Les Grosses Têtes: INÉDIT - Côté coulisses : Clovis Cornillac se confie avant l'émission

RTL RTL 10/31/23 - Episode Page - 7m - PDF Transcript

Tous les soirs dans RTL Bonsoir. Retrouvez Marc-Antoine Le Bré dans Le Bré.

King News.

Tu n'as pas rêvé, c'est bien moi. Je ne crois que du boss.

Vous rêviserez l'allemand avec Jürgen, un camping-cariste allemand avec Bob Short-Clockhead-Chaussette.

Non pas lui, je n'étudie en lui, c'est Alex Vizoré qu'en vacances.

On invite tendance à confondre le style de l'allemand et du belge.

Alors, petite astuce pour les différenciers.

L'allemand a des étoiles sur son maillot.

Le Bré.

King News.

Avec Marc-Antoine Le Bré, c'est juste après le journal de 18h sur RTL.

Chers auditeurs des grosses têtes, découvrez en podcast une interview inédite de l'invité du jour de Laurent Ruquier.

Il est arrivé en avance dans les loges.

Et Julien Bono en a profité pour lui poser quelques questions.

Bonne écoute.

Clovis Cornillac, bonjour. Vous êtes l'invité du jour des grosses têtes.

On est ravis de vous recevoir.

Alors, vous étiez déjà venu comme invité mystère plusieurs fois.

Qu'est-ce que vous en avez gardé comme souvenir de vos visites aux grosses têtes ?

Toujours un moment plutôt sympathique.

Ce n'est pas une émission qui est désagréable et avec des gens qui sont plutôt sympathiques et drôles.

Donc, c'est cool.

Est-ce que ça représente quelque chose de particulier pour vous, cette émission ?

Est-ce que vous l'écoutiez plus jeune ?

Est-ce que vous avez un lien avec cette émission ?

Je pense que ça fait partie de l'histoire maintenant de la radio.

Ça fait partie des émissions phares qui sont historiques.

Je suis plus tout jeune et ça existait déjà, donc voilà.

Quels sont les humoristes qui vous amusent le plus en ce moment ?

Gardin, je la trouve assez incroyable.

J'aime beaucoup Manu Payet.

J'aime beaucoup, évidemment, Coluche.

Enfin, je sais que ce n'est pas tout frais, mais c'est ma génération.

Et c'est vraiment le moment où j'ai découvert qu'il y avait des gens qui pouvaient être drôles et pertinents.

Est-ce que vous, ça ne vous aurait plus de devenir grosse tête ?

De devenir grosse tête, je ne me suis jamais posé la question.

Vous venez nous parler du film Monsieur le Maire qui sort donc mercredi au cinéma.

Est-ce que vous pourriez nous dire deux mots de votre personnage ?

C'est Paul Barral, c'est ça ?

Vous jouez donc le maire de ce village ?

Oui, c'est le maire d'un petit village de montagne au pied du Mont Blanc

et qui est comme beaucoup de maires dans une situation un peu compliquée,

qui est la désertification.

Donc il a un problème avec l'école, il faut qu'il remplisse,

il faut qu'il fasse venir des nouvelles personnes dans le village,

mais des personnes qui ne soient pas forcément résidents secondaires

et pas forcément des touristes, mais plutôt des gens qui s'installent.

C'est un maire de montagne, c'est-à-dire qu'il est né là, il est un peu bourru,

c'est un bonhomme qui va être confronté à cette jeune femme qui arrive avec ses deux enfants

avec un chapeau de cowboy qui est chanteuse et qui veut prendre un désappartement libre du village

et du coup c'est un départ un peu compliqué, mais qui va générer beaucoup de choses dans le village,

beaucoup de choses aussi humaines, ils vont se découvrir les uns les autres.

Non, c'est une très belle histoire, franchement c'est doux, c'est frais,

il y a quelque chose qui donne de l'énergie, c'est un film qui donne de l'énergie.

C'est inspiré d'une histoire vraie, je crois que c'est une histoire d'un maire qui s'appelle Arnaudias.

