d'Afrique qu'on n'utilisait pas en France, etc. Il y a des spécificités.

Donc, quelles sont les tendances de ce Mobile World Congress 2023 au Rwanda ?

Tout à fait, les usages sont assez différents en Afrique. Il faut reconnaître qu'il y a un retard

d'usage par rapport à un pays comme la France, par exemple. Aujourd'hui, et nos chiffres ont été

publiés aujourd'hui, on évalue à 25% le pourcentage de la population africaine qui

utilise l'internet mobile. Ça veut souvent dire qu'on pourrait presque traduire en 25%

de la population africaine qui utilise l'internet tout court, car le mobile est souvent l'unique

moyen d'utiliser l'internet. Si on rapporte à la population adulte, on est à 42%,

mais ça reste des chiffres qui sont bien inférieurs aux chiffres en France, par exemple.

À quoi c'est dû ? C'est dû à un retard de couverture dans une certaine mesure. 15%

de la population en Afrique à peu près 200 millions de personnes ne sont pas couvertes par

un réseau d'internet mobile. Mais si vous faites les cas entre 25% et 15%, les 60% restants sont

en fait une population qui a été couverte aujourd'hui. Donc, comme vous disiez, le mobile,

le digital est très actif. Les réseaux ont été construits, mais 60% de la population vit dans

une zone de couverture, mais n'utilise pas l'internet mobile aujourd'hui. Donc,

quand vous parlez des tendances, pour nous, c'est vraiment d'essayer d'adresser ce qu'on appelle

cet écart d'usage. Et comment ça se fait ? Il faut lutter contre l'électronisme,

qui est une énorme barrière à l'utilisation de l'internet mobile. Et aussi, il y a énormément

de conversations autour de l'accès au smartphone ou au feature phone, qui reste probablement le

billet majeur d'utilisation. Donc, déjà, on commence par adresser ces questions principales

pour essayer d'amener la majorité de la population en ligne en Afrique. Ensuite, bien

sûr, FinTech, les paiements de manière générale, l'Afrique a vraiment développé sa propre voie

qu'on appelle le mobile monnaie ou le paiement mobile ou l'argent mobile en français. Aujourd'hui,

il y a 800 millions de comptes mobile monnaie en Afrique, donc 200 millions sont actifs tous les

mois. L'Afrique est vraiment le continent du mobile monnaie. La moitié des comptes,

les deux tiers du volume des transactions dans le monde se fait en Afrique. Et vraiment,

le mobile monnaie représente une partie importante de cet excosystème financier mobile,

qui inclut les banques, qui inclut les FinTech, qui se développe énormément et qui est une base

entre guillemets sur le développement économique, qui permet à des petites entreprises de

fluidifier leur paiement, par exemple, ou la collecte de revenus, mais qui permet aussi à

tout un écosystème de start-up de se développer sur ces sujets. Et ensuite, on a des sujets

particuliers sur lesquels on se concentre, sur lesquels on voit vraiment un développement

des cas d'usage et peut-être un retard à rattraper entre guillemets, le sujet de la santé,

en particulier l'issenté, et un sujet qui est très important pour nous cette année,

ou avec Smart Africa et SIDC Africa, on organise un sous-sommet sur le sujet de la santé pour

réfléchir à comment accélérer le développement de l'issenté en Afrique.

Donc paiement, santé, l'épément très développé, vu qu'il y a peu d'utilisation de réseaux,

large band, c'est surtout par SMS, c'est ça ?

Alors la technologie, c'est assez intéressant, la technologie derrière,

le mobile monnaie est souvent même pas du SMS et de l'USSD, qui est un niveau encore inférieur en

termes de développement de technologie, ça a l'avantage d'être compatible avec virtuellement

tous les téléphones. Il n'y a pas besoin d'être sous un réseau 2G, 3G, 4G. Alors parfois,

il y a des interfaces qui ont été créées via des apps, ce genre de choses, mais souvent la

communication derrière se fait toujours par l'USSD qui est, pour vos auditeurs, vraiment le système

de base, vous vous souviendrez peut-être du 10 en 2, 3, 10 qu'on faisait il y a 20 ans pour

connaître sa consommation sur son forfait, c'est ce type de technologie.

D'accord. Mais alors comment effectivement développer des applications plus élaborées,

que ce soit pour le paiement ou pour l'issenté dont vous parliez,

s'il n'y a pas à la fois deux réseaux et d'accès aux réseaux et de pratique des réseaux 3G, 4G, 5G ?

