Les Grosses Têtes: INÉDIT - Les aventures du chat de Philippe Geluck

Vos statues vont bien, toujours, pas de problème.

C'est très drôle, j'arrive là pour vous vérifier de trois trucs et il y a des militaires

en armes mitraillées au point qui font les sans pas devant mes sculptures.

Je fais vers l'un d'eux, je dis je peux prendre une photo de vous devant le chat et il dit

ah non, interdit.

Et puis je dis de dos, pas de problème, pas de problème.

Et puis il y a le chef qui vient vers moi et qui dit monsieur Geluc, est-ce qu'on peut

vous demander une faveur, je dis oui, est-ce qu'on peut faire une photo avec vous ?

Comme c'est le chef qui était là et les autres sont venus et il y avait une photographe

de l'armée qui faisaient un reportage.

Madame Parly, Madame Parly.

Et donc j'étais là tout à fait présent, on a fait une photo et c'était formidable.

Moi je serais de vous et je me serais mit de dos.

Je pensais que c'était ça la chute.

Parce qu'elle était un peu longue son année de la terre.

Non mais en tout cas je remercie de l'armée française de si bien veillé sur mes sculptures.

Vous savez que j'avais posé la question à l'époque à Bernard si on devait relancer la série du Désac.

Mais c'est à lui que je demanderais de faire la voix.

Ah bah voyez Bernard !

Le problème c'est que je suis castré et le sien ne l'est pas.

Non mais c'est vrai que Bernard on a envie de vous voir dans ce rôle du chat.

Pourquoi pas une adaptation dans un long métrage, je finis que...

Un grand métrage.

Non mais c'est pas con, je vais y réfléchir.

Ah mais j'ai hâte de voir ça.

Le chat avec Bernard Maby, bientôt sur vos écrans.

Tu vas pas jouer Superman non plus.

Il paraît qu'on peut les acheter, c'est vrai ?

Ah si on veut mais il en reste plus qu'4.

Ah c'est pas vrai, combien ça coûte ? Une statue ?

Actuellement elles sont à 300 000 euros pièce.

C'est pas vrai.

Tu m'as dit 250 en condition...

On a commencé à 250 et comme ça a marché, on les a mis à approcher.

3000 euros !

1000 euros, c'est aussi cher que l'air pas de chaleonçon.

Moi je prends pas un centime là dessus, tout va à l'exposition et au futur j'ai du chaleon.

Mais l'exposition c'est toi ?

Non c'est le chat, non mais attendez.

Ah oui, la bande d'eau le chat.

L'exposition n'a pas coûté un centime à la ville de Paris ni au contribué.

Bien sûr.

Tu nous expliqueras ça aux fisques.

On peut voler vos albums quand même quand on n'a pas les moyens de souffrir vos albums chez Casterman.

Mais oui, comme d'ailleurs les génie de Harakiri Charlie Hebdo à l'époque disaient si vous pouvez pas vous acheter Charlie Hebdo,

volez-le, ce que je faisais allègrement à 16 ans.

Mais vous ne meuriez pas qu'on vous le fasse pour votre album quand même, ça fait des pertes.

Mais si, si, écoutez l'important est de lire et de s'amuser, j'ai toujours dit que le jour où le chat n'amuserait plus les autres, je m'en débarrasserais.

C'est vrai.

Donc je le ferais piquer.

Oui.

Mais ce jour n'est pas venu parce que tout le monde a l'air d'en demander enfin.

Bien vivant.

Je connais une personne qui a son âme, je sais pas.

C'est qui ?

Je sais pas.

C'est pour qui l'arrête ?

Ah non, non, non, il faut qu'il y ait un publicité.

Un publicité, ouais.

Il faut qu'il y ait un mouvement populaire qui me dise, arrêtez.

Alors écoutez, si on s'est fait.

Non, j'attends, en fait, je vais un petit peu à la pêche au compliment et ça ne vient pas.

Cette bande d'enfoirés, là, les autres chroniqueurs.

Encore, je suis arrivé.

Ormicro.

Mais c'est vrai que les premiers étaient plus drôles.

Ormicro, laissez-moi parler, Elcabache.

Ormicro m'a dit, ton album est formidable.

Mais c'est vrai.

Merci, on arrive.

Oui, c'est vrai.

Je le dis.

Allons-t'en, ils ne disent pas un mot.

Je le dis.

Tu es un génie.

Alors ça, c'est très méchant.

Tu es un génie.

Je devais cacher quelque chose.

Mais je vais le dire à l'antenne.

J'ai vu une publicité sur le bus ce matin.

Je n'étais pas dans le bus.

J'étais à côté du bus en scooter.

Il y avait une énorme publicité de Geluc,

avec un logo partenaire de Europain.

Ouais.

C'est quoi ça ?

Et ça, c'est pas du propre.

Et ça, c'est pas très sympa.

Je ne suis pas au courant.

Ça doit être joli vos statues à Genève.

Vous voyez déjà le lac, dans le fond.

Elles sont sur le quai Wilson avec le lac dans le fond.

La lumière est très belle, parce qu'elle évolue, évidemment,

au cours de la journée, comme partout.

Mais là, il y a une luminosité particulière.

T'as fondu des lingots ?

Mais il y a des acheteurs qui se bousculent.

Ah oui ?

Ah ben oui, ensuite.

Mais je crois que tout était vendu.

Ah ben non, parce qu'on peut faire deux exemplaires pas modèles.

Ah oui, et puis peut-être trois et puis quatre.

Donc on a vendu déjà 23 et ça continue.

On peut en vendre 40.

Ah oui, non, mais c'est bien.

Mais tu vas plus nous parler.

Si, parce que l'argent n'est pas pour moi.

Il est pour le musée du chat.

Voilà.

Parce que, évidemment, si j'étais russe,

si j'étais d'une abeille...

On sait où l'a placé l'oseille.

Si j'étais riche, évidemment, je vous parlerai plus.

Mais je ne le sais pas encore.

Est-ce que vous pouvez montrer au public votre masque, M. Gallup ?

Oui, bien sûr.

Parce que, regardez, il n'y a pas de petits profits chez Philippe Gallup.

Non, le premier masque.

Le premier masque.

Le portunisme.

Le masque, le chat.

Est-ce que t'as le string, la châte ?

Ah non, mais tu me demandes, parce qu'il y a une série de six masques

qui pourraient être produits.

Et qu'on peut d'ailleurs se procurer sur lechat.com.

Pourquoi y a d'argent, M. Gallup ?

Écoutez, ils sont...

Ils coûtent un petit 20 euros.

Oh, c'est vrai.

Même !

Mais c'est au profit de Bichat.

Non, c'est au profit de ma famille.

Bernard a dit très justement, il y en a un que j'ai dessiné,

ou le cher porte-masque, et il dit, je porte un string à sortie.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.