Les Grosses Têtes: INÉDIT - Côté coulisse : Yolande Moreau se confie avant l'émission

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Chers auditeurs des Grosse Tête, découvrez en podcast une interview inédite

de l'invité du jour de Laurent Ruquier.

Elle est arrivée en avance dans les loges,

et Julien Bonneau en a profité pour lui poser quelques questions.

Bonne écoute !

Bonjour Yolande Moreau, vous êtes l'invité du jour des Grosse Tête,

on est ravis de vous recevoir dans l'émission.

Qu'est-ce que cette émission évoque pour vous, les Grosse Tête ?

Excusez-moi mais c'est l'enfance, j'ai une vieille, mais c'est d'europeint,

je pense ça évoque le camping avec mon père et...

Qu'écoutez ça ?

Peut-être pas les Grosse Tête, mais en tout cas...

RTL ?

Oui, oui.

Est-ce que ça vous plairait de devenir une Grosse Tête ?

J'ai déjà une Grosse Tête.

Bon, est-ce que vous saviez qu'est-ce-t'ébanne qui joue dans votre film,

le chanteur des naïves nubitaires,

vient ou venez en tout cas régulièrement dans l'émission ?

Je sais, j'ai été regardé sur...

Effectivement je l'ai vu, ça m'étonne pas parce qu'il a de la répartie,

il est assez drôle.

Et comment il a atterri dans votre film, alors est-ce que c'est ban ?

Moi je ne le connaissais pas en tant qu'acteur,

il a atterri dans mon film, je cherchais un musicien,

acteur, pour interpréter une chanson de Johnny Cash,

et le jour où il est venu, il avait répété la veille,

il part fou avec sa guitare,

avec sa voix, il m'amuse un peu, il dit...

Ah, pourtant j'ai une répétingnière, j'ai une informinable,

j'avoue...

Dans un premier temps, je me dis, il est marrant, il est chouette,

ça ne correspondait pas pour moi, pour la chanson.

Un peu de temps après, j'ai revu les essais,

avec Julie Salvador, ma productrice, et je t'ai écoulé de rire.

J'ai dit, on va changer notre fusil d'épaule,

il va jouer faux, il va jouer du tambourin.

Après je lui dis, non, moi je vais jouer une guitare,

en fait, il joue quand même un peu de guitare,

et je peux me permettre de dire ça,

parce qu'à la fin dans le film, il joue avec le groupe,

et sa voix est extrêmement particulière,

et très intéressante, et joue juste.

Est-ce que vous pourriez nous dire deux mots

de votre troisième long-métrage,

donc la fiancée du poète, qui sort mercredi ?

On s'étend trouble, en fait, c'est un film poétique ?

En deux mots, poétique et politique pour moi,

ça, un film un peu libertaire, mais avec une légèreté de ton.

J'espère qu'on rit.

Il y a une phrase que j'aimais bien,

un spectateur, une fois que je l'ai présenté,

qui dit, votre film, je connais maintenant la différence

entre kilo de plume et kilo de plomb.

Votre film, c'est à kilo de plume,

quand je me retrouve à la rue, ça va être à kilo de plomb.

Je pense que c'est ça que j'avais envie de dire,

on n'est pas obligé de marquer dans des clous,

on peut voir où sont les valeurs essentielles dans la vie,

c'est l'amour, c'est l'art, c'est ce qui nous élève,

et c'est l'autre, l'art, la musique, tous les arts,

tout ce qui nous élève un peu depuis notre jeune âge,

on nous incite à marcher dans les clous

et l'argent est au centre de nos vies.

Je sais que c'est difficile pour plein de ménages,

mais on se gourre, qu'on nous gruche dans la farine

pour marcher comme ça.

J'ai lu que pour écrire vos films,

vous trouviez souvent votre inspiration dans la musique.

Est-ce que vous êtes musicienne vous-même ?

Je suis gratouillé de la guitare, mais sans plus,

je suis pas musicienne, je gratoue, c'est pas la même chose.

Mais par contre, la musique peut m'accompagner

et me donner à souffler des choses que j'ai envie de raconter.

Il y a un musicien dans votre sim, c'est William Scheller,

qui joue du habat à l'orgue.

Comment il a atterri dans votre film William Scheller, c'est inattendu ?

Ah, moi, William Scheller est immense,

un chanteur tellement doué et sangulé.

Alors plus tard, je pensais à lui pour faire mon curé,

qui devait être plus âgé que moi, le curé de mon enfance.

Et j'ai pensé à lui, et puis il n'avait jamais fait de cinéma.

Il a l'habitude des plateaux et d'interpréter ses musiques.

Voilà, j'aime bien l'homme.

Dans le film, votre personnage Mireille se crée une fausse famille.

Vous, qui est votre famille de cinéma ?

Alors, déjà, ma famille de cinéma,

le fait d'être réalisatrice permet de choisir les gens

avec qui on va travailler.

Dès le début, moi, j'ai des acteurs que j'adore.

Et Tom Agui, qui est un avatain, qui est tout jeune,

je le trouve formidable.

William Scheller, tout ça, c'est des gens de ma famille.

Famille de cinéma, il y a des gens de qui on crée des affinités.

C'est qui bien, c'est qui a de tout dans le film.

J'aime bien être bouleversé.

Vous avez remporté plusieurs saisards,

tant comédiennes et tant réalisatrices.

Qu'est-ce que vous en avez fait de vos statuettes ?

Elles sont dans ma grande, elles sont au-dessus d'un meuble,

elles sont mêlées, ça, avec des statues de Hittie,

une vierge, mon petit fils m'avait fait une statue aussi,

avec des coquilles de moule qu'il n'avait pas endoré.

Et donc, ça aussi, il y a plein de gens là-dessus.

Est-ce que les déchiens reviendront un jour à la télé ?

Est-ce que vous en parlez avec Olivier Saladin et François Morel ?

Non, je pense pas, c'est une histoire qui est passée.

Heureusement, c'était fabuleux,

puis je trouve pas ça nécessaire de refaire.

Mais, par contre, on a gardé des liens.

François Morel, du canyjou dans mon film, ils sont formidables !

Bon, merci beaucoup.

On vous retrouve dans un instant dans les grosses têtes.

Le saviez-vous ?

Les grosses têtes vous offrent chaque jour des contenus inédits

accessibles uniquement en podcast.

Tous les jours, Laurent Ruequiez et son équipe vous plongent dans les coulisses de l'émission

grâce à des podcasts exclusifs.

L'intégralité des grosses têtes et ses bonus, c'est sur la plie RTL.

RTL, vivre ensemble.

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