Alors c'est vraiment la problématique importante. Nous, ce qu'on peut voir sur les usages et les

solutions qui se développent de manière le plus large, c'est qu'elle présente entre guillemets des

facilités d'utilisation et d'accès selon les capacités d'usage de l'utilisateur.

C'est-à-dire que si on veut couvrir la population la plus large, il faut avoir une application

parce que les populations plus aisées qui vivent en ville vont vouloir accéder au mobile modé ou à

leur service de santé ou à leur service d'éducation via une application. Si on veut vraiment pouvoir

toucher des populations à revenu plus inférieur ou des populations qui vivent dans des zones rurales par

exemple, il faut avoir un pendant ou un complément de ce service qui va être utilisable sous ussd

par exemple ou sous sms ou via un serveur vocale.

Qui sont les acteurs en Afrique d'une manière générale ? Est-ce qu'on retrouve les traditionnels

Apple, Google, Samsung, etc. que ce soit pour les plateformes, les outils ou les terminaux ou bien c'est un autre univers ?

Alors l'Afrique, un écosystème d'acteurs qui est un petit peu différent, pardon,

de l'Europe ou des États-Unis par exemple, je commencerai par dire que les opérateurs

mobiles jouent un rôle plus important que celui qui peut jouer en France aujourd'hui. On travaille

vraiment pour se développer en termes d'acteurs digitales, on confie avec par exemple des solutions

de paiement mais aussi en ayant développé directement des solutions sur le thème de la santé, de l'agriculture,

de l'éducation par exemple. Les opérateurs jouent un rôle plus important qu'ils peuvent jouer en Europe par exemple.

Ensuite, les acteurs internationaux, GAFA par exemple, Google est très actif, Facebook est très actif en particulier

ou Meta de manière plus large. Apple, du fait du niveau de prix de ces terminaux en particulier,

touche vraiment une frange beaucoup plus limitée de la population. Qui a d'ailleurs souvent tendance

quand elle cherche à acheter des terminaux Apple 9, aller faire venir de l'étranger

plutôt que d'attendre qu'elles arrivent sur le marché africain, qui a tendance à être servi un petit peu plus loin.

Et pour parler des terminaux, on a vraiment des marques qui sont présentes en Afrique qui ont développé

des terminaux qui sont très spécifiques aux besoins des populations locales, des marques qu'on ne voit pas

du tout en Europe comme Techno par exemple, qui fait partie des marques les plus importantes et qui

viennent de ce lycée au cinquième rang mondial des vendeurs de terminaux, alors que c'est des marques

dont on entend jamais parler en Europe. C'est une marque qui vient d'où, Techno ?

C'est une marque chinoise. Les chinois et les marques chinoises sont très présentes ?

Alors Techno en particulier, et ça vient du fait qu'il y a eu énormément de travail fait par Techno

pour développer des solutions des terminaux qui sont spécifiques au marché africain.

Ne serait-ce par exemple, il y a eu une certaine couverture de sujet là il y a quelques années,

mais ne serait-ce qu'une caméra sur un terminal à Baku qui prennent des photos correctes en Afrique

alors que les caméras ont souvent été développées et c'est la réalité de la technologie pour prendre des photos

de différentes couleurs de peau.

D'accord, donc des objectifs photos qui sont adaptés au peau noir ?

Exactement. Et une robustesse de manière générale, par rapport à des températures qui peuvent être plus élevées

ou à niveau de poussière qui peuvent être plus élevées, de manière générale en fait,

ils ont plus ou moins réinventé le Nokia 3210 qu'on pouvait avoir il y a 25 ans qui était très robuste,

qui avait une batterie qui était beaucoup plus longue, qui faisait les choses, qui faisaient de manière très bien

pour s'adapter aux besoins et aussi aux revenus disponibles de beaucoup d'affaires.

Est-ce qu'on va voir qu'il y a plutôt une appétence ou des réticences par rapport au technologie ?

De manière générale, il y a...

Même si c'est difficile de faire des généralités, bien sûr.

Oui, c'est assez difficile parce qu'il y a une appétence de manière générale,

dans le sens où en particulier la technologie mobile est souvent le premier accès à l'Internet.

Il suffit de se souvenir chez nous la différence quand on est passé de nos téléphones,

nos briques, entre guillemets, à des smartphones, vraiment un développement de l'usage qui est très important.

Je pense qu'il y a aussi, au niveau de la jeunesse en particulier,

une forte espérance et un fort développement de capacité pour essayer d'aller créer de l'emploi,

entre guillemets, d'aller chercher de l'emploi sur ce type de sujet.

