Les Grosses Têtes: INÉDIT - Isabelle Mergault déteste les habitants de Neuilly-sur-Seine

On remercie le public qui a réussi à venir jusqu'à Ertel aujourd'hui.

Ils ont couché là, ils étaient déjà là hier soir, autant vous dire.

Ils ont commencé à s'est passé pour venir jusqu'ici parce que...

Ah bah moi j'ai dormi à côté alors donc...

Sous le pont de Neuilly tu dors ?

Non, je dors dans un petit hôtel.

Il parait que vous avez vu des rats, il parait que vous avez vu des rats.

À 9h du soir, les deux...

J'ai lu ça sur Twitter, c'est l'AFP maintenant Twitter.

Ils étaient dans leur charbe, dans les rues de Neuilly.

Moi je ne le pensais pas qu'à Neuilly il y avait des rats.

Il y en a des rats, des rats de pain, des rats de pain.

Des gros rats, il faut quand même attention.

Comment ça des gros rats, des gros rats ?

Oui, mais tu sens qu'ils font quoi ?

Des rats de Neuilly, ils sont quand même...

Les rats à Neuilly, ils rotent le caviar.

Ils faisaient le tri, tout leur plaisait pas.

Surtout ils avaient pas peur.

Des rats patriers.

Alors Isabelle est arrivée très tôt ce matin à Neuilly.

Et elle est arrivée ici en nous disant...

Oh là là, j'en ai marre des habitants de Neuilly, les Neuilly.

Vous savez pas comment on appelait les habitants de Neuilly ?

Les Neuilly.

Les Neuilly.

J'en ai marre des Neuilly.

Si vous avez vu ce que j'ai vu, alors qu'est-ce que vous avez vu ?

Dans une poubelle, il y avait un gant.

J'ai fait les poubelles, ça ne marche pas du tout.

J'ai accréé le gant parce qu'il était ma foi assez joli

et noir avec des petits clous.

D'ailleurs, la personne se reconnaîtra et se rend entouragée.

Et bon, je vois ça, je vous dis.

Dans une poubelle.

C'est bizarre de...

Jusque-là, ça n'est pas intéressant.

Jusque-là, ok.

Mais attendez.

Dans la poubelle suivante.

Suivante.

Vous auriez de mètres plus loin.

C'est ça qui est intéressant.

Mais combien de poubelles aujourd'hui ?

Il y a des poubelles toutes les...

Un mètre.

Deux clients plus loin.

Non mais...

Ça fait dix voitures plus loin.

30 mètres.

Dix voitures plus loin.

D'accord.

Dix voitures plus loin.

Eh bien, l'autre gant.

L'autre gant dans une autre poubelle.

Non, non, non, non, non.

Dans une poubelle plus loin, l'autre gant.

Ce qui fait que la noyoise, qu'est-ce qu'elle a fait ?

Elle s'est dit, je vais retais mes gants.

Parce qu'ils étaient effectivement un pusil.

Il y en avait un qui avait un trou.

Parce que je les ai récupérés.

Enfin, non !

Je les ai pas récupérés pour moi.

Et elle s'est dit, je les fête, mais je ne veux pas que quelqu'un d'autre les mette.

Voilà ce que je me suis dit dans la tête.

Eh bien, je l'ai bien niqué.

Parce que j'ai pris le gant de l'autre poubelle.

Et je les joint à l'autre gant.

Parce que quand le type qui va les ramasser,

va s'apercevoir qu'il y a deux gants de la main droite.

Il y avait la paire.

Et voilà.

Et donc voilà, c'est ça.

Et bien moi je peux vous dire que...

Il y a une sale mentalité, des plans.

Ils ne veulent plus de choses,

mais ils ne veulent surtout pas que ça profite à d'autres.

Mais comment vous en êtes sûr ?

Je le sais, je le sens.

Vous faites des films, man.

Vous faites des films.

Ah oui, elle n'en fait plus, elle oblige ses parents.

La nana, elle chette un gosse dans une poubelle et puis...

Non, non.

Vous êtes d'accord avec moi ?

Donc si vous voyez...

Les faillots de ouf.

Tu nous fais l'économie des chaussettes à sartel ?

Le pire, c'est que dans une troisième poubelle,

il y avait un troisième gant.

Tout va bien, Isabelle Mergo ?

Oui.

Aujourd'hui, aucun problème avec les habitants de Neuilly ?

Non.

Tu peux les insulter un petit peu, quand même, hein ?

Pourquoi t'as des problèmes avec les Neuneux ?

Non, mais ça va bien.

Les gens de Neuilly sont formidables,

agréables, sympathiques.

Ils sont simples.

Ils sont très urbains.

Il parait que vous avez fait tomber votre masque, c'est ça ?

C'est malin, maintenant.

Non, mais je le cherchais, mais s'il arrête,

dans ma poche, j'avais un vieux masque.

Mon masque tombe par terre.

La Neuilly, derrière moi,

pense que je l'ai fait tomber exprès.

Elle me dit, votre masque !

Et je me ramasse,

et je vais pour brodouiller,

excusez-moi,

mais je n'avais pas envie de vue sa tête,

et elle me dit,

il y a des poubelles.

Je le sais qu'il y a des poubelles.

Si elle a qu'on trouve des gants,

bon, bref.

Et vous, Isabelle Mergo,

vous êtes resté à Neuilly pour faire deux émissions,

aujourd'hui, dans la même journée.

Quand j'ai un hôtel à Neuilly,

quand je fais l'émission le matin,

et là, je vais retourner à Neuilly.

Ça lui fait des frais.

Et il paraît, je vais lui faire raconter,

et il paraît que vous êtes allés à la boulangerie.

Ah, c'était bien ?

Non, mais attendez, franchement,

jugez de la situation.

Une belle anecdote, Isabelle Mergo.

Oui, oui.

J'avais très faim.

Il y avait une queue énorme,

enfin, bon, je l'en déconnue des mieux,

mais enfin, bon, vraiment énorme.

Et il y avait deux gonzesses,

mais c'est typiquement des noyoises,

qui étaient là, et qui...

Quel âge, à peu près, qu'elles allaient ?

Elles avaient son sans-ol, vous savez.

Et alors, elle avait...

Il y avait tout devant elle,

elle avait le temps de choisir, on attendait,

on attendait, arrive leur tour au bout de 10 minutes,

et là, elle dit, qu'est-ce qu'on va prendre ?

Il y en a une qui dit,

je vais prendre une salade César,

ah non, les prières, qu'est-ce que...

Et alors, on était tous là à attendre.

Et après, pour payer,

au lieu de sortir, déjà...

Non, non, non, attendez, quand vous racontez,

si vous racontez, vous racontez tout,

parce que n'importe quel être humain, normal,

à qui c'est arrivé, parce que ça nous est tous arrivé.

Oui, mais là...

Ferme sa gueule, pis attends, et patiente,

pas mademoiselle Mergo.

Là, il faut pas déconner quand même.

Qu'est-ce que vous avez fait, donc ?

Eh ben, je leur ai dit,

non mais vous avez pas eu le temps de décider, là,

depuis le temps qu'on a...

Elles m'ont très mal regardé.

Non, sans rien.

Elles ont, tu sais, ce regard,

tu sais, elles étaient plus petites que moi,

elles arrivaient à me regarder de haut.

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