Arnaudias, alors c'est pas l'histoire de ce maire là qui est un mec formis d'Ablain que j'ai rencontré,

mais l'initiative de cette maison des cimes qui a été faite dans son village près d'Andorre,

là pour le coup ça c'est une histoire vraie, c'est-à-dire que...

Les maires c'est libataire, c'est ça.

Oui, des maires, des mamans en difficulté, souvent maltraité, frappé, qui sortent de foyer

parce que quand les enfants sont plus de trois ans, ça devient compliqué de les garder

et du coup il a créé cette maison dans son village pour recevoir ses femmes isolées

et ça marche très très bien.

Donc c'est une très belle initiative et en fait les scénaristes et réalisateurs Karine et Michel

se sont inspirés de cette initiative, mais après ils ont tout inventé une histoire autour.

Quels sont les artistes qui vous ont inspirés quand vous avez commencé votre carrière ?

Divers, mais on pourrait dire des gens qui m'ont marqué...

C'est assez classique pour les gamins, mais enfin de mon époque en tous les cas

Steve McQueen, Robert De Niro, Belmondo...

Il y a eu évidemment, après j'ai découvert aussi Gabin, tous ces acteurs étaient fascinés.

Je ne voulais pas être eux, je voulais jouer ce qui jouait, c'était...

J'ai jamais été quelqu'un qui a eu des affiches dans sa chambre

ou j'ai jamais été fan, mais j'étais très admiratif et ça me donnait très envie de faire du cinéma.

Si vous ne vous étiez pas lancé justement dans le cinéma, dans le métier de comédien, qu'est-ce que vous feriez aujourd'hui ?

Aucune idée.

Je l'étais plutôt dans l'esport de combat et tout ça, donc peut-être je pourrais faire encore un peu de sécurité

ou peut-être travailler dans des chantiers, en tout cas des métiers qui sont plutôt physiques qu'intellectuels.

Et du coup, le fait de jouer un maire là au cinéma, ça aurait pu éveiller en vous une volonté d'embrasser une carrière politique ?

Carrière politique peut-être pas, mais en tous les cas, la fonction de maire est quelque chose d'assez remarquable

quand tu es investi, parce que c'est un sacerdoce.

Après, cette idée, moi j'aime énormément les gens, j'aime l'idée de citoyens, j'aime l'idée de vivre ensemble,

donc je ne pourrais pas dire que c'est quelque chose qui ne m'intéresserait pas, en revanche il faut consacrer son temps.

Et ça, sinon il ne faut pas le faire, il ne faut pas se présenter et c'est de la politique qui me parle,

parce qu'elle est de proximité, elle est immédiate et elle est essayée d'être ensemble, ça me touche.

Est-ce que vous pourriez me citer une personne avec qui vous n'avez pas encore collaboré, mais avec qui vous aimeriez le faire dans le futur ?

Non, je ne le dirais jamais, parce que ça c'est comme les rôles qu'est-ce que vous aimeriez jouer.

J'ai toujours remarqué que l'idée est qu'on projette une image de soi qui n'est pas la bonne.

Et en fait, on fait des métiers qui sont le désir des autres, il faut laisser cette part là, parce que c'est ça qui te fait avancer.

En général, tous les acteurs que j'ai vu jouer des choses qui rêvaient de jouer ne le font pas très bien,

parce qu'il y a une sorte de… ils s'imaginent être quelqu'un qui ne sont pas.

Donc, je préfère, évidemment, j'ai des désirs et des rêves, mais probablement ils ne se feront jamais et pour des bonnes raisons.

Donc, voilà, je ne le dirais pas, parce que peut-être ça peut arriver.

Eh ben merci beaucoup, Kovis, on vous retrouve dans un instant dans l'émission Les Grosstettes.

Et les bonus des Grosstettes accessibles uniquement sur l'appli RTL.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

C'est une nouveauté que vous propose l'équipe des Grosses Têtes. Du lundi au vendredi, dans un podcast inédit, l'invité du jour se confie au micro de Julien Bonneau avant même son passage dans l'émission ! L'occasion d'en apprendre un peu plus sur elle, sur ses projets et sur ses souvenirs de l'émission "Les Grosses Têtes".



Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.