De manière générale, on a aussi les mêmes questionnements qu'on peut avoir en Europe,

par exemple le respect des données personnelles, par exemple,

ou les problématiques de désinformation qui sont aussi levées par la société civile en Afrique.

De manière générale, ce qu'on voit, c'est qu'il y a vraiment un niveau de compréhension et d'attention

aux aspects positifs et aux aspects négatifs de la technologie qui est très développé.

Vous parliez des opérateurs tout à l'heure, c'est corange, notamment est très actif en Afrique,

mais est-ce qu'on trouve également, par exemple, Starlink de Elon Musk pour apporter de l'Internet mobile un peu partout,

puisque le réseau est un problème, vous le disiez ?

Oui, alors en effet, Orange est très développé en Afrique, il y a quatre opérateurs qui sont très présents,

donc Orange, Ertel, qui a l'origine d'un opérateur indien, Vodafone, Vodacom,

et MTN, un groupe qui est un opérateur sud-africain.

Tous sont présents entre 10 et 20 pays sur l'Afrique.

Alors il y a des nouveaux entrants sur le marché, on est quand même à des niveaux qui sont très anecdotiques aujourd'hui.

Starlink, je pense aujourd'hui de proposer leurs solutions dans deux ou trois pays,

et on est surtout sur des cas d'usage qui sont très différents,

c'est-à-dire qu'aujourd'hui, pour pouvoir recevoir une connexion Starlink au Nigeria, par exemple,

il faut faire un premier paiement de l'ordre de centaines de dollars,

et ensuite payer des dizaines de dollars par mois, quand on sait que le revenu moyen,

la dépense moyenne d'un utilisateur de mobile en Afrique, et de l'ordre de 3, 4, 5 dollars,

on s'adresse vraiment à des populations qui sont complètement différentes.

Alors ce mauvais long de congrès, Afrika, un africain a lieu au Rwanda, à Kigali, c'est pas un hasard,

parce que le Rwanda est vraiment sur une dynamique très pro-technologie,

peut-être entre autres pour faire oublier un passé tragique au Rwanda, évidemment on s'en souvient,

mais les pouvoirs publics ont une démarche très volontaire par rapport à ça.

Oui, tout à fait, il y a une démarche très volontaire en local et à l'internationnage,

parce que le Rwanda porte une voix sur un certain nombre de sujets,

mais en particulier sur les sujets technologiques,

c'est un sujet qui a été repris non seulement par le président Kagame,

mais par la ministre Pauline Gabiré, qui est très active avec laquelle on travaillait très bien sur ce type de sujet,

qui non seulement regarde ce que peut faire le Rwanda sur ces sujets,

mais aussi comment le Rwanda peut aider d'autres pays et influencer de manière générale

la position que doit avoir l'Afrique dans les débats internationaux sur l'intelligence artificielle,

ou le développement des réseaux, ou l'inclusion digitale, ce genre de sujet.

Le Rwanda est vraiment devenu peut-être pas un modèle,

parce qu'il y a des spécificités géographiques du fait de la taille qui rendent la couverture plus simple,

pour des raisons tout à fait géographiques,

mais vraiment pour le test de nouveaux usages,

pour les conversations en termes de réglementation,

qui avancent plus rapidement au Rwanda que dans d'autres pays.

Il y a un écosystème de start-up aussi, je crois, qui est assez développé ?

Alors qu'il se développe, il y a un très gros volontarisme qui a attiré un certain nombre d'acteurs.

Forcément, du fait de la taille du marché local,

le développement se fait un petit peu plus doucement que ça peut se faire à Neroby ou à Legos,

mais il y a vraiment un volontarisme et une communauté qui se crée au Rwanda.

Je reviens l'instant aux usages, et puis, à ce qu'on va voir dans ce mobile-roi de Congress de Kigali,

est-ce que les super-app sont utilisés notamment ?

On sait que c'est plutôt aujourd'hui une spécificité chinoise, c'est pas développé en Europe,

est-ce qu'est-ce qu'il en est au Rwanda et dans d'autres pays d'Afrique ?

Alors la question est intéressante, le super-app, c'est un petit peu le graal de l'opérateur ou même de l'acteur dans le monde de la tech.

En effet, très développé en Chine, ça marche très bien en Indonésie aussi, en Afrique, on n'y est pas encore.

