Les Grosses Têtes: INÉDIT - Côté coulisse : Popeck se confie avant l'émission

Faites rencontrer le farmer local, Tom. Il crée des tomates locales.

Ensuite, envisagez-les sur un moteur local à son propre shop-right.

Où les locales s'achèvent et les nourrissent avec leurs amis local.

À shop-right, nous sommes tous localisés.

Visite shop-right.com aujourd'hui.

Qu'exprimez-vous les grosses têtes pour vous ?

Les grosses têtes pour moi, c'est une émission que j'admire,

que je regarde tout le temps, mais à laquelle je ne participerai pas,

parce que je ne sais pas répondre.

Je suis un peu comme Léoto.

Léoto, quand on lui disait quelque chose ou quoi que ce soit,

il avait la réponse 24 heures plus tard.

Moi, c'est un peu pareil.

Donc voilà.

Et surtout quand je dois dire une grosse vanne.

Par contre, si on rentre dans mon humour, ça va très vite.

Mais on ne rentre pas dans mon humour.

C'est moi qui dois rentrer dans le contexte des émissions.

Je n'ai jamais fait ça dans ma carrière.

Finalement, j'ai fait une carrière solitaire.

Est-ce qu'il y a des personnalités au Grosse-Tête qui vous amusent plus que les autres ?

Diamant, je crois.

Caroline Diamant, oui, elle vous aime beaucoup.

Avant ? Ah oui, oui, elle vous aime beaucoup.

Elle est là aujourd'hui.

J'aime beaucoup, elle l'écoutait.

Vous allez être au Théâtre de Passy pour finir de rire en ferme.

Là, on est dans une loge avant de faire les grosses têtes.

Qu'est-ce que vous aimez faire dans votre loge avant la levée du rideau ?

C'est plus la même personne à laquelle vous parlez.

Dès que j'ai mon chapeau, que j'ai ma redingote, mon e-papillon et tout ça,

je suis le docteur Géquil, je suis quelqu'un d'autre.

J'entre en religion.

Alors je suis dans un silence total.

Il n'y a que mon régisseur que je tolère à côté de moi, même pas mon producteur.

Et alors, qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?

Est-ce que vous pouvez nous dire deux mots sur ces 14 représentations ?

Contrairement à tout, vous savez, contrairement à beaucoup d'artistes,

je n'ai jamais divulgué.

Je n'ai jamais aimé divulguer.

Écoutez, il y a un rideau au théâtre.

Pourquoi il est là ce rideau ?

C'est parce qu'il y a un mystère derrière.

Si il n'y a pas de mystère, moi, ça ne m'intéresse pas.

Moi, ce qui m'intéresse, c'est le mystère.

C'est pas des « Bonjour, comment allez-vous ? »

Les copines en forme.

Donc voilà, je ne suis pas comme tout le monde.

Je n'aime pas expliquer, et puis c'est tout.

J'ai eu la chance de connaître Jacques Prévert, qui me disait toujours.

On me demande toujours d'expliquer ce que je fais.

Pourquoi ? Est-ce que j'aurai à expliquer ce que je n'arrive pas à expliquer à moi-même ?

Et moi non plus, je n'arrive pas à expliquer à moi-même.

C'est un don qui entre dans le cœur des gens,

parce que peut-être quelque part, j'entre dans le quotidien.

Et ça, c'est un don.

C'est un don qui se travaille tous les jours.

C'est une souffrance.

C'est une « Je rigole pas ».

Moi, vous savez, je fais rigoler les gens.

Mais pas en disant « Bonjour, comment ça va ? »

Est-ce que votre public doit se précipiter sur ces dates ?

Ou est-ce qu'il y en aura d'autres plus tard ?

Je crois que c'est déjà un peu déjà complet pour l'apprentissage.

Mais c'est votre dernier spectacle ?

La promo ne démarque que la semaine prochaine,

alors qu'il n'y a rien eu jusqu'à présent.

Bon, je suis ravi, parce que j'ai fait le monde francophone pendant un demi-siècle.

J'ai fait un public, comme on dit,

j'ai bâti un hôtel particulier.

Je me suis jamais enrichi.

Je me suis jamais enrichi, parce que j'ai toujours laissé les producteurs gagner de l'argent.

Pas moi, mais je suis ravi.

Je suis quelqu'un de l'ancien, de l'ancien temps.

C'est-à-dire que je travaille comme on travaillait avant.

Je suis un artiste anglocène, pas autrement.

Merci beaucoup.

C'est à retrouver dès maintenant pour 1,99€ par mois sur Apple Podcast.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.