Les opérateurs ont lancé certaines initiatives MTN par exemple,

qui ont lancé à Yoba, qui se développent assez bien,

mais vraiment pour qu'une super-app fonctionne, il faut qu'elle soit capable d'agrégé un grand nombre de cas d'usage,

un grand nombre d'acteurs, et je pense que si je devais penser un exemple,

je pense que l'exemple de l'application MpSA de Safaricom au Kenya,

donc MpSA étant le système de paiement mobile au Kenya,

qui est celui qui s'est développé le plus rapidement et de manière plus large,

qui doit toucher 80% de la population aujourd'hui,

c'est peut-être qu'on a le plus proche d'une super-app, dans le sens où dans l'application MpSA,

il y a énormément de sous-applications intégrées, d'autres utilisateurs,

d'autres compagnies comme par exemple pouvoir réserver des tickets de bus ou des tickets de train qui s'agrègent à l'intérieur.

Mais le principe de la super-app, c'est qu'elle doit se créer sur un premier usage qui est très fort,

qu'en Indonésie par exemple, c'est créé autour de Grabe, qui était l'équivalent local de Hubert,

et je pense qu'en Afrique, on n'est peut-être pas encore dans un certain nombre de pays,

avoir un ou deux cas d'usage qui ont touché une proportion assez importante de la population,

pour pouvoir ensuite se mettre à agréger tous les autres usages et les autres acteurs dans le système.

Encore une question au Max Cuvollier,

est-ce qu'il y a une ou deux choses en particulier qui vous ont frappé, qui retiennent votre attention,

qui seront présentées lors de ce mot balanque qu'on vérisse ?

Une conversation sur le sujet des smartphones et des terminaux qui vraiment s'accélèrent.

Comme j'ai expliqué, c'est une des barrières principales,

si pas la barrière principale à l'utilisation de l'internet mobile en Afrique aujourd'hui,

et beaucoup d'acteurs, publics et privés, se mettent maintenant autour de la table pour essayer de trouver des solutions,

que ce soit des terminaux moins chers, c'est difficile de faire baisser le prix du terminal en dessous de 30 dollars,

en particulier pour un feature phone, qui est le niveau en dessous du smartphone,

mais de réfléchir à des incitations en termes de réglementation,

mais aussi des incitations financières pour essayer de combler ce trou aujourd'hui.

Je pense que c'est vraiment des conversations qu'on avait sur les dernières années,

mais qui aujourd'hui se concrétisent vraiment.

Donc j'attends pas mal sur ce sujet-là.

Et personnellement, on a une vingtaine des startups qu'on accompagne en Afrique

à travers de nos fonds d'innovation, qui seront présents à Kigali,

et c'est toujours pour moi une source d'inspiration qui est très importante.

On parle souvent de retard, mais est-ce que vous pensez à l'inverse qu'il y a des choses qui sont actuellement en gestation

ou qui sont en pratique en Afrique qui pourraient s'exporter, qui pourraient nous intéresser aujourd'hui en Europe par exemple ?

C'est une question qui revient souvent,

parce que l'exemple clair est celui du paiement mobile de la mobile monnaie.

C'est quelque chose qui a commencé en Afrique il y a 15 ans,

et ce qu'on a pu voir en France, par exemple, Orange Bank,

ont été inspirés de ce qu'Orange a fait sur une douzaine de pays en Afrique.

Pour moi, c'est un très bon exemple.

Je pense que le sujet du climat et de la technologie verte

est celui dans lequel j'ai le plus d'espoir,

dans le sens où les solutions sont créées à partir de problèmes locaux qui sont très importants.

Ça peut être, par exemple, l'accès à une assurance liée au climat pour les petits agriculteurs, ce genre de choses.

Et je pense que c'est développé avec un niveau de contrainte en termes d'accès à la technologie,

en termes d'éducation des populations locales, en termes de manque de données,

qui fait que si des usages se développent et commencent à passer à l'échelle,

il y aura vraiment des choses à apprendre sur ce qu'on peut faire en Europe ou aux États-Unis.

Les contraintes étant très importantes.

Merci Max Cuvollier, représentant de la GSMA,

à propos de ce Mobile World Congress qui se tient à Kigali au Rwanda du 17-19 octobre.

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Le Rwanda s’apprête à accueillir la deuxième édition du salon Mobile World Congress (17 au 19 octobre). 

Déclinaison du salon de Barcelone, ce MWC africain est orienté sur l'écosystème et les usages locaux. Des innovations en matière de banque, d’e-santé et d’environnement sont attendues. Le Rwanda mise beaucoup sur les technologies et encourage le développement des startup.